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3.62/5 (sur 163 notes)

Nationalité : Norvège
Né(e) à : Oslo , le 21/09/1953
Biographie :

Lars Saabye Christensen est poète, romancier, critique, scénariste, dramaturge, traducteur et parolier.

Il a étudié la littérature et l’histoire de l’art à l'université. Il débute en 1976 avec un recueil de poèmes, "Historien om Gly", et publie son premier roman, "Amatøren", en 1977.


Couronné par tous les prix scandinaves, il est auteur de plus d’une quarantaine de romans, dont "Beatles" (1984), qui obtient le Prix Cappelen, "Herman" (1988), récompensé par le prix de la Critique, "Obsèques" (Bisettelsen, 2008); poésie, nouvelles…

En 2002, il reçoit pour "Le Demi-Frère" (Halvbroren, 2001) le grand prix de littérature du Conseil nordique, récompense décernée annuellement par la Norvège, l'Islande, la Finlande, la Suède et le Danemark pour promouvoir la littérature nordique. Le livre a été sélectionné en 2005 pour l'International IMPAC Dublin Literary Award.


Il est membre de l'Académie norvégienne pour la langue et de la littérature.

son site : http://www.nrk.no/nyheter/kultur/forfattere/659520.html

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Bibliographie de Lars Saabye Christensen   (8)Voir plus

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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Un beau jour, nous avons décrété que le monde était suffisamment grand. On ne connaissait rien de mieux. On y trouvait la place qu'on désirait avoir. Puis le monde a rétréci. A moins bien sûr que nous ayons grandi et soyons devenus plus exigeants. Nous avons agité les bras. A force, les coutures du monde ont craqué et le monde s'est déchiré tout autour de nous.
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Kaia dut s'accorder un moment de réflexion et, tandis qu'ils se regardaient dans les yeux, Peter Wihl fut de nouveau terrassé, submergé par ce regard vert, le regard de son enfant, franc, impavide, comme s'il n'avait jamais servi, comme s'il voyait toujours tout pour la première fois.
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Kim Karlsen est un voyageur sans bagage, un marin sans navire, il est le passager embarqué sur un morse et ils voguent leur propre galère, là où les anges et les sébastes, les alevins et les étoiles, se croisent à mi-chemin, dans la bouche écumante des déferlantes, dans l'escalier mécanique du vent - et salut à vous, pêcheurs échoués, soyez les bienvenus vous qui nous fournissez le chagrin folâtre des vieilles rengaines:

Ne pense pas au lendemain
Suis les vagues jusqu'au lointain
Ne pense pas au lendemain
Suis les vagues jusqu'au lointain
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Mon slogan à moi, le voici: le deuil n'a pas d'effet rétroactif. Car, ça au moins on ne peut pas me l'enlever, je ne retire rien et je n'ajoute rien non plus. Je peux apaiser et houspiller, mais je ne touche jamais à ce qui s'est passé. Je me contente uniquement de plonger ma main dans votre temps que je retourne comme un gant. Je suis la lumière rétive qui sur votre négatif chamboule et met tout sens dessus dessous.
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Gunnar traverse le champ, récupère ses gants, continue vers la route. Il a le temps. Il a tout le temps devant lui. La lisière de la forêt est bleue. L'oiseau s'est envolé. Et quand le vent souffle dans une direction bien déterminée, on entend un cognement sourd, qui ne vient de nulle part, une note, qui permettra aux blés d'onduler.
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Si vous ouvrez bien grand vos yeux par une nuit claire, alors vous apercevrez à coup sûr les épaves qui jonchent la profondeur de la voûte céleste, et s'amoncellent dans la fosse de réparation.
Croyez-moi quand je vous dis que les mécaniciens qui triment dans cet atelier sont très occupés.
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Entre les blessures et les cicatrices se niche le temps.
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Dis bonjour aux connaissances communes, si jamais tu en vois. Ah si, une toute dernière chose: les sherpas savent qui ouvre la marche. Monter c'est facile. Descendre, c'est dur. Quand on est arrivé au sommet, on n'a parcouru que la moitié du chemin. C'est Kipa Lama qui l'a dit. Il sait que le plus fort ferme le cortège. Et lui il monte toujours en dernier. Celui qui tient la corde. Celui qui nous tient.
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Le mensonge est parfois plus éclatant que la vérité.
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Et pardonnez-moi si je suis obligé de mentir, car le mensonge est uniquement ce que l'on ajoute pour que les surfaces de cassure puissent s'emboiter les unes dans les autres afin de reformer la règle du récit. Et force m'est de constater que ce que je raconte est toujours plus court que ce que nous avons vécu.
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