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Critiques de Kathleen E. Woodiwiss (102)
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Cendres dans le vent

La relecture de « Shanna », autre roman de Kathleen Woodiwis, m’a donné envie de relire « Cendres dans le vent » (quel titre !) qui s’avère être la première romance que j’ai lue il y a plus de vingt ans. C’est l’ouvrage qui m’a fait regarder d’un autre œil les couvertures criardes (et hélas très souvent ringardes) de la collection Aventures et Passions chez J’ai Lu et qui m’a amené à lire de très nombreuses romances de valeur très inégale, il faut bien le dire. J’ai adoré cette relecture car elle m’a permis d’abord de constater à quel point les intrigues actuelles sont souvent fades, ancrées dans des périodes historiques dont on parle à peine et qui servent juste de prétexte à tel imbroglio ou rebondissements romanesque dans lesquels se débattent des personnages mal construits.



« Cendres dans le vent » se déroule pendant la guerre de Sécession et l’auteure ne se contente pas d’en faire un simple décor d’arrière-plan. Au cours de l’intrigue et des événements qui sont vécus par Alaina, l’auteure fait souvent référence aux phases de cette guerre fratricide. Et ce fonds historique fait partie intégrante de l’intrigue qui se déroule en deux parties. La première voit s’opposer un homme et une femme : le Dr Cole Latimer est un médecin, nordiste convaincu, qui officie dans un hôpital de La Nouvelle Orléans ; la première fois qu’il voit Alaina, celle-ci étant déguisée en jeune garçon pour des raisons pratiques, il la prend pour un garçon et la fait embaucher comme garçon de salle à l’hôpital. Leurs relations sont difficiles, Alaina ne voit en lui qu’un ennemi, un de ceux qu’elle rend responsable de la mort de ses parents et de ses frères. Quant à Cole, il est souvent agacé par ce garçon qui met un point d’honneur à toujours le toiser ou l’injurier. Ce n’est que plus tard, voire trop tard qu’il comprendra enfin qu’elle est une jeune femme désirable. Cole et Alaina vivent toute une série d’événements tumultueux (guet-apens, sauvetage, meurtres, maison incendiée, mariage forcé pour Cole…) avant d’être séparé par le destin. Cole rentre chez lui dans le Minnesota tandis qu’Alaina reste à La Nouvelle Orléans.



La deuxième partie se déroule après la guerre, comme Alaina est toujours recherchée pour vol, ses amis parviennent à la convaincre d’épouser Cole Latimer et de se rendre dans la Minnesota. Leurs retrouvailles sont difficiles, trop d’orgueil de part et d’autre les empêchent de se parler vraiment. De plus, la mort de Roberta, première femme de Cole, pèse sur eux, alourdissant l’atmosphère pesante de cette maison trop grande et trop froide. Là encore, nous avons droit à de nombreux rebondissements (dont je vous épargne la liste, sinon j’en aurai pour des pages !) avant que les deux héros puissent enfin vivre tranquilles.



Ce roman fait plus de 700 pages mais le rythme ne faiblit pas ; les personnages sont bien dessinés et l’auteure prend le temps pour les installer dans l’histoire, pour qu’on s’intéresse à eux, à leur caractère. Si Alaina est parfois agaçante par son obstination à s’opposer à Cole Latimer, elle reste cependant émouvante et on comprend sa colère et sa douleur d’avoir perdu sa famille, de voir tout ce à quoi elle tient s’effondrer. Quant à Cole Latimer, ah, que dire ? C’est l’archétype du héros romanesque, toujours là quand il faut, courageux, honnête, amoureux, loyal et j’en passe. Ajoutez pour un peu piment, une garce et un méchant qui donnent du relief à l’histoire et vous avez une superbe romance.



Challenge Plumes féminines 2020

Challenge Pavés 2020 (751 p.)







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Le loup et la colombe

Mais que diable allais-je faire dans cette galère ?



Vous me direz (avec raison) : "C'est l'jeu ma pauv' Lucette !"

Et bien oui, j'ai joué et j'ai perdu, ça arrive à tout le monde mais ce constat ne m'épargne pas l'irritation du sentiment de perte de temps !



Ce roman ne comptant que 370 pages et n'aimant pas abandonner une lecture, animée au fond de mon être par l'espoir ténu que les choses vont s'améliorer, j'ai donc persévéré jusqu'à en venir à bout. Pourquoi m'être procuré ce roman ? Car, oui, circonstance accablante, j'avoue qu'il n'était même pas dans ma bibliothèque, en train de prendre la poussière aux côtés d'autres œuvres trop longtemps délaissées ; non, je l'ai bel et bien acheté après avoir lu des commentaires plutôt élogieux sur Babelio qui avaient titillé ma curiosité de lectrice. Mal m'en a pris, au grand jeu de la roulette russe babeliesque, il faut savoir être bon perdant !



