AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Kathleen E. Woodiwiss (124)


La perspective d’épouser une créature aussi méprisable m’accable, et je me demande si j’aurai la force d’affronter les servitudes de la vie conjugale.
Commenter  J’apprécie          00
Il semblait avoir été sculpté par un artiste éminemment doué : le nez aquilin, les pommettes saillantes, la mâchoire volontaire, sans oublier le magnétisme du regard bleu outremer. Seule la bouche, aux lèvres pleines et sensuelles parfaitement dessinées, apportait une touche de douceur dans ce visage de prédateur.
Commenter  J’apprécie          00
Vous voyez donc que même un oiseau de proie peut s’apprivoiser, pour peu qu’on lui en donne l’envie.
Commenter  J’apprécie          00
Il n'avait rien à faire d'une telle femme qui venait lui brouiller l'esprit avec ses regards charmeurs et les courbes harmonieuses de son corps. Il était un homme sans patrie, un banni, et avant de pouvoir de nouveau revendiquer sa place dans la société, il lui fallait mettre de l'ordre dans ses affaires, au péril de sa vie. Il n'avait guère de temps à consacrer à ses appétits qui le laissaient plein de désir inassouvi pour une friponne obstinée et peu disposée à céder.
Commenter  J’apprécie          20
Avec quelques petites réparations, un bon nettoyage, une nouvelle toile pour le matelas, un peu de tissu, beaucoup de courage, d'astuces et de patience, on pouvait faire de cette pièce une chambre assez agréable.
Commenter  J’apprécie          20
Tes yeux sont des pierres précieuses, les plus précieux des saphirs. Étincelant sous leur écrin noir, tes sourcils sont des oiseaux prenant leur envol, et tes cheveux ont la riche et chaude nuance du cerisier, leur parfum m'enivre délicieusement. Ta peau a le doux éclat de la perle... et promet d'être succulente.
Commenter  J’apprécie          20
C'est point tant l'insolence que de savoir reconnaître le bon du mauvais, le bien du mal... Faut parfois un brin de jugeote pour faire la différence.
Commenter  J’apprécie          20
Les bières fortes et les vins capiteux contribuaient à la liesse générale. Les serviteurs se hâtaient de mettre en perce de nouveaux fûts de bière brune et des barriques et des outres de vin de Bordeaux pour éviter que l'ambiance ne retombe.
Commenter  J’apprécie          10
Et maintenant elle était là, prise au piège de cet étau. Sa colère aurait dû se déchaîner, mais elle avait du mal à renoncer à l'illusion fantasque du chêne qui aurait poussé d'un seul coup dans la galerie... Elle réalisa soudain combien sa jupe d'amazone et son spencer de velours ert foncé, rehaussé d'un jabot de dentelle crème, étaient une mince protection contre cet homme robuste dont les bras l'étreignaient si fort. Se ressaisissant, elle esquissa un mouvement pour se dégager. A son soulagement, l'homme lâcha prise, et elle fit un pas en arrière... Bien mal lui en prit. Le talon de sa botte buta contre un objet oblong en bois, une canne peut-être... Elle se sentit vaciller et, pour essayer de rétablir son équilibre, battit frénétiquement l'air de ses bras. L'homme se porta alors à son secours et Adriana s'accrocha désespérément à la première chose qui lui tomba sous la main : la ceinture du grand manteau rouge d'officier. Hélas ! sa semelle dérapa sur la canne qui roula, accélérant sa chute. Effarée, Adriana s'agrippa à nouveau à sa bouée de sauvetage et, tandis qu'elle faisait une ultime tentative pour ne pas tomber à la renverse, sa cuisse droite heurta brutalement l'entrejambe de l'inconnu, qui tressaillit violemment. La jupe d'Adriana se releva jusqu'au genou, pendant que sa jambe gauche glissait le long de celle, musclée, de l'officier. La jeune femme ressentit une brûlure à l'intérieur de sa cuisse qui frottait contre le pantalon de lainage blanc parfaitement repassé. Elle voulut ramener sa jambe par-dessus la jambe masculine qu'elle chevauchait, pressée de recouvrer un peu de dignité, mais une cuisse d'acier comprimait la partie la plus intime de sa personne. Adriana eut un sourire gêné.

