Le thème de la légende urbaine est sacrément affriolant aux premiers abords.
Mais le scénario du "Dévoreur de Souvenirs" reste plat, sans grands rebondissements avec un héros qui semble ne pas maîtriser grand-chose à ses recherches sur le fameux Kiokuya.
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" La personnalité de quelqu’un, son comportement et ses relations avec les autres, tout ça se forme au fur et à mesure que cette personne vit, et se construit des souvenirs. Si elle perd la mémoire. Peut-on vraiment être sûr qu’elle reste toujours celle qu’elle était auparavant ? "
Je passais souvent devant cette duologie à la médiathèque, jusqu'à ce que je me décide enfin à le lire.
Je ne m'attendais pas forcément à quelque chose d'incroyable, donc ma lecture a été plutôt cool ! Une légende urbaine, une enquête, un mystère... de quoi passer un bon moment avec une série très courte, ce qu'il me faut souvent.
Ryôichi est un étudiant qui écrit un devoir sur les légendes urbaines et la manière dont elles se propagent. Il va s'intéresser plus précisément à l'histoire du Kyokuya, un être qui mangerai et effacerai les souvenirs des gens qui le veulent, dont il entendait beaucoup parler étant enfant.
Ryôichi ne croit pas du tout à l'existence du Kyokuya ni du surnaturel en général mais lorsque des personnes de sont entourage perdent subitement la mémoire, il va commencer à se poser des questions.
Plus que l'enquête, ce qui m'a le plus plu est la discussion des traumatismes ! Je ne m'y attendais pas, mais ce manga se penche surtout sur la manière de les gérer, pourquoi certains préfèrent les effacer de leur mémoire, ou au contraire l'importance de s'en rappeler. J'ai trouvé ce point intéressant, on a devant nous les deux points de vue et leurs raisons.
Je ne me suis pas particulièrement attaché au personnage principal comparé aux personnages secondaires , dont on découvre l'histoire les uns après les autres, chacun ayant plus ou moins un chapitre (coucou l'avocat qui était vachement queer coded, je suis fan), c'était plus facile de s'attacher à eux et j'aime beaucoup quand on a pleins de petites histoires comme ça.
J'ai eu peur parce qu'il y a eu des insinuations de relations (entre mineure/majeur) et je soufflais mais finalement je pense pas que ce soit le cas, faisons comme si ces passages n'existent pas (même si c'était pas mal axé sur ça parfois quand même donc je reste mitigé).
C'était une lecture très sympa, il y a un livre je crois aussi qui m'intéresse, et la fin m'a satisfait, j'ai bien aimé voilà
TWs : meurtre, sang, maladie, mort, scarification, suicide / pensées suicidaires, tensions et disputes familiales, agression
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Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s'intéresse à la façon dont elles sont propagées. Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d'un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrit de souvenirs. Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
Un peu déçu de la fin et des dernières pages. J'ai comme une impression que le perso principal a fait tout ça pour rien
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Un jeune étudiant nommé Ryôichi cherche à soigner la fille qu'il aime, Kyôko, de sa peur maladive de rentrer seule la nuit. Après avoir pris la décision de s'en remettre au Kiokuya, cet être légendaire capable d'effacer les souvenirs les plus douloureux, la jeune fille parvient à oublier son traumatisme, mais ne conserve aucune trace des moments passés en compagnie de Ryôichi. Celui-ci, persuadé jusque-là que le Kiokuya n'était qu'un personnage de fable, s'aperçoit finalement que d'autres personnes se mettent à perdre la mémoire de façon peu naturelle autour de lui, et décide de mener son enquête...
Effacer la mémoire d'une personne peut avoir des conséquence énormes... Mais est-ce un acte horrible ou à l'inverse, un geste généreux ?
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Découvert à un Point Lecture du village, Le Dévoreur de souvenirs est un manga scénarisé par Kyoya Origami et dessiné par Nachiyo Murayama aux éditions Delcourt (2020 pour ce premier volume, deux ans après la publication originale).
