Kennedy Xu

Avant cette critique du tome 2, j’ai relu ma critique du tome 1… Je n’étais pas si loin que ça loin de l’ultime vérité qui ici nous est révélée !

Sean Wu est au centre du conflit entre la société secrète des Daomu dirigée par Oncle Tsai et l’entreprise Coral Inc dirigée par M. Knight : chaque camp accuse l’autre de tous les crimes et tente de le rallier à sa cause… Pour les hommes de Daomu il faut se méfier de Coral et pour les hommes de Coral il faut se méfier des Daomu, et leurs leaders respectifs espèrent bien être le seul récipiendaire du secret de l’immortalité voire de l’éternité, dont Sean Wu serait la clé !

Le héros lui est assaillit jour et nuit d’impressions de déjà-vu, de souvenirs résurgents, d’hallucinations diverses et variées… Son père a-t-il trahi ou a-t-il été trahit ? Est-il bien mort d’ailleurs ? Est-il vraiment son père finalement ? Le dernier indice récolté dans le Palais des Sept Étoiles permet de retrouver l’emplacement d’un tombeau sous-marin plus vaste encore… C’est en Mer de Chine ou large d’Hainan que se trouvent toutes les réponses, car 20 ans plus tôt une autre expédition avait été montée et un seul être humain en était ressorti vivant !



Au début j’avais vraiment peur :

- 1ère case et 1ère coquille inadmissible avec un horrible « quelque part en mère, au Sud de la Chine »

- on enchaîne avec une affreuse traduction mot à mot de « warring states » ou lieu de « royaumes combattant »

Ça m’a complètement sorti du truc, alors que j’avais déjà du mal avec quelques clichés des familles et un travail digital moins séduisant que précédemment (je me demande d’ailleurs ce que cela pourrait donner en noir et blanc plutôt que colorisé numériquement)… Puis l’intrigue suit son court dans une ambiance parano et fausses pistes et faux semblants se multiplient à mesure que nous approchons du trésor du tombeau de Cang Hai Wang, et quand arrivent les révélations j’étais carrément à fond dedans : le passé rejoint le présent et la narration de Sean Wu celle de son père dans journal, dont les propos cryptique deviennent avec les clés appropriées d’une effarante clarté ! ^^

La plupart des abominations qui hantent les tombeaux sont les recalés de la course à l’immortalité, et certaines d’entre elle hantent le monde des vivants avec une apparence bien humaine… Ce n’est pas le père de Wu qui a trahit les Daomu, mais Oncle Tsaï qui les a détourné de leurs véritables objectifs pour son seul profit personnel, d’ailleurs le ralliement à Coral était le fait de sa marionnette jouant le rôle de kagemusha car le père de Wu est mort il y a 20 ans déjà, et au final le père n’est pas le père et le fils n’est pas le fils… "Angel Hear"t à la chinoise ! Oh yeah !!!



Au final je reste sur mes 3,5 étoiles en raison de quelques limitations :

- la background de la série n’est guère explicité, on le découvre en même temps que le héros mais le déphasage culturel est quand même là vu que les récits de pilleurs de tombent appartiennent à la littérature chinoise depuis un millénaire…

- il y a quand même un côté "Resident Evil" a la chinoise, avec Coral en lieu et place d’Umbrella… On retrouve d’ailleurs la traditionnelle bombasse traîtresse au lourd passé rempli de mystères et de tragédies, cliché en soi mais surtout source d’un paquet d’incohérences à elle toute seule !

- il y a quelques gimmicks horrifiques, rien de très gênant en soi mais on vraiment pu s’épargner la dernière page avec le cliffhanger rouillé des méchants sortant le sempiternel « le projet machinchose se déroule comme prévu » alors qu’ils se sont méchamment fait botté les fesses du début à la fin… Soupir...

Mais un mélange entre "Tomb Raider" et "Angel Heart", purée ça ferait un bon film fantastico-horrifique !
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Sean Wu est un jeune voyou de Détroit qui multiplie les galères quand sont père qui l'a abandonné lui et sa mère reprend contact avec lui… Mais il n'a même pas me temps de vider son sac que celui-ci est brutalement assassiné par un inconnu masqué !

Il est alors obligé d'assister aux obsèques en Chine avant de prendre connaissance de son héritage : un palais somptueux, une fortune colossale, une société secrète donc chacun des membres est prête à mourir pour lui, mais aussi un sarcophage contenant la momie d'une créature à six bras !

