Après le succès des trois premiers tomes, Julien Hervieux (alias L Odieux Connard) et monsieur le chien reviennent pour un quatrième opus du Petit Théâtre des opérations consacré aux histoires improbables des deux Guerres Mondiales.
En librairie le 2 novembre !
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Scénario : Julien Hervieux
Dessin : monsieur le chien
Couleur : Albertine Ralenti
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Vidéo réalisée par Julien Hervieux
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Studios de Disney, un vendredi, 14h12 :
- Bon les mecs, il faut qu’on lance le prochain film Star Wars. Alors je vous pose la question, comment débute-t-il ?
– Moi j’ai une idée !
– Berthier ?
– Pour le premier film de notre première trilogie, on a repompé le un ?
– Oui.
– Et si pour le deuxième… on repompait le deux ?
– …
– …
– …
– C’est complètement con. Je signe. Voici 200 millions de dollars, Berthier, à vous de jouer.
Les historiens s’accordent à dire que les professeurs sont apparus dès l’antiquité, puisqu’aucune trace de leur existence n’a été retrouvée dans les vestiges préhistoriques. On suppose donc qu’à l’époque, lorsqu’un marmot était trop chiant, plutôt que de le scolariser comme on le fait aujourd’hui, on le donnait directement à un tigre à dents de sabre.
A noter que le tigre à dents de sabre a disparu suite à ce régime alimentaire, bien que certains prétendent que dévorer pareilles créatures l’aurait rendu si malfaisant qu’il aurait évolué pour former l’espèce des professeurs d’allemand. Le débat reste cependant ouvert.
Le professeur doit par ailleurs apprendre à maîtriser parfaitement ses 5 sens, afin de par exemple devenir capable de couper son odorat à volonté pour ne plus être enivré de l’odeur de biactol et de vieux pet entourant généralement ses élèves, avoir une vue qui lui permette de repérer une pompe cachée dans une trousse à plus de 25 mètres, et pourquoi pas utiliser son ouïe surdéveloppée pour reconnaître le bruit typique de l’ongle de pouf tapotant sur l’écran de son smartphone. Le professeur est une sorte de sentinelle ultime, bien qu’en fonction des départements, on puisse en trouver de potentiellement plus doués que d’autres : ainsi, par exemple, en Seine-Saint-Denis ou même dans certains quartiers de Marseille, le professeur doit aussi apprendre à développer un 6e sens pour esquiver les balles.
On se souvient par exemple qu’au départ, "Matrix" n’était autre qu’une biographie d’un professeur de Français de Clichy-sous-Bois.
– Vous vivez dans une maison en gros cailloux, il pleut tout le temps, vous bouffez toutes les merdes que vous pêchez et personne ne vient vous voir !
– Oui, j’ai toujours aimé la Bretagne.
À chaque fois que vous dites "Je crois en Hollywood", quelque part, un professeur de géographie meurt.
C'est joli le Mordor. Ca ressemble un peu à Roubaix sous Instagram.
Si un jour vous écrivez quelque chose qui se termine par "mais en fait, il avait un jumeau maléfique", brûlez le tout. C’est une règle.
Star Wars épisode VIII – Les derniers jedis : La flotte du Premier Ordre course les vaisseaux de la Résistance pour tataner ces petits rabouins. Kilo Ren tente bien d’en finir en les attaquant avec des vaisseaux rapides, mais en fait, il arrête sinon il gagne. La princesse Leia tente bien de mourir après un missile dans la face en dérivant dans l’espace, mais en fait, ça va. Fin et Rose tentent bien de trouver une solution à la situation, mais en fait, ils ne servent à rien. Rey tente bien d’être formée par Luke Skywalker en personne pour devenir une jedi, mais en fait, elle est trop géniale donc elle fait déjà tout mieux que tout le monde. Finalement, le film tente bien de raconter quelque chose en faisant mourir Snorky, le maître de Kilo Ren et Luke, le maître de Rey mais en fait, ça ne change rien parce qu’à la fin, les résistants sont toujours en fuite (mais moins nombreux) et toujours poursuivis par le Premier Ordre (mais moins nombreux). Les spectateurs sont aussi moins nombreux dans la salle, ce qui est en fait le seul aspect cohérent du film.
Le pédagogue
Complètement défoncé au LSD, la coke et diverses autres substances lui permettant de faire vivre plusieurs familles de dealers (il a une carte de fidélité chez certains d’entre eux, et a le droit à une bouteille de rosé toutes les 4 doses achetées), le pédagogue vit dans un monde parallèle qu’il explore de son esprit alors que son corps, lui, reste vissé à la chaise de son bureau couvert de vomi et de guimauve. Parfois, lors de l’un de ses trips acidulés, le brigand a une vision : un Bisounours lui apparait et lui donne une idée, lui dictant d’écrire celle-ci sur une quelconque pétition pour qu’il aille trouver des suivants (on peut par exemple considérer que Moïse était une sorte d’über-pédagogue). En général, il s’agit d’un truc à base de « Il ne faut plus écrire les notes en rouge mais en rose pour ne pas choquer l’enfant« , « Il ne faut plus renvoyer d’enfants de la salle de classe pour ne pas les exclure du groupe« , ou encore « Il est interdit de hausser la voix ».
Le pédagogue n’a généralement pas connu de salle de classe et, si on lui demandait d’en tenir une durant 20mn en y appliquant ses idées, vous pouvez être sûr qu’il finirait par faire cours à l’aide d’une M-60.
Parfois, une pétition de pédagogue atterrit dans une salle des professeurs : elle est alors roulée et fumée, afin de faire honneur à son auteur.
Star Wars épisode VII – Le Réveil de la Force : Dans une galaxie lointaine, très lointaine, R2D2, euh pardon BB-8, un droïde perdu sur une planète désertique roule dans le sable avec à son bord, des informations cruciales pour la Rébellion, euh pardon la Résistance, une organisation en lutte contre l’Empire, euh pardon le Premier Ordre, des fascistes de l’espace. Mais au milieu des sables, le droïde est capturé ! Heureusement, il finit entre les mains d’un d’une jedi qui s’ignore. Avec l’aide d’Han Solo, la jeune jedi qui répond au nom de Luke, euh pardon Rey, va pouvoir fuir la planète désertique, échapper à l’Empire, euh pardon au Premier Ordre, et porter les informations à la princesse Leia, une des cheffes rebelles. Ensemble, ils vont détruire la dernière arme de l’ennemi : une base grosse comme une station spatiale capable de détruire des planètes entières. Malgré les efforts de l’empereur, euh pardon du chef du Premier Ordre et de son apprenti, la base explose, et les gentils triomphent. Voilà, c’était le résumé de l’épisode IV, euh pardon VII.