Amnésie sélective
Ryôichi étudie à l’université et, parmi ses sujets de recherche, se trouvent les légendes urbaines. Il s’intéresse à un cas qui anime son quartier, le personnage de Kiokuya. Sa grand-mère lui en a parlé, son amie d’enfance, Maki, semble en être fascinée et même sa camarade de classe Kyôko a l’air de s’y intéresser de près. Or, au fur et à mesure de ses recherches, Ryôichi saisit que plusieurs d’entre eux ont perdu une partie de leurs souvenirs, comme si quelqu’un les avait supprimés avec un lavage de cerveaux. La quête de Ryôichi débute ainsi, par de simples recherches universitaires, mais la légende du Kiokuya ne se laisse pas dompter si facilement. Il se lance alors à la poursuite de témoignages sur la perte de mémoire subite et tente de comprendre qui est ce mystérieux personnage au pouvoir si étonnant, s’il existe bien, forcément. Et s’il compte en faire le Bien ou le Mal.
Récit fantastique mais classique
Le Dévoreur de souvenirs est, durant ce premier tome, un pur récit fantastique au sens où il expose un problème dans une société donnée et on ne sait jamais vraiment si cela relève du surnaturel ou de l’exagération. Ici, le fait de pouvoir demander à un être, quel qu’il soit, de supprimer un souvenir malheureux de notre conscience est le cœur de l’intrigue, à savoir si c’est possible ou non. Le volume en lui-même répond déjà plusieurs fois à la question, mais la tentation est plutôt très bien gérée dans ce premier tome puisqu’à plusieurs reprises, le protagoniste sert d’avocat du diable vis-à-vis du lecteur et envisage le pire dans les volontés de ce mystérieux Kiokuya. Les personnages, eux, restent malheureusement trop classiques dans leur dimension sociale : ainsi, trois femmes secondent tour à tour le héros, elles ne se parlent pas et ne servent qu’à le mettre en valeur (tant pis pour le test de Bechdel-Wallace !), voilà qui ne favorise pas l’égalité contre le sexisme. De même, un personnage survient pour aider le héros à résoudre son enquête ; or, il réunit en lui une quantité folle de clichés : jeune avocat brillant, ayant son propre majordome, il ne fait que des actions bénévoles à vertu philanthropique, sans nous dire comment il a accumulé autant de revenus auparavant. Cet aspect gâche un peu l’intrigue, car comme c’est un récit qui s’appuie sur les préceptes du genre fantastique, hormis l’élément non naturel (une personne pourrait supprimer des souvenirs), tout le reste doit s’approcher un maximum d’une vie quotidienne réaliste.
Classicisme du dessin
Côté graphique, ce manga noir et blanc reste très sage dans sa conception, collant à l’ambiance très réaliste de la vie quotidienne de Ryôichi. Mais heureusement, l’élément essentiel, le Kiokuyan est mis en valeur par quelques recherches en dessin, soit des filets de couleur noire qui transcrivent l’oubli de tel ou tel visage, soit des mains posées ça et là sur des souvenirs ou des dialogues pour rappeler qu’un être semble tirer les ficelles. À côté de cela, Nachiyo Murayama reprend ce qu’on trouve dans quantités de mangas très divers : les petites saynètes pour expliquer une gêne pour tel personnage ou préciser une blague plus dure à expliquer. Heureusement, les personnages féminins ne sont pas moins habillés que les autres sans raison, c’est plus agréable ainsi.
En conclusion, cette première partie du diptyque Le Dévoreur de souvenirs capte l’attention de façon efficace, malgré quelques choix conservateurs qui peuvent faire tiquer, l’intrigue est efficace et l’envie de lire la deuxième partie est bien présente.
