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Citations de Luca Di Fulvio (713)


Tu sais ce que c’est l’amour ? fit-elle. C’est réussir à voir ce que personne d’autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d’autre.
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Devenir riche, ça ne veut rien dire. Tu dois vouloir quelque chose qui nourrit le cœur. Ou tu mourras à l'intérieur.
p321
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La vie est simple. Quand elle devient compliquée, ça veut dire qu'on se trompe quelque part. Ne l'oublie jamais. Si la vie devient compliquée, c'est parce que c'est nous qui la compliquons. Le bonheur et la souffrance, le désespoir et l'amour sont simples. Il n'y a rien de difficile.
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On naît chien ou on naît loup. Si tu es né chien, les coups de bâton auront raison de toi. Si tu es né loup, tu mordras le bâton aussi longtemps qu'il te restera du sang dans les veines.
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Depuis quelques jours, l'été s'était abattu sur la cité et avait tué le printemps, avec la même brutalité que l'hiver avait déployée pour l'empêcher de naître, à peine plus de deux mois auparavant.
p322
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Quelqu'un de si haut placé que si tu t'asseyais à coté, t'en aurais le vertige.
p693
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N'écoute pas ces abrutis ! Merde, tu as du talent à revendre ! Tu as tellement de talent que ... ah, ils peuvent aller se faire foutre, encore et encore ! C'est vraiment un pays de merde...et le rêve américain, c'est vraiment une connerie ! Si t'es pas l'un deux, le rêve, tu peux te le mettre au cul...
p616
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On naît chien ou on naît loup. Si tu es né chien, les coups de bâton auront raison de toi. Si tu es né loup, tu mordras le bâton aussi longtemps qu'il te restera du sang dans les veines.
p274
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Le théâtre, c'est la vie parfaite !
P537
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Et c'est avec cette fureur qu'il regardait les hommes et les femmes de son quartier : il les voyait plus petits que d'ordinaire et plus poilus, avec des sourcils tellement fournis qu'ils ne dessinaient qu'une grosse ligne noire au-dessus des yeux. Et tous ces regards de vaincus, ces dos courbés par la misère et la résignation, et ces poches toujours vides qui criaient la faim, grandes ouvertes comme les bouches hurlantes de leurs enfants mal nourris. Et pendant qu'il s'éloignait, c'était comme si les éternels discours de tous ces gens, des malheureux comme lui, résonnaient dans ses oreilles. Il les entendait parler du ciel et du soleil de leur pays natal [l'Italie], qu'ils avaient fui sans pouvoir s'en débarrasser et gardaient accroché à leurs épaules comme un parasite ou une malédiction ; il les entendait parler de mules, moutons et poulets, et puis de la terre, cette terre qu'il fallait labourer à la sueur de son front et nourrir avec le sang de ses mains et qui était, à les entendre, la seule chose qui vaille quoi que ce soit dans ce monde. Et il entendait aussi toutes leurs rengaines sur l'Amérique, l'extraordinaire nation qui promettait tout mais qui, à eux, ne donnait rien. Et tandis qu'il les poussait, se frayant un passage parmi les marchands ambulants de lacets et bretelles, et parmi les femmes occupées à envelopper dans du papier une saucisse qui devrait suffire à quatre bouches, il retrouvait la sensation de malaise et d'exaspération qu'il avait toujours ressentie, parce que ces gens parlaient de l'Amérique comme d'un mirage, comme de quelque chose qui n'existait que dans les histoires, alors qu'elle était pourtant là, devant leurs immeubles : comme s'ils ne savaient pas la voir, la saisir ! Comme s'ils étaient partis mais jamais arrivés !
Tête baissée, il traversa ce que tout le monde appelait le Bloody Angle, à Chinatown, entre Doyer, Mott et Pell Street. La couleur de la peau changeait, les maillots de corps tachés de sauce tomate laissaient place aux tuniques sans col, la forme des yeux était différente ainsi que les odeurs flottant dans les rues - ici, c'était un mélange d'oignon, opium, huile de friture et amidon des teintureries - mais les regards étaient les mêmes. Il s'agissait simplement d'un autre ghetto. Une autre prison.
(p. 273-274)
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[ USA, 1922 ]
- Bordel de merde ! On se croirait à un enterrement, alors que ce devrait être une fête ! gronda le vieux.