Allez, gardons notre bonne humeur et considérons ce récit avec un peu de recul.



La colombe, c'est la belle Aislinn, une Saxonne (ah, oui, j'oublie de préciser que nous sommes en Angleterre en 1066, au moment où Guillaume, notre sympathique duc de Normandie, ravage la campagne anglaise pour la faire sienne), une Saxonne, disais-je, soumise au joug (fatalement violent) de l'envahisseur Normand. Fille noble, elle est prise en otage dans le propre château de son père et mise dans le lit du vainqueur. Evidemment, Aislinn est belle à couper le souffle des moins phtisiques de ses contemporains, elle est rousse comme la flamme vive d'un feu de cheminée (dans laquelle, inévitablement, se consume un tronc entier), possède un corps de rêve à la fois mince et voluptueux (le genre de truc improbable et qui irrite les lectrices mais ce n'est là que vile jalousie, passons…) et par conséquent elle affole sans le vouloir tous les hommes, amis ou ennemis, qui s'aventurent dans un rayon de 50m autour de ses jupons (élégants quoique déchirés). Cerise sur le gâteau : comme 98% de ses semblables (comprenez « héroïnes de romans pseudo-historiques à la sauce romanesque »), elle maîtrise l'art de soigner par les plantes et peut vous éviter l'amputation d'un membre grâce à l'application d'un cataplasme à la bouse des marais (véridique).



Le loup, c'est THE vainqueur, le voilà cet homme au nom qui résonne comme un coup de poing, Wulfar (je n'ai pas réussi à m'y faire même parvenue à la page 370). Plus couturé par les cicatrices de guerre qu'une chaussette reprisée par mes blanches mains, son corps est celui d'un demi-dieu, son regard est tour à tour tendre comme une guimauve Tagada ou dur comme l'acier de Tolède de son épée, cheveux blonds, yeux gris (Christian Grey, sors de ce corps !), c'est un MÂLE dominant et dont le principal rôle est de… dominer. Charmé par les appâts de sa prisonnière, il n'aura, bien évidemment, de cesse que d'y goûter…



****ALERT SPOILER****

Côté histoire, absolument rien de savoureux, tout est prévisible. La moitié du livre se déroule en huis-clos dans le manoir de Darkenwald, fief de la famille d'Aislinn, jusqu'à ce que l'auteur ait pitié de ses lecteurs en passe de devenir cinglés à tourner en rond entre les quatre murs du donjon ou craigne sérieusement que son oeuvre leur tombe des mains, les personnages se transportent hors les murs, dans un Londres décrit comme n'importe quelle ville (oui, avec des rues, des maisons et même un château, ben oui, y a quand même un couronnement à placer (en trois lignes)).



Si vous n'avez pas craqué et si vous êtes toujours en train de lire cette critique, c'est que vous avez l'espoir d'en savoir un peu plus sur l'intrigue (ou pas). le but du récit est de savoir si oui ou non Wulfar, notre homme-loup, va épouser ou pas notre jolie rouquine, si Wulfar aura raison de Ragnor (autre nom indigeste), son rival, et si notre colombine héroïne va oui ou non réussir à clouer le bec de Gwineth, sa rivale à elle… Vous doutez qu'il faille 370 pages pour venir à bout de cette intrigue cornélienne ? Nous sommes d'accord, ça aurait pu être « torché », si vous me passez l'expression, en 20 pages. Seulement, c'est compter sans l'amabilité de notre auteur qui est pleine d'attentions pour ses lecteurs. Elle ne souhaite pas les priver de la moindre nuitée de nos héros dont les ébats sont décrits avec la pudeur qui sied à une mère voulant expliquer à ses jeunes enfants « comment on fait les bébés ».



En résumé, vous l'aurez compris, je ne recommande pas ce roman sauf si votre niveau d'exigence en termes de romance n'excède pas la prose d'une Jude Deveraux et si votre envie de vous documenter sur la période via un roman historique est réduite à connaître les noms d'Harold et de Guillaume-le-Conquérant. Dans ce dernier cas, désolée, je viens de dévoiler tout le contenu historique du roman, oups !



NB : Aux petits malins qui me répliqueraient que la couverture seule aurait dû me mettre la puce à l'oreille, je réponds qu'il ne faut jamais se fier aux apparences d'un « J'ai Lu » car certaines couvertures niaises dissimulent souvent de très divertissants romans.
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Shanna

Kathleen Woodiwiss reste pour moi celle qui m’a fait découvrir la romance. Avec elle j’ai découvert des intrigues mouvementées bien ancrées dans l’Histoires, des relations amoureuses compliquées et tumultueuses et des personnages attachants.

