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Critiques de Laura Ingalls Wilder (148)
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La petite maison dans les grands bois

Il est dommage que les livres de ‘’La petite maison dans la prairie’’ aient été massacrés par une série pour enfant certes mignonne, mais dénaturant complètement le récit. Depuis, des polémiques se sont aussi élevées aux Etats-Unis (mais sur quoi n’y en a-t-il pas) les accusant de racisme, vu la façon dont les Indiens y sont décrits. Une fois de plus, certains ne comprennent pas que des colons américains du XIXème siècle ne résonnaient pas comme des californiens du XXIème. Car ce qu’il y a de plus précieux dans ces livres, c’est bel et bien qu’ils nous font pénétrer dans la vie quotidienne des petits fermiers américains qui, fuyant la famine et la misère, partaient par milliers à la recherche de nouvelles terres à cultiver, et tant pis si d’autres peuples les utilisaient déjà pour la chasse. Ce sont eux, bien plus que la médiocre armée américaine d’avant la guerre de Sécession, qui ont triomphé des Indiens.



‘’La petite maison dans les grands bois’’ est en quelque sorte le prologue de ‘’la petite maison dans la prairie’’. Il raconte la prime enfance de Mary et Laura, à l’époque où la famille vivait dans les grandes forêts du nord des Etats-Unis, au sud des Grands Lacs. L’ambiance est très différente des autres tomes. Leur maison est très isolée ; les plus proches voisins sont à de nombreux kilomètres, et le concept même de ville parait insolite aux fillettes. La vie y est dure, mais à l’époque la famille semble relativement prospère – plus qu’ultérieurement - grâce à l’abondance de gibier et à la vente de fourrures.



Dans les livres, le monde qu’on découvre n’a rien à voir avec une utopie de fillettes coiffées en nattes. Le père, loin du Gandhi domestique chevelu, est un homme (barbu) aimant mais strict, auquel il ne fait pas bon désobéir. Et la vie apparait telle qu’elle était réellement : dure, précaire, faite de beaucoup de corvées et de peu d’amusement.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Ce premier tome est succulent! Entre deux départs, Laura Ingalls nous invite à pactiser avec la vie sauvage où malgré les dangers ou la dure vie de labeur, un brin de bonheur luit toujours quelque part. Chaque chapitre est une épreuve, une découverte, une rencontre avec la nature, le temps, l'histoire, la présence des indiens, un retour vers les origines. On ne court pas derrière le temps, tout se fait selon les besoins, la peur peut surgir par moment mais pas de stress, il y a comme une joie d'être sauvage, de communier avec la nature. Même quand le paludisme enfièvre tout le monde, on pense simplement que c'est la pastèque qui en est la cause , même quand les loups encerclent la petite maison dans la nuit, on ne s'inquiète pas Jack, le chien est là...même quand la cheminée est au bord d'un incendie...

J'ai adoré les descriptions de chaque labeur, la construction de la maison, des portes, de la cheminée, le puits ...
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Depuis le temps que je voulais lire La Petite Maison dans la Prairie, j'aurais dû m'y mettre plus tôt ! Voici une vraie pépite d'or de l'Ouest américain !



Tout le monde croit connaître la famille Ingalls à cause du téléfilm tiré de l'oeuvre. Vous serez cependant surpris par ce 1er opus (eh oui, c'est une saga qui comprend 11 tomes). Il s'agit en effet d'un véritable road book : Charles, Caroline et leurs trois filles (Marie, Laura et Bébé Carrie) quittent leur Wisconsin natal pour rejoindre les terres indiennes du Kansas.



Après les péripéties de la famille sur les routes (voyage en chariot bâché, traversée d'une rivière en crue...), c'est leur installation que nous suivons. Je me suis fait la réflexion, lors de ma lecture, que si je devais partir sur les routes pour vivre en pleine nature, c'est probablement ce livre que j'emporterais ! Laura Ingalls-Wilder décrit brièvement mais de façon très précise et très imagée les différentes constructions qu'entreprend son père (la maison, l'étable, le fauteuil à bascule, la cheminée...).



Enfin, vers le dernier tiers du tome, l'auteur se penche plus précisément sur les relations qui lient colons et indiens. C'est une partie intéressante qui mêle descriptions physiques de ce peuple, approche de ses coutumes mais qui aborde aussi les rivalités avec les colons et entre tribus, les points de vue divergents des colons vis à vis du peuple qu'ils colonisent et l'on aperçoit même un peu la relation entre les colons et Washington.



