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Critiques de Larème Debbah (113)
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Une vie après l'autre

Je me suis laissée littéralement « emportée » par ce roman émouvant mais également porteur d’espoir.

La perte d’un enfant, faire son deuil et tenter/décider de reprendre sa vie en mains est/sera un réel défit pour l’héroïne qui fera également face à la mort imminente.

Découverte d’une auteure et d’une plume fluide, agréable à lire.

Ce sera avec plaisir que je lirais le prochain roman.

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Et si...

Un beau voyage

Jeanne nous emmène dans ses valises en Ecosse avec elle et sa sclérose en plaque Une belle autobiographie avec les peurs les doutes les angoisses et la souffrance, la famille et la vie en général j'espère que la suite sera tout aussi agréable et continuera a faire réfléchir les lecteurs sur leurs propres vie.
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La maison du bord de mer

Je remercie Librinova pour l'envoi, via net galley, d'un roman qui me faisait de l’œil : La Maison du bord de mer de Larème Debbah. Deux femmes dont le destin va être bouleversé, par des secrets, des mensonges, des trahisons.

Rachel d'un coté.. Chloé de l'autre... Et Alexandre au milieu...

Une disparition incompréhensible.

Une réalité inconcevable.

La vie peut nous paraître belle et sournoise, délicate et destructrice, exceptionnelle et tragique.

Comment rester rationnel face à ces irruptions inattendues qui nous arrachent à nos êtres chers ?

Comment réagir et donner un sens à ce que nous ne pouvons concevoir ?

Comment apprendre à revivre, à sourire lorsque le pire s’abat sur nous ?

Parce que dans le fond, la vie est belle, quoi qu’elle puisse nous réserver.

La Maison du bord de mer est un roman dont le résumé est très mystérieux, et j'ai vite compris pourquoi !

Car cet ouvrage se lit mais il est hyper compliqué à expliquer, de peur d'en dire trop et de dévoiler le truc de trop pour tout gâcher.

Nous avons deux femmes, un homme, des enfants.. La maladie, le deuil, l'amour, le désamour.. Beaucoup de choses dans ses 200 pages, hyper touchantes et très bien écrites.

La plume de Larème Debbah fait mouche et en commençant ce roman je ne m'attendait pas à ça !

Elle a su me faire monter les larmes aux yeux à de nombreuses reprises. Parfois j'ai souri, car malgré tout ce livre est très positif.

C'est une histoire de vie, une histoire triste mais jolie dans le fond. Une tranche de vie d'une femme qui ne s'attendait pas à ça et qui va devoir assumer son choix...

C'est bouleversant, les personnages sont attachants, et c'est très bien ficelé.

Je rajouterais juste : lisez le !!

J'ai eu un coup de cœur et je mets un énorme cinq étoiles à La Maison du bord de mer.
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La maison du bord de mer

Quand le crabe est là

Une histoire bien écrite avec un sujet malheureusement d'actualité. Mais les personnages ne mon pas plus touchés que ça car l'histoire manque de crédulité tous est trop facile mis a par peut être le père de Rachel qui perd sa femme et sa fille
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La maison du bord de mer

La maison du bord de mer Larème Debbah chez Librinova.



C'est toujours avec beaucoup de plaisir que j'entre dans l'univers de Larème Debbah. Une fois de plus l'auteure nous offre un très beau portrait de femme. Devrais-je plutôt parler du portrait de deux femmes, aussi différentes que possible l'une de l'autre mais que l'amour qu'elle porte au même homme finit par rapprocher..

Deux femmes, deux couples, des enfants, la vie, la maladie, le deuil. Larème Debbah nous parle de tous ces évènements qui peuvent croiser notre route pour le meilleur ou pour le pire , à nous de continuer. Une écriture fluide, structurée sans pathos inutile confère un bel écrin à cette histoire douloureuse. Un roman à découvrir sans aucun doute

Un grand merci Larème Debbah pour votre confiance .
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Une vie après l'autre

Bien écrit

Un premier roman très bien écrit ce qui est rare de nos jours les paragraphes son courts l’écriture est fluide et ce lis très bien.

Dans ce roman le lecteur passe par toutes les émotions de la joie a la peine. Dommage que la fin soit beaucoup trop idyllique et une suite serait souhaitable

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L'aboutissement

J'espérais mieux

Tous aussi bien écrit que les tomes précédents. L'histoire est un peu longue par moment et tourne en rond pour finir hélas en une fin ouverte avec beaucoup de questions qui rentent en suspends. Après chacun est libre d'aimer ce genre de fin , ce qui n'est pas du tous mon cas .

