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Citations de LaVyrle Spencer (72)


L’amour ne se discute pas.
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chose en commun avec la logique. Et Linnea aimait Théodore. Lui seul savait susciter sa passion. Tant pis s’il était plus âgé, tant pis s’il était analphabète, s’il était d’un milieu modeste, s’il avait déjà été marié…
Théodore était un homme respectable et bon. La perspective de le revoir le lendemain faisait battre son cœur.
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Plus tard, dans son lit, elle fut assaillie de remords. Elle qui n’avait jamais été embrassée auparavant, en moins de quatre mois, elle s’était laissé étreindre par quatre hommes différents ! Etait-elle ce que d’aucuns appelaient une femme facile ? Sans doute. Or, Théodore avait trop le sens de l’honneur pour se contenter d’une femme facile.
Et pourtant, chaque fois, elle avait réagi différemment.
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Un frisson de bonheur le parcourut. Mince ! Qu’est-ce qu’elle était mignonne ! Elle s’humecta les lèvres, et il crut défaillir. Elle se tenait là, devant lui, le menton en avant, les mains croisées derrière le dos, une lueur étrange dans les prunelles. Il posa le regard sur sa bouche, ravala sa salive, se pencha vers elle. Elle cligna des paupières, retint son souffle. Kristian avait l’impression d’étouffer.
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Elle passa des heures à se torturer l’esprit sur les pourquoi et les comment. Comment s’y prenait-on ? Suffisait-il de se glisser à deux sous la couette ? Ce devait être très gênant, même si l’on aimait son mari. Elle se rappelait combien elle avait été dégoûtée par les étreintes de Rusty et de Bill. Mais lorsqu’elle s’était retrouvée dans les bras de Théodore… Seigneur !
De là à se déshabiller et… Ah, non ! Jamais de la vie. Et puis, grand et fort comme il l’était, il l’écraserait complètement !
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Il n’y a pas de quoi : une femme doit connaître ces choses-là, sinon, une fois mariée, elle risque d’avoir de drôles de surprises.
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Depuis l’épisode du baiser, Linnea était la proie d’une multitude de sentiments contradictoires. La tristesse, la curiosité, l’irritation, la fascination. Théodore aussi était envoûté : Linnea le voyait bien. Il suffisait d’un coup d’œil, d’un geste, pour qu’il rougisse jusqu’aux oreilles. Par moments, il se comportait comme si le seul fait de se trouver au même endroit qu’elle suffisait à l’enflammer. Ou alors, il l’ignorait complètement. Elle ne pouvait pas imaginer quelles pensées il nourrissait derrière son visage impénétrable.
Plus sa frustration grandissait, plus elle se sentait attirée vers Clara. Mais Clara était la sœur de Théodore. Peut-être était-ce une erreur de lui confier ses tourments ? Le jour où Linnea se rendit compte que sa mauvaise humeur commençait à se ressentir en classe, elle décida qu’elle n’avait d’autre solution que de parler.
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Embrasser de jolies et jeunes créatures comme elle dans le noir était risqué. Il fallait garder la tête sur les épaules. Il ne connaissait qu’une solution.
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C’était encore Melinda, plus ravissante encore que le jour de son mariage. Linnea ne put s’empêcher de saisir le portrait, d’en caresser le verre. Que de mélancolie dans ces yeux, que de finesse dans ces traits ! Ce ne devait pas être facile pour un homme d’oublier une femme comme elle. A l’époque où elle avait posé pour ce cliché, Melinda était jeune. Au moins aussi jeune que Linnea. Une fois de plus, elle regretta de ne pas avoir réussi à convaincre Théodore de voir en elle plus qu’une enfant.
Avec un soupir, elle remit le cadre à sa place. Elle jeta de nouveau un coup d’œil sur le lit, puis s’éclipsa, sans oublier de tirer la porte derrière elle.
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Elle avait très envie de pleurer, mais les larmes ne venaient plus comme avant. N’était-elle pas à un âge où la vie devait n’être que plaisirs et insouciance ? Mais elle ne s’amusait guère. Et pourquoi embrassait-elle les Rusty Bonner et autre Bill Westgaard, alors qu’elle ne voulait que Théodore ?
