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Critiques de Kathleen E. Woodiwiss (102)
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Quand l'ouragan s'apaise

Glané jeune-fille dans la rare collection "sentimentale" de ma grand-mère.

Si l'écriture était plutôt plaisante (pas un navet total), l'histoire est classique et un peu trop prosaïque, même si le roman débute par le viol d'une jeune vierge innocente (hum !). Cela ne m'avait pas fait trop de "mal au cerveau", comme on dit...
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Quand l'ouragan s'apaise

Heather, est une orpheline anglaise sans le sou, vivant chez un oncle, avec une tante exécrable. Elle va fuir un environnement familial violent pour finir avec un mariage forcé et devoir partir vivre en Amérique.

Une écriture très agréable à lire, un roman très avant-gardiste pour l’époque de l'écriture. On comprend un peu mieux l’auteur quand on cherche des renseignements sur ce livre, c’était sa première romance historique un peu osée, et qui est à l’origine de beaucoup de controverses, mais aussi d’inspiration pour certaines autrices connues.

Par contre, en ce qui concerne les protagonistes et l’histoire en elle-même, je n’ai pas été conquise. On arrive très bien à se projeter au 18ème siècle avec tout ce que cela implique de différence comparé à notre époque, mais pour une romance censée faire rêver j’ai vu mieux.

Une jeune fille battue par sa tante, vivant comme cendrillon, pour finir par arriver chez un oncle par alliance lubrique et libidineux, qui compte la vendre à une maison close. Elle va, tout de même, réussir à s’enfuir pour finir kidnappée par des matelots, croyants avoir trouvé une fille de joie, entraînée de force sur un bateau, puis violée par le capitaine, pour finir enceinte et forcée de l’épouser.

Dans le genre de livre où l’héroïne est naïve, qui n’a pas son mot à dire, d’une beauté fatale dans le genre sois belle et tais toi, on ne fait pas mieux.

Nous avons évidemment tous les clichés possibles, la tante fainéante, grosse, sale et laide, qui bats sa nièce, son mari qui est totalement soumis, une demoiselle en détresse, blonde, belle, ingénue et vierge par la même occasion, mais qui ne se rend pas compte de ce qu’elle dégage et qui fait tomber tous les hommes à ses pieds. (évidemment pas les plus recommandables), un Américain séduisant, un peu rude et riche, une plantation immense, des gens aimants, mais aussi une ex-fiancée que la jalousie étouffe.

Une romance historique assez particulière, livre lu assez vite, malgré de nombreux détails et description de paysage que j’ai un peu sauté, car lu en diagonale pour arriver à la conclusion enfin agréable de cette romance, qui n’est pas à l'eau de rose, et pour pimenter notre lecture, on va quand même nous rajouter des meurtres sur la fin.

En conclusion très déçue de cette histoire, même si elle est très très bien écrite.

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Cendres dans le vent

Cendres dans le vent....

Un de mes romans chouchous, découvert à l'adolescence, le premier des romans d'amour historiques. Il se démarquait tellement des Barbara cartland. Écrit peu après ma naissance il a peut-être un style un peu désuet pour certains mais je le connais tellement par coeur qu'il garde après toutes ces années un petit goût de madeleine de Proust. Découverte d'un style de roman, découverte d'un auteur, plus qu'un roman c'est une pépite, une révélation à mes yeux. Je relis à intervalles plus ou moins régulières, en entier ou passages choisis. C'est un pavé mais je l'ai repris en entier avec plaisir pour un challenge.



Pendant la guerre fratricide de la sécession, al vient se réfugier à la Nouvelle Orléans chez son oncle. Petit garnement aux cheveux hirsutes pris à partie par des soldats nordistes, une bonne action pour le commandant Cole Latimer ou la pire décision de sa vie? Il prend sous son aile ce chenapan contre le gré de ce dernier, rencontre sa cousine Roberta, une belle sudiste envoûtante. Obligé de le côtoyer à l'hôpital où le commandant l'a fait embaucher, chez son oncle quand il vient courtiser Roberta, al ne peut échapper à la vigilance de Cole. Vigilance ? Humm assez faible car Cole ne se rend même pas compte qu'il s'agit en fait d'Alaina. Des quiproquos, des dialogues plein d'humour , le couple Cole Alaina fait des étincelles, leur histoire n'est pas de tout repos et semée d'embûches avec des péripéties avec la guerre de sécession. Une rebelle sudiste face à un sale yankee ne peut que réagir et s'enflammer.