J'ai vraiment adoré l'écriture de l'auteur, une écriture un peu naïve (Laura, la narratrice, n'a que six ans) mais précise et très évocatrice. Sa description d'une nature encore vierge est magique. Les douces mélodies jouées au violon par Charles Ingalls finissent de transporter le lecteur dans un monde maintenant révolu.



Ce livre sur les premiers pionniers américains est un vrai chef d'oeuvre, une ode à la nature, à la famille, au travail et à l'Amérique.



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La Petite Maison dans la prairie, tome 3 : ..

J'ai aussi beaucoup aimé ce troisième tome où les Ingalls reprennent la route, toujours plus vers l'Ouest. Les sœurs Ingalls grandissent et les préoccupations de Laura évoluent alors qu'elle doit songer à son avenir car ses parents la verraient bien devenir institutrice à la place de sa sœur qui a perdu la vue.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 5 : ..

J'avais bien aimé ce cinquième tome qui m'avait beaucoup impressionnée avec ses descriptions d'un hiver si terrible qu'il paralyse toute la ville et que la famine menace.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

La Petite Maison dans la Prairie fait partie des lectures marquantes de mon enfance. J'avais d'abord vu la série à la télévision et c'est ce qui m'a donné de lire le livre qui l'avait inspiré. Et quelle belle découverte !

Le roman est beaucoup plus riche et plus nuancé. On découvre le quotidien des pionniers de l'Ouest américain à travers le regard d'une fillette qui nous raconte l'installation de sa famille sur des terres isolées de tout.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 4 : ..

Je crois que ce quatrième tome est mon préféré de la série même si j'avais d'abord été déstabilisée par le changement de lieu, de personnages, de contexte...

En effet on quitte pour un temps les Ingalls pour découvrir les Wilder, la famille du futur époux de Laura. Il n'est plus question de la vie des pionniers dans l'Ouest, mais du quotidien d'une famille de fermiers bien installés et assez aisés de l'état de New-York.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Cette série, c’est toute mon enfance et bien que les livres en soient assez éloignés (d’après ce que j’en sais), j’ai décidé de tenter le coup. Si pour vous Laura Ingalls n’est qu’un nom vague qui vous semble familier et que vous n’y associez pas une gamine garçon manqué avec des nattes, je ne vous conseille pas ce livre ^^ A moins d’être un fan des histoires de pionniers.







Je ne peux pas être objective sur les personnages car j’y étais déjà très attachée, je les connais depuis très longtemps. Mais je peux essayer de vous les décrire un peu. D’abord, il y a Laura qui écrit son histoire à la troisième personne, c’est une enfant plutôt sage et gentille très obéissante, elle voue une admiration sans bornes à ses parents. C’est une petite fille que j’aime beaucoup car elle est curieuse de tout et plutôt courageuse. Marie et Carrie sont un peu laissées de côté, l’une est la « petite fille parfaite », plus sage que sa soeur et l’autre n’est qu’un bébé. Les parents, eux, sont parfaits en tout. Ça peut paraître ridicule (et ça l’est parfois, surtout quand Charles fait tomber un rondin de bois sur le pied de Caroline et que celle-ci accepte tout sans broncher et continue même à faire tout son travail). Mais il ne faut pas oublier qu’on les voit à travers le regard de Laura et que c’est l’époque qui veut que les caractères soient ainsi. Même si ces comportements sont incompréhensibles pour notre époque, je n’ai pas pu m’empêcher d’apprécier des enfants curieux et obéissant qui sont en extase devant leurs cadeaux de noël : une timbale, un sucre d’orge et un gâteau au sucre. Montrant ainsi qu’à une époque on savait apprécier les plaisirs simples.







Ce que j’ai vraiment apprécié dans ce livre, c’est qu’on plonge totalement dans l’époque des premiers pionniers qui s’installent sur les terres des Indiens d’Amérique avec l’espoir que le gouvernement va les donner aux blancs. On rencontre donc les indigènes, des bons et des moins bons, des loups, d’autres pionniers mais assez peu pour qu’on garde l’impression d’une terre vierge de traces humaines et pleine d’une beauté naturelle. Laura explique tout ce qui se passe, comment vivent les pionniers et comment ils se construisent une nouvelle vie (par exemple, elle nous décrit comment Charles construit la maison, les meubles,… ou comment et pourquoi il sème ceci ou cela). Ce qui est « beau », c’est de voir que ces gens n’hésitent pas à repartir de zéro car ils ont toute la vie devant eux. C’est vraiment un gros contraste avec notre époque actuelle.







