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4.23/5 (sur 432 notes)

Nationalité : Islande
Né(e) à : Hafnarfjörður , le 21/01/1949
Biographie :

Kristín Marja Baldursdóttir est une écrivaine islandaise.

Elle a reçu son diplôme de philologie germanique et islandaise à l'Université d'Islande en 1991.

"Mávahlátur" (1995), son premier roman, a été adapté au cinéma en 2001.

"Karitas, sans titre" (Karítas án titils, 2004) est son premier roman traduit en français.

Mère de trois enfants, elle est l’une des grands auteurs islandais d’aujourd’hui.


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Voici mes dernières réceptions de livre papier ! Pour plus de vidéos lectures : https://goo.gl/Xfpbhm Contact mail : lanylabooks[at]gmail.com Suivez-moi : http://twitter.com/Lanylabooks http://instagram.com/lanylabooks http://www.facebook.com/lanylabooks - Ce qu'il advint du sauvage blanc de François Garde publié chez Folio http://bit.ly/sauvageblanc - Karitas, tome 1 : L'esquisse d'un rêve de Kristín Marja Baldursdóttir publié chez Points http://bit.ly/karitas1 - L'Oeil de Chaac d'Emma Lanero publié chez GulfStream http://bit.ly/chaacgs - La fille qui navigua autour de Féérie dans un bateau construit de ses propres mains de Catherynne M. Valente chez Balivernes Editions http://bit.ly/feerieb1 - Nos âmes jumelles de Samantha Bailly publié chez Rageot http://bit.ly/jumellessb - Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll illustré par Andrea D'Aquino publié chez France Loisirs http://bit.ly/alicefl -- Envie de vous abonner à France Loisirs ? N'hésitez pas à m'envoyer un petit mail pour que je vous parraine ! -- - The Art of How To Train Your Dragon 2 de Linda Sunshine -- Envie de vous abonner à France Loisirs ? N'hésitez pas à m'envoyer un petit mail pour que je vous parraine ! -- *tous les liens goo.gl sont des liens affiliés sur lesquels je touche un (piti) pourcentage quand vous achetez. Ces liens sont sûrs et vous redirigeront vers le site de la Fnac. En achetant via ces liens, vous apportez votre soutien à mon travail et vous bénéficierez de ma gratitude à vie ! Il n'y a AUCUNE obligation, si vous ne souhaitez pas les utiliser, cela ne pose AUCUN souci ! Sentez-vous à l'aise de faire ce que bon vous semble ! :D

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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Linge étendu au lever du soleil, 1924 huile sur toile

