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Critiques de Kamal Ben Hameda (14)
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La compagnie des Tripolitaines

Le jeune Hadachinou qui vient d'être circoncis, vit solitaire dans le monde clos des femmes de son entourage. Il en profite, pour l'instant on le tolère encore.

Il se fait tout petit, il écoute, il épie. Ces femmes se retrouvent entre elles pour des moments d'abandon qu'elles volent dans leurs journées. Elles se racontent leur vie, leurs rêves, les désillusions et leur amertume. Leurs maris et les hommes en général en prennent pour leur grade.

Parfois drôle et tendre, une lecture tout en douceur.





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La compagnie des Tripolitaines

Magnifique petit roman qui me permet de mettre un pied en Lybie. Kamal Ben Hamada a beaucoup de talent et mérite d’être reconnu du grand public. De la douceur, de la poésie à travers les yeux d’un petit garçon qui se pose beaucoup de questions...
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La compagnie des Tripolitaines

J’ai lu « La compagnie des Tripolitaines » dans le cadre de l’opération Deux éditeurs se livrent spécial Maghreb, organisée par Libfly, les éditions Barzakh et Elyzad et je les remercie chaleureusement. J’ai encore pu apprécier la qualité d’impression, la beauté du papier, le travail bien fait.



Hadachinou, jeune garçon tripolitain erre dans la maison en attendant quoi ? Il n’en sait rien, mais quelque chose se trame. Tante Fatima est là avec sa fille Houda, le boucher sacrifie un agneau, sa mère prépare à manger. On lui rase le crâne, hormis un toupet sur le front et l’habille de blanc. Dans la salle à manger, le père et ses amis mangent et prient. A la fin de la sourate un homme muni d’une lame de rasoir lui demande d’avancer et c’est la circoncision. Hadachinou ne fait plus partie des petits : c’est un homme maintenant, il va devoir quitter les lieux des femmes, alors qu’il préfère leur compagnie à celles de camarades de jeux, d’ailleurs, il n’en a pas.



Alors que la circoncision devrait être une étape importante dans la vie d’un petit garçon musulman, Hadachinou préfère nous parler de « ses femmes » dans la Tripoli multiculturelle et multiconfessionnelle des années 60, celle d’avant Kadhafi. Une ville qui se relève bien que meurtrie par la guerre et l’occupation italienne.



Sa mère, qui le rabroue, Tante Zohra, si timide, si effacée, si démunie. Vient le tour de tante Hiba qui redoute les coups de son versatile époux, jamais content trouvant tous les prétextes pour la battre comme plâtre.

Par contre, rendre visite à Fella la juive et ses bonbons au miel, quel plaisir ! Avec elle il ose parler, lui faire des confidences. Et la Signora Filomena, la couturière italienne, toujours en retrait, mais qui savait être gaie. Nafissa était sa meilleure amie… elles fumaient et buvaient ensemble en se tenant par la main…. Et il y a Jamila, l’amie d’enfance de sa mère Ah Jamila !



Il écoute et connait toutes leurs histoires, des histoires toujours un peu tristes de viol, mariage forcé….Elles se mettent à nu devant lui en parlant de leurs corps maqués par les grossesses, la flétrissure de leurs visages, les assauts de leurs maris… Elles ne sont pas tendres avec eux. Ils ne sont pas beaux ces hommes : ils battent leurs femmes, se saoulent, ne font rien ou pas grand-chose, passent leurs temps à la mosquée ou… ailleurs.



Pendant ce temps, elles discutent entre elles, se retrouvent comme des petites filles, avant le mariage. Ces babilles leurs permettent de résister, de continuer à vivre, car la vie n’est pas tendre avec elles. Leurs conversations tendres ou douces-amères, peuvent être crues





La cuisine est omniprésente dans ce livre et le souvenir qu’il en a très puissant. Comme la ville, elle est multiraciale, colorée et pimentée



J’ai aimé suivre Hadachinou lorsqu’il écrase les tomates avec les pieds, quand il regarde les femmes. C’est un véritable éveil à la sensualité. J’aime comme il aime ces femmes. C’est presque un livre féministe, surprenant car écrit par un homme, mais un homme qui les regarde avec si une grande tendresse.