- Tu peux servir, Nate, interrompit Sarah Isaacson en s'adressant au serviteur.
- Je croyais que les riches ne disaient pas de gros mots, observa Christmas.
- Les riches font ce qu'ils veulent, mon garçon ! s'écria Saul Isaacson en riant d'un air satisfait.
- Certains riches, intervint le père de Ruth pour répondre à Christmas. D'autres, comme tu l'as remarqué avec justesse, évitent ce genre de langage.
- A savoir ceux qui se sont retrouvés riches sans aucun mérite ! commenta le patriarche.
(p. 199)
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" Rappelle-toi: dans notre monde, la vérité est celle qu'écrivent les puissants. En soi, elle n'existe pas."
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La première chose que j'ai vu en arrivant en bateau de Hambourg, c'est la statue de la liberté, racontait toujours son père dans ses élucubrations d'ivrogne. C'était le soir et on ne voyait rien de la ville. Mais la silhouette de cette statue, cette escroquerie, se détachait sur le ciel. C'est la première chose que j'ai vue, et j'ai pas compris que c'était une foutue torche qu'elle tenait à la main : j'ai cru qu'elle montrait une liasse de billets ! J'ai cru que c'était mon fric, le fric que je voulais gagner dans le Nouveau Monde, l'unique raison pour laquelle j'avais quitter ma mère et mon père.... et non seulement j'ai trouvé ni fric ni liberté dans cette ville merdique... et chaque fois que je lève les yeux, au marché, je vois cette connasse de statue qui est là-bas et se fout de ma gueule. Avec sa torche, elle a brûlé tous mes rêves.
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"J'avais entendu dire que vous étiez l'ami des Juifs, fit la femme.
- Vous avez mal entendu, madame, répliqua Lanzafame. Avec tout votre respect je me fiche complètement des Juifs et des chrétiens. Je suis l'ami de simples individus.
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Vous savez que les femmes n'ont pas le droit de jouer au théâtre ? (...) Eh bien ma mère, pour jouer, elle s est déguisée en homme pendant des années.et tout le monde y croyait. Et elle était tellement mignonne en homme qu'on lui faisait faire les rôles de femme.
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L'amour nourrit et engraisse. La haine consume et creuse. L'amour enrichit, la haine soustrait.
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Le hasard, c'est un coup de pied dans le cul que la vie te donne pour te faire avancer.
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Une dernière chose, gamin, dit Raphael de sa voix profonde.
A partir de maintenant, tu as deux routes devant toi. Tu peux maudire le mauvais sort qui t'a enlevé à tes parents, ton royaume, ta richesse, tout ce que tu avais...ou tu peux remercier la chance d'être vivant.
Selon le point de vue que tu adopteras, tu deviendras un homme ou un autre, deux hommes complètement différents, avec deux vies différentes.
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Impossible de dire si ces hommes, mes hommes, ont trouvé la liberté Mais regarde leurs yeux, ils ont trouvé une raison de vivre. Peut-être qu'au fond, c'est ça la liberté. Avoir une raison de vivre.
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"On n'a pas besoin d'être ennemis!" lança alors Rosetta à l'assemblée. Elle avait l'impression de s'adresser aux villageois d'Alcamo. Parce que c'était ça, la voie à suivre, et il ne pouvait y en avoir d'autre. Il fallait dire : "ça suffit, cesser de cultiver la haine, briser les barreaux des cages. "On est tous des crève-la-faim", poursuivit-elle, comme si elle concluait à haute voix son raisonnement personnel et mettait enfin des mots sur son émotion. Son coeur parlait. "Nous devrions nous entraider. Pas nous sauter à la gorge comme des chiens enragés !"
Des murmures parcouraient l'assistance. "Dios te bendiga, muchada", dit la vieille, les yeux emplis de larmes et les lèvres pleines de jaune d'oeuf. Rosetta lui sourit. Alors tête haute, la poule sous le bras, elle se fraya un chemin pour rentrer chez elle. Tano la talonnait. Ils n'avaient pas fait dix pas que des applaudissements s'élevèrent dans la foule.
- Alors maintenant, tu as compris qui tu es ? demanda Tano.
- Pas encore.
Tano secoua la tête, regarda Assunta et se frappa l'index contre la tempe.
- Celle-là, c'est vraiment une idiote.
Il le disait encore en se couchant.
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