Citations de Ludivine Delaune (182)
Chez nous, l'amour est un concept abstrait. Je serais plus enclin à distribuer des patates que des câlins.
Si l'amitié a un prix, la trahison en a un aussi.
- L'amour ne meurt jamais, Everly
C’est beau l’amour, surtout au début d’une histoire. Parce que tout reste encore à écrire, les déceptions n’ont pas encore salies les beaux moments. Le quotidien n’a pas effacé le bonheur simple de passer un moment avec l’être que l’on choisit d’aimer.
Savourant la présence de mes amis autour de moi, de voir mes filles passer un bon moment. Ne surtout pas penser à la solitude qui s’installe progressivement dans mes habitudes. Qui tapisse mes soirées. Qui refroidit mon grand lit. J’aimerais ne plus penser à ma vie d’avant. À ce que j’ai dû rater quelque part.
Quand tu possèdes des formes disgracieuses, cela ne sert à rien de le vêtir d'habits coûteux. On ne cache pas la puanteur en la bombardant de parfum.
Toute ma vie j'ai attendu le moment unique. Celui qui me fera sortir de ma somnolence, qui me tombera dessus sans que je m'en aperçoive. J'ai une fâcheuse tendance à prendre la vie comme elle vient, sans la bousculer, sans la rendre dingue. En fait j'en suis à son image : ni belle, ni moche, ni mince, ni grosse. Je suis le juste milieu, la moyenne fade et sans intérêt. Comme le fameux dix sur vingt que l'on récolte après avoir révisé des heures, après avoir rongé tous les ongles de sa main et englouti du chocolat pour calmer son stress. Cette note qui n'est ni nulle, ni bien. Et bien je suis comme ça… Et j'en ai conscience….
J’aime les photos, elles permettent de figer l’instant présent, de faire renaitre des sensations, des odeurs. Mais avant de conserver les souvenirs il faut d’abord les vivre. J’ai cette drôle de sensation que la vie nous a mis sur le même chemin, ce n’est pas tous les jours qu’une femme me rentre dedans et me surprend…
salut Ludivine, c'est stéphane on s'est rencontré ce week-end au salon du livre d'Aumale, comme je t'ai dit ce matin je vois ma collègue qui est atteint de la maladie dont nous avons parlé, je vais lui offrir ton livre, j'ai hâte d'y être, n'hésites pas à envoyer un mail à ma cheffe de service, comme je t'ai dit ce sont 2 très belles personnes et j'aimerai bien que tu fasses une conférence à Berck comme on en a parlé. je te redonnes les adresses mail surtout n'hésites pas, tu es une belle personne. portes toi bien à bientôt j'espère.
Valérie ma cheffe de service : v.dassonville@berck-sur-mer.com
lorraine ma collègue (une super nana) : l.langlois@berck-sur-mer.com
et moi même : s.dourdent@berck-sur-mer.com
Et puis un jour, la vie frémit de nouveau, d'abord par minuscules bulles, pour devenir un bouillon chaud où y plonger quand le cœur redeviens froid. Alors le chemin parcourue deviendra une sacrée force. Il y aura toujours les doutes, la sensibilité à fleur de peau, les angoisses. Mais dans la tête, un petit quelque chose en plus…
Parce qu'il y aura une personne qui t'apprendra que même s'il fait gris, que la neige se répand et que la nuit l'entoure, derrière les nuages le ciel est bleu, la poudreuse se transforme en eau, et, après la nuit, l'aube se lèvera…toujours…
On se dit toujours qu'on a la vie devant nous, qu'on a le temps... Mais c'est l'inverse. En face, il y a la mort et la perte de chaque seconde. On ne prend conscience de cela que lorsqu'on se confronte à l'inévitable. Les instants deviennent alors plus profonds, les rires plus intenses, les choix plus marqués.
Et puis on vit intensément, avec tout son être, toutes ses tripes, toutes ses émotions.
Il en faut de la persévérance pour affronter quotidiennement les douleurs. En somme ce n'est pas le physique qui ploie, c'est la résistance mentale qui ne peut plus suivre et qui réclame une trêve qu'elle n'obtiendra pas.
La souffrance possède son propre espace-temps, sa lenteur tortueuse qui ne semble jamais prendre fin. Elle vous coupe la respiration, étouffe la lumière, anéantit les rêves et aboutit à la mort de l'espoir. Les minutes s'étiolent en lente agonie, le déclin ne s'immobilise jamais, il poursuit sa descente vers les abysses les plus sombres de l'esprit.
Il n'y a pas de répit avec la dépression.
La rencontre avec une courte accalmie n'est, en réalité, qu'une fielleuse pourriture, à peine le temps de respirer qu'elle te replonge la tête dans l'eau jusqu'à te faire couler davantage.
Le plus difficile n'est pas d'avoir peur de continuer à vivre. C'est de ne plus avoir l'espoir que quelque chose de bien arrive...
Cet indéniable manque de confiance en moi me pousse à tout redouter, à me contenter du peu que je parviens à m'offrir à moi-même. Parce que le réel problème ne vient pas des autres mais de celle que je suis. Avec ses blessures, ses doutes, ses remises en question perpétuelles. Et cette piètre estime que je ressens doit forcément être vraie... Qui mieux que moi peut savoir ce que je vaux?
"et l'évidence de notre coup d'âme devient mon unique destination "
Les petits bonheurs font les grandes paix.
Je suis consciente que nous formons une étrange équipe, qu’il y a des ratures et des ombres dans notre contrat, que la tolérance naissante se confond parfois avec une attirance animale que nous éprouvons, pourtant, il est pour moi l’unique repère dans la brume persistante.
Je me tords le cou pour distinguer les étoiles au-dessus de ma tête, l'une d'elles scintille plus que les autres. Mais toutes ensemble, elles forment une voûte céleste magnifique. Nous sommes à leur image, chacun rayonnant à sa manière, sans éclipser celles qui sont plus discrètes. Reversée, sur la défensive, il se pourrait que je puisse également briller à ma manière...
— Nous avons tous des batailles à mener, des combats à réaliser. L'important est de ne pas finir K.O et de mettre une raclée au chaos. Cela s'appelle des épreuves, petite sœur, et nous avons tous les nôtres...