Pour assurer la « transition », il part en expédition au Shandong avec Oncle Tsai, Pan, expert en armes à feu, et Kilan, expert en armes blanches, pour récupérer un crâne dans un vaste complexe mortuaire surnommé le Palais des Sept Etoiles…

C'est ainsi qu'il entre dans l'univers des pilleurs de tombes qui sillonnent un monde souterrain infini peuplé d'insectes géants, de morts-vivants vindicatifs et de plantes carnivores gigantesques… Qui a tué son père ? Pourquoi ce dernier a-t-il abandonné sa famille avant de trahir son clan ? Qui sont les Daomu et l'entreprise Coral Inc. qui semblent se disputer rien de moins que le secret de l'immortalité ?



Cet Indiana Jones chinois fait la part belle au fantastique et à l'horreur car on est finalement vite plongé dans un huis-clos où le narrateur et donc le lecteur ne peuvent plus croire en rien ni personne… C'est la couverture qui m'avait intrigué, puis j'ai décidé de me lancer. Ce premier tome de 128 pages du diptyque "Daomu, pilleurs de tombes" est une adaptation réalisée par Colin Johnson de la websérie de Kennedy Wu qui est devenue bestseller en Chine : cela se sent assez fortement dans la narration, bien plus sophistiquée qu'à l'accoutumée dans le monde de la bande dessinée, car passé un cap les phylactères mélangent le temps présent, les pensées du Sean Wu qui peuvent provenir de temporalité différentes, et les extraits du journal de son père Xia Wu qui pourrait nous livrer toutes les clés de l'intrigue s'il n'était pas aussi cryptique…

Les graphismes de Ken Chou, qui réalise les dessins et les couleurs, m'ont beaucoup fait penser aux partis pris des comics indépendants car on lorgne du côté des graphic novels. On alterne le crayonné et le soigné, le simple et le compliqué, l'artisanal et le digital mais pourtant l'ambiance de l'ensemble reste assez homogène.
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Le second tome est encore plus noir que le premier et Sean doit soit retourné à sa vie à Detroit, soit entrer dans le costume d’héritier laissé par son père.

Après quelques jours de réflexion, il choisit la deuxième option et commence alors son initiation de pilleur de tombes.

Une BD réservée aux adultes et pour cause...

Une bande dessinée très courte façon comics sur un jeune homme de Detroit qui revoit son père après 10 années d'absence , mais la rencontre se passe difficilement entre les deux jusqu'à ce que le père se fasse " descendre " et meurt dans les bras de son fils après lui avoir révélé un secret familial.

Les dessins sombres ne sont pas dûs qu à la nuit ou au souterrain.

Suite avec le second tome.

Dans un premier temps merci beaucoup à Babelio et aux éditions les humanoïdes associés pour ce formidable cadeau !



Cet ouvrage est avant tout un livre d’horreur dont le sujet principal est les « Daomu » ou pilleurs de tombes.



Il existe 3 factions différentes de Daomu :

- Ceux du Nord : respectueux des morts et de leurs histoires. Ils ne pillent que le juste nécessaire pour le fonctionnement de leur faction.

- Ceux du sud : Irrévérencieux et peu organisés. Ils pillent tout ce qu’ils peuvent sans retenue et saccage le reste.

- Ceux entre les 2… ils se pensent être des protecteurs et veillent avant tout à l’équilibre entre la puissance de la nature et l’inconscience des hommes…



Ainsi, Sean Wu, ayant à peine retrouvé son père, va assister à son assassinat par une créature inhumaine. De fait il héritera de la fortune de son père mais aussi, bien malgré lui, de ses obligations…

Son père était un puissant Daomu, chef de clan… Sean va donc se retrouver à la tête de celui-ci et devra accomplir les derniers mots de son père… mais avant tout, il devra passer par l’initiation….



Cette BD d’horreur, issue d’une série de romans best-sellers en chine intitulés « Daomu Journal », est un bijou graphique. Chaque vignette est stylisée, réfléchie, mortellement angoissante…

Certains paysages sont de vrais tableaux…

Puis on tombe très rapidement dans le gore, le sanglant, l’abominable, mais toujours talentueusement dessiné !

Le dessin et surtout la mise en page des cases se rapprochent beaucoup du style comics.

Les effets sont superbement réalisés surtout les flous, les sépias, etc…

Les fonds sombres, noirs, des pages, nous transportent totalement et sans perdre de temps dans l’ambiance horrifique du récit.



Tout va très vite dans ce livre, on a à peine le temps de reprendre son souffle que le pire arrive encore…

Le suspense est fort, digne de grands films d’horreur, mais il est parfois difficile de suivre les successions des mises en scènes, du découpage et des dialogues...





