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Critiques de Kamala Markandaya (13)
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Le Riz et la mousson

De retour d'un 2ème voyage en Inde, j'ai eu envie de relire ce livre que j'avais étudié en classe de 4ème.

Bien que l'histoire se déroule dans les années 1950, la réalité d'aujourd'hui n'est pas loin. La pauvreté est toujours présente, surtout dans les campagnes.

"Le riz et la mousson" c'est l'histoire de Rukmani qui vit en Inde du Sud. A 15 ans, elle se marie, et quitte sa famille pour vivre avec son mari dans une hutte . Elle apprend à cultiver la terre, le riz, les potirons, les épices, récupérer de la bouse de vache pour se chauffer...

Elle aime cette vie , cette quiétude. Elle aime la terre, elle la sent, la respire.

A travers ce livre, on partage la vie d'une paysanne qui se bat avec son mari pour faire vivre sa famille au rythme des cultures et des moussons.

Même si l'essor économique va créer un grand décalage avec les traditions et susciter la peur du changement, et une véritable angoisse, l'amour du village et de la terre demeure.

Un intéressant témoignage livré par cette auteure qui nous fait voyager au coeur de l'Inde traditionnelle, un livre plein de saveurs, d'humanité, écrit avec douceur, et poésie.

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Le Riz et la mousson

Découvert en lecture suivie, en 5e, il y a.... j'ignore comment l'idée était venue à ma prof de nous faire lire ce livre, mais c'était la vie, la vie d'adulte sans détour ou cache-misère qu'elle nous offrait avec cette lecture.

Kamala Markandaya parle de l'Inde comme Pearl Buck parle de la Chine dans la Mère. On lit le désespoir des paysans qui ne peuvent vivre de leur terre, le désespoir des familles sans le fils qui les portera lorsqu'ils seront vieux, et le chemin qu'on prend, lorsque tout est perdu, même les amis, vers la ville, ou plutôt les bidonvilles.

Son héroïne est héroïque au sens fort et propre du terme, inutile d'ajouter qu'on ne s'imagine même pas aller aussi loin dans le sacrifice... pourtant, il n'y a là rien de trop, rien d'exagéré ou de romantiquement exacerbé dans ce récit : c'est la vie. Dure.
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Le Grand Barrage

Roman publié en 2012 par l’écrivaine indienne Kamala Markandaya, Le Grand barrage, comme son titre l’indique, raconte le prodigieux exploit technologique de la construction d’un barrage dans la jungle au sud de l’Inde, quelques années après son indépendance. Avant le début des travaux, une ville éphèmère est construite sur les rives du fleuve à dompter. En quelques mois, surgissent des villas, des maisonnettes, des bâtiments collectifs… Son organisation reproduit ouvertement la hiérarchie coloniale de l’empire britannique : les cadres et les techniciens anglais d’un côté et la main d’œuvre indienne de l’autre. Chaque groupe restant entre soi. Et au bas de l’échelle, les indigènes, chassés de leur village par la construction des villas réservées aux cadres puis embauchés comme main d’œuvre, sont méprisés par les anglais et les indiens des plaines qui les considèrent comme des sous-hommes.

Les relations entre les différents protagonistes que la construction du barrage rassemblent dans un huis-clos étouffant illustrent les tensions entre les représentants d’un empire moribond encore puissant, arrogant, confiant dans sa supériorité technologique et une jeune nation fière, avide d’apprendre mais consciente de ses faiblesses. Entre ces deux mondes antagonistes, une femme et un homme, chacun s’aventurant hors de son cercle, tentent de jeter un pont sur leurs différences.

Dans ce roman, Kamala Markandaya excelle à décrire la construction d’un barrage dans tous ses aspects humains et techniques dans une nature luxuriante et sauvage qu’anglais et indiens, dans un effort surhumain, au prix de leur vie parfois, essaient de dompter pour apporter l’énergie à un pays en plein développement économique.







