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Critiques de Karen Merran (140)
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Et la muse créa la flamme

Dès les premières pages, j'ai été séduite par la plume de l'auteure. D'une belle fluidité, elle nous emporte et ne nous lâche plus. Elle va provoquer en nous une foule de sentiments. Des bonheurs mais aussi de la détresse dans une terrible et profonde tristesse. J'avoue d'ailleurs avoir un peu détestée l'auteure en milieu d'ouvrage mais elle a su parfaitement se rattraper sur la suite.



Gloria est une jeune femme solaire que j'ai directement appréciée et pour laquelle je me suis prise d'une grande affection. Harry, je l'ai trouvé plutôt hypocrite sans être méchant au départ mais, les évènements vécus vont le rendre meilleur et plus humain.



A travers l'histoire de Gloria, l'auteure aborde avec beaucoup de justesse et aussi une belle pudeur la PMA. Gloria va nous faire vivre toutes les difficultés mais aussi les joies d'une telle épreuve. Nous faire réaliser à quel point il est stressant de jongler entre les différentes démarches ou examens à accomplir et une carrière. Surtout lorsqu'on veut garder le secret.



Avec Harry, on vit un peu le comment les écrivains peuvent trouver leur inspiration pour trouver une bonne intrigue mais aussi pour enrichir les protagonistes. Même s'ils n'existent pas j'ai eu envie de découvrir ses ouvrages.



Un roman intense et profond qui va remuer la mère qui est en vous. Un joli coup de coeur.
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Et la muse créa la flamme





PDG de Yaourt Potier, Harry Boulgour écrit des polars à succès en secret sous le pseudonyme de Marguerite Abel. Il se sert des travers de ses salariés et des mesquineries du monde de l'entreprise pour nourrir ses personnages et ses intrigues. Un jour, il perd l'inspiration. L'une de ses employées, Gloria, enceinte après un parcours difficile de PMA, devient sa muse sans le savoir.



Ce roman était dans ma PAL depuis un an et là, ma main l’a saisi et ne l’a plus lâché. J’avais lu son 1er roman, que j’avais moyennement apprécié, mais là, je l’ai adoré.



Karen donne ici la voix au chapitre à divers personnages dont essentiellement Harry et Gloria.



J’ai de suite adoré le personnage de Gloria dans sa spontanéité, sa fraîcheur et joie de vivre. Je l’ai trouvé très forte dès le début car pour suivre un parcours de PMA, il faut être costaud !



Progressivement Harry m’est apparu un peu plus humain, car au début, il est présenté comme un monstre !



Karen a réussi ici à parler avec justesse, empathie, réalité et pudeur de la PMA : les étapes médicales, les démarches incessantes, le grand huit des émotions, les lourds traitements et les difficultés pour tenir cela secret et poursuivre son évolution professionnelle.



C’est un vrai shoot d’humanité et une belle mise en lumière de cette démarche pour devenir mère à tout prix. Karen parvient à y mettre une pointe d’humour, évitant ainsi de tomber dans le larmoyant.



Ses copines sont géniales, soutenantes, aidantes et là dans tous les moments.



On comprend également les méthodes de nos chers auteurs-auteures pour trouver l’inspiration et le fil de leurs romans.



Une belle leçon de vie remplie de lumière malgré un sujet difficile.
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Et la muse créa la flamme



