Lucie Pagé

Les jumeaux Mazaire et Mazilda Groleau sont nés à Lazed. Divisée en secteurs établis selon le rang social et la race des habitants, la ville fonctionne en autarcie. À leur puberté et contre leur gré, les jumeaux Groleau sont séparés. Chacun de son côté, ils deviendront les acteurs provocateurs d'une révolution profonde à Lazed. Ils trouveront tranquillement des alliés pour renverser l'ordre établi, démocratiser la vallée, le travail, l'économie et la société. Mais la marche est longue et l'issue aussi improbable que l'élection d'un président noir aux États-Unis...

"Encore un pont à traverser" est un roman dans lequel l'auteure explore les thèmes du racisme, de la justice, de l'homophobie, de la sagesse des vieux et de la fougue des jeunes dans une lutte pour un monde meilleur, à travers des intrigues serpentant entre deux sociétés - les Cabochés et les Zédés - qui vivent dans la même vallée; à travers des personnages qui naviguent entre le monde des principes et celui des lois et des règlements; et à travers des histoires d'amour...interdites bien sûr.

Un récit auto-biographique où l'émotion est présente à tout moment. L'auteure, mariée à un ministre de l'Afrique du sud, vit une vie de déchirements, d'amour et de passion dans un pays qui tente de se reconstruire, alors que son fils de 4 ans est demeuré au Québec. Ce livre nous fait voir ce pays et la vie des gens qui y ont vécus, dans le contexte d'après apartheid. Une lecture très captivante, on en voudrait plus.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Un roman dans lequel j'ai plongé, pour n'en ressortir qu'à la toute fin. Une lecture qui se lit rapidement, des chapitres courts, et un certain intérêt qui nous garde captif jusqu'au point final.

Marie-Jeanne, qui au fil de l'histoire deviendra Marie-Lumière, est une femme dans la quarantaine, qui aura eu des problèmes toute sa vie. Crises de panique, angoisse, dépression sévère.

Depuis des années qu'elle est en thérapie pour s'en sortir, mais elle n'y arrive tout simplement pas. Pourtant, elle est médecin, elle devrait savoir et être capable de se libérer, mais ce n'est pas le cas. Au bout du rouleau, elle envisage sérieusement de tout laisser tomber les médicaments.

Son amie, Sofia, ainsi que le mari de Marie-Jeanne, Louis vont la pousser vers les médecines alternatives, entre autres ayahusca, une plante médicinale provenant de l'Amazonie, mais Marie-Jeanne, continue d'hésiter, parce que l'on dit cette plante hallucinogène. Il faut savoir que Marie-Jeanne, est restée accrochée à un drame qui s'est passé quand elle avait 16 ans, et que ce drame est assurément derrière tous ses problèmes. Je vous invite d'ailleurs à faire une petite recherche sur l'ayahusca sur internet, moi ça aura répondu à certaines de mes questions.

Alors qu'elle est toujours hésitante, un jeune homme vient lui transmettre un message, que sa grand-mère Tota Ma, une voyante a reçu un message de haute importance pour elle. On assiste alors à une séance, où les révélations qui lui seront faites, l'aideront à prendre sa décision et probablement changé le reste de sa vie.

Elle participera alors à une cérémonie offerte par des chamans, sur le territoire de ses ancêtres, Kanehsatake, et par cette cérémonie, elle fera ses premiers pas sur le chemin de la guérison, du pardon, de l'oubli. Et à son tour elle s'intéressera aux herbes médicinales, tout en continuant à pratiquer sa médecine.

Que puis-je vous dire, c'est le genre d'histoires que j'adore, où se mêle la réalité et le paranormal, mais il faut aussi tirer une leçon de tout ceci, que parfois, c'est bien d'ouvrir ses yeux sur autre chose que ''la normalité''.

J'ai bien aimé l'écriture de l'auteure, une écriture fluide et émouvante, surtout dans la détresse de Marie-Jeanne, que l'on ressent à plein. L'auteure, tout en nous offrant une excellente histoire, y inclus du paranormal, nous parle de familles, de choc, de stress, nous pousse vers un questionnement raisonnable. Je n'avais jamais lu cette auteure, mais je promets bien de jeter un œil à ces autres romans, parce que j'ai aimé son écriture, l'originalité de son histoire, ses personnages également. Il n'en fallait pas plus pour que se soit un coup de cœur !
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J'ai aimé retrouver la plume de Lucie Pagé, que j'admire profondément. Mais le livre alternait souvent entre son histoire familiale et une sorte de récit moralisateur pro-Afrique que j'ai un peu moins aimé. Ces parties ressemblaient à un documentaire ou un livre d'études. Je n'ai pas besoin de me faire convaincre que l'Afrique est merveilleuse. Mais je veux le voir à travers les yeux de l'auteure. J'aurais aimé qu'elle me montre, et non qu'elle me dise avec des statistiques. Je suis tout de même encore fascinée par cette femme, son histoire, son vécu. J'espère pouvoir me plonger dans un autre de ses livres très bientôt.

