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Critiques de Lars Horneman (27)
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Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des ..

Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée "Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des jeunes soldats de Daech".

La vie de Mahar, jeune yézidi d'Irak, bascula lorsqu'il fut enlevé à sa famille et enrôlé à 10 ans par Daech, devenant un enfant-soldat, un lionceau du califat. Ceci est sa poignante histoire.

Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des jeunes soldats de Daech est une bande dessinée documentaire, un témoignage, qui relate le quotidien d'un enfant enrôlé de force.

Il n'a rien demandé, pourtant, on lui a appris.. à tuer !

Il a été endoctriné et j'ai trouvé son destin vraiment poignant.

De nombreux enfants sont morts, lui est là pour expliquer ce qu'il a vécu ; ce qui n'est pas donné à tout le monde.

J'ai découvert les camps, la dureté de son quotidien. Ils ont tués son enfance, son adolescence, en en faisant une machine à tuer. Il aurait pu mourir plusieurs fois, il a été blessé, n'a pas été appelé alors qu'il avait une ceinture d'explosif avec lui.

Honnêtement, cet ouvrage fait froid dans le dos.

Les textes sont pertinents, la colorisation est bien dosée. Quand aux dessins, ils font mouche.

L'ensemble est une réussite, avec un scénario simple mais implacable. On comprend bien ce que vivent ces gamins et j'ai trouvé ce témoignage très dur. Il m'a remué et est vraiment poignant. Comment peut t'on faire ça à des enfants ?? Je ne le comprendrais jamais !

Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des jeunes soldats de Daech est une bande dessinée dure mais nécessaire, que je vous recommande et note quatre étoiles.
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Ivalu

C'est jour de fête nationale au Groenland. La reine du Danemark doit s'y rendre en visite, aussi les enfants des écoles sont-ils appelés à revêtir leurs plus beaux costumes traditionnels.

Pipaluk, elle, n'a pas de costume national. Son père, endormi, cuvant son alcool, lui dit de prendre les vêtements de sa soeur Ivalu qui a disparue.

Un corbeau frappe au carreau de son bec et insiste pour que Pipaluk le suive. Elle aura, alors, une bien triste surprise!



Court récit pour ce conte groenlandais qui raconte bien le désarroi des gens du pays, jeunes ou vieux, ce qui n'est pas une découverte mais certainement pas une excuse.

Les couleurs sont chaudes et les dessins fort bien réalisés. Il n'y a, cependant, pas beaucoup de pages et peu de texte.

C'est néanmoins une histoire touchante mais, aussi, la démonstration que l'ambiance régnant dans cette partie de notre terre est tout sauf simple.

Certains dessins sont poignant de tristesse.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Zénobia

C’est juste l’histoire d’un bateau de migrants syrien qui chavire, et c’est tout…

Que rajouter... C’est le choix de ce duo d’auteurs danois, Morten Dürr et Lars Horneman, de rester dans la pudeur, dans une certaine forme de minimalisme, pour laisser au drame tout son poids, toute sa force, tel qu’il est.

Le graphisme est épuré, avec assez peu d’images par pages, les couleurs limitées à un gamme restreinte, traités en aplats entre les cernes noirs, on revit quelques flashbacks nous racontent tout aussi brièvement l’histoire de cette petite fille, qui ne s’appelle pas Zenobia, mais Amina. Zenobia est une icône de la culture syrienne, un modèle pour Amina…

A lire...

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Ivalu

Il faut savoir que le Groenland, terre de banquise que le président Donald Trump voulait acheter pour le compte des USA, appartient en fait au royaume du Danemark. Il s'agit d'une de ses anciennes colonies qui est devenu un territoire à part entière avec une grande autonomie. La reine du Danemark va rendre visite à ce grand bout de terre (deuxième plus grande île du monde). 56.000 habitants y vivent dans des conditions parfois difficiles près des côtes. Voilà pour le contexte géo-politique.