Un immense merci à Karen Merran et aux éditions Eyrolles pour m'avoir offert le privilège de découvrir ce roman en avant- première. Je suis tombée totalement en amour de la plume de Karen lors d'une rencontre Babelio il y a un an pour la sortie de "Cornichon Therapy". Je me suis ensuite empressée de lire "Il était une fois dans le métro" et "Mon cœur serré comme une sardine", ces trois romans furent sans conteste mes plus grands coups de cœur de l'année 2022. Mais revenons en à ce petit dernier que vous pourrez vous procurer dans quelques jours (il sort le 15 juin). Il aborde la vie en entreprise, mais pas comme pour "Cornichon Therapy", le sujet principal n'étant pas le mal-être au travail. Harry, PDG d'une entreprise de 300 salariés, écrivain de best-sellers dans le plus grand secret, est confronté à une panne dans sa créativité littéraire. Ses échanges avec Gloria, une salariée particulièrement solaire qui traverse un douloureux parcours du combattant pour devenir maman, vont avoir un immense impact dans sa façon de voir la vie et de mener son existence. Ce roman est un concentré d'humanité tout en finesse, ponctué d'humour et de moments où le cœur se sert et les larmes montent aux yeux. J'ai beaucoup aimé les thèmes abordés et ai tourné les pages en ressentant les émotions des personnages principaux et secondaires que j'aurais voulu ne jamais quitter. Ce livre est un nouveau gros coup de cœur.
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Et la muse créa la flamme

Harry Boulgourian est lePDG de la société Yaourts Poitier, mais pas que, il est également, dans le plus grand des secrets, un talentueux écrivain de polar, que tout le monde connaît sous le nom de Marguerite Abel.

Pour écrire ces romans, il se sert des émotions et des entiments de ses salariés, jusqu'au jour, où l'inspiration n'est plus au rendez-vous.

Entre alors en scène, Gloria, une jeune solaire et pétillante et qui est enceinte de quelques mois. Quand Harry va découvrir qu'elle a suivi un parcours de PMA pendant six ans, il va s'intéresser de plus en plus à elle. Elle va alors devenir la muse qui lui rendra son inspiration, jusqu'à ce qu'un évènement tragique se produise.



Mais je ne vous en dirait pas plus. A vous de le découvrir en lisant ce roman remplit de tendresse, d'amour, d'amitié, mais aussi de trahison et de désillusion, mais surtout d'espoir.



Un très joli roman qui tourne autour d'un sujet difficile, la stérilité et la PMA. Un roman émouvant, ponctué d'une jolie pointe d'humour que je vous recommande fortement.
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Et la muse créa la flamme

Avec sa plume fluide et dynamique, Karen Merran nous emmène au sein de l’entreprise des Yaourts Potier, faire la connaissance de son PDG Harry et de l’une des cadres dirigeante Gloria.

Dans cette histoire dont les chapitres défilent pour notre plus grand plaisir, on ne s’ennuie pas une minute.



Harry le PDG, auteur à succès qui a souhaité resté totalement anonyme, connaît le syndrome de la page blanche, plus rien ne lui vient !

Il va retrouver l’inspiration en surprenant un conversation dans laquelle Gloria se livre sur son long et difficile parcours de PMA.

Miracle ! cela lui procure un déclic et de nouvelles idées jaillissent…Il va donc tout faire pour se rapprocher de cette jeune femme afin de ne pas tarir le fil de son inspiration. Et pour cela il est prêt à tout ! Car Harry n’a pas vraiment de scrupules…



Mais profiter de la candeur et de la gentillesse d’une jeune femme peut apporter bien des surprises et des bouleversements !



Dans ce roman, l’auteure nous parle avec délicatesse et pudeur du difficile sujet de la PMA. Elle nous éclaire sur ce parcours, ce combat ; sur le côté tabou de cette démarche, le sentiment de « culpabilité » des femmes qui n’arrivent pas à devenir mère, leur difficulté à gérer les traitements et la carrière professionnelle.

Gloria est une jeune femme lumineuse, pour laquelle j’ai tout de suite ressenti de l’empathie. Ses propos, son comportement, ses émotions me l’ont rendue très attachante.

Harry est un peu plus déplaisant mais sans pour autant m’être totalement antipathique, et puis le futur l’aidera à évoluer.



C’est donc un roman qui sort des sentiers battus en abordant des sujets assez peu traités en général et qui offre une jolie parenthèse de lecture. N’hésitez pas sur la route des vacances à le prendre dans votre valise ! Et même si l’histoire se passe dans une entreprise, vous y passerez un très bon moment, loin de la vôtre 😉.



Merci beaucoup Karen pour votre confiance !

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Et la muse créa la flamme

Fascinant point de départ, original et futé.