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Lors de recherches pour ses études Ryôchi tente de comprendre l’une des légendes urbaines qui fait beaucoup parler d’elle ses derniers temps. Il s’agit du Kiokuya, une personne dont on ne connaît pas l’identité, qui s’habille d’un manteau gris et qui d’après certains dires serait un homme. Cet étrange personnage apparaît devant ceux qui font appel à lui afin d’oublier des choses de leur passé, des souvenirs parfois trop douloureux qu’il vaut mieux effacer. Alors, le mystérieux étranger aurait la capacité de leur dévorer leurs souvenirs sans que personne ne puisse savoir de qui il s’agit. Ryôchi est à ses trousses pour découvrir qui se cache derrière ces agissements d’une part pour ses recherches mais d’autre part car certaine de ses connaissances ont elles aussi eu une partie de leur souvenirs effacés et pour qui le jeune étudiant est devenu un inconnu. Rongé par cette légende à laquelle il ne croyait pas il va pourtant finir par admettre qu’elle existe bel et bien car lui même a été confronté à un trou béant qu’il pense être un coup du Kyokuya. Pensant que son amie de jeunesse Maki sera elle aussi prochainement confrontée à voir ses souvenirs s’effacer il va tout faire pour la protéger, mais sera-t-il prêt à découvrir la véritable identité de ce personnage de légende ?
Très jolie saga en deux tomes avec une histoire sympathique. Un jeune garçon prêt à tout pour comprendre ce qui ce trame autour de lui et pour protéger son amie de jeunesse. Un ensemble complet et une fin à laquelle je ne m’attendais pas ! Cette saga est l’adaptation d’un roman que je pense lire pour une lecture encore plus poussée.
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(Avis sur toute la série)
Alors j'ai littéralement dévorer ce manga (petit jeu de mot avec le titre check) ! Le thème, déjà, m'attirait au plus au point... Un être mystérieux qui permet à ceux qui le veulent vraiment d'oublier certains souvenirs qu'ils n'arrivent plus à supporter. Par exemple, un stress post-traumatique, ou une peine de coeur... Même si je suis plutôt comme Ryoichi, et pense que tout souvenir vaut la peine d'être vécu et retenu, je trouve que ce Kiokuya n'est pas un si mauvais être... Au fur et à mesure de l'histoire on peut suivre Ryo qui enquête sur cet être mystérieux. La fin du premier tome est très triste mais apporte un petit peu plus d'informations pour qu'il puisse continuer... Vers une découverte et une fin très surprenante ! (Je n'en dirais pas plus sinon je vais finir par vous gâcher le plaisir). L'histoire est vraiment chouette et on y a ressent bien les émotions des différents personnages. Vraiment, si vous avez l'occasion, n'hésitez pas ! En plus les dessins sont très beaux.
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Le thème de ce manga est celui des légendes urbaines. Parmi elle, il y a au Japon celle du Kiokuya. On ne sait pas s'il existe vraiment mais il serait capable de dévorer nos souvenirs. Parfois, quand ils sont mauvais, cela peut avoir un véritable effet salutaire.
Cependant, notre jeune héros ne pense pas pareil. Pour lui, il s'agit d'un ignoble crime surtout sans le consentement car une personne ne peut se construire humainement parlant qu'avec des souvenirs qu'ils soient bons ou mauvais. Bref, ce n'est pas la bonne méthode pour effacer la cause d'un traumatisme par exemple. On pourrait alors avoir recours à la trépanation en lieu et place ? C'est vrai que beaucoup donnerait cher pour voir effacer certains mauvais souvenirs qui peuvent nous hanter...
Notre jeune héros lycéen s’est mis en tête d'arrêter coûte que coûte le Kiokuya en prouvant tout d'abord son existence. On va lui souhaiter bonne chance dans sa quête.
Cela ne sera pas le manga du siècle mais il est tout de même recommandable.
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Alors que j'avais hâte de lire ce second et dernier opus, j'ai eu du mal à m'y replonger.. le premier tome m'avait montré tout un potentiel qui m'a déçue dans celui-ci. On est reparti dans un schéma de rencontre, d'enquête sur la légende et d'un avancement moindre. Jusqu'au moment où tout se précipite pour dévoiler la vraie nature du Kiokuya avec une fin douce et bien amère où j'ai fait les gros yeux. Malheureusement avec cette fin, j'ai bien peur que le dévoreur de souvenirs passe me voir également.
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Très belle découverte de ce manga en 2 tomes. C'est un excellent seinen et si vous adorez les légendes urbaines comme moi alors foncez !