- Désolée, bredouilla-t-elle, les joues empourprées, essayant de prendre un air dégagé. Je n'avais pas l'intention...
- C'est sans importance, l'interrompit l'officier.

Un muscle de sa joue se contractait de façon désordonnée, signe qu'il s'efforçait, lui aussi, de surmonter son embarras. Il la saisit ensuite par la taille, la souleva comme une plume, puis la reposa doucement sur le sol, entre ses bottes d'un noir brillant. Il ferma les yeux et inclina la tête. Visiblement, il faisait un gros effort pour surmonter la douleur que le coup d'Adriana avait causé à son entrejambe. La jeune femme sentit la fragrance de son eau de Cologne, à laquelle se mêlaient la senteur du savon et l'odeur de laine de son pantalon blanc. Un cocktail troublant qui excita ses sens en alerte... Ce parfum viril était bien plus grisant qu'un verre de porto par une tiède soirée d'été.
Une grimace tordit les lèvres bien dessinées de l'officier. Il endurait son supplice stoïquement, en silence. Son éducation aristocratique lui interdisait d'esquisser le moindre geste susceptible d'apaiser son tourment. Néanmoins, après avoir marmonné une excuse, il se pencha légèrement en avant et, d'un geste rapide, déplaça la bosse qui se dessinait sous le pantalon moulant. Adriana détourna les yeux et déglutit péniblement. Elle perçut la chaleur qui lui enflammait le visage et se sentit encore plus désemparée.
Enfin elle se résolut à lever les yeux et à regarder l'homme en face, limitant son champ de vision aux cheveux bruns coupés court, au visage aux traits ciselés, et aux épaulettes dorées qui tranchaient sur l'étoffe rouge vif de l'uniforme. Elle devait absolument se ressaisir et adopter une attitude plus conforme à celle d'une jeune fille vierge. Mais son trouble persistait. Elle n'aurait jamais pensé qu'un homme puisse dégager autant de virilité et de puissance.
Commenter  J’apprécie          140
J'erre souvent dans le noir à la poursuite d'une image si belle que je me refuse à y renoncer. C'est toi, mon amour. Ton beau visage est toujours devant moi. J'ai visité beaucoup de pays. J'ai rencontré d'autres femmes. Aucune n'a su m'enchaîner à ses pieds. Aucune n'a pu me faire supplier pour une légère pression de sa main, pour un sourire tendre, pour une brève caresse. Si je donne des traits à ce qui hante mes rêves, ce sont toujours les tiens. Si ma plume tremblante dessine un corps de femme, c'est celui que j'ai tenu dans mes bras, chaud et vivant, c'est celui qui m'arrache au sommeil. Tu es celle que je crains de rencontrer et que je cherche toujours. Tu es celle pour qui les mots se pressent dans ma gorge. Tu es le monde pour moi, le soleil et les étoiles, ma terre et ma nourriture... Oui, voilà, Shanna, ce que je n'ai jamais dit à personne...
Commenter  J’apprécie          60
-Je vous souhaite d'être heureuse, maintenant comtesse.
Un long soupir chargé de lassitude échappa à la jeune femme qui croisa ce regard répugnant. Elle se sentait totalement vidée, sans plus aucun tonus depuis qu'Anna avait pris sa décision.
-J'essaierai, souffla-t-elle, incapable même de réagir à la raillerie de l'ecclésiastique.
-Comment ne pourriez-vous pas l'être, avec cette fortune colossale à votre disposition?
-Le bonheur ne dépend pas forcément de la richesse, Ivan. On peut s'approprier toute la richesse du monde et rester affreusement malheureux. Les possessions remplacent bien mal l'amour d'un ami et d'un parent.
Commenter  J’apprécie          80
-Mais dites-moi! N'aurions-nous pas là une savante? s'esclaffa Ivan avec malveillance.