Harry Boulgourian, PDG des Yaourts Poitier, est également écrivain à succès à ses heures.



Assez peu versé sentiments et émotions, il trouve l'inspiration dans la vie de ses collaborateurs.



Il n'hésite d'ailleurs pas à jouer de son pouvoir pour susciter des réactions susceptibles de nourrir son personnage principal : Prisca Krik.



Son prochain roman est attendu d'urgence par sa maison d'édition mais Harry peine, en panne d'idées.



Alors il va imaginer un stratagème plus que discutable pour parvenir à ses fins et il choisit Gloria, sa directrice Recherche et Développement, pour proie.



Manipulateur, cynique, opportuniste, Harry Boulgourian pourrait bien essuyer quelques revers...



Ultra sympa, un roman moderne, dans l'air du temps.



Une jolie plume !




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Et la muse créa la flamme





J'avais beaucoup aimé et ri à la lecture du précédent roman de Karen "Cornichon therapy". J'étais donc très impatiente de découvrir ce nouvel opus dont la couverture est certes hypnotique mais surtout magnifique :)

Merci aux Editions Eyrolles de m'avoir permis de découvrir le roman juste avant la sortie officielle.



Harry Boulgourian est un PDG brillant, dynamique et quelque peu tyrannique de la société Yaourts Poitier. Certains diront que lorsque on accède à un tel niveau de responsabilité on ne se fait pas que des amis.. c'est certain. Mais sur les 392 salariés que comptent sa société il n'est que cela.. Personne ne nourrit le moindre doute quant à sa deuxième vie, ce qu'il fait de son temps libre, sa seconde identité. Il est en fait également Marguerite Abel, une auteur de polar à succès dont les romans s'arrachent et dont les ventes explosent à chaque sortie de nouveaux records. Comment fait-il pour être ainsi adulé des foules ? Ça, personne n'est au courant.. Harry puise impunément dans tout ce qu'il voit, détecte, surprend au sein de son entreprise. Sa recette est imparable.. Il explore la face sombre, la part d'ombre de ses employés.. Mensonge, jalousie, trahison, ambition démesurée, manipulation. Tout est bon pour lui du moment que cela lui insuffle l'inspiration pour nourrir ses histoires à succès. Directeur général en mode "self made man" il est retoutable le jour et immensément talentueux dès sa journée terminée.. écrivant le soir, le week end en vacances, il a tout planifié. Prenant des notes dès que l'occasion se fait sentir pour ne surtout rien rater de la substantifique moelle de ce qui pourrait faire jaillir l'étincelle de l'inspiration.



Mais un jour, sans crier gare, un grain de sable vient enrayer les rouages de sa vie si bien huilée. Harry est en panne d'inspiration. Son héroïne, flic au flair hors pair, ne parvient plus à conquérir le coeur de ses lecteurs comme auparavant.. Harry manque de "matière", il est à sec, le syndrome de la page blanche le guette.. c'est la catastrophe ! A rajouter à cela une éditrice qui s'inquiète et commence à le harceler dans l'espoir de recevoir la prochaine "pépite" de son poulain...



Alors que le PDG se languit de trouver une solution, Gloria, une de ses salariée, croise sa route. Elle est rayonnante, pleine de peps et de vie. Après un parcours semé d'embuches dans un long et douloureux parcours de PMA, elle est enfin enceinte et attend avec une impatience fébrile l'arrivée de ce bébé tant attendu. A son contact, contre toute attente Harry se sent parcouru par des émotions jamais éprouvées jusqu'alors. Il fourmille d'idées pour son roman. Et si la machine était relancée ? Et si Gloria était la muse qu'il n'espérait plus et qui avait dégripé les rouages de son inspiration tarie ?