Lien : http://zazymut.over-blog.com..
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La compagnie des Tripolitaines

Tripoli, dans les années soixante. Le livre débute sur la circoncision du narrateur, Hadachinou. On se doute alors que bientôt Hadachinou va devoir prendre de la distance avec le monde de femme qu’il nous raconte. Sa mère, ses tantes, Fella la croqueuse d’homme, Jamila la séduisante, Nafissa qui boit et fume, Tibra dont les hommes tombent amoureux jusqu’à la folie. Ces femmes sont d’origine juives, musulmanes, italiennes, berbères, chacune apporte au groupe une histoire, un passé, un vécu, des idées, des combats. Hadachinou observe ces femmes, les écoutes, certaine le fascine et éveille en lui des désirs adolescents. Les femmes le traitent en petit prince puis d’un coup le chasse de leur huit-clos féminin. Hadachinou connait chaque femme sous deux facettes : les femmes face aux hommes et les femmes entre elle.



Dans ce livre les hommes n’ont pas le beau rôle, brutal, fainéant, obsédé, utilisant leurs femmes comme des servantes et des objets. Les femmes mariées n’ont pas d’autre choix que d’accepter ce traitement. Ces femmes ne sont pas dupes de leurs situations et lors de leurs rassemblement elles analysent avec un mélange de rancœur, colère, amertume mais aussi avec de l’humour et de la dérision leur condition dans un pays où être une femme revient à être un sous-homme.

Hadachinou semble profiter tant qu’il le peut de son statut de petit garçon, état qui lui permet encore de partager des moments avec ces femmes. Il est parfaitement conscient du comportement des hommes et le désapprouve mais il est également conscient qu’arrivera un moment où les femmes le considèreront comme tel et à partir de ce moment là ce lien particulier avec les femmes sera rompu.



Ce livre est très agréable à lire, on ressent le poids de la chaleur, le vent sableux, on hume sa saveur du thé et on goute à la fraicheur des maisons. Il nous offre un panorama de la vie tripolitaine.
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La compagnie des Tripolitaines

A Tripoli dans les années soixante, un jeune garçon au prénom adorable, Hadachinou, vient d'être circoncis. Devenu un homme, il va devoir quitter la compagnie des femmes avec laquelle il a grandi. Mais pour le moment, il nous raconte ce monde clos, clairement séparé de celui des hommes, auquel son âge lui a jusque-là permis d'avoir accès.



Tour à tour accueilli ou gênant, confident de joies et de malheurs, enfant choyé par les femmes, Hadachinou est une présence inoffensive et parfois invisible qui témoigne de la liberté que s'octroient ses Tripolitaines quand elles sont loin des hommes. Dans l'intimité, elles parlent librement et crûment de leurs nombreuses souffrances. Elles se révèlent joyeuses, rêveuses, fières, amoureuses. Là, dans ces moments de brève respiration dans l'oppression permanente, elles peuvent se moquer et défier les hommes qui leur rendent la vie si difficile. Hadachinou trouve du réconfort auprès d'elles et les questionnent sur le monde et l'amour. On espère que ce garçon doux, curieux et vif n'oubliera pas son enfance et deviendra un homme sensible, bien différent de ses aînés.



C'est un roman magnifique que nous offre Kamal Ben Hameda. J'ai vraiment l'impression d'avoir reçu un cadeau avec cette petite fenêtre qui m'a permis à moi aussi de glisser un oeil sur le quotidien de ses femmes attachantes et combattantes de chaque jour. J'ai découvert une autre image de la Libye et une ville où se mêlent les cultures et les religions. C'est un très beau texte à l'écriture à la fois simple et poétique. L'auteur rend merveilleusement l'ambiance de la ville et des intérieurs. Avec ses inoubliables portraits de femmes, c'est un véritable voyage que j'ai pu faire, plein de douceur, de liberté, de révolte et tous les sens en éveil.



Et pour parfaire le plaisir, le livre des éditions Elyzad est très agréable à lire.



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La compagnie des Tripolitaines

Encore enfant, le narrateur passe son temps dans le monde des femmes. Confident de confidences qu'il ne comprend qu' à moitié, témoin des violences faites aux femmes, se lovant dans leurs parfums et dans leurs bras, Hadachinou est le témoin privilégié de la vie secrète des femmes. Elles se livrent sans fard et partagent leurs joies, rares, et leurs misères qui est bien plus leur lot quotidien...



Une jolie fenêtre ouverte sur l'intimité de femmes.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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La compagnie des Tripolitaines

dans les années 60, le jeune narrateur découvre la vie avec les femmes. Assez discret pour être accepté dans leur entourage lorsqu'elles parlent entre elles, il assiste à des discussions vives, des témoignages terribles de femmes qui n'ont pas choisi leurs maris et qui se font frapper ou véritablement violer par eux. Leurs propos sont parfois assez crus, violents