Une histoire gravée en moi, toute en redécouverte, les affrontements entre Al et Cole sont toujours aussi percutants.
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Quand l'ouragan s'apaise

La petite histoire

Campagne anglaise, 1799. Heather vivant comme Cendrillon chez sa tante, suit le frère de cette dernière à Londres, pensant échapper à sa condition misérable. Elle se retrouve à fuir, paniquée pour échouer près du port et être confondue avec une prostituée.

Sa rencontre avec Brandon, le capitaine du Fleetwood va être plus que brutale.

Mon ressenti

Nous sommes dans une romance dont l'écriture date un peu et avec le cliché de l'amant violent que l'on pardonne. Malgré cet écueil, j'ai apprécié de retrouver une ambiance à la Autant en emporte le vent dans la deuxième partie à Charleston. De plus, l'autrice ajoute une touche de thriller bienvenue.

Une lecture qui ne sera pas mémorable mais tout de même agréable à suivre.
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Cendres dans le vent

Je ne savais que choisir comme lecture dans la multitude de sorties du mois de Novembre, alors que j’ai une tonne de livres dans ma PAL 😅 Après moults hésitations, mon choix s’est porté sur Cendres dans le vent de Kathleen E. Woodiwiss, sûrement influencée par le petit « La bibliothèque idéale » apposé sur la couverture… Sérieusement, c’est le résumé qui m’a fait de l’œil, car bizarrement, je vois peu de romances historiques qui se déroulent aux Etats-Unis pendant la guerre de Sécession. Je trouve ça un peu dommage, car cela donne des aventures romanesques à la Roméo et Juliette, je me souviens d’une vieille série qui passait à la télé quand j’étais enfant « Nord et Sud » avec l’excellent Patrick Swayze, avec ma mère et ma sœur nous l’avions suivie avec assiduité 😆 Après, j’avoue que c’est un pan de l’histoire américaine que je connais très mal 😓 En commençant le livre, la première chose qui m’interpelle c’est la date de parution originale du roman… 1979… Le roman est aussi vieux que moi… Oui, je suis vieille 😏 En faisant quelques recherches sur l’autrice, il est annoncé qu’elle est considérée comme une pionnière de la romance moderne… Je ne vais pas mentir, un roman de 1979, j’avais un peu peur qu’il soit complètement daté style Barbara Cartland, mais heureusement, il n’en est rien 😁 Elle a peu écrit, une quinzaine de romans entre 1972 et 2007, année de son décès, elle prenait son temps pour écrire. Par contre, je n’ai pas pris mon temps pour lire Cendres dans le vent, j’ai littéralement dévoré le roman pourtant très dense (862 pages sur ma liseuse Kobo).



Vous vous en doutez, si j’ai dévoré le roman c’est que j’ai apprécié ma lecture 😀 J’avais franchement peur que le style soit désuet mais non, je l’ai trouvé très moderne et très proche de ce que l’on peut trouver actuellement. La guerre de Sécession donne un cadre dramatique qui n’est pas pour me déplaire même si j’ai parfois eu du mal à me repérer géographiquement dans les différentes batailles. Il s’agit d’une réédition, la première édition comportait deux tomes et il semble qu’elle ait été publiée dans les années 80. Ici, il s’agit d’un seul et unique tome et les 2 parties sont aisément reconnaissables tant l’ambiance est différente.



Alaina a tout perdu à cause de cette guerre, les Confédérés ne sont pas au mieux de leur forme et la vie dans les Etats du sud est compliquée. Elle décide donc de rejoindre la Nouvelle-Orléans et pour éviter tout problème, elle choisit de se déguiser en gamin des rues « Al » sauf, qu’au final, ce déguisement va lui apporter plus de problèmes qu’autre chose. Alaina est un personnage féminin intéressant, sur la première partie du roman, elle navigue entre ses deux personnalités et parfois elle se perd entre Al et Alaina, ce qui donne des situations assez cocasses. J’ai beaucoup aimé Alaina, elle est forte et reste fidèle à ses principes malgré l’adversité.



