Citations de Léa Perrin (130)
Depuis toi, c’est comme si chaque jour, je voyais de nouvelles couleurs que je n’avais jamais distinguées auparavant.
La vie me semble telle une balance. Je me demande si pour tout le poids de bonheur qu’on obtient, on doit forcément obtenir la même dose de malheur pour que ça s’équilibre…
Peut-il exister un amour si intense qu’il parvienne à éclore même lorsqu’on lutte de toutes ses forces ?
Un amour si puissant que, quoiqu’il advienne, il survive à tout ce qui cherche à le détruire ?
Si excessif que quand on tente de le faire taire, il parvienne malgré tout à hurler ?
Qu’y a-t-il de plus beau, de plus audacieux, que de faire le pari fou que rien n’aura plus d’importance que la force des sentiments que l’on partage ?
Ce soir, avec lui, je franchirai la muraille des tourments que la tristesse a ancrée depuis bien trop longtemps maintenant.
Ce type m’impressionne. Quand la vie se refuse à lui offrir ce qu’elle a de plus beau, il n’hésite pas à tout faire pour lui arracher la moindre seconde de bonheur.
Je reste là à ses côtés, à l’observer et je réalise à quel point il serait facile de l’aimer… Si seulement j’avais envie d’aimer. Si seulement j’acceptais de laisser mon cœur décider. Si seulement je choisissais de le laisser décider…
S'il était possible de s'éteindre d'avoir trop pleuré, la mort serait certainement venue me soulager de ce mal qui me dévore la poitrine...
J'aimerais que lorsqu'un autre posera ses mains sur elle, son corps se souvienne de nos étreintes. Je voudrais déposer mon empreinte sur sa peau pour toujours.
Est-ce que tu as conscience que maintenant, je vais t’aimer comme un fou et qu’on vivra chaque jour comme si on devait mourir demain.
Tu es la preuve vivante que les sentiments ne sont pas à vendre. Comme on dit, l'argent ne fait pas le bonheur, il est ailleurs... Bien au-delà de ce qu'on peut se payer.
Je n'avais jamais écouté de quoi les chansons de Marlon pouvaient parler. Féminisme, inégalités, racisme, diversité, mixité, injustice et faits de société.
Sous ses airs de gamine, Marlon est une artiste aux textes engagés.
Je passe mon temps à rêver qu’on m’aime pour qui je suis réellement. Mais quand l’occasion se pointe de me présenter sous mon vrai jour, peu importe comment, je trouve le moyen de saper le moment que j’attends.
Avoir besoin de moi, de ma présence, de mon amitié, de mon soutien n’est pas aimer. Ressent-il ne serait-ce qu’un fragment de ce que moi, j’éprouve pour lui ?
Est-il asile plus rassurant que les bras de la personne que l’on aime ? Plus salvateur qu’avoir le sentiment de sortir l’âme de l’autre des ténèbres ?
J’ai frôlé le bonheur. J’ai tellement cru pouvoir le toucher que devoir renoncer à l’atteindre me déchire les entrailles pourtant…
J’ai conscience que ce que nous avons construit n’est qu’un château de carte et que le moindre coup de vent peut tout faire s’écrouler.
J’aurais dû me douter que la vérité finirait par surgir. Et la vérité est une arme. Une arme imprévisible… On peut s’en servir volontairement. Tout comme elle peut également se retourner contre nous au moment où l’on s’y attend le moins.
La vie est ainsi faite. Ce qu’il y a de plus beau côtoit sans cesse ce qu’elle offre de plus triste, de plus abjecte.
J’ai joué avec le feu et je me suis brûlée. Tout ça alors que je commençais à vraiment désirer les mêmes choses que lui. À vouloir construire quelque chose de plus que ce que nous avions déjà, quelque chose de vrai. J’avais conscience que tout pouvait arriver, seulement…