Bref, le dessin est remarquablement travaillé et le récit est prenant, palpitant, effrayant mais captivant même pour les réfractaires à ce genre comme moi.

Encore merci à Babelio et aux éditions les humanoïdes associés pour ce cadeau.

Suite à la mort de son père, Sean Wu rejoint un petit groupe de (bons) pilleurs de tombes. Pas de répit pour le héros qui très rapidement est mêlé dans une aventure sombre, dangereuse, mystérieuse et étrangement paranormale.

Cette BD rappelle les aventures d'Indiana Jones ou celles de Lara Croft. Contrairement à d'autres BD j'ai pris plaisir à regarder chaque dessin ! Quelle prouesse technique et visuelle ! Les personnages sont quant à eux très charismatiques. Côté scénario ce n'est pas transcendant mais c'est suffisamment rythmé et fluide pour captiver du début jusqu'à la fin. C'est un peu sanglant parfois mais rien de choquant.

Une belle réussite pour ce premier tome !

Tout d’abord, je tiens à remercier vivement Babélio et les éditions des Humanoïdes associés pour l’envoi de cette BD. Un envoi très très rapide, puisque j’ai reçu le livre une semaine après le mail m’annonçant que j’avais été sélectionnée pour les masses critiques. C’est la première fois que je reçois un livre aussi vite !



Une fois n’est pas coutume, je commencerai par parler des dessins, parce que c’est la première chose sur laquelle je men suis penchée. En effet, avant de me plonger dans la BD et de la lire, je l’ai feuilletée rapidement pour voir à quoi elle ressemblait. J’avoue avoir été un peu déçue sur ma première impression. J’ai vu du sanglant, des illustrations dont le style ne me parlait pas vraiment. Mais je ne me suis pas arrêtée à cela et je me suis plongée dedans. Et, pour une fois, j’ai réellement prêté attention aux dessins en lisant une BD. Habituellement, je lis le texte, jette un coup d’œil à l’illustration mais ne m’arrête pas pour étudier les détails de la vignette. Ce qui, je l’avoue, est dommage quand on lit une BD parce que je passe certainement à côté de plein de choses. Ce ne fut pas le cas ici, enfin, moins.



Nous avons un style assez particulier, j’ai trouvé. Un style qui ne me plait pas forcément, mais dont je reconnais l’efficacité. Les vignettes sont à la fois assez floues, et très détaillées en même temps. Je veux dire que malgré le travail assez précis de chacune des scènes, nous avons l’impression d’avoir une sorte de voile sur les décors ce qui donne une ambiance assez particulièrement. C’est assez perturbant au début mais finalement, on s’y habitue très vite. Nous avons également une construction de la planche qui ne suis pas l’ordre logique gauche-droite, en haut-en bas. Ici, nous avions des vignettes qui se superposent, qui occupent l’espace d’une manière assez différentes et qui surtout, montre une évolution dans l’histoire. C’est important ça. Cette disposition donne un certain rythme qui nous met plus au cœur de l’action. J’ai trouvé remarquable cette façon que le dessinateur a eu de faire des zooms sur des détails, ou au contraire de partir de détails pour élargir la vue. Cela attire notre attention sur un geste, une action, une expression du visage. Cela apporte également une sorte de tension dans le dessin, tension qui est très présente quand on lit l’histoire d’ailleurs.



Parlons de l’Histoire maintenant. Je m’attendais à autre chose, je l’avoue. Je n’ai pas été particulièrement emballée par le récit. Je me suis parfois sentie un peu perdue, avec l’impression d’avoir loupé un épisode, l’impression de ne pas tout comprendre. Il y a des questions auxquelles nous n’avons toujours pas de réponses à la fin du tome. Des questions dont la réponse aurait certainement pu éclaircir des choses et aider à la compréhension de l’univers en lui-même. Parce que Daomu, c’est un univers particulier, précis, inconnu, dans lequel il peut être parfois difficile de se plonger. Je trouve cela dommage, parce que l’univers en question, tel que décrit en 4ème de couverture était très prometteur et, personnellement, j’étais curieuse d’en savoir plus. Mais j’ai eu la sensation d’être flouée en lisant la BD. J’ai eu la sensation que le contenu ne correspondait pas tout à fait à la 4ème de couv’ et cela m’a tout de même assez dépitée. Et puis il a cette façon dont elle a été mise en scène, avec le mélange de narration, de dialogues (qui sont propres à toute BD, donc jusque là, tout va bien), et de passages d’un journal de bord ? Je ne suis plus très sûre de moi. Ils sont clairement identifiés, mais à certains moments, ils m’ont perdue.