Cependant, on va surtout intéresser à une petite fille autochtone qui vit avec sa sœur Ivalu qui a disparu afin de fuir un père incestueux et alcoolique. C'est une bien triste histoire sous des allures de dessins enfantins. On ne peut que ressentir beaucoup de tristesse en refermant cette BD qui ne m'a pas apporté grand chose que des sentiments assez négatifs. C'est à ne surtout pas ranger dans le rayon jeunesse d'une médiathèque comme j'ai pu le trouver ce qui me fait dire qu'il faut toujours lire une œuvre avant de la répertorier ce qui semble être la base du métier.



Le style graphique sera assez minimaliste ainsi que le propos d'ailleurs comme pour souligner un certain poids dans les images.



A éviter en période de dépression ou pour ne pas y tomber dans ce triste monde oppressant. Ivalu nous le rappelle avec amertume. Mais bon, la BD n'est pas que divertissement. C'est parfois un regard sur la triste réalité de notre monde et de toutes ses perversions.

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Zénobia

Une courte bande dessinée qui suit le parcours d’Amina, une petite Syrienne condamnée à quitter son pays dévasté



Jusqu’au canot pneumatique plein à raz bord de migrants fuyant la guerre et la désolation



C’est très vite lu, mais ça dit beaucoup !
Lien : https://www.noid.ch/zenobia/
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Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des ..

Ce n'était pas un jeu vidéo. Pourtant, il a tout d'un gosse. Il a 16 ans. On lui a enseigné des techniques de combat rapproché, le maniement des armes et des ceintures explosives. Mahar a vu son destin basculer à l'âge de 10 ans quand il a été enlevé et embrigadé par Daesh. Ce livre raconte son histoire.

Anne Poiret est journaliste, réalisatrice de films documentaires. En septembre 2020, elle prépare un reportage sur les enfants de l'État islamique. Trois ans après la victoire de l'Irak, elle veut analyser l'après, le traumatisme, ce qu'il reste de guerre en eux. Parmi ces "lionceaux du califat", certains yézidis sont alors parqués dans des camps de déplacés. C'est au camp de Kadia qu'Anne Poiret a recueilli le témoignage de Mahar.

Une histoire poignante, violente. Le jeune homme raconte l'endoctrinement, les coups, les heures de leçons, les réveils à 4h du matin par des coups de feu, les appels aux attentats suicide, les combats.... Lars Horneman dessine cette histoire dans un style semi-réaliste sobre sans omettre la violence. Les pages documentaires replacent utilement le récit dans son contexte.

"Mahar le lionceau" est un témoignage d'une rare puissance. Il entrouvre une porte restée le plus souvent close, celle du traumatisme des enfants soldats. Si le récit de Mahar est éprouvant, il mérite néanmoins d'être lu.
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Zénobia

Voici une BD sur le sujet d'actualité des migrants traversant la mer sur des embarcations de fortune et ce qui trop souvent arrive ensuite.

L'histoire s'inscrit dans 3 temporalités chacune traduite par une couleur dominante dans les planches : le présent sur la mer est à dominante bleu; les souvenirs sont à dominante jaunes; la légende de Zénobie est à dominante rose. Le dessinateur a fait le choix de vignettes larges couvrant une page ou une demie page (voire trois vignettes par pages, mais pas de taille égale), et des plans très larges. L'histoire est racontée et vue à travers les yeux d'une fillette, Amina, qui est l'héroïne.

C'est très court mais très fort au niveau de la narration.... et profondément triste et bouleversant.

en BREF : en quelques dizaines de pages, l'auteur montre tout le tragique de la migration forcée. A lire.
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Ivalu