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Seigneur tout-puissant ! Qu’il était agile ! Dans ses bras, elle se sentait légère comme une plume. Il la tenait à distance, mais la guidant sans effort au rythme de la musique. Quelle métamorphose ! Elle avait du mal à croire que ce même Théodore l’avait accueillie sur le quai de la gare, en salopette et chapeau de paille, et s’était montré si grossier qu’elle avait failli repartir par le premier train !
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Ah ! L’orgueil… Les hommes se laissent stupidement aveugler par leur orgueil. Ainsi, Kristian en sait un peu plus que vous sur la langue anglaise. Mais vous êtes bien plus savant que lui sur toutes sortes d’autres sujets. Vous êtes même bien plus savant que moi. L’autre soir, quand vous parliez de la guerre… Je ne pensais pas que vous étiez au courant de ce qui se passe en Europe. Et vous savez réparer les moulins à vent, placer les pièges à souris… Vous m’avez appris à seller un cheval…
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Elle était si jolie, si expressive ! Ses grands yeux bleus aux cils interminables étaient incapables de dissimuler la vérité. Il s’allongea, paupières closes, bras en croix. Seigneur ! Seigneur Dieu ! C’était lui le plus âgé, le plus raisonnable. C’était à lui de la maintenir à une distance respectable. Mais comment ?
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Ah, Westgaard ! Tu n’es qu’un vieil imbécile, trop content de boire à la fontaine de jouvence dès qu’elle est dans les parages. N’oublie pas que tu as cinq ans de plus que Bonner. Ce même Bonner à qui tu as conseillé de s’amuser avec des femmes de son âge !
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Elle avait rêvé pendant des années à cet instant. Elle avait décidé dès l’âge de huit ans de devenir institutrice. Dans une école comme celle-ci, où elle seule aurait la responsabilité de tous les élèves.
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Que penser d’une jeune fille… d’une jeune femme qui s’émerveillait devant des chardons dorés ? Toute sa vie, il avait entendu dire qu’ils étaient à fuir comme la peste. Malgré lui, il se tordit le cou pour les contempler une dernière fois. Linnea le gratifia d’un sourire éclatant.
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Il savait, sans que celui-ci lui en ait jamais parlé, combien son père éprouvait d’antipathie envers les femmes. Il avait entendu les adultes le dire plus d’une fois, quand ils se croyaient loin des « jeunes oreilles indiscrètes ».
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Elle n’avait pas le droit de l’humilier de cette manière ! Il était adulte. Il avait trente-quatre ans. Quant à sa menace d’aller s’installer chez John… si seulement elle pouvait la mettre à exécution.
Mais chez John, elle n’aurait personne contre qui s’insurger, et elle le savait.
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Elle avait tant rêvé de son arrivée : les sourires radieux, les poignées de main chaleureuses, le respect… Ah, oui, le respect ! C’était ce à quoi elle tenait le plus, car avec ses dix-huit ans, elle estimait avoir honorablement mérité sa place d’enseignante… et d’adulte. Et voilà qu’elle pleurnichait comme une idiote dans son grenier, sous prétexte que l’accueil n’avait pas été à la hauteur de son attente. Bien fait pour elle ! Elle n’avait qu’à plus se laisser entraîner par sa folle imagination ! Ses larmes brouillèrent soudain sa vision de la valise, des fleurs roses et de la carpette en chiffons.
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Pour enseigner dans l’pays, suffît pas de savoir gratter des nombres sur une ardoise, ma p’tite demoiselle ! Faut pouvoir marcher deux kilomètres jusqu’à l’école, allumer les feux, pelleter la neige. Et nos hivers sont rudes. J’ai pas le temps d’atteler des chevaux pour amener une fleur de serre à son école quand il fait moins trente et que la tempête souffle. — Je ne vous le demanderai pas ! rétorqua-t-elle, excédée, avec une grimace de dégoût. Comment osaient-ils envoyer un vieil homme hargneux l’accueillir ? — Et je ne suis pas une fleur de serre ! — Ah, non ? Il la toisa longuement en se demandant combien de temps cette frêle créature tiendrait le coup quand la neige et le vent lui fouetteraient le visage. — Bref, souffla-t-il, le fait est que je veux pas d’une femme chez moi ! Il prononçait le mot femme comme un cow-boy parlant d’une vache.
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