Elle rencontre rapidement le capitaine Cole Latimer qui va lui sauver la mise et même lui fournir un travail, et en ces temps difficile, elle ne peut pas vraiment refuser. Elle se retrouve donc, dans un hôpital Yankee, à récurer les différentes salles… Alors, qu’elle ne porte pas les Yankee dans son cœur, loin de là… Pour elle, c’est juste un uniforme bleu. Au fil des jours, elle se rend compte qu’il y a des hommes derrière l’uniforme avec des familles, elle ne va pas jusqu’à les aimer, faut pas abuser mais la guerre fait des orphelins des deux côtés.



Cole Latimer est un personnage torturé, je peut dire que rien ne lui aura été épargné tout au long du livre. J’ai parfois eu du mal avec certaines de ses réactions mais quand on recontextualise, elles prennent sens. Difficile de parler de Cole sans dévoiler des parties de l’histoire, et le spoil c’est le mal 😆 J’ai apprécié la relation développée en Cole et Al/Alaina, c’est piquant et mordant, si Cole peut parfois être en retenu, ce n’est pas la cas d’Alaina qui est souvent sans filtre.



Autour d’Alaina et de Cole gravitent un grand nombre de personnages secondaires qui ont tous un rôle plus ou moins important à jouer dans l’histoire. La principale étant Roberta, la cousine capricieuse et manipulatrice d’Alaina… Un personnage tout à fait détestable par son comportement, elle est prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut et n’hésite pas à écraser les plus faibles pour asseoir sa prétendue supériorité. Je trouve la galerie des personnages secondaires très intéressantes car très variés.



J’ai trouvé que l’autrice développait beaucoup d’intrigues dont certaines sont plutôt étonnantes, je pense à la dernière qui me semble un peu trop capillotractée avec une conclusion que je qualifierai de TGCM 🙆‍♀️ Mais oui, j’ai trouvé qu’il y avait parfois de trop grosses ficelles pour que cela soit crédibles… Néanmoins, la lecture reste fluide et les chapitres se lisent facilement et rapidement.



Avec Cendres dans le vent, Kathleen E. Woodiwiss propose une grande épopée romanesque addictive et moderne. J’ai apprécié ma lecture de la première à la dernière page malgré les petits défauts que j’ai pu trouvé. Un vrai coup de cœur 💕
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Qui es-tu, belle captive ?

Adolescente, je dévorais les romans de cette autrice. Au hasard d'une foire du livre, j'ai trouvé ce titre que je ne connaissais pas. Sans illusion aucune sur la qualité du texte, j'ai voulu tenter de retrouver les émois de mes lectures passées, et surtout lire ce genre d'histoire avec mon regard de féministe (et de femme qui ne croit plus trop trop en l'amour...). L'expérience a été aussi décevante, agaçante et hilarante (mais ça, c'est nerveux !), que je m'y attendais !



Dès le titre, une certitude, on va être gavé jusqu'à la nausée de l'objectification féminine, avec un jugement de valeur et un rapport de possession bien machos. Autre certitude, à aucun moment l'intrigue ne surprend : cette histoire ressemble à toutes les autres que j'ai lues de cette autrice. Le couple est d'abord contraint de cohabiter, pour diverses raisons, dans un premier temps avec acrimonie et mépris, puis le temps se charge de leur révéler leur valeur (beau cul, belle gueule, abdos bien taillés, nénés généreux, etc.) mutuelle et les deux zozos finissent par s'éprendre follement l'un de l'autre. Et accessoirement par se grimper dessus à la première occasion, incapables de résister à leurs attraits respectifs. « Elle ne voulait pas céder à leur passion brûlante. Ils avaient encore tant de choses à se dire. » (p. 246) À la fin, les vilains cupides sont dépossédés et châtiés (ou morts, selon leur degré de vilenie), les traîtres sont punis par là où ils ont péché et les gentils riches sont encore plus riches et rétablis dans tous les privilèges qu'ils auraient pu perdre. Ah, et aussi, Elise retrouve son père et sa fortune cachée, quête secondaire du livre qui passe TRÈS SOUVENT à l'as ! Du genre, « Ah ouais, merde, c'est vrai, elle a un paternel, la rouquine... Bon, on va dire qu'il est prisonnier dans la Hanse. Non, allez, plutôt dans un trou sordide londonien. » Et vas-y que ça balade tranquillement sur la Mer du Nord comme si c'était le canal du Midi !