J'ai beaucoup aimé ce roman intense et profond qui aborde avec beaucoup de pudeur le sujet de l'infertilité, du parcours du combattant auquel peut ressembler une PMA. L'auteure nous livre un personnage solaire avec Gloria. Plein de vie, d'amour, d'humour et de ses attentes en tant que future maman. Elle est très attachante et nous émeut dès les premières pages. Harry quant à lui est un vrai requin, dur, redoutable, manipulateur et retors pour parvenir à ses fins. On a plaisir à les voir interagir et à le voir, lui, évoluer, et aller à la rencontre d'émotions qu'il pensait ne jamais pouvoir éprouver. Une histoire qui place en avant l'entraide, la sororité, la bienveillance mais aussi la résilience.



J'ai également trouvé réjouissante la façon dont l'auteur nous dépeint le monde de l'entreprise. Très proche de la réalité, elle a fait de l'humour une arme redoutable pour nous présenter ce qui s'y passe et les enjeux qui s'y déroulent.



Tout cela ainsi que pour son style très fluide et la dynamique de son écriture font que vous ne pourrez lâcher ce roman qui est une vraie bouffée d'oxygène et redonne foi en l'humanité.



A découvrir d'urgence !
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Et la muse créa la flamme

J’ai bien aimé ce Roman très bien écrit. Un sujet difficile et touchant mais très bien couvert. Mon 3e roman de cette auteure que j’apprécie beaucoup. On peut s’identifier aux personnages facilement. Toujours des sujets d’actualité traités avec profondeur et curiosité
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Et la muse créa la flamme

Quel personnage atypique que ce patron d’entreprise, Harry Boulgour, auteur de romans à succès mais dont il se cache. Personne dans son entourage professionnel n’est au courant de cette seconde activité, et il se garde bien d’en parler, car son inspiration il l’a trouve en observant ses employés. Alors même qu’il n’éprouve qu’un intérêt limité pour son travail, il est également victime du syndrome de la page blanche. Pas la meilleure des situations quand on doit livrer un nouveau roman.



Et si son rapprochement avec Gloria, l’une des salariées allait changer la donne. Cette jeune femme, pétillante et sympathique est enceinte, après un long parcours de PMA. Harry se montre intéressé par le sujet, et va lui demander conseil, quitte à s’inventer lui même un désir d’enfant. Il a trouvé le sujet de son prochain roman. Mais à mentir et se jouer des autres ainsi, il risque bien de se retrouver dans la panade!



J’ai eu du mal avec le personnage d’Harry, que j’ai trouvé de prime abord détestable et complétement égoïste. Puis, à travers ces échanges avec Gloria, on le découvre davantage et on le comprend un peu mieux. Heureusement, face à lui, le personnage de Gloria, solaire et joviale, apporte de la lumière à ce roman. Une femme forte et courageuse, et à travers elle, l’auteure peut parler du sujet de la PMA. Les lourds traitements, les étapes médicales intrusives et difficiles, les échecs, les angoisses, mais aussi les difficultés pour mener de front vie professionnelle et parcours médical.



L’humour qu’utilise l’auteure pour parler de l’infertilité, sans jamais tomber dans le larmoyant ou le coté « geignard » m’a beaucoup plu. Pour avoir vécu ce parcours, je me suis totalement retrouvée dans le personnage de Gloria. Un bien jolie roman, qu’il serait dommage de ne pas lire.
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Il était une fois dans le métro

Après avoir découvert la plume de l'auteure grâce à une rencontre Babelio pour la sortie de "Cornichon Therapy" (dont je vous conseille vivement la lecture au passage) j'ai souhaité découvrir ce précédent roman qui s'est avéré être un immense coup de coeur. Une fois de plus, bien que pour des raisons différentes, l'héroïne m'a profondément touchée. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et j'ai été particulièrement amusée, charmée et émue par le personnage, haut en couleur, de Mamie You. Au fur et à mesure de ma lecture, et jusqu'à la fin, je n'ai pas vraiment su comment cette histoire allait se terminer et j'ai beaucoup aimé être surprise par certains rebondissements. La parisienne qui prend le métro en essayant de conserver la foi en l'humanité est totalement conquise par cette lecture.
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Il était une fois dans le métro

Un roman plein d'humanité et d'espoir, narrant la rencontre entre Maya, une jeune femme pétillante et Roger, un sans-abri de la station St Lazare. C'est dans cette station que leurs chemins vont se croiser, pour naître une touchante amitié. Sans acte prémédité, ni arrières pensées, un lien unique va se tisser entre ces deux protagonistes.