J’ai lu Shanna il y a quelques années et je viens de le relire pour le compte du Webzine des Romantiques pour qui je rédige régulièrement et bénévolement des chroniques. Cette relecture m’a enchantée, j’ai retrouvé ce que j’aimais dans les romances historiques. Avec Shanna, on est embarqué dans une histoire qui vous emmène en Angleterre, dans les Caraïbes et enfin en Virginie. On suit avec amusement les démêlés de Shanna qui, pour avoir la paix avec son père, a cru qu’épouser un homme qui devait être pendu et ainsi passer pour une veuve, lui permettrait de faire ce qu’elle voulait. Elle n’avait pas prévu que le destin lui remettrait sous ses fenêtres son « mari » devenu esclave sur les terres de son père. Les péripéties sont parfois tirées par les cheveux mais on les oublie grâce au couple Shanna/Ruark et à leurs rencontres pleines de vie, de disputes et de réconciliations. Je précise tout de même que j’ai préféré Ruark à Shanna, il y a des moments où je lui aurais bien mis un coup de pied aux fesses, elle a un homme extraordinaire devant elle et elle le fait tourner en bourrique quand elle ne le trahit pas. Ajoutez-y un méchant qui tue dans l’ombre, un enlèvement qui donne lieu à un excellent épisode de piraterie, de l’exotisme et vous passerez un excellent moment de lecture.



Challenges Pavés 2020

Challenge Multi-défis 2020

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Cendres dans le vent, tome 2 : Alaina

Très bon livre. J’avais adoré le premier tome et le 2eme est dans la même lignée. Les personnages sont attachants. L’intrigue final est étonnante. Une belle histoire d’amour avec un peu de suspens qui peut être vite bouleversée pat tous ces évènements.
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Le loup et la colombe

J’ai adoré !



Bon, pas de vraie surprise, c’est une relecture et l’auteure fait partie de mon trio de tête des anciennes du genre ;-)



Si j’ai relu ce roman c’est parce que la lecture du roman ‘Le maître de mon coeur’ de Karin Tabke me le rappelait tellement qu’avant de dire : ‘attention, c’est du plagiat’ je voulais en avoir le cœur net. Voilà, c’est fait, après 34 ans le récit de Kathleen Woodiwiss a été réécrit en reprenant presque tous les points importants et c’est un peu triste de le constater...



En ce qui concerne ma relecture, je peux donc dire que du point de vue historique elle est beaucoup plus proche de la réalité que sa réécriture. J’ai adoré car la plume de cette auteure est riche de connaissances donc ainsi que de vocabulaire, les personnages sont complexes et l’auteure a beaucoup travaillé sur l’état de bâtard dans la noblesse du XIème siècle. Il s’agit bien sûr d’un roman rouge et donc, il y a de la romance et des scènes érotiques, tout sauf du fleur bleue et du gnangnan. Une toute belle lecture que je conseille du coup même s’il y manque l’humour omniprésent des nouvelles autrices de romans rouges.



En fait, j’ai fait une lecture comparée de deux récits similaires et ça me fait bizarre ;-)
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Cendres dans le vent

J'ai découvert ce livre grâce à un challenge pour lequel j'ai dû piocher un livre sur l'ile déserte d'un challenger.

Et j'avoue avoir bien choisi :-).

Cendres dans le vent est une romance historique dont l'action se passe pendant la guerre de Sécession, en Louisiane.

Alors que les armées confédérées et les armées de l'Union (les bleus ou encore les Yankees), s'affrontent, Alaina, jeune sudiste de 17 ans doit fuir sa ferme et se réfugie à la Nouvelle Orléans, chez son oncle, sa tante et sa cousine.

Le problème c'est qu'Alaina est accusée d'espionnage et sa tête est mise à prix.

Afin de passer inaperçue, elle se travestit en jeune garçon, à la langue bien pendue.

Mais à peine débarquée à la Nouvelle Orléans, elle croise la route d'un séduisant capitaine yankee, Cole, qui décide de le/la prendre sous son aile et lui propose un poste de garçon de salle dans l'hôpital où il travaille.

L'aversion qu'Alaina ressent pour tous les Yankees va se disputer à l'attirance qu'elle ressent pour le jeune capitaine.



Ce livre m'a plongé dans l'histoire américaine. Je ne connaissais la guerre de Sécession que de nom et j'avoue que j'ai dû faire quelques recherches pour comprendre un peu cette guerre civile.