Pourquoi j'aimais tant les livres de Kathleen E. Woodiwiss ? Parce qu'ils m'emportaient dans d'autres époques et d'autres lieux : Amérique esclavagiste, Écosse sauvage du Moyen-Âge, îles ensoleillées du commerce triangulaire, etc. Ici, l'intrigue nous promène entre Londres et les villes hanséatiques d'Allemagne du Nord. L'Angleterre est alors dirigée par Elisabeth Tudor, une reine contre laquelle les complots ne manquent pas et qui exécute toute personne soupçonnée de la plus vague trahison. Bon, l'autrice était historienne et ça se sent dans ses textes. Il y a des détails très précis, comme les toilettes des femmes et des hommes qui correspondent parfaitement à l'époque. On a aussi une belle description de la Ligue hanséatique et des tensions avec les ravageurs des mers. « Jadis, nous nous liguions pour protéger des pirates. Il semble maintenant que nous protégions un pirate en noter sein. » (p. 353) Sauf que les aspects historiques sont dispensés au compte-goutte, qu'ils sont très anecdotiques, pour ne pas dire ajoutés au forceps. L'histoire d'Elise et Maxim aurait pu se dérouler dans la Russie tsariste ou dans l'Empire inca, ça n'aurait rien changé. La romance historique est décidément un genre littéraire qui ne me parle plus.



Finissons sur une explication de texte avec un extrait qui m'a fait souffler d'agacement en première lecture. « Il ne pouvait s'empêcher d'admirer cette impertinente jeune femme qui n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait. Elle constituait un défi pour tout homme et une récompense qui valait l'effort de la gagner. » (p. 26) La meuf est impertinente parce qu'elle refuse de rester prisonnière d'un inconnu et qu'elle fait tout pour s'échapper. Et aussi parce qu'elle ne se tait pas quand sa Seigneurie exige le silence et la soumission. Ouais, impertinente, c'est le meilleur qualificatif à utiliser... Ensuite, elle est un défi : OK, donc on passe en mode Koh-Lanta, le dernier sur les poteaux a gagné, c'est ça ? Attendez, le meilleur est à venir : Elise est une récompense ! Si le mec manœuvre habilement et place bien ses (mor-)pions (pardon), il a droit à une image !!! Et l'image, pas sage du tout comme on vient de le voir plus tôt, c'est une pépé bien roulée avec du caractère. Parce que c'est pittoresque, ça, une femme qui sait ce qu'elle veut et qui le dit. Il n'a pas l'habitude, le grand marquis, et ça l'émoustille sous la braguette qu'on lui résiste. Bref, en deux phrases, c'est clair : y a rien qui va dans cette histoire ! Maxim tombe d'abord amoureux des nichons d'Elise (je vous jure que c'est vrai !!!), même quand celle-ci fout des chardons dans son plumard. Et la rousse sexy est toute chamboulée d'avoir vu le zizigouigoui du marquis après lui avoir balancé un seau d'eau froide à la tronche. Chacun·e ses parades amoureuses, je ne juge pas.



Comme dit Dewey dans la série Malcolm : je ne m'attendais à rien et je suis quand même déçue. En revanche, j'ai passé un excellent moment à écrire cette critique vacharde. Et je précise que je n'ai aucun mépris envers les lecteur·rices qui apprécient ce genre littéraire : chacun·e ses goûts !
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Une Rose en hiver

Déjà le titre est évocateur...

C'est une fleur, fragile, belle, soumise.... mais elle pique si on la chatouille trop. Et c'est aussi une histoire d'amour ! Un amour refoulé, interdit, mais d'autant plus intense. Il va à l'encontre de ce qui est admis, permis, autorisé... mais aussi désiré !

Des personnages attachants, qui se cherchent, qui se désirent, qui se refusent...

Une belle histoire, qui m'a touchée !
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Le loup et la colombe

J’ai adoré !