Néanmoins la fin est relativement frustrante...d'ailleurs, je ne m'attendais pas à ce que le kiokuya soit ce personnage. Un peu déçu à ce niveau là. J'aurais aimé une fin plus heureuse même si ça se termine bien
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Deuxième et dernier tome de cette petite série qui aura été une très bonne surprise. On continue de suivre Ryôichi dans son enquête sur le Kiokuya qui est plus que décidé à le stopper car ce dernier existe et ce trouve dans l'entourage de Ryô. Ce tome est plein de révélation surprenant dont on ne peu deviné la fin (de mon avis) et qui ne choque pas au contraire fait même plaisir de plus que la fin reste inattendue vue le déroulement du dernier chapitre. Bref une bonne petite série que je ne peu que recommander, qui nous fais réfléchir sur le sens moral de nos actions et de comment chacun les interprètent.
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Un titre aguicheur et le faite que se soit une série en deux tomes ma séduite.
Alors nous voilà au coté de Ryôichi qui, pour un devoir, ce retrouve à enquêter sur le mystérieux dévoreur de souvenir : le Kiokuya. On rentre facilement dans l'histoire qui tourne au tour, au début, d'une simple légende urbaine mais qui ce révèle bien réel. on se perd en même temps que Ryô dans ces recherches et ces découvertes ce qui nous donne envie de poursuivre notre lecture. Dans ce premier tome on apprend beaucoup de chose concernant la façon dont fonction le Kiokuya et de comment rentré en contacte avec lui. On voit également comment Ryô septique au début concernant l'existence du Kiokuya, décide d'arrêté ce dernier car pour lui effacer la mémoir des gens n'est pas la solution. Un premier tome très agréable à lire qui donne envie de poursuivre notre enquête et de savoir comme cela va ce finir dans le tome 2.
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On reprend ce deuxième tome là où le premier nous avait laissé, Ryôichi et deux autres personnes rencontrées sur un forum spécialisé dans les légendes urbaines cherchent des preuves de l'existence du Kiokuya. Bon clairement dans les trois, Ryôichi lui, est persuadé de son existence tant les preuves s'accumulent, il cherche lui plutôt à le trouver et à comprendre ses agissements qu'il désapprouve. Bien entendu son amie d'enfance est toujours présente et l'asticote sur ses relations féminines. Je n'avais personnellement pas vu arriver le dénouement, à la fois à cause de mon côté naïf parfois, mais aussi car je me suis laissé porté par l'histoire et les questionnements de Ryôichi dont j'ai assez souvent partagé les sentiments. Bien sûr ce format court laisse quelques regrets sur le développement des certains personnages et l'arrivée une peu abrupte de la fin, mais j'ai beaucoup aimé cette ambiance douce-amère tout au long du récit et cette fin qui l'est encore plus. J'ai passé un très agréable moment de lecture au long de ces deux tomes.
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Ryôichi jeune étudiant s'intéresse à une légende urbaine car dans sa jeunesse, une amie proche à perdu le souvenir d'un moment difficile du jour au lendemain. C'est sa grand mère qui pour la première fois à fait résonner son nom à ses oreilles comme tentative d'explication, LE Kiokuya ! Plus son enquête avance plus son existence prend corps. D'autres personnes autour de lui, et peut être lui même, semblent avoir subi l'effacement de certains évènements avec des conséquence pas toujours agréables pour l'entourage.
Un premier tome qui flirte avec le fantastique tout du long, avec une ambiance de mystère bien maitrisée. Des questionnements sur comment surmonter des moments difficiles et en quoi ceux ci construisent notre personnalité et notre relation aux autres.
Une jolie réussite que ce premier tome, avec des dessins très fins qui collent parfaitement à l'ambiance de l'histoire. Hop tout de suite la suite avec la seconde et dernière partie.
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Un petit résumé de cette lecture sheinen:
Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s'intéresse à la façon dont elles sont propagées. Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d'un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrir de souvenirs. Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
Mon avis en quelques points :
+ C'est une série très courte : 2 tomes seulement. On est donc sûre de connaître la fin de cette aventure.
+ Les graphismes et le scénario sont vraiment bons, que ce soit l'un ou l'autre ils sont bien travaillés.
+ J'ai beaucoup aimé l'encadrement noir lorsqu'on parle du passé et les planches normales pour le présent.
