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Citations de Laura Ingalls Wilder (61)


Laura plongea son regard dans les yeux brillants du petit bébé le plus proche d'elle. Seule, sa petite tête était visible au-dessus du bord du panier. Ses cheveux étaient aussi noirs que l'aile du corbeau, ses yeux aussi sombres qu'une nuit sans lune.

Chapitre 24. Les indiens s'en vont
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C'était un visage fier, impénétrable. Quoiqu'il arrivât, il demeurait toujours ainsi. Rien ne le changerait. Seuls, les yeux vivaient dans ce visage, mais ils fixaient les lointains, vers l'ouest. Leur regard ne se laissait pas détourner. Rien, d'ailleurs, ne bougeait, ni ne changeait en cet homme, si ce n'étaient les plumes d'aigles, piquées bien droit dans la mèche du scalp, sur la tête rasée.

Chapitre 24. Les indiens s'en vont
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Ce soir-là, la nuit tomba dans le silence. Il n'y eut pas d'autre bruit que celui du vent qui passait.

Chapitre 23. Le cri de guerre indien
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Ils s'étaient habitués à vivre avec le vent. Tout le jour, ils l'entendaient, et la nuit, au fond même de leur sommeil, ils se rendaient compte quand il soufflait.

Chapitre 20. Un cri dans la nuit
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Le soleil était chaud et la brise était douce, à présent, mais il y avait tout de même dans l'air quelque chose qui annonçait l'automne.

Chapitre 18. Le grand indien
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Tout le temps où elles se parlèrent, Laura et Marie, en petites filles bien élevées, demeurèrent assises, aussi discrètes que des petites souris.

Chapitre 17. Papa se rend en ville
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A l'intérieur de la maison, il régnait une atmosphère plaisante. Laura sentait le jus du bon poulet rôti lui couler dans la bouche. Son visage et ses mains étaient propres, ses cheveux bien peignés, sa serviette, nouée autour de son cou. Elle était assise bien droite sur sa bile de bois et se servait avec soin de son couteau et de sa fourchette, comme Maman le lui avait appris. Elle ne disait rien, parce que les enfants ne doivent pas parler à table, à moins d'y avoir été invités, mais elle regardait Papa, Maman et elle éprouvait une impression de bien-être. Il était très agréable de vivre à nouveau dans une maison.

Chapitre 9. Le feu dans l'âtre
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Mary et Laura, couchées dans leur petit lit sur le sol, à l'intérieur de la nouvelle maison, tournèrent leur regard vers le ciel, qu'elles apercevaient par la fenêtre ouverte à l'est. Le limbe de la grosse lune brillante luisait au bas du cadre. Laure s'assit. Elle regarda la grande lune monter silencieusement dans le ciel éclair.

Chapitre 6. L'installation
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La maison était plaisante à vivre. Une lumière tamisée y pénétrait par le toit de toile, le vent et le soleil y entraient par les ouvertures des fenêtres, et chacune des fentes des quatre murs laissait pénétrer un peu de lumière, car le soleil était alors au zénith.

Chapitre 6. L'installation
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Laura comprenait ce qu'il voulait dire. Elle aimait cet endroit, elle aussi. Elle aimait l'immensité du ciel, les vents, les plaines dont on ne voyait pas la fin. Tout y était neuf, propre, démesuré, splendide.

Chapitre 6. L'installation
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Les grandes étoiles scintillantes paraissaient pendre de la voûte du ciel. Elles ne cessaient de descendre, plus bas, toujours plus bas, et vibraient au rythme de la musique. (...)
Le violon cependant, chantait toujours sous les étoiles. La nuit était pleine de musique et Laura était persuadée qu'une partie de cette musique provenait des grandes, des scintillantes étoiles, qui se balançaient si bas au-dessus de la prairie.

Chapitre 4. Un jour dans la prairie
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Les phébés s'appelaient d'une voix triste, dans le bois, au bord de la rivière. On entendit quelque temps un oiseau moqueur chanter, puis les étoiles parurent une à une et les oiseaux se turent.

Papa commença doucement à jouer du violon à la clarté des étoiles. Parfois, il chantait quelques phrases, et parfois, le violon chantait seul. Douce, légère, lointaine, la voix du violon poursuivait la chanson :
Nul ne faisait ta connaissance, sans tomber amoureux de toi,
Toi, si chère à mon coeur...

Chapitre 4. Un jour dans la prairie
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Laura était très heureuse. Le vent chantait d'une voix grave en se jouant parmi les herbes. La stridulation des criquets vibrait à travers toute l'immensité des plaines. Un faible bourdonnement d'insectes montait de tous les arbres de la vallée. Et tous ces bruits se fondaient pour ne former qu'un profond, un chaud, un bienheureux silence.