Les personnages sont moins attachants surtout Jeanne. En conclusion déçue par ce tome
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Et si... L'éveil

Et si.. L'Eveil de Larème Debbah novembre 2018.

Il est des auteurs qui vous accompagnent. Larème Debbah fait partie des auteurs dont j'apprécie le talent et la gentillesse ..C'est donc avec le plus grand plaisir que j'ai retrouvé Jeanne et Scott jeunes mariés installés à Edimbourg. Si la sournoise comme elle l'appelle n'est pas prête de lâcher Jeanne , le bonheur du jeune couple fait chaud au coeur. Comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille , heureuses et mauvaises nouvelles vont rythmer le défilement des jours .

Bien sur la maladie est là, omniprésente, la SEP, sclérose en plaques , évolue insidieusement, lentement mais inexorablement. Face à cette adversité l'amour, la volonté , la force d'un couple seront ils suffisants?

Larème Debabh parle d'un sujet qu'elle connait malheureusement fort bien mais sans mièvrerie, sans larmoiement, son texte n'en a que plus de force. Ses personnages ont gagné en puissance et en caractère. Une lecture fluide et rapide en sont le gage.

Merci Larème pour votre confiance et ce partage via la plateforme simplement.pro

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Une vie après l'autre

Lourde responsabilité que la mienne! Quand un auteur se lance et tente sa chance dans la jungle de l'autoédition je suis admirative! C'est comme cela que je me suis retrouvée avec ce premier roman de Larème Debbah entre les mains.

Je n'avais pas lu la 4ème de couverture ,grande a été ma surprise de me retrouver dans un drame suite à un accident de voiture! Une enfant de 3 ans entre la vie et la mort dans un service de réanimation, une maman divorcée, seule devant l'adversité .. Ce n'était certainement pas le genre de lecture auquel j'aspirais mais la surprise était au rendez-vous. Une histoire qui vous happe, une émotion sans pathos qui vous noue les tripes , et surtout une fort jolie écriture qui rend la lecture agréable malgré le sujet douloureux.

Vous dire que toute l'histoire m'a convaincue serait vous mentir mais Hélène, Damien, Valérie and co sont des personnages on ne peut plus attachants qui méritent de plaire à beaucoup de lectrices.

Merci à Larème Debbah pour ce partenariat de lecture.
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Et si... L'éveil

Belle suite

Une belle suite bien écrite sur la vie de Jeanne et sa famille avec un peu plus de romance et un peu moins de crédibilité J'ai commencé le dernier tome
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Et si...

Et si... Larème Debbah 07/03/2018 éditions Librinova

Jeanne a tout juste 18 ans. Jeune fille solitaire elle se complait dans cet isolement , lire, nager et profiter de sa famille quand elle est là lui conviennent tout à fait. Parce que tous travaillent beaucoup ,le renom du cabinet d'avocat familial est à ce prix. Mais Jeanne a t'elle vraiment envie de rejoindre la tribu? Comment accepteront ils son éventuel refus ? Et puis un matin tout va basculer , la maladie est là ... comment réagit t'on à 18 ans à l'annonce d'une pathologie lourde , invalidante ?

Larème Debbah aborde avec Et si ...un sujet grave et douloureux qu'elle connait parfaitement bien . Jeanne va décider de se battre et tout d'abord va prendre la décision de s'éloigner un peu . Direction l'Ecosse . Elle éprouve le besoin vital de prendre sa vie et son destin en mains quitte à offenser sa famille. Heureusement pour elle dans son malheur elle a les moyens financiers pour réaliser son rêve.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la plume de Larème Debabh . Après Une vie après l'autre son premier roman je me suis plongée dans Et si.. Le sujet est grave mais Larème Debbah ne tombe jamais dans le pathos bien au contraire . Son écriture s'est affirmée et a gagné de la puissance j'attends avec intérêt son prochain roman .

Un grand merci pour ce partage à Larème Debbah .
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L'aboutissement

L'aboutissement Larème Debbah avril 2019 Librinova.



