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3.52/5 (sur 226 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) : 1965
Biographie :

Kate Summerscale est l'écrivain et journaliste.

Son roman L'affaire de Road Hill House (The Suspicions of Mr Whicher or The Murder at Road Hill House) a remporté le prix Samuel Johnson Prize for Non-fiction en 2008.
En 2012, sort La déchéance de mrs Robinson, roman traitant d'un des premiers cas de divorce dans la société victorienne, sujet traité à partir d'archives judiciaires et d'articles de presse.

Elle vit à Londres.

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Kate Summerscale - La déchéance de Mrs Robinson .
À l'occasion du Salon du Livre de Paris 2013, Kate Summerscale vous présente son ouvrage "La déchéance de Mrs Robinson" aux éditions Bourgois. http://www.mollat.com/livres/kate-summerscale-decheance-mrs-robinson-9782267024579.html Notes de Musique : Kalasnjikov - Underground
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
La nouvelle législation en la matière stipulait que, pour obtenir le divorce, un mari devait se borner à établir l'infidélité de son épouse, alors qu'une femme devait prouver que son conjoint était non seulement infidèle mais également coupable d'abandon du domicile conjugal, de cruauté, de bigamie, d'inceste, de viol, de sodomie, ou de bestialité. Ces deux poids, deux mesures se fondaient sur le danger social que représentait la femme adultère. parce qu'elle prenait le risque de porter l'enfant d'un autre, l'épouse infidèle menaçait les certitudes en matière de paternité, de lien de parenté, de succession, fondements de la société bourgeoise.
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Au coeur de l'été 1858, un tribunal londonien commença à accorder le divorce aux classes moyennes anglaises. (...)
Gagner son divorce restait difficile - un homme devait prouver que son épouse avait commis l'adultère, une femme que son époux s'était rendu coupable de deux entorses conjugales - , mais les demandeurs se présentaient par centaines avec leurs histoires de trahisons et de dissensions, d'hommes brutaux et surtout de femmes dévergondées.
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Les traitements contre la monomanie sexuelle étaient divers. (...)
L'aliéniste écossais Sir Alexander Morison prétendait avoir guéri une gouvernante de vingt-deux ans en lui posant des sangsues sur le crâne, préalablement rasé, puis en lui douchant l'arrière de la tête à l'eau froide. Bennet recommandait injections vaginales, bains de siège, immersion de tout le corps et douches. Storet préconisait toilettes à l'éponge, lavements à l'eau froide, douches au borax, continence sexuelle, abstinence de toute activité littéraire, usage de matelas et oreillers garnis de crin, privation de viande et d'alcool fort. Locock prônait l'application d'électricité sur le pelvis de la patiente ou de sangsues à l'aine, sur la vulve, l'utérus ou les pieds. Un chirurgien londonien soulagea au moins une femme de ses élans sexuels par l'ablation de son clitoris " hypertrophié", (...).
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La nouvelle législation en la matière stipulait que, pour obtenir le divorce, un mari devait se borner à établir l'infidélité de son épouse, alors qu'une femme devait prouver que son conjoint était non seulement infidèle mais également coupable d'abandon du domicile conjugal, de cruauté, de bigamie, d'inceste, de viol, de sodomie ou de bestialité. Ces deux poids, deux mesures se fondaient sur le danger social que représentait la femme adultère. Parce qu'elle prenait le risque de porter l'enfant d'un autre, l'épouse infidèle menaçait les certitudes en matière de paternité, de lien de parenté, de succession, de fondements de la société bourgeoise.
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Tant qu’aucun adulte n’était au courant du meurtre, il ne s’était pas vraiment produit. Les garçons continuèrent de jouer, dans la cour, au jardin public, dans la rue, au salon. Ils habitaient un monde imaginaire dans lequel Emily pouvait « aller bien ».
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Les jurys établissaient souvent un lien entre suicide et littérature bon marché. Quand un garçon de douze ans se pendit à Brighton, les jurés conclurent à "un suicide lors d'une démence momentanément causée par la lecture de mauvais romans". Quand un ouvrier agricole de vingt et un ans se brûla la cervelle en 1894 dans le Warwickshire, le coroner avança que la cinquantaine de livraisons trouvées dans sa chambre avaient eu "un effet déséquilibrant et hypnotique" sur son esprit. Le jury inclina à en convenir : "Le défunt s'est donné la mort alors qu'il traversait un état de confusion mentale produit par la lecture d'une littérature à sensation ".
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Ne pas ébruiter l'adultère - pour le bien des enfants, du conjoint, des parents et du reste de la parentèle - était la norme au sein de la gentry. Dans ces milieux, où la réputation avait tant d'importance, la famille d'une femme trompée et celle de son mari s'employaient avec acharnement à étouffer tout écart de conduite. Les critères variaient quand la transgression était le fait de l'épouse, mais le principe restait le même : tant que cela ne sortait pas de la famille, il était possible de s'en remettre. Seul un signe manifeste du péché - une trace écrite, engagement ou confession - pouvait se révéler impossible à dissimuler.
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Dans les faits, toute femme éprouvant une puissante attirance pour un autre homme que son époux pouvait se voir qualifier de maniaque sexuelle.
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p. 231 : Les livres que lisent un homme ou une femme sont moins la construction de leur personnalité que son expression.
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Au début de l'été, Isabella raconte dans son journal...
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