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Le Riz et la mousson

La vie d'une paysanne indienne Rukmani dans l'Inde du Sud. Une belle histoire qui montre la lutte pour la vie, dans ce pays où tout dépend de la culture du riz.
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Le Riz et la mousson

Rukmani vit dans un état du Sud de l'Inde après la seconde guerre mondiale. La vie est très difficile pour les petits paysans de la région suspendue aux caprices de la mousson et aux risques de famine. pourtant, malgré la pauvreté, cette vie est remplie d'amour pour ses enfants, pour son mari. Une jolie chronique sociale sans prétention, pleine d'humanité.
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Le Riz et la mousson

Voici un récit poignant sur le destin d’une paysanne indienne. Que dire à part que son existence n’est qu’une lutte pour la survie avec ici et là quelques brefs rayons de soleil?

Mariée très jeune à un paysan, elle va partager avec lui le dur travail des champs. Leur vie est rythmée par les saisons et les aléas climatiques: une pluie qui arrive trop tard rime avec récolte détruite, famine et toutes les misères qui l’accompagnent (maladie, endettement etc…). En plus, ces paysans ne sont pas propriétaires donc doivent encore verser une sorte de loyer quel que soit l’issue de leur récolte.

Leur vie de famille est compliquée par la pauvreté et la misère : la famille unie et aimante se désagrège au fur et à mesure que les vicissitudes de la vie les frappent coup par coup, chaque coup plus violent que le précédent. Ces fils quittent le domicile familial sans plus donner de nouvelles, sa fille par nécessité se prostitue, certains de ces enfants décèdent sous ses yeux etc.

L’auteur évoque aussi certaines traditions qui tournent autour des conditions des femmes: les mariages des filles à un très jeune âge, le versement de la dot lors d’un mariage d’une fille qui entame le patrimoine familial, le sort qui attend une femme si elle est stérile, l’importance d’avoir des fils chez une femme indienne etc.

On peut dire que Rukmani est chanceuse car elle a un mari qui la respecte. Mais est-ce le cas pour tous ces milliers de femmes indiennes, mariées par le biais d’entremetteurs à des hommes qu’elles ne connaissent même pas et qu’elles n’aiment pas ? Certaines peuvent tomber hélas sous la coupe d’un homme violent ou alcoolique!

Le style d’écriture est agréable, doux et plein de sensibilité. Je suis sortie de ce livre admirative pour le courage de ce couple. Même quand ils ne restent plus rien, ils ont cette furieuse envie de vivre, de se battre et de continuer malgré tout.

Ce livre, très réaliste, est le quotidien de milliers de personnes, pas seulement en Inde mais dans tous ces pays où règnent la pauvreté et la misère. A mettre entre toutes les mains pour apprécier notre chance de pouvoir croquer la vie à pleines dents !


Lien : https://leslecturesdehanta.c..
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Le Riz et la mousson

Rukmani quitte le foyer parental pour aller vivre avec le mari qu'ils lui ont choisi. Elle va alors embrasser la vie de paysanne. Son mari cultive un champ de riz pour gagner sa vie, seul moyen de nourrir sa famille. Un équilibre très instable en tenant compte de la mousson.



J'ai adoré me plonger dans ce livre, je suis même surprise qu'il n'ait pas eu plus de lecteurs. J'ai eu la joie de replonger dans l'ambiance de La cité de la joie de Dominique Lapierre. J'ai vécu avec cette famille, la joie, la peine, la faim...

L'auteur arrive à nous faire voyager par son récit.
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Le Riz et la mousson

http://atasi.over-blog.com/le-riz-et-la-mousson-de-kamala-markandaya



Rukmani et Nathan sont paysans habitant dans une hutte de boue séchée et en toit de chaume et cultivent une rizière. Malheureusement, la terre qu'ils occupent non loin d’un village qui se transforma très vite en ville suite à la construction d'une tannerie, ne leur appartient pas.

Ils eurent après leur mariage assez facilement une fille et après de longues années d'attentes ils eurent enfin les enfants qui attendaient tant, et au bonheur de Nathan que des fils. Mais la vie n'est pas rose, être paysan c'est dépendre de ses cultures et si le temps n'est pas propices, c'est la famine. De plus leurs vies, malgré leur courage, seront semées d'embûches, de disette, de pertes, d'illusions ....
Lien : http://atasi.over-blog.com/l..
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Le Riz et la mousson

La vie d'une famille paysanne du sud de l'Inde avec comme toile de fond la culture du riz et la mousson ; mais aussi et principalement la famine liée à ces deux éléments primordiaux de la survie.