Jeanne et Scott forment un couple hors normes malgré ou grâce à la maladie de jeanne, cette fichue sournoise. Ils vivent heureux en Ecosse avec leurs deux beaux enfants mais la vie n'est pas un long fleuve tranquille c'est le moins que l'on puisse dire. Un tsunami va s'abattre sur cette famille , arriveront ils à recoller les morceaux ?

Larème Debbah continue à explorer les ressorts humains face à l'adversité. Elle le fait bien, sa plume est agréable, ses personnages gagnent de l'épaisseur au fil des pages.

Cependant le ton de ce troisième volet m'a beaucoup moins séduit. Les larmes coulent à flot et même si je peux en comprendre la voir les raisons j'ai trouvé ce troisième tome très mélodramatique et son pathos m'a plus agacée que convaincue. Bien sur il ne s'agit que d'un modeste avis et d'un ressenti très personnel.

Je suis très curieuse de découvrir le prochain opus de Larème Debbah et de voir vers quels horizons sa plume va nous embarquer.

Merci Larème pour votre confiance .
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La maison du bord de mer

Rachel est une jeune maman de jumeaux, totalement surmenée. En effet, elle occupe un poste à haute responsabilité. Heureusement, d’un commun accord, elle a laissé à Alexandre, son mari, la logistique de la maison. Celui-ci s’est arrêté de travailler, pour pouvoir s’occuper des enfants. Tout semble aller pour le mieux, jusqu’à l’arrivée de Chloé, rencontrée par Alexandre lors d’une réunion de parents de l’école où étudient leurs enfants.



Quel roman émouvant. J’avoue que lorsque j’ai lu la quatrième de couverture, j’étais partie pour un thriller. D’ailleurs un événement qui survient après quelques chapitres et que je ne divulguerai pas pour ne rien spoiler m’a incitée à garder cette première impression. Et en fait, une fois l’explication de cet événement étrange arrivée, je me suis rendue compte que ce roman est plutôt à mettre dans la catégorie du drame.



Larème m’a bouleversée avec cette histoire empreinte de sensibilité. Il faut le lire dans un bon moment, puisqu’il remuera indéniablement le lecteur. J’ai refermé ce roman il y a quelques jours et j’y repense encore avec émotion. Larème confronte ses personnages à des situations extrêmes, où l’amour et l’altruisme seront les mots clés.



L’auteure va aborder des sujets délicats, et elle le fait avec beaucoup de sensibilité. Malgré le drame pesant de cette histoire, il reste tout de même une once d’espoir. Les situations sont extrêmes et poussent les protagonistes dans leurs derniers retranchements.



Les personnages sont bien travaillés et assez profonds. Le personnage de Rachel est tout simplement bouleversant et tout au long du roman, j’ai eu envie de lui tendre la main pour la soutenir dans ses épreuves. Les autres personnages ne sont pas en reste.



La plume de l’auteure est impeccable. Je tiens à le relever, puisqu’il s’agit d’un roman auto-édité et vous n’avez donc rien à craindre de ce côté. La syntaxe et l’orthographe sont soignées. L’écriture est fluide et les pages ont défilé.



Un roman qui ne laisse pas son lecteur indemne tant le sujet que l’auteure aborde est difficile. Elle le fera avec beaucoup de sensibilité et au travers de personnages attachants. Une excellente découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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L'aboutissement

Avec L'aboutissement, c'est la trilogie de Et si … qui se clôt. Dire au revoir à Jeanne et à Scott est beaucoup plus difficile que l'on pourrait croire et c'est avec un réel pincement au coeur qu'on en tourne la dernière page.

Une nouvelle fois, Larème Debbah sait emmener le lecteur dans sa bulle bien personnelle. A chaque page et dans chacun de ses mots, on devine l'attachement profond que l'auteur porte à son héroïne. Effrontée, timorée, orgueilleuse, humble, butée ou sensible, Jeanne est, à elle seule, une œuvre de complexité. Le lecteur la regarde évoluer, prendre des décisions - parfois à l'emporte-pièce - puis regretter et se laisser enfermer dans une fragilité émotionnelle dangereuse tant cette jeune femme est à fleur de peau. Et pourtant, elle n'est que désir de vie. Mais lorsque la mort prend le pas sur la vie, c'est un véritable ras de marée qui engloutit Jeanne.