Bon, pas de vraie surprise, c’est une relecture et l’auteure fait partie de mon trio de tête des anciennes du genre ;-)



Si j’ai relu ce roman c’est parce que la lecture du roman ‘Le maître de mon coeur’ de Karin Tabke me le rappelait tellement qu’avant de dire : ‘attention, c’est du plagiat’ je voulais en avoir le cœur net. Voilà, c’est fait, après 34 ans le récit de Kathleen Woodiwiss a été réécrit en reprenant presque tous les points importants et c’est un peu triste de le constater...



En ce qui concerne ma relecture, je peux donc dire que du point de vue historique elle est beaucoup plus proche de la réalité que sa réécriture. J’ai adoré car la plume de cette auteure est riche de connaissances donc ainsi que de vocabulaire, les personnages sont complexes et l’auteure a beaucoup travaillé sur l’état de bâtard dans la noblesse du XIème siècle. Il s’agit bien sûr d’un roman rouge et donc, il y a de la romance et des scènes érotiques, tout sauf du fleur bleue et du gnangnan. Une toute belle lecture que je conseille du coup même s’il y manque l’humour omniprésent des nouvelles autrices de romans rouges.



En fait, j’ai fait une lecture comparée de deux récits similaires et ça me fait bizarre ;-)
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Cendres dans le vent

J'ai découvert ce livre grâce à un challenge pour lequel j'ai dû piocher un livre sur l'ile déserte d'un challenger.

Et j'avoue avoir bien choisi :-).

Cendres dans le vent est une romance historique dont l'action se passe pendant la guerre de Sécession, en Louisiane.

Alors que les armées confédérées et les armées de l'Union (les bleus ou encore les Yankees), s'affrontent, Alaina, jeune sudiste de 17 ans doit fuir sa ferme et se réfugie à la Nouvelle Orléans, chez son oncle, sa tante et sa cousine.

Le problème c'est qu'Alaina est accusée d'espionnage et sa tête est mise à prix.

Afin de passer inaperçue, elle se travestit en jeune garçon, à la langue bien pendue.

Mais à peine débarquée à la Nouvelle Orléans, elle croise la route d'un séduisant capitaine yankee, Cole, qui décide de le/la prendre sous son aile et lui propose un poste de garçon de salle dans l'hôpital où il travaille.

L'aversion qu'Alaina ressent pour tous les Yankees va se disputer à l'attirance qu'elle ressent pour le jeune capitaine.



Ce livre m'a plongé dans l'histoire américaine. Je ne connaissais la guerre de Sécession que de nom et j'avoue que j'ai dû faire quelques recherches pour comprendre un peu cette guerre civile.

Ce que j'ai aimé dans ce livre, c'est que ce n'est pas une simple romance. L'histoire y prends une place importante et certains passages sont carrément des rappels historiques de ces sombres années.

Le côté travestissement m'a rappelé différents films que j'ai aimé (notamment Tootsie ou Mme Doubtfire) dans lesquels les protagonistes se déguisent pour parvenir à leurs fins.

Il y a également, beaucoup de rebondissements et d'action.

Bref je ne me suis pas ennuyée une seconde malgré la longueur du livre (766 pages) et j'ai hâte de lire la suite.

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Cendres dans le vent

En ouvrant ma Kindle pour décider du prochain livre de ma PAL à lire, j'ai ouvert malencontreusement "Centres dans le vent" de Kathleen Woodiwiss. Aucun résumé, aucune couverture, je pense l'avoir reçu gratuitement il y a plusieurs années et, après tout, pourquoi pas.



On y découvre un petit bonhomme, Al, qui se retrouve en Nouvelle-Orléans, en pleine guerre de Sécession (une part de l'Histoire américaine qui me passionne). Il a le caractère bien trempé, alors quand un Yankee le découvre à la sortie de l'embarcadère, complètement perdu, et lui propose son aide, son sang ne fait qu'un tour. Il se trouve qu'Al est en fait Alaina, une jeune fille déguisée en gamin sale, et qu'elle déteste les Nordistes qui ont détruit toute sa vie et sa famille et qui en plus la recherchent pour des crimes qu'elle n'a pas commis. Elle se rend chez son oncle qui est au courant de la situation et la camoufle sous cette apparence, ce qui lui permet de travailler dans l’hôpital où le "yankee" est médecin. Et devinez quoi? Ils tombent amoureux...



