AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de LaVyrle Spencer (72)


Les femmes comme Lula n’apportaient que des problèmes. Autrefois, il aurait accepté son offre et exploré ses charmes. Mais plus maintenant. Tout ce qu’il désirait, c’était vivre en paix, et cette paix il l’avait trouvée chez Eleanor Dinsmore. Il avait hâte de rentrer
Commenter  J’apprécie          00
Dieu qu’il était beau ! Et ce chapeau l’émouvait profondément, notamment la façon qu’il avait de le porter, pour abriter ses yeux de la lumière de l’après-midi. Elle était séduite par sa manière de se tenir, un doigt marquant une page, si immobile qu’elle souhaita être une mouche pour se poser sur son nez. Quel nez ! Un beau long nez. Pas comme le pif de quelqu’un qu’elle connaissait bien. Une belle bouche aussi. Oh ! comme elle aimerait y goûter !
Il se pencha pour écrire et elle détailla ses hanches minces, ses bottes de cow-boy sous la table, remontant à son entrejambe. Il déposa son crayon, s’adossa, lui offrant un profil encore plus net.
Lula sentit la vieille démangeaison revenir. Il était là, comme les premiers de la classe lisaient à l’école pendant que Lula ne pensait qu’à se faire belle. N’en pouvant plus, elle prit le livre sur Beethoven et le posa en face de lui.
Commenter  J’apprécie          00
Gladys Beasley jugeait les lecteurs selon ses propres critères : leur façon de marcher, le volume de la voix, leur discrétion et leur façon de traiter les lieux et les livres. M. Parker répondait à tous ceux-ci. Elle n’avait pas souvent vu de lecteur aussi concentré. De temps en temps, il tournait une page, la marquait d’un doigt, fermant les yeux pour mémoriser un passage.
Commenter  J’apprécie          00
Un étranger entra, un homme grand, de taille élancée, habillé comme un cow-boy. Ses yeux firent le tour de la pièce et apercevant Gladys, il la salua silencieusement en touchant son chapeau. Gladys lui rendit son salut. On n’enlevait plus son chapeau pour saluer. La galanterie se perdait. Où le monde allait-il ?
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait peur des abeilles; c’était normal. Mais il était insensé de laisser les ruches à l’abandon quand le miel pouvait rapporter du bon argent sonnant et trébuchant. La meilleure façon d’attendrir Eleanor était d’être tendre lui-même.
Commenter  J’apprécie          00
Il s’interrogeait sur l’homme qui avait été là avant lui, un homme qui n’entretenait rien, qui ne finissait jamais rien et ne s’en souciait apparemment pas. Comment pouvait-on laisser les choses se dégrader ainsi ? Pourquoi un homme ayant la chance de posséder tant de choses se souciait-il si peu de leur état ? En dix secondes, Will pouvait énumérer tout ce que lui n’avait jamais possédé : un cheval, une selle, des vêtements, un rasoir.
Commenter  J’apprécie          00
C’était la première fois qu’elle lui demandait d’effectuer une tâche peu agréable. Mais ce qui était en général désagréable pour les autres représentait la liberté pour Will Parker. Elle lui avait préparé un petit déjeuner, lui avait prêté le rasoir de son mari, le laissait jouir de la chaleur de son foyer et avait réussi à l’endormir avec un coup de peigne. Il ouvrit la bouche, mais à l’intérieur de lui une voix le fit hésiter : Parker, tu as peur qu’elle pense que tu n’es pas un homme si tu le dis.
Enfin, il articula :
— Cette coupe de cheveux est la meilleure chose qui pouvait m’arriver.
Elle comprenait. Elle aussi avait passé la plus grande partie de sa vie dans un monde sans amour. Cela les rapprochait.
Commenter  J’apprécie          00
Les bruits. Sa vie avait été peuplée de grincements de roues et de ronflements. Grincements du métal, grincements de dents et grincements de machines à laver. Derrière lui les enfants riaient et les bobines roulaient sur le sol. Le couvercle du chaudron tintait. Les braises s’effondraient.
Commenter  J’apprécie          00
Les femmes étaient des créatures rondes et douces, et il n’en avait plus côtoyé depuis très longtemps. Quel homme n’aurait pas aimé la regarder ?
Commenter  J’apprécie          00
