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Citations de Luca Di Fulvio (715)


"La mort est ma meilleure amie. Elle m'a donné de quoi vivre."
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—  Quelle est ta plus grande faiblesse ? lui demanda Daniele, sourcils toujours froncés, comme s’il suivait ses propres pensées.
— Une attraction irrésistible pour la liberté, répondit Susanna avec franchise.
— Et ton plus grand atout ?
— Une attraction irrésistible pour la liberté. 
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Les soldats le savent bien : parfois on tue, parfois on est tué. La vie, c'est la guerre.
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Rome était une ville répugnante, quand on la regardait comme ça. Et pourtant, tous les jours, le soleil se levait sur cette ville répugnante. Alors les rues boueuses, les ruines dévorées par les plantes grimpantes, les tricheries, les excréments, les mensonges, tout disparaissait. En fait, tout scintillait. Séduisant chaque jour Romains et étrangers. Les ensorcelant. Ainsi jour après jour, malgré elle, Rome recommençait à se faire pardonner. Et à se faire aimer.
Car il n’existait nulle part ailleurs une catin aussi extraordinaire que celle-ci. Et tous ceux qui la haïssaient le soir, la maudissant au moment de s’endormir, se réveillaient le lendemain résignés à l’aimer de nouveau, et à être trompés et trahis de nouveau. 
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Au début, ils avaient été deux à la regarder grandir. Sa mère et le patron. L’une avec appréhension, l’autre avec la concupiscence indolente dont il était coutumier. Mais avant qu’elle ne devienne femme, sa mère avait fait en sorte que le patron ne la regarde plus.
(Incipit)
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Et tous ces regards de vaincus, ces dos courbés par la misère et la résignation, et ces poches vides qui criaient la faim, grandes ouvertes comme les bouches hurlantes de leurs enfants mal-nourris. Et, pendant qu’il s’éloignait, c’était comme si les éternels discours de tous ces gens, des malheureux comme lui, résonnaient dans ses oreilles. Il les entendait parler du ciel et du soleil de leur pays natal, qu’ils avaient fui sans pouvoir s’en débarrasser et gardaient accrochés à leurs épaules comme un parasite ou une malédiction…
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Il connaissait la montagne comme sa poche maintenant. Du temps où ce royaume lui appartenait, il ne savait même pas à quoi il ressemblait ni jusqu'où il s'étendait. Il ignorait tout de la façon d'y survivre, d'y poser le pied pour ne pas tomber. La montagne ne lui appartenait plus par droit féodal, elle était devenue sienne parce qu'il l'avait conquise, se dit-il en souriant. Personne ne le lui enlèverait jamais.
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Il avait presque dix ans et avait construit un monde tout à lui, fait d'amis et d'ennemis imaginaires. Fréquenter les autres enfants de l'immeuble ne lui plaisait guère. Ces gamins lui rappelaient quelque chose qu'il préférait oublier. Ils lui rappelaient l'école et le garçon qui avait gravé le P de 'putain' sur sa poitrine. Et chaque fois qu'il jouait avec eux, il craignait que quelqu'un ne fasse une plaisanterie sur [sa mère] et son travail. En outre, tous avaient un père. Et même si c'était un alcoolique violent et grossier, même si c'était un animal, c'était toujours un père.
(p. 380)
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« Et les gens croient à mes histoires parce qu’ils aiment rêver. »
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Si tu as le temps , tu n'as pas le temps.
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Elle s'était mise à porter des lunettes noires. Mais les couleurs étaient dans sa tête. La nuit, elle se bouchaient les oreilles avec un coussin, mais c'étaient dans son coeur que les hurlements nichaient. Elle ne mangeait presque plus, mais les poisons qui envahissaient sa bouche étaient enfouis en elle. Elle tentait de se tenir à l'écart des choses et des gens, mais le doigt amputé par Bill semblait lui parler sans cesse de cet enfer à la fois de feu et de glace qu'était le monde.
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Ils demeurèrent un long moment les yeux dans les yeux, comme s'ils se connaissaient depuis toujours, comme s'ils n'étaient pas séparés par soixante ans d'âge ni par quelques millions de dollars.
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Les papillons voletèrent follement dans son ventre, avec une telle force qu’elle craignit qu’on puisse les entendre, même au-dehors.
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Tout cela allait la briser. (…) Le bonheur ressemblait de plus en plus à la violence. Ni l’un ni l’autre n’avaient de limites. Ni l’un ni l’autre n’avaient de périmètre, de clôture. Ils ne pouvaient survivre en captivité. Tous deux étaient sauvage. Des bêtes féroces.

(Chapitre 64 – Los Angeles, 1928)
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"Tu sais ce que c'est, l'amour ? fit-elle. C'est réussir à voir ce que personne d'autre ne peut voir. Et laisser voir ce que tu ne voudrais faire voir à personne d'autre."
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Je veux devenir un être humain et rien d’autre.
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- Je voulais... être propre, répéta Eloisa d'une voix toujours plus faible.
- Mais tu es propre ! s'exclama Agnete. C'est dedans que les personnes sont sales ou propres. L'enveloppe, c'est pas le fruit.
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J'ai choisi un rêve trop grand pour moi..."finit par murmurer Mercurio........Elle le regarda avec amour." Il n'y a pas de rêves trop grands..."commença-t-elle à dire. Sa voix était calme. "Les rêves ne se mesurent pas. Ils ne sont ni grands ni petits."
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Si la vie devient compliquée, c’est parce que c’est nous qui la compliquons. Le bonheur et la souffrance, le désespoir et l’amour sont simples. Il n’y a rien de difficile.
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"L'amour des jeunes, c'est comme un orage d'été, soupira-t-elle d'un ton las. En un instant, l'eau sèche au soleil, et bientôt on ne sait même plus qu'il a plu."
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