Ivalu, c'est vite lu, Très peu de mots, des couleurs franches, un graphisme net et précis, des moments de silences, des pages avec juste des paysages, et cette jeune fille, Pipaluk, solitaire, avec ce corbeau de mauvais présage qui la suit. C'est le Groenland, les jeunes filles vont revêtir leur tenues traditionnelles pour la venue de la Reine du Danemark. La journée semble troublée par un évènement plus grave, plus sournois, Ivalu, la soeur de Pipaluk a disparu et cela ne semble pas perturber son ivrogne de père. Les paroles sont distribuées avec parcimonie, juste l'essentiel, les illustrations sont grandes, tout est lisse, beau, lumineux et pourtant le drame est violent, dur, inacceptable. C'est une lecture choc, comme dans Zenobia, ce duo d'auteurs danois ont réalisé une oeuvre coup de poing, une histoire comme un uppercut, violente et brutale, elle traite de la violence sur mineurs avec un style posé et chirurgical, sec et précis, mais d'une terrible tristesse.
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Ivalu

Dans un village de pêcheurs du Groenland, Pipaluk vit avec sa soeur aînée Ivalu. le frigo est vide dans l'appartement et des bouteilles de bière jonchent le sol. Leur père dégrise dans son lit.



C'est un jour de fête sur l'île car la reine du Danemark vient leur rendre visite. Alors que tous les habitants revêtent leur costume national et se rassemblent, Pipaluk découvre le lit vide de sa soeur. Pourquoi Ivalu a-t-elle pris la fuite? Face à un père indifférent, Pipaluk, guidée par un corbeau, se lance alors à sa recherche.



Les premières pages de ce roman graphique défilent à toute allure. Des pages muettes qui nous immergent au coeur des vastes paysages du Groenland, entre fjords et montagnes.



Puis, les mots apparaissent, peu nombreux, de plus en plus sombres. Jusqu'au coup de massue, foudroyant.



Car cette lecture aborde un fléau terrible qui touche la population inuite. Un sujet important que les deux auteurs mettent en lumière de manière percutante au travers de cette histoire dramatique.



Côté illustrations, les flash-back avec Ivalu en sépia alternent habilement avec de superbes pages où le bleu domine.



Une bande-dessinée poignante, qui remue fortement.
Lien : https://mesechappeeslivresqu..
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Ivalu

Nous avions déjà remarqué ces deux compères pour leur album « Zenobia » sorti en 2018. Ils récidivent brillamment avec ce récit mené comme un conte contemporain. Nous sommes au Groenland et la reine du Danemark est attendue pour une visite officielle. Pendant ce temps, l’enfant Pipaluk cherche sa sœur disparue Ivalu… Couleurs et dessins remarquables.
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Zénobia

C'est l'histoire d'une petite fille qui fuit sur un bateau la guerre en Syrie. Des flashbacks nous ramènent à son village et à sa vie quotidienne avec sa famille.

Ces deux récits sont entrecoupés par l'histoire de Zénobia, ancienne reine de Syrie, véritable héroïne pour la petite fille qui va l'aider à traverser les moments difficiles.



Ce roman graphique est d'abord visuel, avec très peu de texte.

Les images sont fortes, souvent en pleine page ou en double page.

Les tons de bleu illustrent le voyage en bateau (la mer, le ciel, le bateau) tandis que les tons de jaune donnent vie à son lieu de vie (la maison, la terre...).

Puissant et bouleversant.
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Ivalu

La lecture de cet album est rapide mais fracassante. Peu de texte, juste l'essentiel, juste assez pour nous faire ressentir de grandes claques scénaristiques… La majorité de l'album se déroule dans les grands espaces glacés du Groenland, dans des paysages silencieux et magnifiques, apaisés. Mais la vie et les souvenirs de Pipaluk le sont beaucoup moins, son quotidien également. Les auteurs réussissent à aborder le sujet ultrasensible de l'inceste avec un sens du minimalisme dans la parole et les illustrations. Le trait, un peu grossier, peut rebuter de prime abord, mais nous plongeons littéralement dans ces décors enneigés page après page. Une lecture bouleversante, qui ne laisse pas de marbre… 

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Zénobia

Une BD à découvrir avec de grands dessins aux couleurs bien définies : une couleur pour les souvenirs, une couleur pour la mer, une autre couleur pour évoquer la légendaire Zenobia qui motive Amina pour être plus forte et affronter ce qu’une enfant de dix ans ne devrait pas vivre au XXIème siècle.

