Leonore Fleischer

• « 𝘙𝘢𝘪𝘯 𝘮𝘢𝘯 » 𝘥𝘦 𝘓𝘦𝘰𝘯𝘰𝘳𝘦 𝘍𝘭𝘦𝘪𝘴𝘤𝘩𝘦𝘳, 𝘱𝘶𝘣𝘭𝘪é 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘍𝘳𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘓𝘰𝘪𝘴𝘪𝘳𝘴.



• Cela fait des années que ce roman fait partie du décor de la maison. Ma mère l'avait lu, du temps ou ses yeux pouvait encore lui permettre cet exercice et l'avait, tout comme le film beaucoup apprécié. Fait bien plus étonnant, mon propre frère l'a également lu. Ce frère qui pourrait presque être considéré comme un allergique des lettres et de la lecture à prit le temps de lire ce livre, tant il avait adoré le film avec Dustin Hoffman et Tom Cruise. Le film est récemment passé à la télévision et j'en ai donc profité pour le revoir.. Ce qui m'a conduit à me lancer dans la lecture de ce roman.



[𝘓𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦]



• "Dis donc, je ne savais pas que le film Rain Man était adapté d'un livre !". Et bien justement, ce n'est pas le cas. Feu Leonore Fleischer était une journaliste et écrivaine américaine spécialisée dans la novélisation de production cinématographique. Et là vous vous dîtes sûrement que la lecture d'un roman qui reprend le scénario d'un film aussi connu que Rain Man ne doit pas présenter beaucoup d'intérêt.. Je pensais la même chose, et j'ai bien failli reposer ce livre dans un recoin sombre de ma bibliothèque si je n'avais pas eu l'idée de jeter un œil sur sa fiche Babelio. Les critiques de nos camarades m'ont convaincu de tenter l'aventure, avec la promesse que cette lecture n'était pas qu'une bête retranscription du film. Je les remercie chaudement pour avoir mis en lumière une réécriture légère de ce film que j'ai beaucoup apprécié dans ma jeunesse avec mon frère, frère qui comme je le disais plus tôt, ne lis jamais un livre, mais qui a fait une grande exception en lisant celui-ci il y a quelques années.. Comme quoi, le destin voulait vraiment que l'on se croise ! (Je parle du livre hein, le fait de croiser mon frère était beaucoup moins hasardeuse.).



• On retrouve bien évidemment toute la trame originale du film réalisé par Barry Levinson, avec la particularité que cette adaptation littéraire bénéficie de scènes retravaillées, donnant parfois un autre sens à celles-ci, mais aussi et surtout des scènes inédites. C'est donc avec plaisir que l'on retrouve le charmant Raymond atteint de troubles autistiques et son frère tout feu tout flamme ayant d'énormes complexes qu'il s'efforce de dissimuler. Ceux qui auront vu le film pourront apprécier cette aventure avec autant de joie que les autres, voir plus, car les deux adaptations se complètent parfaitement. J'ai beaucoup apprécié que le livre travail avec plus de finesse le cas de l'autisme, d'une façon plus réaliste que dans le film.



[𝘜𝘯 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵 𝘮𝘰𝘵 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘮 𝘴𝘶𝘳 𝘭𝘦𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘦𝘴𝘵 𝘣𝘢𝘴é 𝘤𝘦 𝘳𝘰𝘮𝘢𝘯]



• Un film tout bonnement culte, qui sent bon le feel-good et qui met en avant le spectre de l'autisme, de façon plus ou moins réaliste, aux yeux du grand public. Tom Cruise et Dustin Hoffman, duo assez inattendu, livrent une incroyable performance et laisse un souvenir des plus marquant. Si vous ne connaissez pas le film, je vous le conseil, ne serait-ce que pour la nostalgie d'une époque pas si lointaine et pourtant tellement éloignée de notre époque moderne.



[𝘓𝘢 𝘱𝘦𝘵𝘪𝘵𝘦 𝘷𝘰𝘪𝘹 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘧𝘪𝘯]



• Un régal, une claque, un livre très enrichissant.. Que dire de plus ? J'ai adoré cette lecture et la recommande.



𝘘𝘶𝘪 𝘫𝘰𝘶𝘦 𝘦𝘯 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪è𝘳𝘦 𝘣𝘢𝘴𝘦? 𝘘𝘶𝘪.

Trouvé dans une boîte à livres ce roman m'a attirée me rappelant le film émouvant de Barry Levinson au titre éponyme de "Rain man".