Même si le récit est à la troisième personne, c’est Laura qui nous raconte son histoire avec son regard d’enfant, ce qui la rend vraiment très personnelle. J’ai été complètement absorbée par l’histoire et l’époque, appréciant la vie des pionniers, vivant avec eux leurs soucis et leurs joies. Et en fermant le livre, j’ai eu l’impression de sortir d’un autre monde.

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La Petite Maison dans la prairie, tome 2 : ..

J'ai également beaucoup aimé ce deuxième tome qui marque l'arrivée à Walnut Grove et le début d'une nouvelle vie, censée être plus facile et moins isolée, mais les la famille Ingalls doit quand même faire face aux aléas de la vie de pionnier.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 3 : ..

Voilà le tome 3 qui se termine. Comme toujours ce fut une lecture fluide, agréable et instructive. La vie des pionniers du 19 -ème siècle est toujours aussi bien décrite. De nouveau, je suis bien content de lire cette histoire vraie car la série télévisée est très très très arrangée...



Après s'être installés en territoire indien puis dans le Wisconsin et avoir subi tant de déboires dans cet état de l'Amérique en plein développement, la famille Ingalls doit de nouveau partir. Les récoltes mauvaises et une scarlatine qui les à tous rendus malades poussent le patriarche Charles à envisager de tenter sa chance encore plus à l'ouest du pays de l'oncle Sam. Nous apprenons avec tristesse la cécité de Marie suite à cette maladie mal soignée à l'époque, mais aussi le dévouement et l'amour sans failles de Laura pour sa grande sœur. Elle devient ses yeux et une conteuse hors pairs afin de tout décrire et tout expliquer à la pauvre Marie. Puis aussi, une petite Grace agrandit la famille. Une petite sœur qui apporte beaucoup de bonheur à toute la famille.



De nouveau, nous sommes submergés de descriptions de la nature environnante, des prairies sans fin, des herbes hautes qui ondulent au gré du vent et un soleil de plomb qui contraste avec un hiver rude et impitoyable.



C'est à proximité de la construction du chemin de fer que la famille s'installe et Charles y travaillera à un poste assez confortable comme fonctionnaire. La famille s'installera ensuite pour l'hiver dans une grande maison prêtée à la famille mais devra faire face à l'arrivée des autres colons comme eux et ainsi les héberger et les nourrir. C'est de justesse que le père Ingalls parviendra à obtenir une concession afin d'y construire la future maison de la famille.



Vers la fin de ce tome Laura croisera celui qui, plus tard, deviendra son époux : Almanzo Wilder et son frère.



Si je devais retenir quelque chose de ce troisième opus ce serait la détermination de Laura, sa joie et son courage mais aussi son intelligence. Mais aussi les multiples descriptions qu'elle nous offre comme tout du long des premiers tomes.



En avant pour le tome 4!




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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Qui aujourd'hui ne connaît pas l'histoire de la famille Ingalls ? Personne évidemment ! Cette série passe à la télé non-stop depuis au moins 150 ans... Les événements qui se déroulent dans ce premier volume ont été adaptés dans l'épisode pilote de la série télé.



L'histoire commence quand la famille Ingalls quitte le Wisconsin natal de Laura pour aller s'installer en territoires indiens dans le Kansas. Le roman raconte leur périple dont les événements les plus palpitants sont la traversée d'une rivière et la perte de leur chien Jack, puis la construction de leur maison (dans les moindres détails... Après cette lecture n'importe qui devrait être capable d'aller couper son bois dans la forêt, de construire des fondations, un toit, une cheminée, un puits, ...).



L'un des points importants de cette histoire, et qui a sans doute été essentiel dans le fait que j'ai eu du mal à l'apprécier, est que la famille s'est établie sur un territoire indien à proximité de plusieurs tribus Osages. A cette époque le gouvernement américain chassaient les indiens pour permettre aux colons blancs de s'installer sur leurs terres, selon la règle du premier arrivé, premier servi. C'est la raison principale pour laquelle la famille était venue s'établir à cet endroit : s'approprier un terrain, y construire une maison et attendre sagement que les indiens se fassent dégager. Si Charles est extrêmement tolérant à leur égard ce n'est pas du tout le cas de Caroline qui les hait (l'image de la douce et gentille Caroline de la série télé en prend un coup...). Je ne sais pas à combien de reprise dans le livre on peut lire la phrase « un bon indien est un indien mort ». Ils sont décrits comme des sauvages, sanguinaires, qui sentent mauvais, qui entrent dans les maisons et se servent à leur guise, … Bref des gens forts peu recommandables. Finalement le gouvernement américain ne fera pas expulser les indiens, à la place l'armée sera envoyée afin de déloger les colons blancs. Afin d'éviter cette humiliation Charles décidera de partir sur le champ. Je ne peux pas dire que j'ai été triste et déçue pour eux qu'ils aient à abandonner tout ce qu'ils avaient construits...