Alors au début, je trouvais la lecture plaisante, légère, un peu cucul, mais plaisante. J'aime bien les héroïnes courageuses et les romans sur fond historique. Sauf que franchement, pendant 700 pages, on ne lit QUE la très, très, mais vraiment très longue histoire "ennemies-to-lovers" ou "je t'aime moi non plus". Il y a une petite intrigue un peu mystérieuse derrière tout ça, mais qu'est-ce que c'était culcul praline... Limite ça passait un certain temps car d'habitude j’affectionne les belles histoires romantiques, mais ici c'en devenait ridicule. Les dialogues entre les deux protagonistes étaient quasiment copiés/collés à chaque chapitre...

Et je n'ai pas non plus apprécié le fait que l'on passe tout d'un coup d'une Alaina "garçon manqué" et courageuse, à une petite chose fragile... Alors oui, elle découvre l'amour, mais la transition n'a pas été bien faite.



Quand à la guerre de Sécession, c'est vraiment un prétexte car finalement, à part un chapitre un peu plus "aventure" que les autres, et deux-trois noms de personnalités de guerre connues à cette époque, c'est le vide abyssal...



Bref, j'ai déjà lu de nombreuses épopées romantiques, et je ne conseille pas celle-ci, même si, globalement, a se laisse lire (la preuve je n'ai pas abandonné même si j'ai hésité).
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Cendres dans le vent

Je tiens à remercier les éditions J’ai lu pour l’envoi de ce SP.



Exceptionnellement, je ne vais pas noter ce roman. Pourquoi ? Parce que je serais bien en peine pour y arriver. Honnêtement j’ai adoré le début, le caractère effronté et têtu, limite borné de l’héroïne, l’aveuglement du héros… j’adore les héroïnes qui se déguisent en homme pour X raison dans une histoire, cela permet souvent toute sorte de rebondissements. La couverture est aussi très jolie et distinguée avec la grande lettre décorée, j’aime beaucoup (je le signale en passant !)



Le souci de ce roman, pour moi, c’est la longueur. Il ne tient pas sa promesse sur le long terme, car en plus de 750 pages, on a plusieurs histoires ou plusieurs tomes en un, au final, et je n’ai pas aimé toutes ses différentes épopées de manière égale.



Le revirement de situation qu’on attend quand la révélation sera faite sur le déguisement que porte l’héroïne met très longtemps à arriver… plus longtemps que je ne le pensais, et arrive presque trop tard et se révèle décevant. On s’attend à un changement de dynamique et de problématiques dans le récit qui ne viennent pas. L’auteure sème des embuches pour séparer les personnages, dont le français insupportable qui traque littéralement l’héroïne, la cousine Roberta… et évacue certains de ces éléments en quelques phrases quand ça l’arrange.



Pour un début très prometteur, j’ai eu l’impression de peiner de plus en plus et de me désintéresser des deux personnages, qui ne réussissent pas avant très longtemps à construire leur relation, rien ne marque de tournant, de rapprochements, on attend, on espère… on se désintéresse. Du moins moi, j’ai vu de très bonnes critiques du roman. J’aime beaucoup les “ennemis to lovers” mais cette fois je n’ai pas senti de construction de relation, elle reste désespérément sur le même ton sans évoluer, et ce que je préfère dans ce genre de schéma.



Certains événements paraissent peu crédibles, mais bon cela arrive en romance historique, pourquoi pas si le reste tient la route. J’ai aussi déploré de ne pas voir Alaina s’ouvrir réellement avec certains personnages ni d’en découvrir plus sur Cole. On en apprend peu pendant très longtemps.



Le début du roman recevrait une très bonne note. Disons les 200 premières pages, plus mitigés jusqu’à 500 et ensuite, je crois avoir abandonné passé 600, parce que j’ai réalisé que pour finir j’en viendrais à sauter des pans entiers de pages et cela ne semble plus très objectif de continuer ou noter après cela (par principe je ne note jamais un abandon, je n’ai pas le recul nécessaire). Voire je n’écris aucun retour, n’ayant pas fini, mais j’en ai lu pas mal de ce roman ci, donc je voulais quand même faire un retour.



