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Citations de Luca Di Fulvio (716)


"Je me rappelle encore mémé Tonia, lorsqu'elle passait le doigt sur la photo de son garçon mort, avait ajouté Cetta. Elle avait effacé son costume, à force de le caresser..."
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« Si jamais les Diamond Dogs ont besoin de sous-traiter quelques petits boulots à des gars de confiance, je penserai à vous. »
Le visage du jeune s'éclaira :
« Quand tu veux ! Nous, on est prêts ! » et il ouvrit son couteau à cran d'arrêt avec un claquement sec. Derrière lui, tous les autres en firent autant.
Santo sentit ses jambes se dérober sous lui.
« Rangez-les ! lança Christmas. Les Diamond Dogs travaillent avec ça (et il frappa sa tempe d'un doigt) : la tête ! »
Les jeunes remirent les crans d'arrêt dans leur poche.
(p. 156-157)
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- Vous avez besoin d’une auberge pour dormir et manger, je parie.
- Et moi, je parie que tu as déjà ton idée, se mit à rire Isacco.
- La meilleure de la ville, je vous le jure… Et ils ne tiqueront pas devant des bonnets jaunes.
- Je croyais que cette ville était libérée des préjugés du monde chrétien.
- Elle l’est, docteur, je le jure, et Donnola posa de nouveau la main sur son coeur. Mais pour parler franchement, vous devez bien comprendre que vous êtes quand même juifs.
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"Il n'y a pas de rêves trop grands..."
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Luca Di Fulvio
L'ignorance, c'est ce qui permet aux patrons de faire la pluie et le beau temps.
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Les gens, surtout les riches, c'est des habits qu'ils invitent à diner, rappelle-toi ça.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- ça veut dire que l'apparence compte plus que l'intérieur.
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« Tu sais ce que c’est, l’amour ? Fit-elle. C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre. »
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Tout à coup, il était devenu un homme. Les choses ne se passaient pas comme il l'avait imaginé. Ce qui l'avait fait grandir si rapidement, ce qui l'avait arraché à l'adolescence, c'était l'amour. Or, l'amour, ça enflammait, ça consumait, ça faisait devenir beau mais laid aussi. L'amour changeait les gens, ce n'était pas une fable. La vie n'était pas une fable.
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- Les curés sont convaincus que l’amour fait marcher le monde. Des gens comme moi pensent que c’est la haine. En fait, la vérité, c’est que pour faire bouger le monde, il faut une combinaison d’amour et de haine. El Francès passe son temps à dire qu’il est lâche. Pourtant il déteste tellement Amos, et il est tellement reconnaissant envers ta Rosetta, qu’il est devenu courageux. 
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Le mot liberté s'enracine dans le cœur des hommes, surtout s'ils ne possèdent que leur vie.
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"La seule vérité qui compte, c'est celle qui...résonne en toi."
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[ 1927 ]
[Il] donna un grand coup de pied à la base d'un des deux poteaux en bois qui maintenaient en place un panneau du décor. Il fit de même pour le second. Puis il écarta les deux montants de bois et le panneau tomba bruyamment sur le sol, résonnant dans tout le hangar. Voilà ce qu'il avait appris, à Hollywood : tout dépendait de quel côté du décor tu te trouvais. Si tu étais devant, tu pouvais être qui tu voulais. Aujourd'hui un pacha, demain un riche industriel, mais de toute façon le roi du monde. Tu avais une villa de rêve, un bureau de grand patron et une piscine chauffée. [Il] se retourna pour contempler le décor mutilé. A présent, le luxueux harem dans lequel on avait tourné toute la journée des scènes saphiques était pathétique et ridicule. Si tu étais à l'arrière du décor, toutes ces réalités se révélaient pour ce qu'elles étaient : des panneaux de carton peints, maintenus en place par des poteaux en bois. Bientôt ces panneaux seraient repeints pour inventer une autre escroquerie. [...] Parce que c'était ça, Hollywood : du néant. Pire, de l'illusion.
(p. 547-548)
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[Elle] sourit en rougissant. Parce que, cette nuit-là, elle n'était pas une prostituée, mais une jeune femme normale qui avait rencontré un homme comme il faut. Un homme auquel elle plaisait et qui ne profiterait pas d'elle. Parce que, cette nuit-là, elle ne coûtait pas cinq dollars la demi-heure.
(p. 244)
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-M'man..., dit-il à voix basse, après de longues minutes.
-Oui ?
-Quand on devient adulte, on trouve que tout est moche ?
Cetta ne répondit rien. Elle regardait dans le vide. Certaines questions n'appelaient pas de réponses, parce que la réponse serait aussi pénible que la question. Elle attira son fils de quinze ans contre elle, le serra dans ses bras et se mit à lui caresser doucement les cheveux.
Instinctivement, Christmas commença par s’écarter, mais ensuite il s’abandonna entre les bras de sa mère. Il savait que c’étaient là ses dernières caresses d’enfant. Dans le silence. Parce qu’il n’y avait rien d’autre à dire.
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-C'est quoi, la liberté ?, demanda alors Mikael.
J'en sais rien, paysan. Pas un de nous n'est né libre, donc on n'en sait rien. C'est juste une idée qu'on se fait.
Et notre idée de la liberté, pour le moment, elle est empoisonnée par la faim.
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Un estropié traîne la jambe. Mais deux estropiés qui se tiennent par la main, s'ils se balancent au même rythme ... ça devient une danse.
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"Demain n'existe pas. Il n'y a qu'aujourd'hui. Maintenant. Ici." 
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ET Cetta sentit la langue de Val, qui ,lentement se glissait en elle, comme pour chercher ce miel qu'elle découvrait émerveillée, dans son propre ventre ,en train de couler à la recherche d'une sortie.
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« Un fils de putain vaut autant que cent fils à papa, n'oubliez jamais ça ! »

Page 654, Pocket, 2017.
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Ce n'est pas ma mère ! C'est Harriet Tubman ! C'était une esclave. Son patron la prêtait à d'autres négriers. On l'a battue et enchaînée, on lui a fracassé la tête et brisé le os, et elle a vu ses sœurs être vendues à d'autres patrons. Et, quand elle a réussi à s'enfuir, son mari, qui était un noir libre, l'a abandonnée, par peur de perdre ce qu'il avait, c'est-à-dire rien ! À partir de là, Harriet a aidé de dizaine et des dizaines d'esclaves à fuir. Après la Guerre de Sécession, il y avait une prime de quarante mille dollars sur sa tête. Plus que pour n'importe quel criminel de l'époque. Parce que Grandma Moses, comme nous l'appelons, elle était pire qu'un criminel, pour vous les blancs. Elle parlait de liberté : ce mot, vous les blancs vous en avez plein la bouche et c'est du vent. Mais, dans la bouche d'un noir, ce mot devient un crime.

Page 485, Pocket, 2017.
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