Lui, qui s'était donné pour tache de remettre les brebis égarées dans le droit chemin, avait du mal à rester courtois quand on remettait en cause son importance et qu'on doutait de sa grandeur.
-Voyez un peu! Tant de sagesse chez une femme si frêle... Morbleu! A ce régime, que vont devenir les vieux clercs nourris de l'antique théologie, celle qui ne se trouve que dans les lourds volumes du temps passé?
Zinovia comprit qu'il tournait en dérision ses réflexions auxquelles il n'accordait aucune valeur. Ivan avait a propre conception de l'univers; il était interdit aux femmes de l'en détourner.
-A mon avis, celui qui raisonne de travers aura beau étudier l’œuvre de mille savants, il n'acquerra pas une plus grande sagesse s'il persiste dans son erreur de base.
Commenter  J’apprécie          60
-Nous sommes tous humains, soupira-t-elle. Personne n'est parfait, et il ne faut pas exiger la perfection d'autrui. Si nous connaissions mieux nos défauts, nous serions plus indulgents envers ceux des autres, et moins enclins à prendre ombrage de la plus légère provocation. Si les hommes savaient pardonner avec la même fougue qu'ils mettent à faire la guerre, nous serions sans doute capable de vivre en paix. Cependant, il y en a qui sont si mauvais qu'on ne peut le tolérer.
Commenter  J’apprécie          30
-Comment pouvez-vous être si sûr de savoir qui je suis?
-Un homme peut-il oublier sa propre femme? dit-il.
-Sa femme? Mais je ne vous connais même pas!
Commenter  J’apprécie          90
Ce n’était […] pas la première fois qu’il remarquait que cette tête charmante abritait un cerveau – et même particulièrement vif et actif. (p. 517)
Commenter  J’apprécie          40
Autrefois, dans ma prison, je comptais les jours, les heures qui me restaient encore. Puis une lumière est apparue qui m'a rendu le monde, le vie. Le marché qui était offert dépassait mes rêves les plus fous.
Commenter  J’apprécie          30
En prison, j'étais hanté par l'image de votre beauté. Le souvenir restait gravé en moi comme au fer rouge. Je cherche encore un moyen de cueillir la rose sans me blesser aux épines.
Commenter  J’apprécie          20
J'erre souvent dans le noir à la poursuite d'une image si belle que je me refuse à y renoncer. C'est toi, mon amour. Ton beau visage est toujours devant moi. J'ai visité beaucoup de pays. J'ai rencontré d'autres femmes. Aucunes n'a pu me faire supplier pour une légère pression de sa main, pour un sourire tendre, pour une brève caresse. Si je donne des traits à ce qui hante mes rêves, ce sont toujours les tiens. Si ma plume tremblante dessine un corps de femme, c'est celui que j'ai tenu dans mes bras, chaud et vivant, c'est celui qui m'arrache au sommeil. Tu es celle que je crains de rencontrer et que je recherche toujours. Tu es celle pour qui les mots se pressent dans ma gorge. Tu es le monde pour moi, le soleil et les étoiles, ma terre et ma nourriture....
Commenter  J’apprécie          50
Prenez-tout! Prenez ma vie! Qu'elle soit maudite! Je la hais! Elle me trouble, me séduit, puits se dérobe. Elle joue de moi. Pourtant je ... je l'aime. Je voudrais fuir. Elle me tient enchaîné. Je ne peux pas rester. Je ne peux pas partir.
Commenter  J’apprécie          30
Le coq normand se vantait de ce qu'il n'avait jamais eu.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Kathleen E. Woodiwiss (673)Voir plus

Quiz Voir plus

Le mot "Vie" dans les titres de roman

Dans son premier roman, Tom Crewe rêve pour ses personnages d’une vie :

Heureuse
Nouvelle
Amoureuse

12 questions
23 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}