Pleine de ressources et d'optimisme, Maya est bien décidée à aider Roger à sortir de la rue, qui accueille ses idées (un peu irréalistes) avec bienveillance. En agissant ainsi, Maya incarne, en quelques sortes, la personne que nous n'osons, pour la plupart, être : celle courageuse, déterminée, laissant de côté les préjugés sociaux pour tendre la main à son prochain dans le besoin. Une initiative au coeur du roman, qui donne à la réflexion du lecteur.



Ce qui rend cette relation si belle et touchante, c'est son manque d'arrières pensées : il n'est ni question de charité, ni besoin d'avoir la conscience tranquille. Maya et Roger vont s'apprécier mutuellement, naturellement.



Maya est une personne toute à fait délicieuse. Sa maladresse la rend drôle. Ses tentatives pour trouver son « prince charmant », touchante. Quant à Roger, c'est un personnage à l'histoire émouvante, qui s'éloigne des clichés communs sur les sans-abris : alcolliques, feignants, violents, et d'autres absurdités encore. C'est un homme qui se bat pour retrouver du travail, gardant bonté et dignité. Un combat qui nous confronte, dans le roman, à la dure réalité de l'emploi de nos jours.



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Il était une fois dans le métro

Un livre plein de bons sentiments avec un personnage central frais et pétillant. Avec un sujet qui devrait tous nous toucher, la solidarité. Plutôt drôle et léger, ça se dévore sans souci.
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Il était une fois dans le métro

Maya, chef de produits capillaires pour une grande marque a une vie qui se résume à « métro, boulot, dodo ». Mais ce qu’elle préfère c’est le métro jusqu’au jour où elle se fait arracher son portable et rencontrer Roger, un SDF qui a essayé d’arrêter son agresseur. De là, commence une discussion sur le quai de Saint-Lazare, et très vite, se transforme en rituel. Tous les soirs, Maya part retrouver son ami, Roger. Toujours pleine d’idée, la jeune fille va imaginer tout un tas de choses pour aider le SDF. Un roman qui nous parle d’une magnifique histoire d’amitié, mais pas seulement. Il parle aussi un peu d’amour. Et c’est dans le métro, que Maya va faire une rencontre qui va, changer sa vie.

D’abord attirée par la couverture, l’histoire ne m’a pas déçue du tout, bien au contraire. Un livre léger, touchant et très prenant sur une belle amitié rythmée par des moments de joie et de tristesse. Quand on l’a commencé, il est difficile de s’arrêter. Un roman très frais qui me ferait presque aimer le métro.

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Il était une fois dans le métro

Il était une fois dans le métro est à l'origine un roman autoédité, qui aura rencontré un franc succès et rejoint par la suite le catalogue Michel Lafon. Une belle aventure, aussi bien pour le roman que dans le roman ! Et une lecture en plein dans l'actualité, qui m'a fait penser à l'histoire de cet homme SDF, embauché après avoir diffusé son CV... dans le métro justement !

Tout commence avec Maya, qui se fait voler son téléphone portable dans le couloir d'un métro. Et Roger, qui prend son agresseur en chasse, mais ne le rattrape finalement pas. Maya, 28 ans, au grand damne de ses parents toujours célibataire, est chef de produits capillaires pour une grande marque, sous la tutelle d'une chef des plus envahissantes. Mais c'est avant tout un personnage plein de vie, drôle, enthousiaste et sensible, rêvant encore au prince charmant, qu'importe le temps que ça prendra. Roger est à peu près dans la même veine. Philosophe, il ne se plaint pas de sa condition et tente comme il peut de reprendre pied. J'ai également apprécié son optimisme, ses manières, son franc parler, là où Maya est parfois plus dans la retenue.

