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Citations de Lorànt Deutsch (126)


Un village au bord de la Sarthe, si loin de Paris... C'est là que j'ai passé mon enfance. On s'en échappait parfois, le temps des vacances, pour monter à la capitale et rendre visite à mes grands-parents... Arrivé sur le Périphérique, je guettais au loin les lumières de la ville, fascinantes.
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Saviez-vous que la Lutèce des origines ne se situe pas sur l'île de la cité, mais à Nanterre ?
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Vous descendez à la prochaine ? me demande la petite dame d'une voix timide, tout en me poussant légèrement pour être certaine de ne pas rater sa station...
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En mettant mes pas dans les pas d' Hercule, je ne me suis arraché à l' infini néant qui me narguait à Lagajtar. Le fils de Zeus a été comme un guide initiatique, une première réponse pour appréhender l' Hexagone. Grâce à Hercule, j' ai trouvé le courage de partir, j' ai pris le chemin de la découverte!
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La langue ne chante plus une Antiquité fantasmée ni les grands de ce monde, elle évoque le sort des humains ordinaires, bref du peuple. Et quand on parle du peuple, la critique des princes qui nous gouvernent et la revendication d'une plus grande justice sociale ne sont jamais très loin…
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Ainsi périssent les mots. Et quand, chaque année, les auteurs des dictionnaires se vantent des nouveaux termes entrés dans leurs nomenclatures, ils oublient de mentionner les sortants, enfouis à la hâte sous l'indifférence et l'oubli…
un verbe, "marmitonner", concocté par Michelet pour désigner la préparation de coups bas en politique, et qui mériterait bien de reprendre du service.
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Moralité : aujourd'hui où la folie réformatrice semble reprendre les linguistes, lesquels ont comme ceux d'autrefois leurs raisons et leur déraison, ne vous affolez pas inutilement ! Le temps fera sans doute judicieusement son œuvre...
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"les larmes de crocodile"
En revisitant l'Antiquité, la Renaissance fait la part belle à la mythologie… Et l'on s'émerveille de cette fable grecque selon laquelle les crocodiles du Nil font semblant de pleurer pour attendrir les passants qui s'approchent pleins de commisération et sont aussitôt dévorés ! Dès lors, et pour faire étalage de sa culture antique, on parle des "larmes de crocodile" versées par les hypocrites pour feindre l'émotion.
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Voltaire, cependant, donnera son avis sans ambages : "Clément Marot a rapporté deux choses d'Italie : a vérole et l'accord du participa passé… Je pense que c'est le deuxième qi fait le plus de ravages!"
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La mode est donc à la marche arrière ! Comme dans toutes les périodes difficiles, quand le présent est inquiétant et l'avenir incertain, on se tourne vers le passé, si rassurant par son cycle accompli.
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Et voilà pourquoi, encore aujourd'hui, quand on ne sait dire ni oui ni non, ou qu'on ne veut pas prendre parti, on se contente de donner "une réponse de Normand" !
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Pour faciliter la calligraphie de cette langue, Charlemagne fait appel à la minuscule caroline… Un joli nom, me direz-vous, mais encore ? S'agit-il d'une petite dame qui serait notre ancêtre commune ? Pas du tout ! Je veux parler ici des caractères d'une écriture en lettres minuscules nommée " caroline", en l'honneur de Charlemagne, et que l'on utilise encore aujourd'hui.
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Les Mérovingiens, devenus rois fainéants parce qu'ils n'ont rien fait (ils ont "fait néant")
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J'ai souvent entendu dire dans mon entourage, à ma surprise, qu'un rhéteur qui philosophe n'est compris que du petit nombre, mais que celui qui parle la langue vulgaire se fait entendre de la masse
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les mots bretons entrés dans la langue française :

"Mais, s'il vous plaît, ne dégustez pas ce repas à califourchon ! La prochaine fois que vous serez dans cette inconfortable position, sur une selle ou sur une chaise, souvenez-(vous que le terme est issu du breton kall, qui signifie les testicules, et du latin furca, la fourche. L'image est frappante… Il a bien fallu deux langues pour l'obtenir !"
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Toi-même, ne lis cela qu'avec une pointe de vin et de gaieté, car il n'est pas juste qu'un poète peu sobre ait pour juge un lecteur à jeun
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Les druides refusaient l'écriture, pour le peuple comme pour eux-mêmes. Rien de ce qui était sacré ou seulement important ne devait être confié à l'écrit ! Il leur paraissait inconvenant de livrer à des graphies inertes la parole vivante des poètes et des dieux. L'Histoire, la légende, la foi devaient être déposées dans les mémoires des hommes et transmises par le verbe. Or seuls les druides étaient chargés de l'éducation, donc les élèves avaient interdiction d'écrire ! "Où irions-nous, disaient-ils, si la jeunesse se mettait à sacrifier aux modes et aux techniques nouvelles ? Que deviendrions-nous si nos étudiants confiaient aux tablette les poèmes et les connaissances ? Alors, les générations à venir en oublieraient de cultiver et de développer leur mémoire."
C'est drôle, mais en écrivant ces mots, j'ai soudain l'impression de proférer un anachronisme…. Mais non, on disait déjà cela il y a dix-huit siècles !
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Elle (la plus vieille maison de Montmartre) offre un peu plus d'authenticité que la pauvre place du Tertre qui devrait se trouver à Disneyland.
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Qui sait que le Bazar de l'Hôtel de Ville s'appela à l'origine le Bazar Napoléon ? Ce Napoléon était le troisième du nom; c'est son épouse, l'impératrice Eugénie, qui permit l'ouverture du magasin. Tout commença en 1855, quand les chevaux tirant la calèche de l'impératrice s'emballèrent de terrible façon et dévalèrent la rue de Rivoli. Xavier Ruel, un camelot qui avait étalé sa bonneterie sur le trottoir, n'écouta que son courage et se précipita au devant de la voiture entraînée dans une course folle. Il parvint à calmer les chevaux : l'accident était évité. Eugénie, reconnaissante, gratifia son sauveteur d'une belle somme...qui permit au camelot d'ouvrir un magasin, qui deviendrait un jour le BHV.
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Puisque les marchands se mettent au français, les grands seigneurs sont bien obligés de les suivre s'ils veulent s'assurer de la maîtrise et du contrôle des échanges économiques sur leur territoire.
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