En fait, Leonore Fleischer l'a écrit à partir du scénario, le film n'est donc pas une adaptation. Je pensais donc retrouver l'histoire telle quelle mais j'ai été surprise de la différence.

Il y a beaucoup de sensibilité et plus de psychologie qu'au cinéma peut-être parce que l'on est plus attentif dans le film au charisme des deux acteurs, Dustin Hoffman et Tom Cruise, et que l'on est moins attaché à certains détails.



Charlie Babitt est jeune, beau et audacieux lorsqu'il s'agit de gagner de l'argent. S'improvisant homme d'affaires pour la vente de voitures de luxe, il va vite se trouver en difficultés. Ses relations avec Susanna qui est pourtant très amoureuse vont en pâtir car Charlie est d'un tempérament égoïste voire égocentrique.

Quand il apprend que son père est mort et qu'il a laissé toute sa fortune à un grand frère autiste savant qu'il découvre, il va enlever Raymond de l'hôpital psychiatrique où il vit depuis des années. Il pense pouvoir devenir son tuteur pour récupérer sa part d’héritage et cherche à rejoindre la Californie dans la Buick paternel.

Le road trip va permettre à Charlie de mieux connaître Raymond et de comprendre ses réactions. Il se souviendrons du temps où Charlie appelait ce grand frère aimant Rain man qu'il pensait être un protecteur imaginaire puisque leur séparation s'est faite quand il avait deux ans, à la mort de leur mère.



A part la séquence au casino de Las Vegas qui est assez peu réaliste, parler de l'autisme avec pédagogie et bienveillance est tout à fait louable. Le plus émouvant c'est la prise de conscience de Charlie qui se voit pareil à son frère, enfermé dans son égoïsme. Cela va lui permettre de changer (alors que Raymond né autiste ne pourra pas) et d'aimer ce frère qui lui a si longtemps manqué. C’est une très belle histoire.





Challenge Riquiqui 2023

Challenge XXème siècle 2023

Charlie Babbitt est un vendeur de voitures d'occasion sans envergure. Sa première tentative de gros coup se finit par un flop qui le met en situation financière plus que délicate. Quand il apprend de plus que son père l'a déshérité pour léguer toute sa fortune à un frère autiste qu'il n'a jamais connu, son sang ne fait qu'un tour : il enlève son frère et tente d'en obtenir la garde, ainsi que la garde des millions qui l'accompagne. Malgré ce départ difficile, des liens vont se nouer entre les deux frères, à partir de vagues souvenirs à mettre en commun.



Les films tirés de livres me donnent souvent beaucoup de déception, mais les livres tirés de films ne m'inspiraient guère plus. Toutefois, malgré le style qui reste très « scénario étoffé », l'émotion est parfaitement rendue. Une belle histoire à lire un dimanche pluvieux.

Après avoir vu le film, il me fallait le livre. J'ai aimé autant l'un que l'autre.

Le jeune Charlie Babbitt apprend que son défunt père a légué presque toute sa fortune à son frère aîné dont il ignorait l’existence, Raymond Babbitt. Il découvre que Raymond est un autiste soigné dans une pension psychiatrique. Furieux de son sort financier, Charlie enlève Raymond dans le but de récupérer la part d’héritage qu’il considère lui revenir. Débute alors un voyage à travers les États-Unis, au cours duquel les deux frères apprendront à se connaître...



Rencontre entre deux frères totalement différents.



Lu il y a bien longtemps, ce livre m'avait plu. Je l'avais lu après avoir vu l'excellent film avec Tom Cruise et Dustin Hofman. Erreur de lire après avoir vu le film : le livre se lit vraiment comme le scénario du film. C'est copie conforme. Dommage pour moi !



Une belle histoire émouvante qui traite de l'autisme.

★☆★ En fouillant dans l'étalage d'un bouquiniste, je suis tombée sur cette vieillerie !

Un roman que j'avais adoré quand j'étais gamine, alors je ne me suis pas privée de le glisser dans mon sac (euh, je l'avais payé avant, quand même... ^_^).



C'est avec plaisir que je suis retournée dans le Foyer d'Enfants de Hudson Street, Fondé en 1891.



Un roman plein d'optimisme qui relate la vie d'une petite orpheline, Annie, souffre-douleur d'une horrible directrice d'orphelinat qui exploite les enfants placés sous sa responsabilité. Annie qui rêve toujours que ses parents vont venir la rechercher, par audace et chance aura la possibilité de pouvoir vivre une semaine de rêve chez un milliardaire. Olivier Warducks est un homme de pouvoir, égoïste, milliardaire, qui fait la pluie et le beau temps et qui a l'habitude que tout soit régenté, organisé dans son existence, que tous lui obéissent au doigt et à l'oeil. L'arrivée d'Annie dans sa maisonnée va mettre du piment et de la nouveauté dans sa vie, va lui faire ressentir des choses.