En clair, si vous aimez les romans-fleuves, vous pouvez vous y retrouver dans cette épopée où on peut déplorer quelques longueurs dont la coupe aurait permis un récit plus enlevé. Si vous aimez les histoires avec un récit plus resserré, il est possible que vous ne trouviez pas votre compte dans cet univers.



Quelques aspects sont aussi un peu difficiles, car s’ils notent l’antagonisme nord-sud de l’époque on sent surtout un racisme latent avec tous les serviteurs noirs au service des blancs – des « gentils » sudistes, etc. on retrouve un peu les accents et manière de parler du personnage de Mamma qu’on peut retrouver dans un « Autant emporte le vent »… bref, certes oui il y a un contexte historique, mais qui me met un peu mal à l’aise, j’y vois encore une forme de racisme un côté paternaliste un peu nauséabond qui doit bien décrire l’époque mais reste très gênant à lire actuellement, je n’arrive pas à faire abstraction.



Je suis la première a regretter de ne pas avoir plus accrochée et pu finir, ça partait franchement bien pourtant…
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Cendres dans le vent

C'est l'histoire d'une jeune femme bousculée par la guerre de Sécession et obligée de se déguiser en jeune garçon pour fuir sa maison et échapper à ceux qui en ont après elle...

Réfugiée chez son oncle, elle trouve un travail sous ses traits de garçons à l'hôpital ennemis et n'est pas indifférente au médecin...

Bien que tous les clichés romanesques soient présents, cet ouvrage reste un bon choix pour le moment de détente apporté, épicé d'une touche historique fidèle.
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Cendres dans le vent

Peut-on parler de la très grande Kathleen E. Woodiwiss sans parler de ce chef d'oeuvre qu'est Cendres dans le vent ?



Ne vous arrêtez pas à la couverture typique des collections Aventure & Romance et prenez le temps d'ouvrir ce livre et de le savourer.



Vous allez être emporté dans un tourbillon d'émotions et ce, jusqu'à la dernière page du livre.

Kathleen E. Woodiwiss a écrit de nombreux livres mémorables et une particularité à chacun des romans que j'ai pu lire d'elle : la volonté de dépeindre des femmes fortes, malgré l'époque et les circonstances.



Ici, Alaina, oisillon frêle mais pas si fragile que ça, qui a la rage de survivre dans ce monde complètement bouleversé après la Guerre de Sécession. Le roman nous permet ainsi une plongée dans cet après guerre civile qui a tant marqué le pays, et les enjeux de tout un peuple qui essaye de se reconstruire ... sur les cendres de l'ancien monde.



Alaina est inoubliable, et bien que Cole soit un personnage masculin très appréciable, on retiendra surtout cette figure qu'elle incarne d'une Amérique blessée, perdue mais qui cherche à survivre, par tous les moyens (et notamment par ses propres moyens).

A cela, le roman se rapproche de Shanna, qui était inoubliable face au personnage masculin de Ruark.



Je l'ai lu adolescente, quand j'ai commencé à lire des romances plus matures. il m'a été donné par ma maman, qui a mis ce livre en 1er sur la pile des ouvrages qu'elle me conseillait. Par la suite, je l'ai moi-même recommandé à ma petite soeur, qui a gardé un souvenir très vif et intense de cette lecture. Et qui le relis à l'occasion pour retrouver ces sensations.



Si vous aimez les romances sombres, compliquées, mais avec toujours un brin de lumière qui perce à travers les carreaux, Cendres dans le vent est le livre qu'il vous faut.
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Shanna

Kathleen Woodiwiss est un écrivain américain de romances. Elle est considérée aujourd'hui comme une des pionnières de la romance moderne. Auteur de treize best-sellers, elle a vendu trente-six millions d'exemplaires de son œuvre à travers le monde.

Dans ma jeunesse, j avais entr-aperçu dans la "bibliothèque interdite" constituée de nombre de polars sanglants le roman "le loup et la colombe". Le roman se déroulait en Angleterre et racontait l'invasion des Normands sous Guillaume le Conquérant. Avec une couverture alléchante: une belle rousse et un brun ténébreux. Je subtilisai donc l ouvrage et le dévorai. Je l'avoue : j'ai adoré ce roman.