Et ce duo fait partie de la force du récit. On ne tombe à aucun moment dans l'apitoiement ou la morale/le jugement. Il était une fois dans le métro, c'est seulement l'histoire douce et tendre d'une rencontre, dans un couloir de métro, entre deux personnes, deux univers. C'est aussi une bonne dose d'humanité, d'espoir et de réflexion. L'intrigue se concentre sur l'aide que Maya va apporter à Roger, mais pas seulement. La famille est aussi un élément très présent dans l'histoire, de même que l'amour et l'épanouissement personnel.

Au fur et à mesure du récit, Maya évolue, dans ses échanges avec Roger, dans ses perspectives au boulot, dans ses relations familiales, dans sa recherche du prince charmant. Et on évolue avec elle, en la suivant dans toutes ses entreprises, dans tous ses déjeuners avec sa grand-mère [mamie You est d'ailleurs une protagoniste particulièrement drôle et pleine de peps !], au rythme de ses idées et de son imagination. On sent aussi qu'elle n'aide pas Roger juste pour se donner bonne conscience, mais du fait de ce lien qui se crée entre eux, un lien ténu que même le côté mystérieux de cet homme ne parvient pas atténué.

C'est donc aussi une histoire d'amitié, de celles qui naissent par hasard, grandissent dans les tremblements et s'épanouissent dans un sourire. Improbable d'abord, puis ensuite indispensable, complémentaire. Maya et Roger s'apportent l'un à l'autre, simplement. L'intrigue se déroule selon leur rencontre, leurs idées, leurs grandes conversations. Et le temps qui passe disparaît. J'ai passé un agréable moment en la compagnie de Maya et Roger, avalent le récit d'une traite, à la découverte de la plume de Karen Merran, fluide et personnelle.
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Il était une fois dans le métro

Ce livre n'est peut-être pas parfait et pourtant j'ai trouvé la lecture très agréable. C'est un livre simple et émouvant, et je me suis attachée aux personnages.
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Il était une fois dans le métro

Encouragée par les multiples "5*" d'Amazon je me suis lancée dans ce roman. S'il n'est pas mal, je n'irais pas jusqu'à dire qu'il est parfait et mérite un tel engouement.

Nous avons l'histoire d'une jeune femme comme on en rencontre tant dans le métro. Vivant à Paris, elle a l'habitude de prendre le métro et profite de ses trajets quotidien pour étudier ses congénères, puisant parfois même de nouvelles idées dans ses observations.

Un jour elle rencontre un SDF à qui elle s'attache et la voilà décider à appliquer son métier à ce pauvre homme qui n'a rien demandé.

Entre gaffes et maladresses, Maya permet une identification rapide de la part du lecteur. Elle a un boulot qui certes lui plait mais une patronne tyrannique et souvent incompétente. Maya se sent un peu sous-estimée dans son boulot, mais peut compter sur le soutient de ses collègues. Célibataire, elle désespère de trouver le grand amour mais ne supporte pas pour autant les remarques de sa famille sur son célibat. Sans être trop complexe, le personnage est juste assez détaillé pour une identification maximale.

Lorsqu'elle rencontre Roger, elle réalise que trop souvent elle n'a pas "vu" ces gens dans le besoin. Pas par mépris, mais plutôt par "habitude". Son envie de l'aider est plutôt touchante.



Ce roman ne dénonce rien et ne cherche pas à résoudre des problèmes de fonds comme les inconvénients du métro parisien ou les gens à la rue.

C'est plutôt une petite histoire qui nous pousse à nous rappeler de regarder autour de nous.

L'auteur introduit un filet de romance dans son histoire, assez bien pensée. Cette romance qui n'en est pas une connaît bien des difficultés et pourtant, si Maya sait que son prince charmant n'est qu'un fantasme, elle décide de laisser sa chance à ce garçon, et de voir où ça la mènera.



Bref une histoire mignonne mais qui ne fait ni rêver ni ouvrir de réflexion très poussée. On ouvre les yeux et c'est déjà bien.