Évidemment il faut replacer l'histoire dans le contexte de l'époque où les événements se sont produits et où les livres ont été publiés. Mais il est vraiment difficile d'en faire abstraction... En tout cas ce premier tome nous met directement dans l'ambiance des pionniers américains qui est très loin d'être aussi angélique que celle dépeinte dans la série télé.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 6 : ..

La vie de la famille Ingalls a bien changé. Ils vivent la moitié de l'année dans leur maison de la concession et l'autre moitié en ville, pour affronter l'hiver. Sauf que cette année, l'hiver est plus clément que dans le tome 5, et donc l'intrigue se trouve ailleurs. En effet, Laura travaille comme une acharnée pour devenir institutrice à la place de Marie, qui, devenue aveugle, ne peut pas combler les rêves de maman. Oui oui, ici on devient institutrice car maman le souhaite. On fait beaucoup de choses sous les conseils/ordres de maman. On porte des corsets à partir de 14 ans, également pour dormir, on ne se coiffe pas avec une frange, on n'assiste pas à des courses de chevaux, qui ne sont définitivement pas des spectacles pour les dames,…



À part la vie de famille, on découvre aussi d'autres aspects de leur vie. À l'école, les garçons doivent s'assoir d'un côté de la classe, tandis que les filles doivent s'assoir de l'autre côté. À partir d'un certain âge, il n'est pas correct pour une jeune fille de participer à une bataille de neige. On va de stupéfaction en stupéfaction.



Laura devient plus frivole et un garçon s'intéresse à elle. On passe douloureusement par cette phase dans le livre. Et on vit à travers elle, sa première journée de travail.



L'immersion dans la vie des pionniers à cette époque est totale.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Les 8 tomes de la Petite maison dans la prairie ont bercé mon enfance, je les ai lus et relus et les garde précieusement pour mes enfants quand ils seront en âge de les lire par eux-mêmes. Nous sommes bien loin de la série télévisée du même nom. L'histoire de cette famille de pionniers est passionnante, touchante, bouleversante même à plusieurs reprises et l'on ne peut qu'admirer leur courage et la force de leur unité familiale. Il faut aussi noter que c'est à la fois extrêmement bien écrit et un précieux témoignage sur la vie de ces familles qui partaient toujours plus loin vers l'Ouest à la recherche d'une vie meilleure.

Bref, un petit trésor à transmettre à ceux qui nous sont chers.
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La Petite Maison dans la Prairie, tome 8 : ..

Toute mon enfance... Découverte visuelle, puis livresque.

J'ai grandi avec Marie, Laura et leur famille.

J'ai lu et relu les bouquins. Et j'essaie de transmettre cet ouvrage à mes filles...
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Oubliez la série multidiffusée par M6. Dans ses ouvrages Laura Ingalls Wilder raconte la vie quotidienne d'une famille de pionniers (la sienne) à la fin du 19e siècle. Bien sûr, le récit est expurgé des épisodes les plus violents et la famille de Laura est un peu trop idéale mais on est loin des prêchis-prêchas et du romanesque un peu niais de la série.

Ce 1er tome est presque documentaire. Les Ingalls s'installent dans les grandes prairies du Kansas. Laura observe son père qui construit leur maison, creuse un puits et chasse le repas familial; elle rencontre aussi des Indiens, survit à un feu de forêt... Je l'ai lu vers 10 ans et j'en avais gardé un souvenir très vivace ; je viens de le relire avec plaisir à 35 ans. Mais je vais quand même essayé de me procurer la version non expurgée qui est parue aux Etats Unis.
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La Petite Maison dans la prairie, tome 6 : ..

Ce sixième tome de la Petite Maison dans la Prairie m'a beaucoup plu. On y voit Laura devenir une jeune femme, commencer à travailler et rencontrer Almanzo...
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La Petite Maison dans la prairie, tome 5 : ..