Une lecture amusante, bien conforme à mes souvenirs.

Il faut croire que ce livre m'avait marqué car je ne souvenais du nom de tous les personnages. ^_^

Miss Hannigan est toujours aussi abominable et fait toujours régner la terreur auprès des orphelines; Annie a gardé son espièglerie et son aplomb; Sandy est un vrai sac à puce; Oliver Warducks est une vraie caricature de milliardaire, mais très attachant et maladroit.



"Annie" est avant tout une comédie musicale de la fin des années 70 qui a eu un franc succès à l'époque. Un film a également été tiré de cette histoire qui a débutée en BD. Comme quoi une bonne histoire peut toucher tous les supports. ★☆★



Note : 2.5/3


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Très belle histoire, d’après un scénario donc il y a pas mal de dialogues, mais cela ne gène aucunement cette agréable lecture .

Encore un livre qui a inspiré un film mondialement connu et adoré.Et ici on retrouve dans le livre ce qui fait la force du film a savoir les sentiments exacerbes et cette belle histoire de transformation du heros egoiste et arriviste au contact de ce frere autiste surdoue qui va lui faire decouvrir le sentiment fraternel et avec qui il va vivre mille aventures.A ne pas rater !

Voilà une autre antiquité qui trônait dans ma bibliothèque depuis fort longtemps. Une antiquité, oui, mais une antiquité qui garde sa valeur avec le temps.

Les connaissances de la majorité des gens sur l'autisme est plus grande aujourd'hui. On sait que ces derniers ont rarement des aptitudes aussi grandes que ce Raymond, et qu'il est assez rare merci qu'ils puissent calculer ou avoir une mémoire à toute épreuve comme ce personnage. N'empêche que «Rain Man» a été inspiré d'un homme atteint du syndrome du savant, Kim Peek. Et là, en sachant cela, j'ai complètement embarqué dans ma lecture, moi qui ai toujours été fascinée par l'autisme et par ses nombreuses facettes.

Je n'ai jamais vu le film, ce dernier étant sorti à peine deux ans après ma naissance. Maintenant, j'aimerais bien le voir, surtout que, pour une fois, l'original est le film et non pas le livre. Je suis certaine que toutes les émotions que j'ai ressenties à la lecture de cette merveilleuse histoire d'amour fraternel seront décuplées.

Le livre en tant que tel, se lit d'une traite. Il est court et va droit à l'essentiel. Les personnages sont admirablement dépeints et les particularités autistiques de Raymond, très bien décrites de manière à ce que les lecteurs saisissent bien le personnages.

Bref, j'ai eu un beau moment de lecture en lisant Rain Man. J'espère en avoir bien d'autres comme celui-ci cet été.
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J'avais vu ce film, il ya déjà bien longtemps, film qui m'avait beaucoup marqué par la présence du grandiose Dustin Hoffmann dans le rôle de Raymond.

Et en traînant à la bibliothèque, je suis tombé sur le livre, et restant sur un grand souvenir, je l'ai emprunté, lu et adoré.

Quelle belle histoire entre ces deux frères que tout oppose. C'est beau, plein de bons sentiments et le seul regret que je puisse avoir, c'est que le livre aurait pu être plus long, tellement j'ai été happé par ce grand moment de lecture.

Reste plus qu'à revoir le film...

Trouvé dans une boite à livre, ce court roman m'a tenu compagnie lors de ma dernière semaine de service militaire de cette année. Glissé dans la poche de mon uniforme, son aspect vieilli (j'avais trouvé une ancienne édition) m'a beaucoup plu et me plongeais tout de suite dans l'ambiance.



L'histoire est très intéressante, le personnage principal exécrable.



Je n'ai pas réussi à m'accrocher à lui tellement il est égoïste et insolent.



Dans ce contexte, la phrase finale du livre m'a beaucoup plu et m'a permis au moins de refermer l'histoire avec le sourire.



Tout espoir n'est pas perdu pour Charlie Babbit.

Je suis tombée sur ce roman dans une boîte à livres. Je n'ai jamais vu le film, bien que le connaissant de nom.