Visitant l'une et l'autre, le jeune garçon recueille les souvenirs, les récits de vie de ces femmes. Elles vivent toutes solidaires et ensemble, les Arabes, les juives, les musulmanes même les Italiennes catholiques et parfois même les femmes noires pourtant considérées comme des esclaves ! Ce qui les lie est plus fort que la religion ou l'origine. Elles parlent de leurs misères, les plus vieilles de la guerre et de ce qu'elles ont subi sous Mussolini, de la libération de Tripoli. Elles disent aussi l'absence des hommes de leur maison qui pourtant les briment. Le jeune garçon dit aussi la non-présence de ce père

Mais les Tripolitaines rient aussi : elles rigolent des hommes qu'elles bernent sans qu'ils ne s'en aperçoivent. Se moquent d'eux et de leurs travers, l'alcool, la religion, leur haine (et/ou leur peur) des femmes... Elles passent de très longs moments entre elles à parler, jaser, "refaire le monde" dirait-on maintenant. Et le narrateur en profite : il se fait câliner, écoute les histoires. Il découvre aussi les corps féminins avec parfois beaucoup d'émotion

Très jolie chronique, très bien écrite dans une belle langue, parfois assez crue directe et franche et parfois plus enjolivée, plus ronde et plus poétique. Un petit roman (à peine 110 pages) qui a en outre la qualité de nous décrire la vie à Tripoli. On parle beaucoup de la Lybie depuis quelques temps, mais j'avoue que je ne connaissais pas grand chose sur ce pays, ni sur son histoire et encore moins sur sa littérature. Grâce à ce roman, j'ai recherché des informations sur l'histoire de ce pays dans lequel Kamal Ben Hameda est né dans les années 50 (il vit désormais aux Pays-Bas). Lecture bénéfique pour moi qui me donne l'occasion de rencontrer d'autres gens, de connaître d'autres us et qui me donne l'envie d'en connaître encore plus
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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La compagnie des Tripolitaines

J'ai beaucoup aimé ce livre et son ambiance intimiste. Nous plongeons dans la ville de Tripoli en compagnie de femmes Libyennes, fortes, à la langue acérée, mais certaines battues par leur mari.

L'auteur a une très belle plume, très poétique, et décrit à merveille cette ambiance si particulière. Je m'imagine très bien les odeurs d'épices et d'encens , le henné, les couleurs vives du paysage et des vêtements des femmes. J'aime le regard candide et naïf du jeune narrateur, petit garçon qui a accès à l'appartement des femmes (étant très jeune), qui nous rapporte leurs propos sans filtre. J'ai trouvé certains passages sensuels très beaux. J'ai également aimé les descriptions de la société lybienne, pays multiethnique où musulmans, chrétiens et juifs se côtoient.

Cet auteur a écrit beaucoup de poèmes et je pense que je me laisserai tenter !
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La compagnie des Tripolitaines

Dans le cadre de l'opération Deux éditeurs de Livrent dédié au Maghreb, Libfly m'a permis de sélectionner La compagnie des Tripolitaines de Kamal Ben Hameda aux Editions ELYZAD. Ce roman est dans doute un des plus beau roman qu'il m'est été donné de lire.

Tripoli 1960. C'est par tous les sens d'HADACINOU, un jeune garçon que nous découvrons la beauté et la richesse de la Lybie : ses femmes. La Lybie des années 60 , ayant réchappé à la dictature mussolinienne, survit sous le règne d'Idris 1er. Le désert est la terre. Les hommes sont Maîtres. Les femmes sont esclaves . Tripoli l'arabe, la berbère, l' africaine, l'italienne, la juive. La mère, la confidente, la soeur, la rebelle, la sensuelle, la ****, la martyre,.

Tout est forme, odeur, voile, parfum, bruissement, parole, rire, sourire, couleurs gestes pleins, soupirs, colère et larmes. Dans leur enfer quotidien ces femmes sont les gardiennes d'un monde qui leur appartient. C'est un hommage, une ode, un hymne, à la beauté, au courage de toutes le femmes qui quelque soit leur origine, leur religion, sauvegardent tout ce qui fait notre humanité.

Merci Kamal Ben HAMEDA de nous avoir rappelé que LA Lybie se dit au féminin.

Elle est et sera à jamais belle et immortelle.

Un roman poésie, un écrit important.

Merci aux Editions ELYZAD de nous transmettre cette parole, merci à Libfly nous la faire entendre.



Astrid SHRIQUI GARAIN
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La compagnie des Tripolitaines

Dans le cadre de l'opération Deux éditeurs se Livrent dédié au Maghreb, , j’ai découvert « la compagnie des tripolitaines » de Kamal Ben Hameda.

