Kristin Hannah

Il la prit dans ses bras.On n'a pas besoin d'un feu pour se réchauffer.

Le silence n'était pas un bouclier à toute épreuve. Mais c'était le seul qu'il possédât.

Elle refusait d'être une marionnette inutile qui se contenterait de faire de la figuration huit heures par jour.

Un afflux de gens signifie un afflux de clients. Un afflux de clients signifie un afflux de dollars et un afflux de dollars signifie plus de matériel photographique.

Cet homme n'obéissait pas à la logique. Seul l'instinct guidait ses actes et sa vie.

La plupart de mes clients ne savent pas lire ! Ils ne reconnaîtraient pas un A d'un éléphant.

Enfant, elle n'avait pas eu son mot à dire. Mais elle était adulte, à présent, et les choses avaient changé. C'était elle qui fixait les règles qui gouvernaient sa vie et elle refusait catégoriquement de passer dix mois aux côtés d'un ennemi. Toute son enfance, elle avait marché sur des œufs à cause de son père, de ses bouderies renfrognées, de ses crises de fureur.

Elle avait abandonné son enfance bien des années auparavant pour endosser les lourdes responsabilités d'une mère et, même si elle n'avait jamais regretté sa décision d'élever Colleen, elle ne pouvait en ignorer les conséquences. Quand elle se regardait dans un miroir, elle voyait les yeux d'une femme âgée, d'une femme qui avait raté l'occasion de mettre des enfants au monde.

D'un regard aigu dans le miroir, elle s'assura de son apparence : impeccable pour une femme qui arrivait à l'âge mûr.

Une femme de vingt-neuf ans ne devait pas s'exciter comme une jeune fille. Elle devait faire bonne impression.

Leurs voix claquaient à ses oreilles, pulvérisant le silence. Ce précieux silence pour lequel il s'était réfugié ici, à des milliers de kilomètres de toute civilisation. Ils faisaient autant de raffut qu'un troupeau d'hyènes se disputant un os...

Parfois il arrive que les gens mentent pour protéger ceux qu'ils aiment.

Mes rêves s’entassent dans ces tiroirs métalliques, classés avec la minutie dont seule une bibliothécaire est capable.

On peut faire croire à un gamin que le monde est magique, mais infuser un tel espoir à un homme adulte me paraît beaucoup plus difficile.

 On n’est nulle part aussi bien que chez soi . Même la magie a des exigences.

La cicatrisation d’un os est étonnamment rapide. Un léger plâtre, deux mois au lit, et voilà. Si seulement le cœur guérissait aussi vite ! Hélas, ce n’est pas le cas.

Notre passé récent est comme un dos-d’âne sur une route : après l’avoir franchi au ralenti, on poursuit son chemin.

Il faut se battre pour avoir droit au bonheur.

Nous avons toujours été ensemble dans les moments décisifs de notre vie. N’est-ce pas cela, la famille ? Malgré la rupture et la trahison, les liens demeurent.

Ma mère me sourit et je lis toute mon enfance des années de sécurité et d’amour – dans son regard.