Malgré tout, oserions-nous dire que cette terrible épreuve est, in fine, salvatrice? Au cours des deux précédents tomes, le lecteur aura pu assister, effaré, au peu d'empathie et de bienveillance de la part du destin. Toutes les épreuves vaillamment endurées par cette frêle jeune femme laissaient présager une force de caractère et une volonté de vie inouïes. Mais il est de ces épreuves qu'aucune femme ne peut surmonter. Il est de ces crises que peu de couples parviennent à dépasser. Alors, toutes les blessures, à peine cicatrisées, devront être réouvertes pour mieux être pansées.

Et c'est là qu'intervient, une nouvelle fois, la magie de la plume de Larème Debbah. Plusieurs fois, je me suis surprise à bouillir intérieurement et à tempêter contre Jeanne. Car au fond, elle est devenue plus qu'un personnage de fiction. Alors, on réagit comme on le ferait pour un membre de sa famille ou pour une amie tant il nous semble impossible de se résoudre à la voir s'enferrer dans une situation qui ne lui apportera que déboires et larmes.

Vous l'aurez deviné, dans ce troisième tome, c'est le psychologique qui prime. Il est devenu un protagoniste à part entière et Larème Debbah prend le temps nécessaire pour l'élever au rang de personnage principal. Tout est ici décortiqué, analysé. Chaque personnage, chaque souffrance, chaque déni. L'auteur ne fait l'impasse sur aucune blessure enfouie quitte à aller la chercher au plus profond de l'âme des personnages.

Sa plume joue avec les mots. De fragile, elle passe à incisive. De gracile, elle passe à percutante. Et devant tant de musicalité, de douceur et de bienveillance, le lecteur est contraint d'admirer, une nouvelle fois, le talent de Larème Debbah.



Suite de la critique à lire sur le blog (adresse dans le profil)
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Une vie après l'autre

Je tiens à remercier Larème Debbah pour la confiance qu’elle m’accorde en me confiant son premier roman, Une Vie après l’autre, pour lecture et avis.

Elle aborde ici un sujet terrible : la perte d’un enfant, la colère et la souffrance d’une mère tandis que la vie continue envers et contre tout : « après un mariage raté, un divorce bâclé, le décès de sa fille, elle avait bien droit à un peu de bonheur, même si la culpabilité continuait de la ronger au plus profond de son être ».



Ce roman est construit autour du portrait d’une femme active, divorcée, « jonglant magnifiquement bien avec les aléas de la vie quotidienne, sa fille et les responsabilités liées à sa boutique ».

Ne pas aller voir tous les jours sa fille dans le coma, se réfugier dans le travail, refuser les mains tendues de son ex-mari et de son employée qui se comporte pourtant en véritable amie, remettre en cause l’attitude du médecin, telles sont les postures développées par Larème Debbah pour le personnage d’Hélène, à la fois fragile et pragmatique. En effet, quand une telle tragédie touche des parents, l’entourage s’attend à des comportements stéréotypés, des rapprochements, une forme de dignité austère : Hélène a une boutique à faire tourner, tombe sous le charme d’un bel interne, se montre instable et égoïste, refuse l’appui proposé par le père de sa fille auquel elle en veut toujours de les avoir abandonnées, … Elle émeut, agace, questionne. Puis, nous comprenons peu à peu sa lassitude, son désarroi devant l’évolution inéluctable du coma de sa fille. L’auteure évite l’écueil du pathos facile et trouve une tonalité juste et naturelle pour décrire le quotidien de ses personnages.



Mais tous les protagonistes font un peu cliché tout de même : la belle et jeune héroïne charismatique à la fois femme et mère, l’ex-mari déboussolé et repenti, l’amie fidèle toujours célibataire, le bel interne séducteur qui profite de la vie, l’infirmière aigrie et jalouse, un peu trop portée sur l’alcool, le médecin pédiatre à la force tranquille et sécurisante, généreux et dévoué, mais à la vie privée désastreuse et qui ne vit que pour ses jeunes patients… De plus, certaines péripéties sont très (trop ?) représentatives du roman sentimental populaire, genre que je n’affectionne pas particulièrement, et, même si elles permettent des analyses psychologiques intéressantes, je suis persuadée que les personnages auraient pu arriver au même point sans passer par des évènements qui me rappellent des séries comme Urgences ou Grey’s Anatomy…

Arrivée à mi lecture, je commence à trouver que la narration perd de son rythme et traîne en longueur ; quand la fin est annoncée, prévisible, il faut que la trame narrative soit assez originale pour garder le lecteur en alerte et j’ai du mal à rester en phase avec ce roman : je m’y ennuie un peu… Pourtant les péripéties qui s’enchainent aux presque trois-quarts du récit, loin de me réveiller, m’insupportent par un effet de « trop » même si j’aime bien l’idée de l’expérience de mort imminente : je n’en dis pas plus pour ne pas divulguer la suite.



