Citations de Laura Ingalls Wilder (61)
- Oh, Papa, demanda Laura, faut-il vraiment que j'aille à l'école ?
- Tu aimeras l'école, Laura, affirma Papa. (...) Quand j'ai rencontré ta maman, elle était institutrice et quand elle est venue avec moi dans l'Ouest, j'ai promis que nos filles pourraient apprendre à lire.
Quand les fermiers blancs s'installent dans une région, les Indiens doivent la quitter. Le gouvernement va contraindre ces Indiens à s'en aller plus loin dans l'ouest, très bientôt, maintenant.
- Tout est plus ou moins, dans la vie, affaire de chance, fit remarquer Papa. Nous ne pouvons être sûr de rien si ce n’est de la mort et des impôts !
Ces gâteaux étaient trop jolis pour être mangés. Marie et Laura se contentèrent de les admirer.
Enfin, Laura tourna le sien à l'envers et elle en enleva une minuscule petite bouchée par en dessous, là où ça ne se verrait pas. Et voilà que l'intérieur de ce petit gâteau était tout blanc !
Nulle odeur n'était plus agréable que celle du trèfle mouillé par la pluie.
Il faudrait aussi un chat pour la maison, approuva maman.
A la fin du dernier jour de classe du mois de Mars, Laura rassembla ses livres et les empila avec soin sur son ardoise, puis, pour la dernière fois, promena son regard autour de la salle de classe; elle n'y reviendrait jamais plus.
Mais, même si elle arrivait à surmonter sa peur, elle ne pourrait pas aimer les étrangers. Elle connaissait bien les animaux et les comprenait, mais elle pensait qu'on ne pouvait jamais se fier aux gens.
Ce nouveau blizzard sembla ne jamais se terminer. Il diminua de force plusieurs fois, mais ce fut pour gronder plus férocement et souffler plus violemment du nord-ouest, ensuite. Trois jours et trois nuits durant, les vents se déchaînèrent, hurlant, sifflant et mugissant.
Le blizzard ne dura que deux jours.
Ils roulèrent ensuite très longtemps à travers la prairie. Il n'y avait rien d'autre à voir que l'herbe qui dansait, le ciel, et l'immuable trace, laissé par leur chariot. De temps à autre, un lapin détalait en bondissant. Parfois, une poule des prairies et sa couvée de poussins des prairies couraient se cacher dans l'herbe.
Chapitre 26. Le départ
Aussi loin qu'ils pouvaient voir, vers l'est, le sud ou l'ouest, rien ne bougeait dans toute l'immensité de la Haute Prairie. Seule, l'herbe verte ondoyait sous le vent et des nuages blancs dérivaient dans le grand ciel clair.
Chapitre 26. Le départ
Le ciel tout entier se couvrit de triangles de canards et d'oies sauvages, volant vers le nord. Des corbeaux croassaient au-dessus des arbres, le long des rivières. Les vents murmuraient dans l'herbe nouvelle, apportant des senteurs de terre et de végétation naissante.
Chapitre 25. Les soldats
Laura (...) demeura longtemps assise sur le seuil, les yeux tournés vers l'ouest désert, où les Indiens avaient disparu. Il lui semblait encore voir les plumes s'incliner au vent, les yeux noirs, et elle gardait dans sa mémoire le bruit des pas des poneys.
Chapitre 24. Les indiens s'en vont
Laura plongea son regard dans les yeux brillants du petit bébé le plus proche d'elle. Seule, sa petite tête était visible au-dessus du bord du panier. Ses cheveux étaient aussi noirs que l'aile du corbeau, ses yeux aussi sombres qu'une nuit sans lune.
Chapitre 24. Les indiens s'en vont
C'était un visage fier, impénétrable. Quoiqu'il arrivât, il demeurait toujours ainsi. Rien ne le changerait. Seuls, les yeux vivaient dans ce visage, mais ils fixaient les lointains, vers l'ouest. Leur regard ne se laissait pas détourner. Rien, d'ailleurs, ne bougeait, ni ne changeait en cet homme, si ce n'étaient les plumes d'aigles, piquées bien droit dans la mèche du scalp, sur la tête rasée.
Chapitre 24. Les indiens s'en vont
Ce soir-là, la nuit tomba dans le silence. Il n'y eut pas d'autre bruit que celui du vent qui passait.
Chapitre 23. Le cri de guerre indien
Ils s'étaient habitués à vivre avec le vent. Tout le jour, ils l'entendaient, et la nuit, au fond même de leur sommeil, ils se rendaient compte quand il soufflait.
Chapitre 20. Un cri dans la nuit
Le soleil était chaud et la brise était douce, à présent, mais il y avait tout de même dans l'air quelque chose qui annonçait l'automne.
Chapitre 18. Le grand indien
Tout le temps où elles se parlèrent, Laura et Marie, en petites filles bien élevées, demeurèrent assises, aussi discrètes que des petites souris.
Chapitre 17. Papa se rend en ville