Éva est un roman dont l'histoire se déroule en Afrique du sud. L'auteure a vécu dans ce pays et épousé un ministre africain, on sent dans le récit que le contexte socio-politique est bien maitrisé. Le roman se dévore d'une seule traite. On s'attache à Éva qui est déchirée entre son père, chef reconnu du pouvoir blanc, et son amour, un homme noir, leader anti apartheid.

Avec le cannabis qui va devenir légal dans quelques jours, il était d'actualité de lire ce roman écrit par une journaliste atteinte par une rare forme de ménopause quasi mortelle et qui a découvert son salut par la prise de "Marie-Jeanne".



Il n'est pas question de son histoire personnelle, mais bien d'une histoire fictive et humoristique. Lorsque Robert, le marie de Jojo, devient ministre des Finances, toute la vie de celle-ci en est chamboulée. Le titre est simple, prometteur et bien choisi, car il s'agit exactement de ça : sexe, pot et politique, qui fait de ce roman une lecture légère et plaisante.

Dans ce superbe recueil de nouvelles (sous la direction de Claire Bergeron), les auteurs font l'éloge de l'amour, mais souvent en explorant des facettes non traditionnelles. Aussi touchant que divertissant.

Après son roman Éva, l'auteure revient au récit auto-biographique. Dans ce livre elle fait un retour intéressant sur Mon Afrique, mais va plus loin et s'attarde aux aspects politiques et économiques du pays, à la situation des femmes et des minorités. Tout y est traité avec la même passion, mais cette fois on sent la journaliste derrière le texte. Peut-être quelques répétitions, mais rien à mon avis qui puissent nous lasser de la plume de Lucie Pagé.

Un récit autobiographique captivant. Plus intéressant que bien des romans. Sa vie en Afrique du Sud pendant les années 90 : sa vie amoureuse, familiale, professionnelle. Tout ça dans le contexte politique de la fin de l’apartheid et le gouvernement de Nelson Mandela.

Ce livre fait définitivement partie de mes coups de coeur de l'année. J'ai adoré découvrir l'Afrique du Sud par les yeux d'une québécoise. J'en ai appris beaucoup, en même temps que j'ai été touchée par les conflits du coeur de cette brave femme qui a dû prendre de terribles décisions au cours de sa vie.

J'ai aussi beaucoup aimé la façon dont le livre est séparé, en très courts chapitres qui traitent tous de quelque chose de différent. En même temps, on sent la continuité dans le temps. Bref, je n'ai aucun reproche à faire à cet excellent livre. Je le recommande à tous et à toutes !
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Cette suite de «Mon Afrique» est aussi excellente. Même si les deux tomes racontent la vie personnelle du couple en même temps que l'histoire de l'Afrique du Sud, «Notre Afrique» met plus l'accent sur l'Afrique que sur l'histoire d'amour. Dans «Mon Afrique», on vivait la libération de l'Afrique du Sud à travers la vie de Lucie Pagé. Dans la suite, on voit plus l'histoire à travers les yeux de la journaliste. Ce qui n'est pas moins intéressant, mais cependant différent. Lire la suite répond donc à plusieurs questions, mais il n'est pas absolument nécessaire de la lire non plus.


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Un roman fiction romantique qui puisse son histoire dans les faits réels du régime de l'apartheid en Afrique du Sud. L'histoire est touchante, les personnages sont vivants et expressifs, le style d'écriture ne vous permet pas de lâcher le livre. Je recommande.

Une histoire puissante, qui soulève de nombreuses questions sur le savoir millénaire des peuples autochtones et le rôle – sous-estimé – de la spiritualité dans la guérison.
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Un roman bien pimenté!
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On mange et on cuisine beaucoup dans Sexe, pot et politique, on ne semble faire que ça, en fait. Mais, malheureusement, je suis restée sur ma faim.
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Inspirés par les chemins parfois inattendus que prennent les relations amoureuses et l’art d’aimer, ces auteurs ont imaginé, en quelques pages, des univers où on rêve, on s’aime, on séduit ou on est séduit.
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