+ Le fantastique ne prends pas le dessus sur l'histoire, on pourrait même penser que cela pourrait se reproduire dans notre monde actuel.
+ Apres lecture, ce que le héros pense est vraiment la même chose que ce que j'aurai pu dire : les souvenirs - même traumatique - font une personne, on se forge avec, on apprend à connaître des personnes via ce biais.. Vouloir tout oublier c'est comme renier tout le reste et donc.. Ne plus être la personne que nous sommes (on pourrait même être pire que ce que nous sommes avec eux). .
- J'avais deviné à peine rendu au milieu du tome 1 qui était le dévoreur de souvenirs (même si je n'étais pas sûre).
- Le second tome est moins mystérieux à mon sens.
-J'aurai apprécié un troisième tome racontant la vie d'un dévoreur de souvenirs et comment cela se transmet.
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Un petit résumé de cette lecture sheinen:
Ryôichi, étudiant, mène des recherches sur les légendes urbaines et s'intéresse à la façon dont elles sont propagées. Alors que plusieurs personnes perdent étrangement la mémoire autour de lui, il entend parler d'un mystérieux monstre, le Kiokuya, qui se nourrir de souvenirs. Mais ce Kiokuya existe-il vraiment ? Et pourquoi chercherait-il à effacer la mémoire de ceux qui viennent le voir ?
Mon avis en quelques points :
+ C'est une série très courte : 2 tomes seulement. On est donc sûre de connaître la fin de cette aventure.
+ Les graphismes et le scénario sont vraiment bons, que ce soit l'un ou l'autre ils sont bien travaillés.
+ J'ai beaucoup aimé l'encadrement noir lorsqu'on parle du passé et les planches normales pour le présent.
+ Le fantastique ne prends pas le dessus sur l'histoire, on pourrait même penser que cela pourrait se reproduire dans notre monde actuel.
+ Apres lecture, ce que le héros pense est vraiment la même chose que ce que j'aurai pu dire : les souvenirs - même traumatique - font une personne, on se forge avec, on apprend à connaître des personnes via ce biais.. Vouloir tout oublier c'est comme renier tout le reste et donc.. Ne plus être la personne que nous sommes (on pourrait même être pire que ce que nous sommes avec eux). .
- J'avais deviné à peine rendu au milieu du tome 1 qui était le dévoreur de souvenirs (même si je n'étais pas sûre).
- Le second tome est moins mystérieux à mon sens.
-J'aurai apprécié un troisième tome racontant la vie d'un dévoreur de souvenirs et comment cela se transmet.
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La couverture et le titre sont vraiment attractifs. Je n'avais pas lu la 4ème de couverture donc ne savais pas d'emblée que la série serait une duologie. Le dévoreur de souvenirs est ainsi une lecture surprise et surprenante basée sur une légende urbaine qui semblerait bien exister. Le tome 1 est bien orchestré par les souvenirs d'enfance, la vie estudiantine actuelle de Ryochi et les rencontres avec le jeune avocat mystérieux. Lecture rythmée et soutenue, j'ai trouvé la rencontre avec le duo du net un peu trop hâtive, ce qui m'a fait comprendre rapidement que le prochain tome serait le dernier. J'aime beaucoup les manga avec des ambiances mystérieuses et cette courte série est plaisante et originale. Alors, avez-vous des mauvais souvenirs à effacer ?
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Le premier tome intrigant d'une série prévue en deux volumes. Nous allons suivre ce jeune homme qui a été bercé par de multiples légendes urbaines, dont une l'a profondément marqué. Devenu adulte il va avoir envie d'en savoir plus, dans un premier temps pour connaître les origines de cette légende et démontrer qu'elle est vaine. Mais les rencontres qu'il va faire vont le pousser à s'interroger sur la véracité de l'existence de ce Kiokuya, et l'inciter à partir à sa recherche. Pour lui, cela représente un crime d'enlever les souvenirs des gens, même les plus tragiques, car cela représente l'essence même d'une personne, c'est ce qui l'a construit et qui crée de nouvelles relations. Un premier tome prenant, avec une ambiance plaisante. Les dessins aux traits fins nous immergent dans un quotidien réaliste avec une touche de mystère.
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