Chapitre 4. Un jour dans la prairie
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Il n'y avait autour d'eux que la prairie, immense, déserte, dont les herbes dansaient en vagues de lumière et d'ombre, et le grand ciel bleu qui la dominait, avec les oiseaux qui y prenaient leur vol et chantaient de joie pour saluer le lever du soleil. Et dans toute cette énorme prairie, rien ne révélait qu'un autre être humain fût jamais passé.

Chapitre 4. Un jour dans la prairie

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Pas la moindre route, ni la plus légère trace de roue ou de piste de cavaliers n'apparaissaient nulle part. On aurait pu croire qu'aucun oeil humain ne s'était encore posé sur la prairie. seules, de hautes folles couvraient l'infinie étendue déserte, tandis qu'un grand ciel vide s'arquait au-dessus d'elles.
Au loin, le disque du soleil effleurait le bord de la terre. Un soleil énorme qui vibrait et palpitait de lumière. le pourtour du ciel était souligné par une couche rose pâle, elle-même surmontée de jaune, coiffé à son tour de bleu. Au-dessus du bleu, le ciel était décoloré. Des ombres violettes s'allongeaient sur la terre et le vent gémissait.

Chapitre 2. La traversée de la rivière
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Le Kansas était une plaine infinie, couverte de hautes herbes agitées par le vent. Jour après jour, tout au long de leur voyage à travers le Kansas, ils ne voyaient que l'herbe ondoyante et le ciel immense. La voûte du ciel s'incurvait pour former un cercle parfait au-dessus de la plaine et le chariot se trouvait constamment au centre exact de ce cercle.

Chapitre I. Vers l'ouest
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Les animaux sauvages ne voulaient plus rester dans un pays où il y avait tant d'hommes; papa n'avait pas envie d'y rester, lui non plus. Ce qui lui plaisait, c'était une contrée où le gibier vivait sans avoir tout à redouter. Il aimait apercevoir les petits faons et leurs mères, qui le suivaient des yeux dans l'ombre des bois, ou les gros ours paresseux qui se régalaient de baies sauvages.
Durant les longues soirées d'hiver, il évoquait, pour maman, les régions de l'Ouest. Là-bas se déroulaient d'immenses plaines et il n'y avait pas d'arbres. l'herbe y poussait haute et drue. Les animaux sauvages les parcouraient en tous sens et s'y nourrissaient comme s'ils se trouvaient dans un pâturage dont l'oeil de l'homme ne pouvait pas distinguer les limites; et il n'y avait pas de fermiers. Seuls, les Indiens y vivaient.

Chapitre I. Vers l'ouest
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Il y a très longtemps, quand tous les grands-pères et toutes les grands-mères n'étaient que des petits garçons ou des petites filles, ou même de très petits bébés, s'ils étaient déjà nés, Papa, Maman, Marie, Laura et Bébé Carrie quittèrent la petite maison où ils vivaient, dans les grands bois du Wisconsin. Ils montèrent dans un chariot bâché et l'abandonnèrent, solitaire et vide, au coeur de sa clairière cernée par les grands arbres. ils ne devraient plus jamais revoir cette petite maison.

Chapitre I. Vers l'ouest
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Elle n'espérait pour sa part qu'une chose, c'est qu'ils n'aient aucun ennui avec les Indiens. M. Scott avait entendu dire qu'ils avaient causé des ennuis quelque part dans la région.
- Le Ciel nous est témoin que ces gens-là ne feraient rien tout seuls de ce pays ! Il ne savent qu'y rôder comme des bêtes sauvages. Traités ou pas, ce pays appartiendra aux gens qui le cultiveront. Ça n'est que juste et raisonnable.
Elle se demandait pourquoi le gouvernement avait signé des traités avec les Indiens. Le seul bon Indien était un Indien mort. Le fait même de songer aux Indiens lui faisait froid dans le dos.
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- Ici, c'est le pays des Indiens, n'est-ce pas ? poursuivit Laura. Pourquoi est-ce que nous sommes venus dans leur pays, si tu ne les aimes pas ?
Maman répondit qu'elle ignorait s'ils se trouvaient ou non au pays des Indiens. Elle ignorait où se trouvait la frontière du Kansas. Mais pays des Indiens ou pas, les Indiens n'y resteraient pas longtemps. Un homme venu tout droit de Washington avait affirmé à Papa que les colons blancs seraient bientôt autorisés à s'installer sur le Territoire indien.
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