Toujours très sensible à l’écriture, je pense qu’un format plus court aurait mieux servi le sujet d’Une vie après l’autre. Certains chapitres sont très courts, réduits à une page ou à un seul paragraphe, ce qui crée un déséquilibre et démontre un manque de construction, une approximation dans l’échafaudage du récit ; cette faiblesse dans le rythme est de plus en plus fréquente vers la fin du livre, comme si l’auteure s’essoufflait un peu, elle aussi.

Je déplore également quelque répétitions, fautes et maladresses ainsi que de petites incohérences, de simples détails certes, mais dommageables pour la bonne réception du texte et la qualité de la narration : par exemple, lors de l’accident, les badauds présents sur les lieux « [appellent] les secours en précisant bien que deux personnes [sont] inconscientes dans l’habitacle, dont une petite fille » mais, un peu plus tard, le pédiatre annonce à la mère que lorsque sa fille « a été éjectée, sa tête a heurté violemment le trottoir » …



Je ne suis pas spécialement adepte des « feel-good books », pour reprendre une expression anglo-saxonne du jargon littéraire, de ces livres drôles, attachants, émouvants, qui donnent la pêche et se lisent rapidement, qui littéralement font du bien au moral en proposant une vision optimiste de la vie et de ses aléas, en montrant que l’on peut s’adapter, rebondir, croire en ses rêves, trouver la résilience…

C’est le domaine revendiqué par Larème Debbah et elle tire finalement plutôt bien son épingle du jeu. Malgré les réserves que j’ai pu formuler, je reconnais un réel travail sur la psychologie des personnages et un regard empathique, courageux et volontaire que son parcours personnel, tel qu’elle le livre dans sa présentation, met subtilement en valeur.

En conclusion, je publie un avis mitigé, mais il est très personnel et ne doit pas décourager les amateurs du genre.

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La maison du bord de mer

Merci à Larème Debbah pour on SP.



C'est un coup de coeur ce livre, une magnifique découverte de cette auteure.



Pourtant, au début, je me suis dit, ça y est, la femme, le mari et la maîtresse, ça fait cliché et nous allons relire ce que l'on lit déjà pas mal.

Finalement non et c'est là la bonne surprise.

Nous faisons la connaissance de Rachel et Alexandre et leurs deux enfants.

De Chloé, son mari et leurs deux enfants.



Rachel travaille beaucoup et c'est Alexandre l'homme au foyer qui s'occupe des enfants.

Jusqu'au jour où Alexandre et Chloé se rencontrent à une réunion de parents d'élèves et c'est une romance qui commence doucement.

Alexandre voudrait quitter sa femme, mais n'en parle pas, se doutant qu'elle n'est pas au courant de sa liaison extra conjugale.

Ils partent en vacances, dans le sud chez les parents de Rachel et un jour Rachel disparaît; les recherches menées par la famille et la gendarmerie ne donnent rien.

Rachel a bel et bien disparu.



Que s'est-il donc passé? Rachel fini par prévenir Chloé de son lieu de résidence et dire pourquoi elle est partit; en plus, Rachel est au courant de la liaison de son mari avec Chloé, mais elle leur a pardonné.

Elle lui demande de se mettre en couple avec son mari une fois qu'elle aura définitivement disparu, que les enfants continuent à avoir une vraie famille.

Car Rachel est malade, en phase terminale et c'est pourquoi elle a décidé de fuir, pour éviter à sa famille de la voir ainsi diminuée.

mais Alexandre fini par être au courant et va accompagner Rachel jusqu' à la fin; elle sera entourée de sa famille, d'amis et de Chloé.



C'est un sujet délicat que la fin de vie et les soins palliatifs et c'est très bien écrit dans ce livre qui est beau et émouvant.

Une fin triste évidemment, et en même temps, quelle belle leçon!

Je félicite l'auteur pour ce beau roman.
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Et si...

