Citations de Loïc Clément (147)
Je faisais cette expérience étrange qu’une joie qu’on ne peut partager devient presque un chagrin.
Le jour où il put photographier une partie de pêche à la mouche, il faut aussi heureux qu'un homme qui a fait sympathiser sa femme et sa maîtresse.
Avec cette histoire, j'ai compris que les gens cherchent l'amour où ils le peuvent.
Ceux qu'on ne remarque pas, ceux qu'on traite comme de vieilles chaussettes, vivent parfois des joies et des peines sans un bruit.
Juste à côté de chez nous, certains drames peuvent se jouer en silence. Car finalement, les grandes douleurs sont parfois muettes.
Lorsque Goupil et ses amis débarquent au Pôle Nord, Sigismonde - la directrice des ressources lutines - les attend à l'aéroport pour les conduire dans le saint des saints. Ce lieu tenu secret depuis au moins l'époque des Mammouths (et des Papouths) est, bien entendu, le mythique atelier du Père Noël.
Je faisais cette expérience étrange qu’une joie qu’on ne peut partager devient presque un chagrin.
À l’heure du goûter, devant la boulangerie, je me demande si tout ce choix est un plaisir sans fin ou une torture sans faim.
À l’instar des autres âmes du monde sombre, il sait comment initier une nouvelle existence mais… il s’y refuse. Il a bien trop peur de vivre. Après avoir tant souffert, Amun a su trouver dans cet univers ouaté et aseptisé, un asile véritable… Un refuge où la douleur physique et psychologique ne vous affecte plus.
Après la vie il y a la mort, et avant une nouvelle vie, il existe un entre-deux que l’on appelle le « monde sombre »… Ceux qui habitent ce monde lié au nôtre, conservent leur apparence, mais ne sont plus que des coquilles vides... Des ombres, des fantômes que nous ne pouvons voir. Tandis qu’eux nous observent. Nous partageons sans le savoir notre existence. Avec les morts qui nous entourent. Ils effectuent une escale avant de repartir pour un nouveau cycle de vie. Le mode sombre n’est qu’une étape avant de se réincarner quelque part ailleurs sur la planète… Avant de renaître vierge de tout souvenir.
Son ami a su lui montrer que la confiance, le respect et la bienveillance sont possibles entre deux êtres. Amun, comprend maintenant qu’en dépit de toutes les difficultés de la vie, vaut la peine.
Lorsqu'un enfant perd ses parents, on parle d'orphelin.
Lorsqu' un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ce qu'un un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain.
(page 33)
Tout ce qui m'intéresse, c'est l'ordre. J'aime que tout soit à sa place.
Ranger est le seul truc qui apaise un peu cette colère terrible que je ressens en permanence.
(page 11)
Lorsqu'un enfant perd ses parents, on parle d'orphelin.
Lorsqu'un homme perd sa femme, on parle de veuf.
Mais lorsqu'un père se voit privé de son enfant, il n'existe pas de mot.
Aucun qualificatif ne peut rendre la mesure de ge qu'un tel drame représente.
Le langage est trop pauvre.
Qualifier cette douleur est vain.
- Juste un petit rafraîchissement des pointes, s'il vous plaît.
- J'SUIS PAS TON COIFFEUR !
Réfugiée dans mon étage, je pensais souvent à mon cousin. Que lui avait-il manqué ? Cette petite flamme qui tout à la fois nous dévore et nous réchauffe, l’envie d’être en vie, la volonté, je ne pouvais mieux dire, la volonté. Et un jour de février, mon cousin ne voulut plus vivre, lui qui avait si peu essayé. Ce furent mes premières vraies larmes.
« À ce stade-là de ma vie, j’avais une terrible envie d’écrire quelque chose, mais je ne voyais absolument pas quoi. Il ne se passait rien, et pire encore, je n’arrivais pas à exprimer ce que je ressentais. » (p. 65)
Il y a ceux qui voient le verre à moitié plein et les autres... D'habitude, moi je suis du genre à même pas voir qu'il y a un verre, c'est dire... Là, c'est différent.
J’ai poussé et j'ai éclos dans un environnement ou la cuisine était une préoccupation féminine et centrale. Aujourd'hui, mes deux garçons m’accompagnent et font les petites mains à mes côtés pour préparer les repas. Grace à ces moments de communion ludiques et instructifs, ils se sont même mis à manger des choses qu’ils refusaient de goûter jusqu'alors, simplement parce qu'ils les avaient cuisinées. Je me demande si mes enfants m'associeront eux aussi a une odeur quand ils penseront à moi plus tard....
- De la fin...
- Nous sommes...
- Le commencement !
- Fuyons ! (p.63)
Et je vous l'ai déjà dit : moi, je pense que dans la vie, il ne faut pas compter que sur la chance.
Passer les grains au moulin est une activité amusante pour les plus petits ! Nous fyons le poivre déjà moulu de piètre qualité.