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Citations de Kathleen E. Woodiwiss (124)


Vous voir courtiser ma fille ne me plaît guère. Elle va se marier sous peu et je ne vous laisserai pas compromettre nos projets de mariage.
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Si les lèvres d’Erienne venaient bien de former ces mots, aucun son cependant ne les avait franchies. Elle rouvrit les yeux et dévisagea son père, semblant chercher sur son visage un démenti à ce qu’elle venait d’entendre. Son regard se porta sur l’étranger qui restait bouche bée et la vérité ne lui fut que trop claire. Il n’était pas différent des autres prétendants que son père lui avait déjà présentés.
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J’ai des yeux pour voir ! Trahi, oui ! Par la chair de ma chair ! gronda-t-il avant de désigner avec mépris l’homme qui descendait les marches derrière elle. Et avec cette crapule !
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J’ai souvent entendu des récits dramatiques ayant trait à des bandits qui assassinent ou détroussent les voyageurs, mais l’unique exploit de mon père et du shérif fut l’arrestation d’un braconnier sur les terres de lord Talbot. Et encore n’était-il même pas écossais !
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La chaleur de son regard fit battre plus vite le cœur d’Erienne. Se reprochant son manque de sang-froid, elle s’écarta et s’affaira dans la chambre, pendant qu’il s’occupait de son frère. Elle préférait se tenir à distance. Le silence s’éternisant, elle s’efforça en vain de trouver quelque pensée spirituelle à exprimer.
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Elle sentait sa rougeur augmenter. Elle tenta de se raisonner mais ses pensées revenaient sans cesse au fait que cet homme était séduisant et, pour une fois, en tout point conforme à ses désirs. Mais il avait certainement un défaut caché. Il ne pouvait en être autrement.
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Cet homme était d’une séduction ! Elle ne lui découvrait aucun défaut ! Malgré tout, une question se posait. S’il souhaitait se marier, comment avait-il pu atteindre la maturité sans tomber dans les rets d’une douzaine de femmes ?
Il doit avoir quelque tare cachée ! lui soufflait son bon sens. Connaissant son père comme elle le connaissait, il ne pouvait en être autrement.
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Elle prenait conscience qu’il ne s’agissait ni d’un vieillard ni d’un bellâtre prétentieux, mais d’un homme débordant de vie et de vigueur. Qu’il dépassât toutes ses espérances était très au-dessous de la vérité. Elle se demanda un instant pourquoi un tel homme en était réduit à chercher une femme par de tels moyens.
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Cet homme était de loin le plus séduisant qu’elle eût jamais vu. Lorsqu’un léger mouvement de sourcils plissa le front de l’inconnu, son expression se durcit. La ligne vigoureuse de sa mâchoire, ses joues à méplats, son profil aquilin accentuaient cette impression. Cependant, sa bonne humeur revint rapidement et de petites rides d’amusement apparurent aux coins de ses yeux.
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Elle éprouvait cependant une certaine répugnance à exposer au ridicule sa famille ainsi qu’elle-même. Dans l’espoir de dissimuler tant soit peu son frère, elle tira devant lui un fauteuil et jeta un châle sur son visage, afin d’étouffer quelque peu ses ronflements. Puis, avec calme et décision, elle lissa sa chevelure et sa robe, et tenta de faire taire son angoisse. D’une manière ou d’une autre, elle s’en sortirait. Il le fallait !
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Je n’ai jamais vu cet homme ! Tout ce que je sais sur son compte, c’est par les ragots qui sont venus jusqu’à moi. Et je ne peux me fier à eux pour me faire de cet homme une image exacte.
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Lors de cette aube glaciale, la sueur lui brûlait les yeux, mais la peur l’empêchait de ciller, la peur que le moindre mouvement pût provoquer un tir mortel. La panique avait saturé son être, déchiré ses nerfs, jusqu’au moment où, avec un hurlement de frustration, il avait levé le bras et lancé son arme déchargée sur son adversaire, sans prendre conscience que celui-ci visait maintenant un point situé au-dessus de sa tête.
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Soyez maudits, tous les deux ! fit-elle. Vous ne valez pas mieux l’un que l’autre ! Vous espérez me marier au premier homme riche venu afin de pouvoir passer votre vie en beuveries. Vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre !
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« Oui, si j’étais un homme, je ferais en sorte que ce fanfaron prenne conscience de l’erreur qu’il a commise et aille chercher fortune à l’autre bout de la Terre. »
Elle surprit son reflet sur la vitre et croisa les bras en une pose modeste.
« Hélas, je ne suis pas un garçon, mais une simple femme. (Elle fit pivoter sa tête d’un côté à l’autre afin d’admirer son épaisse chevelure noire, puis adressa un sourire plein de sagesse à son image.) Je n’ai pour armes que ma langue et mon esprit. »
Elle fronça un bref instant ses sourcils à la courbure élégante ; dans ses yeux s’alluma une colère à glacer le cœur du plus farouche adversaire. Malheur à celui sur lequel elle passerait sa fureur !
Un appel lui parvint du dehors et interrompit le fil de ses pensées.
 
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Une faible femme ne pouvait vaincre un homme avec ses poings, mais elle était capable de mettre son amour-propre à rude épreuve. Ses joues seraient cuisantes pendant plus de deux semaines des paroles cinglantes qu’elle lui adresserait et peut-être alors réfléchirait-il à deux fois avant de s’attaquer à un jeune garçon imprudent et de porter tort à son père.
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Si l’absence de dot n’importait guère, face à leur bourse bien garnie, elle brûlait du désir de prouver à ces lourdauds qu’elle possédait une éducation au moins égale à la leur et bien plus de savoir-vivre, mais semblable attitude lui eût attiré de sévères réprimandes de la part de son père.
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Dès l’instant où un homme était riche et disposé à se marier, il devenait, à ses yeux, un prétendant valable. Tous ceux qu’il lui avait jusqu’ici présentés étaient lamentables ; cependant (les sourcils légèrement incurvés d’Erienne se froncèrent en une soudaine expression de doute), peut-être s’agissait-il là de ce que son père avait pu trouver de mieux, faute d’une dot convenable pour sa fille.
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« Mariage !,
Le mot explosa de nouveau dans son esprit. Autrefois symbole d’un rêve d’adolescente, il était à présent synonyme de bouffonnerie. Erienne ne s’opposait pas à cette institution, loin de là ! Sous la direction attentive de sa mère, elle s’était préparée à devenir une épouse irréprochable.
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Pauvre abruti, je suis une femme. Tu m'as volé ce que je gardais pour l'homme que j'aurais choisi. Je suis un être humain conscient et j'ai de l'orgueil.
Toujours furieuse elle se détourna de lui, se précipita à nouveau vers son fauteuil, s'y recroquevilla enveloppée de sa couverture. Un petit sourire tordit sa bouche serrée. Il était vraiment beau, ce voyou !
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- Je vous présente la reine des vierges, installée sur son trône de glace, entourée d'un fossé de pureté.
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