Dans la grande maison familiale de banlieue, Jeanne a parfois du mal à s’isoler, à trouver sa place. Solitaire, aimant nager et lire, elle vit entourée de sa famille. Sans doute serait-il plus juste de parler de clan car, chaque génération, sous le regard inflexible du grand-père, se doit de devenir avocat afin de contribuer à l’essor du cabinet familial. Mais contrairement à Benoît, son frère aîné, Jeanne hésite à se lancer dans les études de droit.

Lorsqu’un jour des douleurs musculaires l’irradient, qu'une douleur à l’œil l’aveugle et qu’une grande fatigue l’envahit, le diagnostic tombe, implacable et irrévocable. Plongée dans cette réalité totalement métamorphosée, Jeanne voit son avenir s’assombrir. Désormais, l’urgence n’est plus de savoir ce à quoi elle se destinera mais bien plutôt d’accepter et de maîtriser cette maladie qui l’accompagnera jusqu’à la fin de ses jours.

"J'étais devenue la paria de la famille. Comment en étais-je arrivée là? Pourquoi n'arrivais-je pas à suivre la lignée des Aubagio?"

Mais la jeune femme est une battante, une guerrière qui ne s’avoue pas vaincue si facilement. Prisonnière de ce corps qu’elle ne dompte plus naturellement, elle supporte de moins en moins de vivre dans cette prison dorée où chacun doit accomplir la mission qui lui incombe. Alors, envers et contre tous, Jeanne décide de partir.

Un billet aller simple en poche, elle s’envole à la découverte de l’Ecosse et de ses falaises abruptes déchiquetées par les vagues. Elle finit par déposer ses valises sur l’île de Mull à Glengorm. Sur ce bout de terre battu par les vents, le temps s’arrête, le calme règne, la sérénité revient.

"La vue de ma chambre était une pure merveille. Une mer houleuse, une brume persistante, des rochers en contre bas, un chien qui courait dans tous les sens autour de son maître qui s'amusait à lui lancer un bâton rejeté par la mer, au loin un ferry, un ciel plombé. Il ne m'en fallait pas plus pour être aux anges."

Alors, lovée dans la belle demeure de la famille MacDonald, Jeanne fera le point sur sa vie et s’ouvrira au monde. Un monde qui, malgré la maladie, s’annoncera plein d’espoir et de renouveau.

Si vous ne connaissez pas Larème Debbah, je vous conseille vivement de partir à sa rencontre. Grâce à son écriture douce, fluide, généreuse et bienveillante, elle enchantera tous ceux qui veulent prendre le temps de s’immerger dans une histoire. Car, lentement et subtilement, le lecteur se transforme en spectateur privilégié de l’introspection de Jeanne.

On s'attache aux personnages, on voit leur vie se dérouler, on respecte leur silence, on partage leurs doutes et interrogations. On est également ébloui par le décor grandiose de cette île écossaise qui est, à elle seule, un personnage à part entière. De ses bourrasques de vent, elle balaiera l’espoir pour mieux le faire renaître. Alors, tout au long de cette lecture, douce et cosy, on se surprendra à marcher sur la pointe de pieds de peur de troubler cet équilibre fragile.

Et si… n’est pas une histoire triste malgré l’omniprésence de la maladie. Larème Debbah veille à ne jamais tomber dans le pathos, bien au contraire. L’espoir, bien que ténu, demeure et ne cessera de grandir, de se renforcer.

Lors de la lecture de Et si…, j’ai été émue et touchée, non seulement par l’histoire de Jeanne mais aussi par les descriptions des plages désertées, fouettées par le vent, moi l’amoureuse des paysages abrupts et sauvages.


Lien : https://mespetitescritiquesl..
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L'héritage

Globalement, j'ai bien aimé cette histoire. Je ne m'attendais pas vraiment à ce scénario en lisant le résumé mais je n'ai pas été déçue. Toutefois, j'aurais aimé plus de moments dans la propriété: des faces à faces entre Madeleine, Jospeh et Marius, davantage de huis-clos dans la demeure pour amplifier le côté lugubre et faire monter le suspense. Dynamique, le récit tient en haleine (même si le lecteur saura avant Marius l'effroyable vérité), l'ambiance est glauque à souhait et les personnages ont des caractères affirmés : agaçants, touchants, agréables, répugnants... on passe par plusieurs sentiments au fil du roman. J'ai retrouvé avec plaisir la plume de Larème Debbah.



(avis complet sur le blog)
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La maison du bord de mer

Deux familles : Chloé et Lucas, deux fils - Rachel et Alexandre, deux fils et un coup de foudre entre Chloé et Alexandre.

