Junji Ito

- Ce n'est donc pas l'enfer, ici ?
- L'enfer ? Oh, je vous demande pardon. Ce sont des simples que je fais sécher... c'est vrai qu'à les voir ainsi, on peut penser à l'enfer... J'ai parlé de simples, mais certaines plantes sont mortelles si elles ne sont pas employées à bon escient.

Depuis ce jour, Suzue Tanaka n'a plus arrêté de me suivre. Je n'avais aucune intention de sortir avec elle, mais j'avais beau la repousser sèchement, rien n'y faisait. Cela empirait de jour en jour. Qu'était devenue la Suzue si convenable que j'avais connue ? La nuit elle me téléphonait sans répit. Le matin, elle était devant ma porte. Son visage changeait de jour en jour. Peut-être était-ce le fruit de mon imagination...mais elle avait des cernes, ses joues étaient creusées, et son teint était blafard. On aurait dit qu'elle était malade, rongée par la maladie de l'amour.

Toute prédiction comporte des risques... Le résultat dépend du caractère de la personne rencontrée.

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Un bébé c'est si mignon... son jolie minois est sa plus grande arme... Il manipule les adultes grâce à son charme... parce que sans l'aide de l'adulte, le bébé ne peut pas vivre...

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Elle se taillada les doigts, s'apercevant que ses empreintes digitales étaient des spirales...

Je sens que ces choses qu'on appelle spirales recèlent un grand mystère. En fait... Je suis persuadé... Qu'elles sont la clé d'un pouvoir fabuleux !!

Tout scintille d'un éclat doré...

Des insectes suicidaires dans un lieu connu pour les suicides…C’est tristement ironique…

C'est dans les yeux que se reflète la véritable nature d'un être, quel que soit le malheur qui le frappe.

A mes yeux, la véritable beauté se trouve dans les fleurs séchées… dans ce qui est entrain de dépérir.

La virginité libre de souillure... Attendrissant bouton de fleur... Dont à cet instant je ressentis dans ma chair l'éclosion divine...

La vérité c'est qu'elle essaie de nous faire perdre la tête ! Et on est en train de rentrer dans son jeu !

Cette femme... C'est la miraculée de l'éruption survenue l'année dernière à Sengoku. La presse avait fait grand cas de toute cette histoire, mais la jeune femme avait fini par disparaître dans la nature. Ces cheveux chatoyants... Si c'est la vraie Kyôko Byakuya, je tiens un scoop !

Kirié... Regarde ces ruines, on dirait qu'elles sont vivantes, on dirait qu'elles vivent, on dirait qu'elles ont une conscience... Une conscience égocentrique, tournées vers leur centre, on dirait que ces spirales sont folles d'elles-mêmes...

C'est à ce moment que j'ai réalisé. Plus les gens sont facilement effrayés et plus ils désirent voir des spectres terrifiants... Ce groupe de peintres avait tant souffert de la monstruosité des hommes qu'ils ont fini par voir des fantôme en plein jour...

Aujourd'hui, je considère ces traitement infligés à un enfant comme les méfaits les plus vils et cruels qui soient... Mais j'ai supporté ces épreuves... D'un sourire sans force, en me disant chaque fois que je venais de découvrir une nouvelle facette de la nature humaine.

Mais il y a bien pire que ces esprits... C'est surtout les vivants que je crains...

On dirait que tout ici cherche à nous entourer et à nous étouffer... Nous entourer et nous étouffer... comme une spirale... Oui c'est ça... comme une spirale infernale qui nous entraînerait peu à peu vers les ténèbres...

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Kasuya: "Qu'est-ce qu'on va faire de lui... Il a séduit notre soeur ?"
Shigoro: "Il mérite une punition..."
Kasuya: "Quelqu'un a une idée ?"
Shigoro: "Si on le faisait traîner par un cheval au galop ?"
Kasuya: "Pas mal... Mais tant qu'à se servir d'un cheval, pourquoi pas deux, pour l'écarteler ? Le problème... Où voulez-vous qu'on trouve des chevaux ? Soyez réalistes..."
Kinako: "Et si on lui faisait juste sauter la tête ?"
Kasuya: "Ça c'est assez réaliste en effet... Hé hé... Mais moi je préférerais carrément le dépecer... N'oublions pas que nous descendons des illustres Hikizuri, nous devons faire preuve de plus de miséricorde et d'indulgence..."
Misako: "J'ai une idée, moi, on le pend au plafond et on l'embroche !"
Kasuya: "Ah ah ah, Misako, petite débrouillarde... Continue d'avoir de bonnes idées !"
Misako: "On le zigouille en lui enfonçant la tête sous l'eau ! Hin hin hin !"
Kasuya: "Hé, Hitoshi, dis quelque chose ! Tu veux faire bande à part, c'est ça ?"
Shigoro: "C'est vrai, merde, participe un peu !"
Hitoshi: "Ouais... Euuh... On pourrait lui dire qu'il ne reverra plus jamais Narumi !"
Kasuya: "..."
Shigoro: "C'est tout ce que t'as trouvé ? C'est nul..."
Misako: "Ouais, t'es pas marrant !"
Junjo Ito, Le cirque des horreurs, Les mystérieux enfants Hikizuri : L'amoureux de la cadette, p.126-128

- Je n'ai pas employé la bonne méthode alors... ?
Comment te faire comprendre que mes sentiments pour toi sont bien réels ?
AH J'AI TROUVÉ !! J'AVAIS VU FAIRE ÇA DANS UNE SÉRIE À LA TÉLÉVISION L'AUTRE JOUR !!
- Euh... qu'est-ce que tu fais ?!
- JE VAIS ARRÊTER CETTE VOITURE RIEN QUE PAR LA FORCE DE MON AMOUR !!