Des personnages attachants habitués à une vie plus que rude, avec le minimum vital et cependant une foi telle qui peut faire l'admiration .

La résignation, face aux besoins qui les accompagne de la naissance à la mort.

Ils ne se plaignent pas , car à quoi bon le faire puisque cela a toujours été ainsi et ne pourra pas changer ; ils n'ont pas d'autres choix que faire face jour après jour.

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Le Grand Barrage

Grâce à ma sœur cadette qui a eu la main bien heureuse en choisissant ce livre, nous nous envolons vers l’Inde tout juste indépendante, mais alors qu’un grand nombre de britanniques sont encore sur place, dont les protagonistes de notre roman du jour.



Howard Clinton a été chargé d’y mener un projet d’envergure : la construction d’un barrage dans la jungle du sud du pays. Les équipes, composées d’ingénieurs, techniciens et ouvriers, forment un microcosme hétérogène, non seulement en termes de profils de fonction, mais également en termes d’origine. Tout ce petit monde cohabite au même endroit, mais dans des logements et baraquements bien distincts. Sont présentes également les épouses de certains ingénieurs et meneurs du projet (dont Helen, la femme de Howard Clinton, qui apporte une intelligence et une sensibilité à l’opposé de l’opportunisme et du côté impitoyable de son mari). Au long de notre lecture, nous suivons dès lors l’édification de ce barrage et les événements liés au chantier.



En anglais, langue dans laquelle l’auteure a écrit, le titre du roman est « The Coffer dams », qui se traduit par « les batardeaux ». Un batardeau est, selon le Larousse, une : « digue ou barrage provisoire, établi en site aquatique pour mettre à sec la base d’une construction que l’on veut réparer ou l’emplacement sur lequel on veut élever un ouvrage. » Et ce sont bien eux autour desquels l’histoire s’enroule et se vit, plus qu’autour de ce « Grand Barrage » de la traduction française.



J’ai énormément apprécié ce livre, à l’écriture très belle, riche et aux descriptions vivantes. Kamala Markandaya a trouvé comment donner à l’histoire un rythme tout à fait en rapport avec le climat, l’histoire avançant lentement à certains moments pour s’accélérer par exemple sous l’urgence de l’arrivée de la mousson. L’humidité et ce qu’elle entraîne comme lourdeur, l’opacité de la nuit, la chaleur… le tout est décrit de façon à ce qu’on ressente le climat au moment où nous lisons. Les personnages sont bien, et même très bien campés, l’atmosphère qui règne également, et le ton semble juste à tout moment, tout comme les relations humaines et tout ce qu’elles ont de complexes : le blanc qui se sent supérieur aux Indiens, mais aussi ces derniers, entre eux, en fonction de leur provenance ou de leur métier.



En résumé, une toute belle lecture en terre indienne, qui donne envie de continuer à découvrir l’œuvre de Kamala Markandaya.
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Le Riz et la mousson

Livre lu en classe de 1ère. Je ne sais pas pourquoi notre professeur de français a choisi ce livre mais sa lecture m’a beaucoup marqué. Je ne me souviens plus du nom de mon professeur de français de l’époque mais le titre du roman et son autrice me sont restés gravés dans la mémoire. Cette lecture a été pour moi le début d’une fascination pour l’Inde, sa culture. J’aimerais beaucoup me replonger, des dizaines d’années plus tard, dans ces pages. La traduction française est, je crois, difficile à trouver, mais j’envisage de le lire en version originale (anglais).
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Le Grand Barrage

Le Grand Barrage est loin d'être un récit enthousiasmant, les longueurs, les répétitions lassent le lecteur.Son intérêt est de montrer à travers la construction d'un barrage dans l'Inde du sud la survivance du colonialisme et les prises de position des Indiens désormais indépendants face aux Britanniques.Le chantier avec ses risques met en scène les valeurs des deux camps
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Le Riz et la mousson

un magnifique livre sur la vie d'une famille en inde, où la mousson et le riz sont leur mode de vie, et leur moyen d'existence.
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