Relecture du cinquième tome terminée et j’ai passé encore une fois un agréable moment en compagnie des Ingalls.



Ce volume est assez long et pourtant Laura nous raconte les aventure de sa famille sur un seul hiver ! Quel hiver d’ailleurs ! J’ai pris beaucoup de plaisir à le passer en leur compagnie. Un seul déménagement!



Je pense que depuis le début de la saga, c’est la période qui a été la plus difficile pour eux. Ils ont survécu à l’hiver le plus rude, le plus cruel et le plus long de leur vie ! J’ai admiré leur courage, leur persévérance et leur résistance face à cette mère Nature pas toujours clémente !



Je me réjouis de les retrouver dans le prochain livre qui enchaîne directement avec l’arrivée du printemps !
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Quel plaisir de relire pour la deuxième fois le récit des pérégrinations de la famille Ingalls.



J’aime tout particulièrement ce premier tome étant très poétique et tout doux. On apprend à y connaître chaque membre de la famille. On voyage avec eux jusqu’à leur arrivé dans leur nouveau foyer et on s’émerveille à la construction progressive de leur maison, de leur écurie mais aussi du puits !



La nature y est très présente et ça me plaît d’autant plus ! C’est une très agréable lecture pour l’été ! Je pense me replonger très vite dans les prochains tomes…
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La Petite Maison dans la prairie, tome 1

Elles doivent être peu nombreuses les personnes qui ne connaissent pas la célèbre série, La Petite Maison Dans La Prairie, pour laquelle les aficionados ont ri au moins une fois et pleuré tant de fois. Une fois le générique passé, on savait directement si on pouvait se détendre et se préparer à rire ou si on devait préparer la boîte à mouchoir. La musique d'ambiance nous le révélait dès les premières minutes.



En ouvrant ce premier tome, on reconnaît l'ambiance de la série et on se remémore le pilote de la série. Laura Ingalls Wilder, autrice de ce roman, nous raconte le long voyage en chariot pour atteindre ce qui va devenir la petite prairie. Ils affrontent la vie sauvage avec des enfants en bas âge et Charles Ingalls semble porter cette famille à bout de bras, convaincu que leur nouvelle vie sera meilleure pour eux.



Tout comme le pilote de la série, le début de ce roman n'est pas forcément le passage le plus passionnant de l'histoire. Les descriptions des paysages, les difficultés que la famille rencontre pendant leur voyage sont un des moments le plus long à passer. Une fois installés, on peut enfin respirer et découvrir la nouvelle vie de la famille Ingalls. Laura prend une grande part dans cette aventure et pose énormément de question à son père. On retrouve la Laura intrépide de la série, la Marie sage, Caroline qui soutient son mari quelle que soit la situation, Carrie, encore toute jeune bébé et le fameux chien de Laura, Jack.



J'ai été surprise que Laura parle à la troisième personne puisqu'elle raconte sa propre histoire et qu'elle appelle malgré tout Charles et Caroline, Papa et Maman. Certains passages nous font comprendre (en tout cas, au lecteur adulte) qu'en réalité, sous couvert de l'emploi de la troisième personne, le narrateur est omniscient et prend le parti de décrire les réactions des adultes mais aussi des enfants, sans que les enfants ne comprennent toujours les réactions des adultes.



Les éditions Flammarion jeunesse présentent le roman comme étant destiné aux enfants entre 9 et 12 ans. Ce premier tome, comme tous les autres, a une couverture girly, très mignonne pour des petites filles. J'ai agréablement été surprise par la qualité de cette couverture et du papier. Malgré les heures de lecture que j'y ai consacrées, le livre paraît comme neuf à la fin. le dos ne se casse pas et la couverture n'est pas abîmée. Ça peut paraître anodin comme constat mais les grands lecteurs reconnaîtront l'importance de cette remarque…



La présence des loups autour de la maison puis des Indiens, vont effrayer les parents comme les enfants et vont bientôt être la source de secrets. le père va mettre Laura dans la confidence et va tout de suite prendre le parti de vouloir les voir. Sa curiosité va également lui faire demander incessamment de rencontrer les papooses, c'est-à-dire les enfants indiens.