Le soleil émerge de la mer.
La surface de l'océan est rouge acajou.
Le ciel violet foncé.
Les deux couleurs s'illuminent, si lentement que nous ne le percevons pas, mais nous sentons combien notre esprit devient de plus en plus clair à chaque minute, jusqu'à ce qu'il nous abandonne, aspiré par un rayon qui s'est formé sur la mer étale, se précipite à une vitesse vertigineuse dans cette boule d'or rouge en fusion.
Le bonheur emplit nos coeurs.
(...) Le matin est doux et délicieux.
Puis le soleil se lève, majestueux, comme un prince de conte de fées qui s'éveille d'un enchantement.
Le fjord et les montagnes deviennent des pierres précieuses.
Nous sommes comme hypnotisés, osons à peine respirer tant que se déroule ce somptueux spectacle de création du monde.
Enfin je bouge la tête, regarde la campagne vers l'intérieur du fjord, vois la citadelle des elfes flamboyer, notre maison orange près de l'estuaire et mon linge sur les fils, jaune doré et enjoué.
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La matinée est bien avancée. La lumière ensommeillée se glisse par la fenêtre à l'est, paresseuse au plus sombre de l'obscurité hivernale. Je suis seule dans la petite chambre. Ecoute, n'entends rien d'autre que les cris des oiseaux de mer. J'ai le sentiment d'être abandonnée. Me lève en sursaut, me précipite en chemise de nuit dans la cour herbeuse. L'océan s'ouvre devant moi aussi loin que porte le regard.
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L'art ne demande jamais où en est le temps.
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Elle se délectait de parler islandais, s'appliquait soigneusement à chaque mot avec une expression de satisfaction sur le visage et les bonnes choses coulaient à flots dans la cuisine comme les mots de sa bouche, biscuits de flocons d'avoine, petits pains enroulés à la farine, le tout fait maison, mouton fumé froid, pâté, fromage de tête, poisson séché, fromage de petit-lait sans oublier le café. En fait on peut difficilement appeler ça une ferme, dit-elle tout à son occupation, je n'ai pas une seule bête sinon le chat et quelques poules, mais j'ai un carré de pommes de terre et un potager, pêche la truite dans les lacs ici au-dessus, achète de la viande d'agneau de l'été au fermier de la propriété voisine, fait du boudin de sang et de la saucisse de foie que je mets à conserver dans le petit-lait, la nourriture sure islandaise est la meilleure chose que j'aie ici, puis je sale la viande dans un tonneau, je me fais souvent du mouton salé le dimanche, ça me rappelle l'Eisbein, le jarret de porc allemand à l'os, et puis je me procure quelque fois du poisson frais, du fromage blanc liquide et de la crème fraîche à Borganes, j'y suis allée pour la dernière fois maintenant avant Noël, mais en règle générale je ne bois pas de lait aussi ça n'a pas d'importance de ne pas avoir de vaches. En dehors de ça je descends jusqu'à Reykjavik en voiture au printemps et à l'automne, vais à la banque et achète livres et denrées alimentaires. J'ai lu toutes les sagas islandaises depuis que je suis venue ici et presque tous les romans des écrivains contemporains, de fait j'ai une fort bonne bibliothèque comme vous voyez, ce qui me manque le plus peut-être est de n'avoir personne pour parler de ces histoires. Et puis j'ai un peu étudié les plantes et les oiseaux ici, je tiens de bons rapports sur ces derniers. Le rare phalarope à bec large était là-haut sur un lac l'été dernier, c'est mon favori.
Mais ne te sens-tu jamais seule? plaçai-je lorsqu'elle fit une pause.
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Nous nous serrons les coudes, dit lentement Steinunn en appuyant sur ses mots lorsque la photographie eut été encadrée et accrochée au mur, et souvenez-vous toujours de vous soutenir les uns les autres dans la bataille de la vie, c'est notre devoir de nous entraider, c'est ainsi qu'ont prospéré les familles en Islande et c'est pourquoi la nature n'a pas pu venir à bout de nous. Nous luttons, nous, les Islandais, nous luttons.
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Les mères n’inventent jamais d’histoires, par contre la vie, elle, est un pur mensonge.
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Le soleil du matin tout juste réveillé chatouillait les sommets en dessous d'elles, il y avait de la brume sur la plaine côtière. Karitas n'avait jamais vu les montagnes par en dessus auparavant, elle eut le souffle coupé. Alors c'est comme ça qu'elles sont du dessus? dit-elle dans son étonnement et Auour hocha la tête, radieuse: oui, elles ne sont pas merveilleuses, mes montagnes? Karitas était en train de réaliser qu'elle se trouvait sur le plus haut sommet du pays, qu'elle était arrivée là toute seule et sans assistance, si courageuse et ne se tint plus, de joie elle serra Auour dans ses bras: tu te rends compte, je suis là, tout en haut! Elles rirent. Puis la beauté les rendit solennelles. Je crois que nous sommes à peu près vers douze cents mètres d'altitude, dit Auour. C'est bon de laisser courir son regard sur sa vie ici, en haut. La faire défiler dans son esprit, en retirer meilleur et le garder, prendre le pire et le jeter. Ne te la rappelles-tu pas un seul instant? Karitas regarda les sommets montagneux, aussi bien plats que pointus, chacun d'eux symbolisant un chapitre de sa vie, elle se les rappelait tous lui sembla-t-il, sauf peut-être un, il y avait un chapitre dont elle ne se souvenait pas. Je me souviens de tout sauf des jours qui ont précédé mon arrivée ici dans l'Oraefi, dit-elle, je ne me rappelle pas non plus le voyage en bateau jusqu'à Hornarfjorour ni le passage des eaux glaciaires. Ce furent de mauvais jours.
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Les montagnes à l'ouest s'offrirent à mes yeux lorsque je fus arrivée au sommet de la paroi de rochers et moi qui n'avais jamais été fascinée par les montagnes, je fus émue aux larmes. Elles étaient si paisibles et majestueuses dans le soleil du soir. A l'est je vis le glacier de Langjökull, au sud la barre de haute lande de Skarö, l'immensité me posséda toute entière, je sentais se ramifier en moi ce profond sentiment de liberté qui ne se trouvait nulle part ailleurs que dans ce pays. Et je compris alors la cohérence. Compris pourquoi les Islandaises étaient poussées en avant vers la liberté, je compris pourquoi elles ne laissaient pas la banquise entraver leur route, la terre d'ici les avait dotées de cette liberté à leur naissance. On n'échappe pas à son destin. En montant vers le haut prolongement escarpé de la montagne avec le chat sur mes talons je pensais aux femmes qui devaient cacher leurs cheveux et leur visage pour satisfaire le patriarcat, je me rendis pleinement compte de leur soumission et de leur obéissance. Comment est-il possible de se battre pour la liberté lorsque la liberté n'est pas déjà dans la poitrine?
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Après une rotation de hareng discontinue de vingt-quatre-heures elles rejoignirent le baraquement en chancelant, suppliant Dieu de leur accorder mauvais temps en mer même s'il leur coûtait de l'argent, se laissèrent tomber dans leurs couchettes, s'endormirent pendant qu'elles enlevaient leurs vêtements sales. Le hareng dansait devant les yeux de Karitas, les tonneaux, les bacs en bois, les couvercles, les gens, la foule, et cet homme, encore et sans fin, cet homme, elle modelait tout dans son esprit afin de pouvoir esquisser sur le papier, un jour ou l'autre, en privé, lorsqu'elle retrouverait la souplesse de ses mains. Ses mains si misérables, rouges du plancton des tripes du hareng, elle s'inquiétait pour elles, et l'odeur avait pénétré jusqu'à l'os.
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Tes tableaux que j'ai vus sont assurément un peu bizarres mais il y a en eux comme une magie que l'on ne peut s'expliquer. Peut-être le meilleur art est celui qu'on ne comprend pas.
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