Quel moment de plaisir de lecture en compagnie de ces tripolitaines ! J’ai lu cet ouvrage d’une seule traite et j’ai beaucoup aimé cette écriture et la découverte d’un Tripoli cosmopolite dans les années 60. Hadachinou, cet espiègle petit garçon, nous entraîne dans les rues de Tripoli et il part à la rencontre des femmes, que ce soient des tantes, des cousines, des voisines ou les membres d’un cirque… J’ai découvert alors que la Libye était un pays cosmopolite, avec des arabes, des juifs des chrétiens et chacun vivait ensemble. Autour d’un thé, dans les salons de sa mère, le petit garçon écoute les femmes raconter leur vie et leur rapport avec les hommes. Ceux-ci sont à la mosquée, à la synagogue ou au bistrot… Nous découvrons alors de multiples vies. Que les vies de ces femmes sont douloureuses ! Ce livre nous transmets aussi les odeurs qui proviennent des cuisines, des plats concoctés dans les différentes maisons, du couscous aux pâtes, héritage de la colonisation italienne..On découvre alors au fils des pages l’héritage des passages dans ce pays depuis des décennies.

Ce livre m’a fait beaucoup pensé à un film tunisien, sorti il y a quelques années, Halfaouine, où on découvrait l’univers des tunisiennes à travers le regard d’un petit garçon.

J’ai trouvé ce livre très féministe et cela m’a beaucoup plu qu’il ait été écrit par un homme. J’ai beaucoup aimé cette écriture poétique où on découvre les couleurs, les odeurs d’un Tripoli cosmopolite, que je n’aurai jamais imaginé.

Merci beaucoup aux éditions Elyzad de m’avoir fait découvert ce livre, que je me suis empressée d’acheter pour l’offrir à Noël à mes ami(e)s.
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Le livre du camp d'Aguila

Toujours de très beaux livres pour cette maison d’édition Elyzad de Tunisie, que ce soit les couvertures ou le contenu.

Ici un recueil de poésies, l’une des œuvres les plus populaires libyenne que le poète Al-Mnefi a écrit lors de sa captivité dans un camp de concentration édifié par les troupes fascistes de Mussolini . Des poèmes décrivant la douleur d'être emprisonné, d'être loin des siens et de sa terre, la faim, la mort y sont très présents. Chaque poème commence par "mon seul tourment" Un livre pour ne pas oublier

chez le même éditeur le pays natal qui me laisse un merveilleux souvenir.
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La compagnie des Tripolitaines

Ce jeune garçon dont le surnom adorable est Hadachinou, nous parle de son pays, la Lybie, et plus particulièrement de Tripoli, ville où il vécu entouré de femmes. Et c'est à travers ces femmes, leurs regards portés sur le monde qui les entoure, que nous découvrons une ville remplie d'odeurs, de couleurs et qui fourmille de tant de personnages émouvants. Tout y est. Il est question de religions, de cultures différentes, mais il est surtout questions de femmes dans un monde dirigé par les hommes, et pour qui la vie n'est pas toujours facile. C'est sans conteste un livre qui traduit la place essentielle des femmes dans la vie du narrateur, une vision personnelle, positive et surtout réaliste. J'ai vraiment apprécié découvrir cet auteur et ai passé un excellent moment en compagnie d'Hachinou, qui m'a fait voyager sans avoir à me déplacer!
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Le livre du camp d'Aguila

Court poème dicté par un détenu à un autre détenu plus lettré. Ils sont dans le camp d'Aguila dans le désert libyen où il est difficile de survivre. C'est autour des années 30 pendant le colonialisme fasciste de Mussolini.

Le poème est présenté en bilingue français-arabe par les éditions Elyzad.
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La compagnie des Tripolitaines

Mon avis :Saddhu



A travers ce livre, j’ai pu constater combien l’Orient musulman et juif peut être proche du monde indhu. J’y ai retrouvé parfaitement décrits tous les privilèges dévolus comme naturel aux hommes et les obligations et contraintes réservées aux femmes, dont je dois l‘avouer je n‘ai pris conscience qu‘à mon installation en Europe tellement ces traditions sont ancrées en nous.



Je me suis revu petit garçon élevé par des femmes (mère, aya, grand-mère) toujours dans les bras (et dans les jambes) des unes et des autres, enfant roi puisque mâle, fils unique et doublé du titre d’héritier, paré de toutes les vertus avérées, pressenties et/ou imaginées.



L’auteur est non seulement fin observateur, mais fin rapporteur. Rien ne lui échappe et c’est avec émotion que j’ai renoué avec ce monde, qui se veut clos et hermétique à la gente masculine. Ce monde de femmes qui se racontent, inaccessible, secret, et qui a toujours fasciné l‘Occident.



Ce livre est plein de confidences, de femmes mais également de souvenirs, de sentiments et d'émotions d'un petit garçon qui découvre le monde qui l'entoure.
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