Agripper le manche d’une hache, la soupeser, éprouver la résistance de l’outil, entendre le choc du bois tombant par terre, ça, c’était la liberté. Et l’odeur piquante de la sève sur ses poings. Il ne pouvait s’en lasser. Ni de bouger et d’étirer ses muscles à l’extrême. Il était devenu mou en prison, mou et blanc, presque émasculé à force d’accomplir des tâches habituellement réservées aux femmes.
Commenter  J’apprécie          00
Son cœur battait la chamade. Coucher avec un homme comme lui devait être une sacrée expérience; elle imaginait tous les détails, le danger, le défi, l’appétit sexuel d’un homme privé de femme depuis cinq ans. Dieu tout-puissant, ce serait sans doute inoubliable.
Commenter  J’apprécie          00
Il n’était pas habitué à la liberté et il avait peine à y croire. C’était comme si tout ce qu’il allait toucher devait lui être enlevé. En prison, un homme apprend vite qu’il n’y a rien d’acquis, pas même les petites choses. C’était sa maison, son savon, son eau. Elle ne pouvait comprendre ce que cela signifiait pour lui.
Commenter  J’apprécie          00
Il avait appris à ne rien demander. En prison, demander signifiait être hué ou tourmenté comme un animal. Demander, c’était se mettre entre les mains d’un sadique. Une femme qui avait cuit trois miches de pain frais ne pouvait comprendre pareille chose. Il repoussa les mauvais souvenirs et la regarda se dandiner jusqu’à l’armoire et saisir un couteau dans un pot de terre. Elle appuya la miche contre sa hanche, et en coupa une large tranche. Will sentit sa bouche se remplir de salive. Ses narines se dilatèrent. Ses yeux étaient rivés à la tranche de pain blanc.
Commenter  J’apprécie          00
Assis sur le bout de sa chaise, il ne tenait rien pour acquis, s’abritait sous son chapeau pour se protéger. Bah, tout le monde a ses secrets. Il garderait les siens et elle également. Mais à coup sûr, elle ne pourrait s’entendre avec un individu dont elle ne voyait pas les yeux. Et d’ailleurs, rien n’était encore conclu : elle était pauvre, enceinte et pas très jolie.
Commenter  J’apprécie          00
Elle avait remué de mauvais souvenirs, soit, mais elle n’était pas Weeks et elle ne lui ferait pas payer sa nourriture. Le pain était chaud et moelleux, le plus beau cadeau qu’il ait reçu. Il ferma les yeux en mastiquant la première bouchée.
Commenter  J’apprécie          00
En prison, un homme apprend vite qu’il n’y a rien d’acquis, pas même les petites choses. C’était sa maison, son savon, son eau. Elle ne pouvait comprendre ce que cela signifiait pour lui.
Commenter  J’apprécie          00
Elle est aux trousses de tous les hommes depuis qu’elle a l’âge de les reluquer.
Commenter  J’apprécie          00
Dame Nature avait pensé à tout. Ils étaient faits l’un pour l’autre. Elle avait beau être jeune, elle n’en était pas moins femme, sensuelle et passionnée. Ensemble, ils sondèrent le vocabulaire intemporel des amants, tout en murmures et en soupirs. Elle découvrit combien il pouvait être doux et attentionné; lui fut surpris et ravi par sa force. Ils apprirent à inverser les rôles, à savourer les joies du plaisir partagé.
Commenter  J’apprécie          00
Vous avez tort. Je suis une femme. Vous êtes obsédé par le temps, l’heure, les années. Quelle importance, quand il y a l’amour ? Je vous en supplie… Je vous en supplie, insista-t-elle en couvrant son visage d’une pluie de baisers… Comptez l’amour, et non les ans. Je suis votre épouse. Ne me tenez pas plus longtemps dans l’ignorance.
Elle lui tourna le dos, sans un mot, et souleva sa chevelure pour qu’il puisse dégrafer sa robe. Elle portait en dessous une combinaison qui disparaissait dans ses jupons. Fasciné, il la vit les détacher, les laisser glisser sur ses hanches.
Elle se plaça face à lui, en sous-vêtement resserré par un cordon à la taille et boutonné jusqu’au cou.
Commenter  J’apprécie          00
Après tout, on a seize ans de différence, mais ça n’a plus d’importance. On ne choisit pas, en amour. Quand ça arrive, ça arrive.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de LaVyrle Spencer (54)Voir plus

Quiz Voir plus

La Vraie Vie de Adeline Dieudonné - Facile

Quel est la pièce maitresse de la collection de chasse de "papa" ?

une hyène empaillée
une défense d’éléphant
un lion entier
une tête d'impala

10 questions
240 lecteurs ont répondu
Thème : La vraie vie de Adeline DieudonnéCréer un quiz sur cet auteur

{* *}