J'ai beaucoup le roman, et je trouve ça très intéressant de partir d'un scénario pour écrire un roman. J'ai beaucoup aimé l'histoire et les sujets dont il est question. J'ai aimé l'évolution du personnage de Charlie Babbitt. La leçon de vie est intense et importante. C'est un bon roman qui se lit rapidement.

Annie, cette petite fille courageuse et pétillante, abandonnée plusieurs années auparavant devant un orphelinat par ses parents.

Petite héroïne qui, un jour de chance, se retrouve à vivre une semaine chez Oliver Warbucks. 

Outre les aspects négatifs de la vie d'Annie, qui rappelons-le vit dans un orphelinat dirigé par une alcoolique, orphelinat qu'elle et les autres orphelines passent leur temps à récurer.



Ce petit livre se dévore en quelques jours à peine, un roman remplit d'optimisme. 

« Annie » est une comédie musicale (1977) qui a eu un grand succès à l'époque de sa sortie, on peut également retrouver cette histoire en bd et en film (1982)!
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je en connaissait pas l'histoire avant de tomber sur le livre, ce qui m'a inciter après à voir al comédie musicale, autant j'ai rit avec le livre, moins avec le film. annie est une orpheline, un peu a la fifi brindacier, qui a plus d'un tour dans son sac.

un jour un riche propriétaire qui n'a pas d'enfant vient la chercher et sa vie va changer et elle mettra de la joie dans ce manoire lugubre ...

Ce livre m'a bouleversé....Je l'ai trouvé assez juste et en même temps la fin me devenait insupportable. Car ils n'ont eu que peu de temps pour s'aimer ces deux-là et je trouvais cela injuste....Mais le roman en aurait été moins poignant et le héros masculin sans la maladie ne l'aurait point vu avec les yeux de l'amour. Parfois, l'amour se cache derrière quelqu'un ou quelqu'une et on y prend garde. Pourquoi ? Parce que l'on est égoiste, que l'on vit sa petite vie sans vouloir en changer et pourtant quand le bonheur arrive, quand l'amour arrive on le prend (car on le désirait tellement secrètement). C'est cela l'histoire de ce livre un professeur d'université célibataire qui vit seul en Angleterre avec son frère. Très rigoureux. Mais il voit sa vie bouleversée par l'arrivée de Joyce, une américaine anti-conformiste, juive convertie au catholicisme, communiste...Elle le bouscule et finalement ces deux êtres forment un couple très uni jusqu'à la mort.... Très belle histoire. A relire....

Un roman plutôt bien écrit et très émouvant (à mon avis beaucoup plus que le film qui m'a beaucoup déçue)

totalement irréaliste mais très émouvant !

Gens qui meurent, gens qui souffrent, destins brisés, landes désolées... Parfois, y'en a ras-le-bol. On a besoin d'un bon bouquin, un truc sans prise de tête qui aura juste le mérite de vous faire sourire.



Et c'est justement ce que promet "Annie" : "Elle mettra un sourire sur votre visage". Parfait !



J'avais de vagues souvenirs de la comédie musicale et de sa petite héroïne pétillante et courageuse. J'en gardais une excellente impression. Typiquement ce qui me faisait rêver : une petite orpheline enlevée à son quotidien de galère pour aller se baigner dans le luxe le plus obscène, qui vit des aventures palpitantes et va conquérir tous les coeurs par sa bonne humeur.



Là, c'est le drame. J'ai grandi. J'ai même vieilli, je l'admets. Mon coeur s'est désséché comme une vieille pomme, et la graine du cynisme y a germé. Tout au long de ma lecture, la petite fille que j'étais et l'adulte que je suis se sont battues pour avoir le dessus. Puisque beaucoup se sont déjà émerveillés sur ce rêve d'enfant, c'est la vision désabusée que je vous propose ici !



Notez que c'est tout plein de spoilers.



Le lieu : un orphelinat cruel, où les orphelines triment du matin au soir, sous la houlette d'une nymphomane alcoolique nommée Miss Hannigan. Annie survit grâce à l'espoir de retrouver ses parents, qui lui ont laissé la moitié d'un médaillon en l'abandonnant sur le pas de la porte. Un jour, ils reviendront la chercher, c'est sûr.



Mais c'est Grace Farrell qui apparaît. Son patron, un magnat richissime, a décidé d'accueillir un orphelin pour une semaine, histoire d'améliorer son image de marque. Parce que faire miroiter une vie dorée à un enfant malheureux pour le recoller dans sa misère crasse au bout d'une semaine, c'est bon pour sa publicité ? Il aurait pu visiter un hopital, faire un don à une association, recueillir des chatons, mais non. Je ne sais pas qui a eu cette idée de merde.