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que ce n'est pas une simple romance. L'histoire y prends une place importante et certains passages sont carrément des rappels historiques de ces sombres années.

Le côté travestissement m'a rappelé différents films que j'ai aimé (notamment Tootsie ou Mme Doubtfire) dans lesquels les protagonistes se déguisent pour parvenir à leurs fins.

Il y a également, beaucoup de rebondissements et d'action.

Bref je ne me suis pas ennuyée une seconde malgré la longueur du livre (766 pages) et j'ai hâte de lire la suite.

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Quand l'ouragan s'apaise

Ames bien pensantes, vertueuses et vertueux du texte respectueux de toutes les sensibilités passez votre chemin ce livre n'est clairement pas pour vous.



Cette romance, classique dans son schéma a la particularité de faire débuter l'histoire d'amour par un viol ! Reconnaissons que c'est assez original ...



Plaisanterie ( de mauvais goût je sais) mise à part, la situation décrite pour la période historique donnée a sans doute été bien plus courante qu'on ne le voudrait . La soumission et finalement l'amour de la petite proie pour son très beau, très fort, très protecteur et finalement très amoureux prédateur laisse une impression trouble mais quels choix avaient réellement les filles et les femmes de cette époque , bien peu.



Romance archi-bourrée de clichés .



Bref à éviter et je ne pense pas retourner vers cette auteure.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Qui es-tu, belle captive ?

Adolescente, je dévorais les romans de cette autrice. Au hasard d'une foire du livre, j'ai trouvé ce titre que je ne connaissais pas. Sans illusion aucune sur la qualité du texte, j'ai voulu tenter de retrouver les émois de mes lectures passées, et surtout lire ce genre d'histoire avec mon regard de féministe (et de femme qui ne croit plus trop trop en l'amour...). L'expérience a été aussi décevante, agaçante et hilarante (mais ça, c'est nerveux !), que je m'y attendais !



Dès le titre, une certitude, on va être gavé jusqu'à la nausée de l'objectification féminine, avec un jugement de valeur et un rapport de possession bien machos. Autre certitude, à aucun moment l'intrigue ne surprend : cette histoire ressemble à toutes les autres que j'ai lues de cette autrice. Le couple est d'abord contraint de cohabiter, pour diverses raisons, dans un premier temps avec acrimonie et mépris, puis le temps se charge de leur révéler leur valeur (beau cul, belle gueule, abdos bien taillés, nénés généreux, etc.) mutuelle et les deux zozos finissent par s'éprendre follement l'un de l'autre. Et accessoirement par se grimper dessus à la première occasion, incapables de résister à leurs attraits respectifs. « Elle ne voulait pas céder à leur passion brûlante. Ils avaient encore tant de choses à se dire. » (p. 246) À la fin, les vilains cupides sont dépossédés et châtiés (ou morts, selon leur degré de vilenie), les traîtres sont punis par là où ils ont péché et les gentils riches sont encore plus riches et rétablis dans tous les privilèges qu'ils auraient pu perdre. Ah, et aussi, Elise retrouve son père et sa fortune cachée, quête secondaire du livre qui passe TRÈS SOUVENT à l'as ! Du genre, « Ah ouais, merde, c'est vrai, elle a un paternel, la rouquine... Bon, on va dire qu'il est prisonnier dans la Hanse. Non, allez, plutôt dans un trou sordide londonien. » Et vas-y que ça balade tranquillement sur la Mer du Nord comme si c'était le canal du Midi !



Pourquoi j'aimais tant les livres de Kathleen E. Woodiwiss ? Parce qu'ils m'emportaient dans d'autres époques et d'autres lieux : Amérique esclavagiste, Écosse sauvage du Moyen-Âge, îles ensoleillées du commerce triangulaire, etc. Ici, l'intrigue nous promène entre Londres et les villes hanséatiques d'Allemagne du Nord. L'Angleterre est alors dirigée par Elisabeth Tudor, une reine contre laquelle les complots ne manquent pas et qui exécute toute personne soupçonnée de la plus vague trahison. Bon, l'autrice était historienne et ça se sent dans ses textes. Il y a des détails très précis, comme les toilettes des femmes et des hommes qui correspondent parfaitement à l'époque. On a aussi une belle description de la Ligue hanséatique et des tensions avec les ravageurs des mers. « Jadis, nous nous liguions pour protéger des pirates. Il semble maintenant que nous protégions un pirate en noter sein. » (p. 353) Sauf que les aspects historiques sont dispensés au compte-goutte, qu'ils sont très anecdotiques, pour ne pas dire ajoutés au forceps. L'histoire d'Elise et Maxim aurait pu se dérouler dans la Russie tsariste ou dans l'Empire inca, ça n'aurait rien changé. La romance historique est décidément un genre littéraire qui ne me parle plus.



