Kel Carpenter

« Thorne se leva à nouveau de son siège et s’avança.
— Tu es intéressante, n’est-ce pas ? Et tu n’es manifestement pas de Norcasta.
Il tendit les doigts pour attraper une mèche de ses cheveux. Sa main n’était qu’à quelques centimètres des fils argentés lorsqu’une main sombre et bronzée vint enserrer son poignet.
Quinn cligna des yeux, surprise, détournant son regard de Thorne vers Lazarus, qui envahissait son espace.
— Ma vassale n’aime pas être touchée, Thorne.
À côté de Lazarus, Draeven resta bouche bée un instant avant de redevenir impassible.
— Protecteur, hummm ?
Thorne ne sembla pas offensé et retira sa main de la prise de Lazarus.
— Ce n’est pas moi qu’il protège, monsieur, lâcha Quinn avec un petit sourire. »

Quinn releva la tête, s'essuyant la bouche avec la manche de sa nouvelle tunique, elle s'arrêta, remarquant son regard horrifié.
-Quoi ? l'interrogea Quinn.
-On va devoir travailler sur tes manières, constata Lorraine. Elles sont épouvantables.

Ce n’était pas un vitrail. À la place se trouvait une fresque. Plusieurs scènes peintes. Des images du Christ et de ses anges. De Marie. Le monde tel que nous le connaissions ne croyait pas en une religion unique. Ça avait changé le jour où le président avait été tué par une sorcière en direct à la télé. Toute la foi du monde n’avait pu le sauver. Les services secrets avaient été exterminés en même temps. Un par un, les surnaturels s’étaient révélés. Peu après, nous avions appris que toutes ces anciennes divinités n’étaient que des surnaturels qui s’imaginaient être des dieux, à tel ou tel moment de l’histoire.Certaines personnes s’accrochaient toujours à leurs croyances, d’une manière ou d’une autre, mais les choses avaient changé. Elles espéraient qu’en vénérant des êtres de magie, peut-être que le « prix » à payer leur serait épargné.

« Les peurs ne peuvent pas être effacées. Elles vous retrouveront toujours, quelle que soit votre force. Si vous les fuyez le jour, elles vous retrouveront la nuit. » Quinn Darkova, ancienne esclave, vassale de la maison Fierté, tordeuse de peur

J’aimais beaucoup la tourmenter. Que dire ? J’avais un faible pour les conflits.
— Est-ce Satan qui s’exprime par ta bouche, ou simplement de la jalousie, Ruby ? Tu aurais dû te douter que Josh aurait trouvé les voies du Seigneur, avec ou sans toi.
C’en était trop. Je ne pouvais plus réprimer mon rire, et
échouai lamentablement en essayant de le dissimuler par une toux.
— Kendall, je déteste être porteuse de mauvaises nouvelles, mais nous nous sommes séparés parce qu’il t’a baisée dans un placard à balais, et à moins que de nos jours on appelle ton vagin « Dieu », je pense que tu te fourvoies.
Je lui décochai mon sourire le plus narquois et la congédiai d’un geste de la main. Je pouvais voir son visage rougir malgré son faux bronzage orange. Elle pensait pouvoir venir comme ça dans mon sanctuaire pour m’insulter, me calomnier et étaler ma rupture sur la place publique. Elle pensait que ça m’aurait gênée ; ce qu’elle n’avait pas su voir, c’était que je m’en fichais. Josh n’était qu’un homme avec qui passer du temps, et son sexe avait eu raison de lui. En tant que femme à moitié succube, ce n’était pas dans ma nature de croire en l’amour. Pas quand le « cœur » peut sombrer sous l’emprise d’un joli visage ou d’une baise de trois minutes.

«Les ténèbres sont bien plus puissantes que la lumière et bien plus destructrices si elles ne Sont pas contrôlées. » - Lazarus Fierté, noble, meurtrier, Maji noir et gardeur de secrets

"It's going to happen whether you like it or not, Ruby.
You're ours to protect, and we take care of what's ours."
I slammed the car door and strode away from him as the reality of what it meant to have the Four Horsemen after me truly set in. This was going to be a long week. They would protect me from anything they saw as a threat because of who they thought I was.
But who would protect me from them?

"King of Fools, eh?" Moira said as we slid out of our booth.
"Every queen needs a king," Rysten murmured, opening his wallet to lay down a hundred-dollar bill. Moira didn't comment as she stepped ahead, getting ready to wade into the night.
Rysten followed behind and I watched for a moment, smiling to myself.
"Why have one when you can have four?" I whispered, trailing after them.

"Les cauchemars sont alimentés par la réalité."

-Quinn Darkova, ancienne esclave, ancienne prisonnière, et quasi-tueuse

People always said the road to Hell was paved with good intentions, but no one's intentions are ever actually good. We all are a little selfish. More than a little for most of us. I couldn't trust someone who walks with good intentions, but I could bargain with someone who had honest ones.