Une brève histoire de migrants que l’on découvre à travers les yeux d’une petite fille et qui raconte toute la peur, la détresse, la tristesse des personnes obligées de fuir un pays en guerre. Beaucoup d’émotion dans ces quelques pages !
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Zénobia

Pas de dialogues, uniquement des images fortes, des souvenirs. Une prise de conscience pour le sort des enfants qui n'ont rien demandé.
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Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des ..

Je remercie @netgalleyfrance et @delcourt.bd de m'avoir permis de lire ce roman graphique poignant.



R͟é͟s͟u͟m͟é͟ ͟

Mahar est Yézidi. Il vit en Irak lorsque le califat est proclamé par l'état islamique.

A l'âge de 10 ans, il est rapté et endoctriné par les fanatiques. Après avoir été à l'école coranique, Mahar part dans un camp d'entraînement militaire puis au combat. Il va vivre et assister à des violences innommables.

Heureusement, il va être extrait de ce milieu. La reconstruction va être extrêmement difficile pour cet enfant soldat.



A͟v͟i͟s͟ ͟

Je ne ressors pas indemne de cette lecture!

Anne Poiret est journaliste et spécialisée dans les reportages sur l'après guerre. Elle s'est rendue en Irak pour rencontrer un enfant de l'état islamique.

Le témoignage de ce garçon bouscule et émeut beaucoup.

La situation du peuple Yézidi est présentée à travers la vie du jeune garçon.

Comment un enfant enlevé à 10 ans et endoctriné peut-il réussir à se reconstruire différemment ? Comment peut-on utiliser des enfants pour commettre des exactions ? Comment peut-on exposer des enfants aussi jeunes à de telles violences? Toutes ces questions et indignations m'ont poursuivi durant cette lecture.



Le roman graphique est très instructif et précis en ce qui concerne l'Histoire et la géographie. Sans surprise il est très bien documenté.

Les dessins sont dynamiques, les couleurs sobres reflètent les scènes relatées par l'enfant sans pour autant être choquantes ou trop complexes. Le message est clair et se comprend au premier coup d'œil.

Les dialogues et descriptions sont courts et précis ce qui laisse la place à l'essentiel et aux illustrations. Tous les mots en arabe sont traduits et expliqués ce qui est très agréable.



J'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de ce garçon bien qu'elle soit éprouvante. Ce témoignage est indispensable et rare concernant cette guerre très récente.

Le travail des auteur et dessinateur est sublime et très adapté.



Le roman graphique s'adresse à un public à partir de l'adolescence.
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Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des ..

Ayant déjà lu des romans au sujet des enfants soldats, et après avoir suivi une interview de l'autrice/scénariste au sujet de cette bande dessinée, je m'étais préparée à être chamboulée par ma lecture.

Le destin de ce petit garçon de 10 ans, arraché à sa famille, terrorisé des années, endoctriné jusqu'à la soumission totale est tragique.. et on s'accroche finalement à la seule petite lueur d'espoir que représente sa survie dans toute cette horreur.

Anne Poiret est une journaliste spécialiste de "l'après" : après la guerre, après daech, il y a quoi ? Comment on vit ? Comment on se reconstruit ? Au delà du témoignage de Mahar, elle apporte une lumière sur la situation avec différents points de vue (géographique, politique, idéologique...) qui sont vraiment intéressants, notamment quand on ne connaît pas tous les tenants et les aboutissants de la situation.

Je n'ai malheureusement pas été sensible aux illustrations de Lars Horneman, et je crois que c'est ce qui m'a empêchée de plonger complètement dans ce récit-documentaire.
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Mahar, le lionceau ou l'enfance perdue des ..

Je savais que cette lecture serait difficile, et ça a été le cas. Tout est vrai dans ce recit. Le travail journalistique est énorme et la rencontre entre Anne Poiret et Mahar n'a pu se faire que parce qu'il a pu s'en sortir. Mais avant d'en arriver là, il a vécu l'horreur.

Pendant 3 ans il va subir les coups, la privation de sommeil, l'endoctrinement, l'apprentissage du coran interprété par l'état islamique. C'est un véritable lavage de cerveau.