Finissons sur une explication de texte avec un extrait qui m'a fait souffler d'agacement en première lecture. « Il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette impertinente jeune femme qui n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait. Elle constituait un défi pour tout homme et une récompense qui valait l'effort de la gagner. » (p. 26) La meuf est impertinente parce qu'elle refuse de rester prisonnière d'un inconnu et qu'elle fait tout pour s'échapper. Et aussi parce qu'elle ne se tait pas quand sa Seigneurie exige le silence et la soumission. Ouais, impertinente, c'est le meilleur qualificatif à utiliser... Ensuite, elle est un défi : OK, donc on passe en mode Koh-Lanta, le dernier sur les poteaux a gagné, c'est ça ? Attendez, le meilleur est à venir : Elise est une récompense ! Si le mec manœuvre habilement et place bien ses (mor-)pions (pardon), il a droit à une image !!! Et l'image, pas sage du tout comme on vient de le voir plus tôt, c'est une pépé bien roulée avec du caractère. Parce que c'est pittoresque, ça, une femme qui sait ce qu'elle veut et qui le dit. Il n'a pas l'habitude, le grand marquis, et ça l'émoustille sous la braguette qu'on lui résiste. Bref, en deux phrases, c'est clair : y a rien qui va dans cette histoire ! Maxim tombe d'abord amoureux des nichons d'Elise (je vous jure que c'est vrai !!!), même quand celle-ci fout des chardons dans son plumard. Et la rousse sexy est toute chamboulée d'avoir vu le zizigouigoui du marquis après lui avoir balancé un seau d'eau froide à la tronche. Chacun·e ses parades amoureuses, je ne juge pas.



Comme dit Dewey dans la série Malcolm : je ne m'attendais à rien et je suis quand même déçue. En revanche, j'ai passé un excellent moment à écrire cette critique vacharde. Et je précise que je n'ai aucun mépris envers les lecteur·rices qui apprécient ce genre littéraire : chacun·e ses goûts !
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Quand l'ouragan s'apaise

Une belle histoire d'amour tourmentée comme on les aime. Un homme un tantinet macho et brute de décoffrage, et une femme petite, douce et innocente de la vie. Lui va s'adoucir et elle va s'endurcir. Une histoire où on voit chacun des personnages grandir au contact de l'autre, un couple comme on en veut tous.

A lire au coin du feu avec un bon thé.
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Une Rose en hiver

K.E. Woodiwiss a vraiment un talent hors du commun pour écrire des histoires qui m'emportent littérallement!!!

Grande fan de cette auteure, j'aime son style, ses personnages et ses intrigues.

Les histoires sont belles et les héros toujours charismatiques!

Eirienne, l'héroïne, se voit vendues aux enchères par son retord de père et mariée au Lord Saxton, personnage revenu du royaume des morts dit on et au physique déformé et défiguré par l'incendie de son château pour des bandits. Mais elle n'est pas non plus insensible au charme de Christopher Seton qui lui tourne autour sans aucunes ambigüités sur ses intentions, mais qui est tout de même coupable d'avoir estropier le frère de cette dernière lors d'un duel.

Entre combattre les sentiments grandissants pour Christopher qu'elle essaie de refreindre et sa peur et sa répulsion pour ce mari dissimulé derrière un masque mais d'une bonté et d'un amour à son égard sans bornes, Eirienne va se sentir perdue et va découvrir que l'amour peut parfois faire des miracles et vous surprendre d'une fassion à laquelle on ne s'attendait pas.

Christopher est mystérieux et on a du mal à découvrir quelles sont ses véritables intentions tant ses attitudes nous intriguent, autant qu'à Eirienne. Stuart Saxton nous touche et nous émeut par son respect, son amour et sa patience face à sa femme. Comme elle notre coeur balance entre ces 2 personnalités et on ne peut qu'ésperer une fin heureuse pour les 3.

Le meilleur Woodiwiss que j'ai lu pour l'instant!

A lire absolument!!
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Le loup et la colombe

Une très belle découverte qui m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.

Oui, oui, un très bon livre.

Je n'ai pas eu de périodes creuses au contraire, l'auteure a réussi à me faire tourner les pages à une vitesse folle.



Que dire ??? Kathleen E. Woodiwiss a une écriture attrayante, en tout cas pour moi, c'est le cas. Elle manie les mots pour nous faire bondir en arrière, dans le XIe siècle. L'écriture est d'époque ancienne, bien loin de notre langage actuel mais cela ne change en rien notre lecture. Bien au contraire, la langue française se lit comme une poésie, n'est-ce pas ?