Récemment, j'ai acquis deux autres romans de cette auteur. Dont "Shanna".

La jeune et belle Shanna ne veut pas d’un mari imposé par son père. La solution ? Épouser Ruark Beauchamp, condamné à mort qui croupit dans la prison de Newgate. Un mariage blanc qui fera d’elle une jeune veuve libre de son destin. En se rendant sur l’île que possède son père dans les Caraïbes, elle a la désagréable surprise d’y retrouver son époux, bien vivant et réclamant son dû ! Vendu comme esclave, il a échappé au bourreau et travaille à la plantation. La jeune femme engage alors une lutte acharnée contre les sentiments naissant qu’elle éprouve bien malgré elle pour le bel esclave…

Tout est dit dans le résumé et sur les couvertures romanesques et surannées. Comme le roman qui aura pour avantage d'être divertissant. Au premier ou au second degré.
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Une Rose en hiver

Roman classé historique, j'ai trouvé que le contexte historique est complètement absent, mis à part 2 petites références noyées dans la masse du récit. Je trouve ça dommage. La première partie de l'histoire est axée sur la romance entre les personnages, la deuxième centre le récit sur l'aventure pure. L'histoire est bien écrite, les personnages sont attachants donc agréable moment de lecture, mais pas de coup de coeur néanmoins.
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Quand l'ouragan s'apaise

Ames bien pensantes, vertueuses et vertueux du texte respectueux de toutes les sensibilités passez votre chemin ce livre n'est clairement pas pour vous.



Cette romance, classique dans son schéma a la particularité de faire débuter l'histoire d'amour par un viol ! Reconnaissons que c'est assez original ...



Plaisanterie ( de mauvais goût je sais) mise à part, la situation décrite pour la période historique donnée a sans doute été bien plus courante qu'on ne le voudrait . La soumission et finalement l'amour de la petite proie pour son très beau, très fort, très protecteur et finalement très amoureux prédateur laisse une impression trouble mais quels choix avaient réellement les filles et les femmes de cette époque , bien peu.



Romance archi-bourrée de clichés .



Bref à éviter et je ne pense pas retourner vers cette auteure.
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Une Rose en hiver

Ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre c'est la part de mystère qui enveloppe l'intrigue et les personnages qui ne se trouvent pas immédiatement.

Il y a un vrai jeu de séduction, du respect et de la déférence envers Erienne venant de son époux frappé par le sort. C'est bien la première fois de sa vie que la jeune femme est ainsi considérée.

Une émotion non négligeable et c'est avec plaisir que je relirai ce livre !
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Shanna

Une lecture laborieuse avec ce titre écrit par Kathleen Woodiwis, digne héritière de Barbara Cartland.



En règle général, la pause littérature dite à l'eau de rose me sert à requinquer mes neurones lorsque ces derniers sont en "surchauffe", mais, à croire que je ne devais pas être assez fatiguée pour lire, et, surtout me refaire une santé.



Pour les amateurs du genre.
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Un mariage de convenance

L'histoire est passionnante et pleine de rebondissements et l'auteur nous décrit assez bien l'époque et en particulier la condition de son héroïne que l'on pourrait détester parce qu'elle a tout pour elle mais on s'aperçoit en filigrane qu'elle n'est en fait qu'une marchandise sur le marché du mariage, un trophée pour les messieurs de l'époque.Cependant je trouve que les personnages sont beaucoup trop manichéens.Les nobles sont tous des gens biens et les roturiers des gens détestables,violents et sans scrupules!

Roger a tous les défauts,Alice la nourrice est à vomir et Pandora l'actrice est une menteuse et une garce!

N'oublions pas en lisant ce genre de roman que le XIXeme siècle anglais est noir et que la misère que connaissaient les gens du commun à cette époque était une honte en regard de la richesse de cette noblesse si méprisante.L'auteur aurait pu trouver quelques excuses à ses méchants et quelques défauts à ses gentils.

Trop de clichés tue le cliché!
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Cendres dans le vent, tome 2 : Alaina

Très bon livre. J’avais adoré le premier tome et le 2eme est dans la même lignée. Les personnages sont attachants. L’intrigue final est étonnante. Une belle histoire d’amour avec un peu de suspens qui peut être vite bouleversée pat tous ces évènements.
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