Ça se laisse lire sans peine.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Il était une fois dans le métro

C'est une belle histoire, touchante, un bel exemple de solidarité! Tout est possible!!





mon avis complet sur le blog
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Il était une fois dans le métro

J'ai beaucoup aimé ce livre car un acte anodin pour une personne par un tiers peut lui changer la vie. Une rencontre au détour d'un chemin, de la générosité et de l'humour peuvent apporter beaucoup.
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Il était une fois dans le métro

Voilà un petit livre sympathique, dont beaucoup d'aspects m'ont plu, et dont d'autres m'ont agacée.



Karen Merran met deux situations en regard. Elle a choisi à dessein de montrer deux vies totalement opposées. Maya se fait d'ailleurs la réflexion que son travail semble bien superficiel comparé à la vie de Roger. La romancière pose des questions délicates. Maya veut aider Roger, et prend conscience d'une réalité à côté de laquelle elle passait sans la remarquer, mais pourquoi l'aider lui, et pas d'autres? Elle ne peut pas sauver tout le monde. À celui qui lui dit cela, elle rétorque que s'il y avait plus de gens comme elle, plus de SDF seraient aidés. Elle n'a pas tort, mais son point de vue serait à nuancer. Comme le dit Roger, chacun a une histoire différente, certains n'ont pas toujours la force et la volonté de s'en sortir, étant déjà trop bas... Maya aurait-elle tenté d'aider quelqu'un qui lui aurait semblé moins fort moralement que Roger?

[...]

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Il était une fois dans le métro

Entre deux lectures de polars j'ai eu envie d'une histoire plus légère et j'ai donc choisi ce livre que j'ai commencé hier soir et terminé ce matin. On y rencontre Maya chef de produits pour des produits capillaires qui prend le métro chaque jour pour se rendre à son travail. Un matin elle se fait arracher son portable des mains et un monsieur essaye de courir après le voleur sans succès. Celle-ci le remercie chaleureuse et l'invite à prendre un café pour le remercier de son geste. Elle apprend alors que Roger le monsieur en question est un sdf ce qu'elle ne pouvait soupçonner étant donné que Roger et toujours habillé avec une veste, une cravate comme s'il se rendait au travail.



Il se revoit fréquemment et se donne rdv sur les quais de la ligne 12 à St Lazare lieu ou est le sdf le plus souvent, Maya se prend en affection de celui-ci est décide l'aider afin qu'il puisse récolter plus d'argent lorsqu'il fait la manche. Elle souhaite qu'il se démarque et qu'ainsi il gagne plus d'argent, avec son métier de chef de produit elle pense que cela sera facile. Mais les premiers essais ne sont pas concluants du tout faire chanter les passagers façon karaoké, danser dans le métro, développer ses réseaux sociaux etc...



Parallèlement à cela en se rendant un jour à son travail Maya fait tomber son badge et ce jour la un jeune homme passe le lui rendre à son travail. Celui-ci travaille juste à côté et Maya est aux anges car c'est le garçon qui lui plaisait dans le métro ce matin la.



De la nous naviguons entre les rdv de Maya et Roger le sdf de la ligne 12 et l'aide qu'elle souhaite lui apporter et ses différents rdv avec Nathan qui ne comprend pas qu'elle s'investisse autant dans cette mission.



Un soir alors qu'elle a donné rdv à Roger sur le quai de la ligne 12 elle ne le trouve pas, le lendemain non plus. Celle-ci se rend donc avec Nathan à la porte de St Ouen la ou vit Roger dans une tente mais sans succès celui-ci ne se trouve pas là. Le jour suivant Maya prend le métro et entends une voix qu'elle connaît bien celle de Roger, celui-ci a été à l'hôpital durant quelques jours suite à une mauvaise toux. Il remporte un franc succès avec son histoire du matin même d'une petite fille qui lui a lancé un bisou magique pour soigner sa toux.



Nathan revient également sur ses positions concernant l'aide que Maya apporte à Roger lorsque celui-ci voit le campement de fortune et la tente de celui-ci.



Certes ce n'est pas un grand roman mais cela fait du bien de lire une telle histoire pleine de solidarité dans les transports en commun. Et des personnages attachant comme celui de MamieYou également la grand-mère de Maya.



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