Sous ordre de Guillaume le conquérant, les Normands pénètrent puis attaquent le manoir Darkenwald, en Angleterre, pour le réquisitionner. Massacrant par la même occasion la plupart des locataires ainsi que le Seigneur des lieux sans oublier les villageois. Ragnor, un des soldats du conquérant tombe sur une jeune femme d'une beauté aussi captivante que foudroyante, nommée Aishlinn, la fille du Seigneur tué par lui-même.

Il l'a veut pour lui, mais la viole. (Pff) Mais tout s'arrête quand Wulfar arrive au manoir et l'a prend pour esclave. D'esclave-maitresse. N'ayant pas le choix, elle accepte. Au moins, elle ne sera plus sous l'emprise de Ragnor, qui, lui ne veut surtout pas la laisser partir.

Mais vivre avec Wulfar ne sera pas une partie de plaisir également.



J'aime beaucoup les romans historiques de cette époque. S'imaginer la femme tenir tête à l'homme, ou comment était-elle considérée ?. Une chose est sûre, c'est que l'on apprend beaucoup de choses en lisant ce genre de bouquin. La femme était considérée comme une sorte de sous-espèce, soumise à l'homme qui lui en avait tous les pouvoirs. Le grand dieu, quoi. Et je pense qu'elle devait vraiment en baver pour se faire respecter. Ce qui ne change pas trop dans notre époque actuelle, hein les filles ? Même si les temps ont changé aujourd'hui.



Quand Wulfar arrive au manoir et prend sous contrôle les opérations afin d'en faire régner l'ordre, Ragnor, ne le supporte pas et fera en sorte qu'il le comprenne.

Wulfar est très dur avec ses esclaves jusqu'à les fouetter s'ils désobéissent à ses ordres. J'en ai eu le souffle coupé. Oui, cette époque était sauvage.

D'aspect, c'est un homme viril, guerrier. Un vicking, en clair. Mais non-violent et un non-respect envers le sexe faible. Un peu comme notre cher Ragnor, en moins gonflé. Pour lui, la femme doit obéir, servir et donner du plaisir. C'est tout.

Cependant, malgré une lecture plaisante. Il y a eu des parties qui m'ont laissé un peu perplexe.

Je m'explique.



Aishlinn, voit son père se faire tuer. Elle se fait violer et va donc vouloir se venger. (Ragnor)

Ensuite, devient esclave de Wulfar qui va un peu l'a maltraité, même violer également. (Lui, aussi)

Mais au final, on aura droit à un rapprochement pour nos deux protagonistes, avec des sentiments et plus si affinités. C'est le cas, donc...

J'ai trouvé un peu fort tout de même, d'oublier aussi vite sa rage/vengeance. (Je parle bien d'Aishlinn)

Passer du viol à l'amour pour la même personne, un peu gros quand même.



Que dire ?? Oui, c'est un très bon livre mais avec des petits détails gênants et qui grossissent un peu trop vite à mon goût. C'est mon premier livre de cette auteure, je ne vais pas dire que c'est un coup de cœur, dommage car ça aurait pu l'être. Mais j'ai passé un agréable moment, malgré tout. Hélas, ma note ne sera pas très élogieuse à cause des détails gênants (viol à l'amour, ça va)
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Cendres dans le vent

La Nouvelle-Orléans, 1863. En pleine guerre de Sécession, ayant perdu toute sa famille, Alaina, 17 ans, part trouver refuge chez son oncle et sa tante. Déguisée en garçon, la jolie Sudiste rencontre un capitaine Nordiste, Cole Latimer, qui l’embauche pour travailler dans l’hôpital où il exerce en tant que médecin.



Ce roman mêle, avec de très nombreuses longueurs (sur les 747 pages, la moitié au moins aurait pu être supprimée sans dommages) et pas mal de clichés, une histoire d’amour et des aventures totalement rocambolesques. Le cadre historique n’est qu’un prétexte, l’intrigue manquant franchement de réalisme. De plus, à force de délayer son récit et de multiplier les conflits, l’auteure rend ses personnages très agaçants et la lecture pénible.



Bref, ce roman de l’auteure du Loup et la colombe (romance beaucoup plus réussie) est une déception, d’autant plus forte que le début de l’histoire est plutôt prometteur. À éviter.

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Quand l'ouragan s'apaise

L'auteure nous emmène ici, d'une Angleterre un peu sordide du début du XIXème siècle à l'Amérique, pays du courage et de toutes les libertés. La forme est belle, le fond se tient et les personnages sont attachants même si parfois on se lasse vite du côté macho du héros et du côté gnangnan de l'héroïne. L'histoire de Cendrillon, sauce « rouge », à lire sous la couette avec une bonne tisane pour faire oublier un rhume un peu tenace.