Vous l’aurez compris, je ressors de cette BD avec un sentiment plutôt mitigée. Des dessins qui se sont révélés finalement plus intéressant que ce à quoi je m’attendais, mais une histoire qui a eut l’effet inverse. C’est dommage. Cette BD aurait pu avoir du potentiel. Cela dit, je suis quand même curieuse de voir ce que pourrait donner le tome 2.

À la croisée des traditions graphiques et narratives de l’Asie, de l’Amérique et de l’Europe, l’adaptation de Daomu plonge le lecteur dans l’effroi. Âme sensible, s’abstenir.
Lien : http://www.actuabd.com/Daomu..

La couverture est juste somptueuse et retrace parfaitement un passage bien précis de cette bande dessinée.



Quand nous commençons ce tome, l'auteur nous fait part du début de l'histoire par quelques phrases. Nous voyons dès le début que celle-ci est tirée d'un roman et nous avons hâte de voir ce que cette dernière donne en version bande dessiné.

Quand nous voyons les premiers dessins, nous sommes vraiment subjugués par les détails, les couleurs merveilleusement bien réparties et choisies et au travers des images des personnages, nous voyons parfaitement ce qu'ils ressentent sur leurs visages sans que nous ayons à lire les dialogues.

Nous sentons rapidement aux vues des couleurs sombres qui garnissent ce tome que ce ne sera pas une histoire hilarante et bien évidemment, c'est le cas.

Nous suivons en grande partie des personnages très humains et rapidement, nous tombons dans une partie ou les créatures surnaturelles et bizarres se côtoient.

Nous sommes tellement imprégnés dans l'histoire qu'à chaque fois qu'une créature un peu bizarre arrive, nous faisons un bond. Ce qui est très stressant, c'est que les auteurs et dessinateurs, nous font ressentir tout le suspense au travers des écrits, mais aussi des dessins.

On adore les effets que les dessinateurs font pour montrer que les personnages et créatures surnaturelles se déplacent rapidement. C'est ce qui ajoute un peu plus de piquant dans l'histoire et encore plus d'angoisse. Nous avons vraiment l'impression de vivre cette histoire comme si elle était diffusée sur grand écran, ce qui nous fait vivre les bandes dessinées totalement différemment, et on peut dire que c'est vraiment astucieux et audacieux.

Pour ce qui est de l'histoire, nous nous attachons à certains personnages et à d'autres, nous avons plus de mal parce que nous n'arrivons pas à savoir qui ils sont réellement et nous nous posons des questions à savoir s'ils sont bien les personnes qu'ils prétendent être ou pas.

Nous faisons la connaissance d'autres personnages qui pour leurs parts, ne sont pas très tendres.

Nous comprenons rapidement aussi ce qui s'est produit, mais aussi qui sont certaines créatures.

Arrivés vers la fin de ce premier volume, nous sommes un peu tristes, car nous avons vraiment l'impression de nous trouver comme dans Game of thrones. Une grande partie des personnages que nous apprécions meurt et c'est vraiment ennuyeux. Mais là, on se demande où nous allons aller dans le second tome, surtout quand nous voyons cette fin apocalyptique.





Est-ce que j'ai aimé ce livre ?





J'avais envie de découvrir quelque chose de différent avec un côté un peu sombre et je n'ai pas été déçue. Je sais aussi que Les Humanoïdes associés savent choisir de jolies pépites et encore une fois, ils ne dérogent pas à la règle.

C'est un premier volume très prometteur. Il tient en haleine tout au long et m'a fait faire quelques sauts tellement j'étais à fond dans l'histoire.

Habituellement, je ne dévore pas les bandes dessinées comme ça, mais celle-ci c'est totalement différente et je me suis vraiment laissé embarquer dans l'histoire comme si j'étais un des personnages. Autant vous dire que j'en ai eu des sueurs froides.

N'hésitez pas à lire ce premier tome si vous avez envie d'avoir un peu peur.
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Un début d’histoire initiatique efficace, envoutante, horrifique à souhait et pleinement addictive. Une très bonne entrée en matière qui appelle une suite (et fin) que l’on souhaite lire dans les plus brefs délais !
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Une fin de diptyque toute en noirceur qui apporte son lot d’angoisse et de rebondissements. Amateurs de frissons, l’histoire de Sean est faite pour vous !
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Bien plus construit et fouillé que la couverture ne le laisse présager, ce premier tome constitue une entrée en matière convaincante.
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