La famille Ingalls, en tant que colons, en a peur et ne souhaite pas les rencontrer, étant pour eux signe d'agression potentielle. Evidemment, tout cela est à remettre dans le contexte de l'époque, 1870-1890. Certains propos peuvent surprendre d'ailleurs. Je pense que c'est un bon moyen aux enfants de comprendre le contexte, même si ce n'est pas expliqué dans le livre. Je pense que l'explication des parents est nécessaire pour expliquer ces éléments de contexte.



La lecture de ce livre en complément de la série télévisée est intéressante pour comprendre combien ce que l'on connaît tous de la série est largement édulcorée. le contexte historique de l'époque des faits (1870-1890) vécus par une petite fille de moins de 10 ans, raconté dans les années 1930 par elle des décennies plus tard sur la base de sa mémoire, peut nécessairement nous questionner sur la réalité de ses souvenirs. Par la suite, la série télévisée est diffusée dans les années 70-80 et il y a forcément une interprétation des scénaristes, qui donne à la série une vision plus saine de ce qu'il s'est réellement passé à la fin du XIXème siècle. Lire le livre après la série peut surprendre et m'a surprise. Certains propos rapportés sont marquants. Je ne suis pas du tout pour la mode du woke et je préfère largement qu'on ne « censure » pas les oeuvres telles qu'elles ont été publiées à l'origine. Il faut juste le savoir avant de se lancer dans la lecture du livre. Comme il s'agit d'une réédition du livre, il est étonnant qu'une page ne soit pas consacrée à une rapide remise en contexte de l'époque et un appel à ce que les parents puissent expliquer certains propos tenus dans le roman.



Je remercie Babelio et la maison d'édition Flammarion jeunesse pour l'envoi de ce livre reçu dans le cadre de la masse critique jeunesse.


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La Petite Maison dans la prairie, tome 4 : ..

Avec ce tome nous quittons la famille Ingalls et les aventures de la jeune Laura. C'est sur l'enfance de son futur époux que nous allons nous pencher au travers du récit de Laura Wilder.

Cela peut paraître déroutant ce changement de récit si on ne connait pas l'histoire de la jeune fille mais c'est comme dans toutes les sagas littéraires, il faut persévérer pour plus tard faire le lien.



Almanzo Wilder a 10 ans et il vit au sein d'une famille de fermiers assez aisés dirais-je. Du moins, comparé à ce qui nous a été conté jusqu'ici avec les Ingalls, c'est évident. On pourrait d'ailleurs se poser des questions à ce sujet : Pourquoi les Wilder et les Ingalls ont une vie si différente alors qu'ils sont fermiers tous deux ?



Nous allons découvrir un jeune garçon, le cadet de la grande famille Wilder qui n'aime pas trop l'école et qui se passionne pour le travail de la terre mais aussi il aime beaucoup les poulains. Cependant, il lui est interdit de les approcher tant leur éducation est délicate. Le père Wilder, en plus de cultiver la terre, vends des chevaux a un prix étonnant. Ils vivent en parfaite indépendance et en circuit presque fermé. Ils s'habillent avec la laine des moutons qu'ils élèvent et que mère Wilder lave, tisse, teint pour confectionner les vêtements de toute la famille. Les peaux de bêtes sont gardées, séchées pour confectionner des chaussures par le cordonnier qui passe chaque année à la même période et passe deux jours à réaliser son travail.

Les légumes, le blé, le foin, le bois sont amassés pour l'année également, même les bougies sont confectionnées par mère Wilder. Et Almanzo, dans ce contexte, apprends chaque jour un peu plus au contact de son père qu'il aime autant qu'il le craint. Il demeure cependant un enfant qui fait des bêtises comme lorsqu'il s'énerve sur sa sœur aînée, Eliza Jane, et salit la belle tapisserie du salon de ses parents. Mais là encore, l'amour de sa sœur et la solidarité entre eux sera démontrée par un joli geste d'Eliza.



La famille semble aisée financièrement mais uniquement à la sueur de leur front. L'argent est toujours placé à la banque et très souvent dans ce tome, l'accent est mis sur la quantité de choses à manger. Almanzo aime particulièrement les tourtes à s'en faire exploser le ventre.



C'est décidemment un autre mode de vie que les Ingalls que connaît le futur époux de Laura. Leur réussite, comparée aux Ingalls peut s'expliquer de deux façons : Les déménagements incessants décidé par Charles Ingalls ou l'état de New-York dans lequel évoluent les Wilder, et donc le climat plus propice à la culture et donc la réussite de ceux-ci. Ce fut en tous les cas un tome fort instructif et passionnant à lire.
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