Une histoire d'adultère me direz-vous? Bien loin de là! Ce roman est bouleversant : le personnage de Rachel est certes un peu radical dans ses décisions mais incroyablement généreux.

L'amour, la maladie, la mort ... un récit vraiment touchant, dans le calme et la sérénité d'une maison bretonne.

Je ne peux vraiment pas en dire davantage de peur de gâcher votre lecture.
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Et si... L'éveil

La vie de Jeanne n'est plus en France, dans cette grande maison familiale où chacun vaquait à ses occupations et n'accordait que bien peu de temps au reste de la famille. En s'envolant vers l'Ecosse, la jeune femme a fait éclater sa bulle d'enfance, pleine d'innocence, d'insouciance mais aussi de pression familiale et de communication à sens unique. Dans le confort cosy du manoir des MacDonald, c'est dans une tout autre bulle qu'est venue se lover Jeanne. Grâce à la sclérose en plaques dont elle est atteinte, la jeune française se sent prête à vivre pleinement, à se laisser éblouir par la beauté de chaque instant et à écouter sa voix intérieure.

Si le premier tome était une éloge à la lenteur, à la contemplation et à la reconstruction, le deuxième est son exact contraire. Car ici, Jeanne ne veut plus prendre son temps, elle veut vivre. Vivre vite, vivre fort. Alors que cette sournoise aurait pu la plonger dans un océan de pleurs, c’est une tout autre vision de la vie qu’elle lui offre, celle de l’Eveil.

Car auprès de son mari, Scott, Jeanne s’éveille à la vie. Toujours sur ses gardes, il se met un point d’honneur à n’apporter que bien-être et soutien à sa jeune épouse. Grâce à lui, Jeanne découvre la douceur de l’amour. Son corps, pourtant devenu imprévisible, s’éveille à la sensualité sous les caresses expertes de son mari.

Mais lorsque l'éveil des sens se voit brusquement sali après une agression, c'est l'équilibre même de Jeanne qui s'en voit fragilisé. Elle devra donc puiser toute la force dont elle est capable pour oublier, se relever et dépasser cet épisode douloureux. Débutera alors un autre éveil, celui de la résilience.

Mais lorsque Jeanne décide de vivre pleinement, la vie l'écoute. Et bien que consciente des risques encourus par une grossesse, c'est dans l'éveil de la maternité que Jeanne deviendra véritablement une femme accomplie.

Une nouvelle fois, j'ai retrouvé avec un plaisir non feint les personnages déjà présents dans Et si… De sa plume, toujours aussi fluide et agréable à lire, Larème Debbah a su les faire évoluer sans pour autant travestir leur personnalité.

Malgré tout, je dois avouer que je me suis moins laissée attendrir par les personnages, par leurs réactions. J'aurais aimé retrouver la lenteur du premier tome, ce parfait équilibre entre fragilité et détermination. Retrouver l'épaisseur de chaque personnage et prendre le temps d'analyser leurs réactions, leurs mots, leurs maux.

Car dans cette deuxième partie, Jeanne est plus lionne que jamais. Son désir de vivre est tel que les événements s'enchaînent à une vitesse vertigineuse, ne laissant que peu de répit au lecteur pour reprendre son souffle. J'ai donc souvent eu l'envie de lui dire de se poser, de prendre le temps d'observer, de s'émerveiller, de savourer. Oui mais voilà, contrairement à elle, je n'ai pas ce mal qui me ronge, je n'ai pas ce besoin impérieux d'accomplir un maximum de choses en un minimum de temps. Tout simplement parce que je ne vis pas dans l'incertitude et la douleur. Jeanne, malgré son jeune âge, n'a plus le temps de faire semblant, n'a plus le temps de tergiverser. Elle balaie d'un revers de la main tout ce qui pourrait la ralentir ou ternir sa joie de vivre. Passée la phase d'introspection, la voilà qui s'éveille à la vie avec détermination, impatience et avidité.

Une deuxième partie toute en cohérence mais qui bouscule le lecteur en l'obligeant à sortir de sa zone de confort. Le rythme soutenu des événements fait écho à la personnalité et à l'appétence de Jeanne, les turbulences de sa vie se matérialisant même au travers de la magnifique couverture de Et si … L'éveil. Une nouvelle fois, Larème Debbah montre combien l'écriture lui sied à merveille.
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