Remarque : l'édition de 1972 notifie que le roman est pour « lecteurs avertis » ;-)
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Cendres dans le vent

Cette histoire est une merveille!! certains diront que les romans de K E. Woodiwiss sont un peu "vieillots ", moi je les trouve merveilleux!!! Son style est toujours parfait et on suit l'histoire des héros comme on suivrait un film sur la guerre de sécession. L'histoire pars dans une direction à laquelle on ne s'attend pas, et son talent de conteuse nous présente 2 héros avec une personnalité et un charisme rarement egalés dans les romances historiques. Certes le livre est long, près de 750 pages, mais on ne les voit pas passer et elles permettent une incroyable intrusion dans la psychologie des personnages.

On démarre l'histoire avec une toute jeune fille, Alaina , qui voue une haine viscérale contre les Yankees , étant elle même sudiste, et va devoir se travestir en jeune garçon pour échapper aux dangers d'une femme seule pendant l'invasion des nordistes dans le sud. C'est sans compter le Docteur Cole Latimer , officier nordiste , qui va prendre le jeune "Al" sous son aile.

Cette haine va empêcher Alaina de voir en lui l'homme ,avant le soldat nordiste, et elle va systématiquement refuser son aide et lui rendre la vie impossible!

Mais il suffira d'une nuit pour que le destin du jeune "Al" change de direction et pour que Cole vive avec le fantôme d'une femme qu'il n'aura fait qu'entre apercevoir et qui va hanter toutes ses nuits.

C'est plein de passion, d'émotions et KEW nous prouve admirablement avec cette histoire que la haine et l'amour sont 2 sentiments très proches et parfois pour connaître la puissance de l'un il faut avoir connu l'autre ...
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Cendres dans le vent

Un très bau roman ! Après avoir lu La rivière de la Passion, ce second roman de Kathleen Woodimiss est une vraie merveille. Le contexte de la guerre de Sécession apporte à l'histoire un incroyable plus. Lorsque Cole passe la nuit avec Alaina, il ne pense plus qu'à elle et à retrouver cette mystérieuse inconnue. De plus, l'intrigue est très ficelé car on découvre au fur et à mesure de l'a lecture des morceaux du puzzle, expliquant les événements précédents plus qu'étranges. L'amour qui unit Alaina et Cole semble inébranlable et on est d'autant plus touché lorsqu'ils finissent par devenir parents.
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Shanna

Une réédition bien méritée !



Shanna se retrouve confrontée à son pire cauchemar, son époux d’un jour qu’elle croyait mort est bel et bien vivant, et esclave de son père qui plus est ! Oh, elle aurait pu l’éviter, si ce n’est que celui-ci est devenu indispensable à la plantation, grâce aux savantes innovations qu’il élabore et qui facilitent le travail de tous, et que son père ne jure plus que par lui l’invitant même à partager quotidiennement leurs repas.



Et pour aggraver le tout, Ruark ne trouve pas mieux que de se balader à moitié nu, exposant son corps de rêve, bronzé et musclé au nez de tous et de toutes… Damnation ! Shanna résistera de toutes ses forces, mais ce dragon, comme elle l’aime à l’appeler, va repousser tous les obstacles pour conquérir son cœur.



Entre duperies, trahisons et folle passion, c’est avec un admirable doigté que Kathleen E. Woodiwiss nous convie à cette aventure. L’auteur a su tirer le comique de certaines scènes, nous régalant de tirades exquises dans les situations ambiguës du couple. Plus l’histoire avance et plus nous nous demandons comment Shanna va se tirer du bourbier dans lequel elle s’est empêtrée. La seule fausse note de ce roman se situe dans le dénouement qui se déroule trop rapidement au vu de la longueur de l’histoire pour nous mener là.



La passion est présente mais ne survolez pas les pages en quête de passages sensuels car point vous n’en trouverez. Les moments tendres et charnels sont réduits à deux phrases pour exprimer le ressentit et non les actes en eux-mêmes. Qu’à cela ne tienne ! Tout est pardonné, ou presque, une fois pris au piège de ce livre.



Régalez-vous et laissez capturer par cet esclave, ce dragon dont la bouche ne crachera que des cris d’amour.
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Cendres dans le vent

Cendres dans le vent....