Il est ensuite envoyé sur le terrain pour se battre. En Syrie, en Irak, il avance avec son arme, déterminer à tuer, comme dans un jeu vidéo, comme dans les images qu'on lui a montré, comme un homme, jusqu'à être volontaire pour un attentat suicide.

Mahar fini par s'en sortir, un peu contre son gré, et c'est là que commence tout le travail de deconstruction. Il doit "désapprendre", essayé de retrouver une vie "normale". Mais comment faire lorsqu'a 13 ans vous avez déjà vécu l'enfer ?

Tout était extrêmement poignant, difficile. La mise en image est crue, sans filtre, et c'est ce qu'il fallait pour laisser transparaître l'horreur.

Je sors de cette lecture bouleversée.
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Zénobia

Peut-être que des fois des dessins peuvent suffire à exprimer les malheurs que peinent à exposer les mots. "Zenobia" s'en sort plutôt bien. En quelques dessins et très peu de texte cette BD/album, nous montre les bouleversements qu'engendre la guerre, l'immigration, la violence...
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Zénobia

Avant de lire cette bd, il faut faire un petit point historique. La Syrie est un pays en pleine guerre civile depuis 2011, c’est un conflit armée qu’on appelle aussi révolution Syrienne. Elle a débuté par des manifestations pour la démocratie et contre le régime dirigé par Bachar el-Assad. Depuis 2011, le conflit a fait environ 500 000 morts d’après certaines ONG. C’est des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui ont été commis. Je n’entre pas plus dans les détails car je ne suis pas assez qualifiée, je vous invite à aller voir le site de ShelterBox “Comprendre le conflit Syrien” si vous voulez en savoir plus.

Pourquoi je vous raconte tout cela, et bien parce que les victimes civiles sont très nombreuses. Les familles sont forcées de quitter leurs foyers, parfois par de tristes moyens, comme nous allons voir dans cette bande-dessinée.

Nous allons suivre Amina, 10 ans. C’est une petite fille qui a vécu avec ses parents, heureuse, jusqu’à ce qu’éclate la guerre. Séparée de ses parents, elle se retrouve avec son oncle qui la guide jusqu'à la côte. Il l’a fait monter seule dans un bateau bondé de personnes tentant de fuir. En mer, les vagues fracassent l'embarcation. Sombrant dans les abymes, les centaines de personnes présentes à bord se retrouvent plongées dans la mer violente. Amina se retrouve dans le bleu sans fin, repensant à sa vie d’avant et à ce que sa mère lui racontait plus jeune : “Amina tu es forte comme Zenobia”.

Zenobia est la reine de Palmyre, qui se situe au milieu de la Syrie moderne, elle est connue pour avoir conquis l’Egypte avant de prendre d’assaut des provinces romaines, faisant de son royaume un empire aussi puissant que Rome. Elle représente un exemple pour la jeune Amina qui voudrait être aussi forte qu’elle.

Zenobia, c’est aussi le nom d’un navire qui a sombré la nuit du 7 juin 1980. À bord, il y avait des camions et de la marchandise. Aujourd’hui, l’épave est accessible et se situe face à Larnaca à Chypre à 42 mètres de profondeur pour la partie la plus profonde.

Le parallèle entre ces deux événements étant fait, je peux vous dire que cette histoire laisse sans voix. Dans la tragédie qu’est cette bd, il y a surtout un message à faire passé. De nombreux bateaux de fortune partent de la Syrie ou du Liban, avec à bord bien trop de passagers qui cherchent refuge, encore en 2022 on pouvait lire de nombreux articles “Plus de 90 migrants qui tentaient de rallier clandestinement l'Europe sont morts noyés au large de la Syrie”.

Une bande-dessinée très courte, mais qui en dit long.
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Ivalu

je n'ai pas vraiment aimer car il n'y avais pas assez d'écriture et je trouve il n'y avais pas trop de detail mais l'histoire elle aitait touchante et traumatisante.klkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk



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