Annie est donc choisie, et découvre le palace de Monsieur Warbucks. Passée la première frayeur (Oliver Warbucks voulait un garçon), elle s'installe.Tout le monde l'adore. On lui programme des leçons de tennis, de karaté, d'équitation : toutes sortes de choses extrêmement utiles quand on est dans sa situation. Remarquez, une semaine, c'était un peu court pour apprendre à lire et écrire. Pourtant on a appris au début du livre que "[...] les petites filles auraient dû passer cinq heures par jour en classe. Elles étaient censées apprendre l'anglais, la géographie, l'arithmétique, la musique, l'histoire et la comptabilité. [...] En pratique, Miss Hannigan ne croyait qu'à une seule école : celle de Cendrillon." Boarf. Faire du poney, c'est bien aussi. Ca lui fera des souvenirs.



Sans s'en rendre compte, Monsieur Warbucks s'attache. Pas au poney, à Annie. Quand la semaine fatidique se termine, il se décide soudainement à l'adopter, sous l'impulsion de Grace. Notons que cette dernière, lors d'une soirée magique au cinéma, est apparue cheveux dénoués, ce qui a suffi pour qu'il se rende compte qu'il s'agit en fait d'une femme, non d'un meuble, et en tombe amoureux. La décision est prise : Annie sera sa pupille. En quelques jours, il est prêt à s'engager auprès d'un enfant et à lui léguer son immense fortune. Vous me direz, avec l'armée de domestiques qu'il a, il n'aura pas besoin de s'en occuper beaucoup. Ca fait quand même très caprice d'homme riche, non ? J'ai l'impression qu'on réfléchit un peu plus que ça pour accueillir un animal de compagnie.



Mais, rebondissement ! Annie refuse. C'est qu'elle a des parents quelque part, et qu'elle ne veut pas d'un autre papa. Oliver Warbucks remue donc ciel et terre pour les retrouver et la rendre heureuse. Le FBI et l'armée s'y mettent, la presse ne parle que de ça. D'immenses files d'attente se forment devant sa résidence, puisqu'il a promis cinquante mille dollars aux heureux géniteurs.



Parmi ces misérables appâtés par le gain, Miss Hannigan, son frère Rooster et sa greluche. Elle seule connaît l'existence du médaillon, et quelques détails sur la petite fille. On apprend en passant que les parents d'Annie sont en fait morts : personne ne risque de se mettre en travers de leur route. Convaincre le milliardaire de leur confier le chèque et l'enfant n'est qu'une formalité.



Cependant, les petites orphelines ont découvert cette machination, et vont la révéler à Warbucks. Qui appelle à nouveau l'armée, le FBI, etc (c'est une manie).



Pendant ce temps, Rooster a décidé de se débarasser de l'encombrante Annie, mais Miss Hannigan proteste. Affamer des gosses et les faire trimer, oui, mais les assassiner, non ! Tout le monde a ses limites, que diable ! Final rocambolesque avec hélicoptère et sauvetage in extremis. Annie se jette dans les bras d'Oliver Warbucks. Tout est bien qui finit bien.



Silence sur la mort des parents d'Annie. Lui en parle-t-on franchement ? Aucune idée. Mais elle accepte finalement son adoption, et le livre se termine sur une fête magnifique. Et si vous vous le demandiez : "Quant à "nos" orphelines, elles allaient toutes être adoptées par de riches amis d'Oliver qui voulaient être dans le vent. Et si l'une d'elles n'était pas prise, Mr Warbucks s'était engagé à l'adopter" (p. 219).



On disait quoi sur les animaux de compagnie, déjà ?







Oh, et puis zut. C'était bien. C'est bien construit, drôle, merveilleux. Je l'ai dévoré en deux jours, et j'ai regardé la comédie musicale (la version de 1982, disponible sur Netflix) juste après, avec une Boulette fascinée par ces gens qui se mettent à chanter et danser à tout bout de champ. J'ai passé un super moment, et ça m'a fait un bien fou.



Malgré mon odieux cynisme, oui, Annie a réussi à mettre un sourire sur mon visage !
Lien : http://cequejenlis.canalblog..

Une novellisation d'un film qu'on appellerait aujourd'hui "biopic". Le style est donc purement narratif dans tout ce que cela peut avoir de négatif, et la traduction n'est pas excellente, mais l'histoire est très intéressante, et permet de découvrir le parcours difficile d'une chanteuse un peu oubliée aujourd'hui.