Un de mes romans chouchous, découvert à l'adolescence, le premier des romans d'amour historiques. Il se démarquait tellement des Barbara cartland. Écrit peu après ma naissance il a peut-être un style un peu désuet pour certains mais je le connais tellement par coeur qu'il garde après toutes ces années un petit goût de madeleine de Proust. Découverte d'un style de roman, découverte d'un auteur, plus qu'un roman c'est une pépite, une révélation à mes yeux. Je relis à intervalles plus ou moins régulières, en entier ou passages choisis. C'est un pavé mais je l'ai repris en entier avec plaisir pour un challenge.



Pendant la guerre fratricide de la sécession, al vient se réfugier à la Nouvelle Orléans chez son oncle. Petit garnement aux cheveux hirsutes pris à partie par des soldats nordistes, une bonne action pour le commandant Cole Latimer ou la pire décision de sa vie? Il prend sous son aile ce chenapan contre le gré de ce dernier, rencontre sa cousine Roberta, une belle sudiste envoûtante. Obligé de le côtoyer à l'hôpital où le commandant l'a fait embaucher, chez son oncle quand il vient courtiser Roberta, al ne peut échapper à la vigilance de Cole. Vigilance ? Humm assez faible car Cole ne se rend même pas compte qu'il s'agit en fait d'Alaina. Des quiproquos, des dialogues plein d'humour , le couple Cole Alaina fait des étincelles, leur histoire n'est pas de tout repos et semée d'embûches avec des péripéties avec la guerre de sécession. Une rebelle sudiste face à un sale yankee ne peut que réagir et s'enflammer.



Une histoire gravée en moi, toute en redécouverte, les affrontements entre Al et Cole sont toujours aussi percutants.
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Cendres dans le vent, tome 1 : Roberta

Roman magnifique que je ne cesse de lire et de relire! Une très belle histoire d'amour avec en toile de fond la guerre de Sécession, des rebondissements...

Un roman que je vous conseille de lire.
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Quand l'ouragan s'apaise

Un bijou que ce livre. Oui c'est un roman d'amour et c'est l'un des premiers et des meilleurs que j'ai lu ! Il y a tout dans ce livre, non seulement évidemment une histoire d'amour tourmentée et passionnée mais également des rebondissements et de l'aventure, de l'émotion et une bonne touche de sensualité. Un roman d'amour qui fait vibrer et à mon avis le meilleur que cette auteur ai écrit.
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Quand l'ouragan s'apaise

Heather, est une orpheline anglaise sans le sou, vivant chez un oncle, avec une tante exécrable. Elle va fuir un environnement familial violent pour finir avec un mariage forcé et devoir partir vivre en Amérique.

Une écriture très agréable à lire, un roman très avant-gardiste pour l’époque de l'écriture. On comprend un peu mieux l’auteur quand on cherche des renseignements sur ce livre, c’était sa première romance historique un peu osée, et qui est à l’origine de beaucoup de controverses, mais aussi d’inspiration pour certaines autrices connues.

Par contre, en ce qui concerne les protagonistes et l’histoire en elle-même, je n’ai pas été conquise. On arrive très bien à se projeter au 18ème siècle avec tout ce que cela implique de différence comparé à notre époque, mais pour une romance censée faire rêver j’ai vu mieux.

Une jeune fille battue par sa tante, vivant comme cendrillon, pour finir par arriver chez un oncle par alliance lubrique et libidineux, qui compte la vendre à une maison close. Elle va, tout de même, réussir à s’enfuir pour finir kidnappée par des matelots, croyants avoir trouvé une fille de joie, entraînée de force sur un bateau, puis violée par le capitaine, pour finir enceinte et forcée de l’épouser.

Dans le genre de livre où l’héroïne est naïve, qui n’a pas son mot à dire, d’une beauté fatale dans le genre sois belle et tais toi, on ne fait pas mieux.

Nous avons évidemment tous les clichés possibles, la tante fainéante, grosse, sale et laide, qui bats sa nièce, son mari qui est totalement soumis, une demoiselle en détresse, blonde, belle, ingénue et vierge par la même occasion, mais qui ne se rend pas compte de ce qu’elle dégage et qui fait tomber tous les hommes à ses pieds. (évidemment pas les plus recommandables), un Américain séduisant, un peu rude et riche, une plantation immense, des gens aimants, mais aussi une ex-fiancée que la jalousie étouffe.

Une romance historique assez particulière, livre lu assez vite, malgré de nombreux détails et description de paysage que j’ai un peu sauté, car lu en diagonale pour arriver à la conclusion enfin agréable de cette romance, qui n’est pas à l'eau de rose, et pour pimenter notre lecture, on va quand même nous rajouter des meurtres sur la fin.

En conclusion très déçue de cette histoire, même si elle est très très bien écrite.

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