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Citations de Ludivine Delaune (182)


En réalité c'est de solitude que je crève, d'incompréhension du corps médical, des regards condescendants de mes interlocuteurs quand j'emploie le mot endométriose profonde et antérieure. C'est tout ce qu'apporte une maladie invisible… les jugements, l'isolement, l'insensibilité. C'est ce qui me fait à chaque fois retomber.
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Un jour, il faudra leur dire aux enfants que l'on fait grandir. Leur expliquer qu'il ne suffit pas d'aimer, mais de s'aimer soi, avant tout
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Je ne suis ni enceinte ni adolescente, ni mourante ni vivante. Une femme coincée entre les deux qui ne sera jamais mère. Cette maladie que l’on surnomme le cancer dont on ne guérit pas est à la fois ma pénitence et ma rédemption.
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Il n'y a pas de barrière quand on aime, pas de frontière assez lointaine ni de montagne assez haute. Uniquement la puissance des sentiments.
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La vie est une belle garce parfois. Non satisfaite de t'amener inexorablement vers le jour de ta mort, elle décide de t'apporter la maladie pour te tenir compagnie. Au cas où l'ennui viendrait t'amoindrir. J'ai longtemps pensé cela, jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'en réalité, la maladie permet d'apprécier l'existence avec plus d'intensité pour qui veut la ressentir...
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Où étais-tu quand il m’a fallu commencer la bataille ? Où étais-tu lorsque j’ai commencé à me détester ? Où étais-tu alors que mon corps pourrissait ?
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Elle te montrera qu’il faut accepter ce par quoi tu es passée, cesser de te briser, que ton hypersensibilité n’est pas un fardeau mais un don.
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Aujourd’hui, je réalise le chemin parcouru, les embûches, les obstacles, les pierres lourdes qui pesaient dans ma besace. Ces derniers mois, je me suis battue pour que ce jour arrive. Celui de la rédemption. À présent, il est temps pour moi de lâcher ces poids, de les laisser choir. Parce que le pire est derrière moi, la quiétude de mon esprit en ce début de matinée en est la preuve.
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— Non, je ne partirai pas ! me coupe-t-elle. Fais fonctionner ton empathie, parce qu’au cas où tu n’aurais rien remarqué, je te signale que je me sens bien ici avec toi. Je rêvais de cette colocation, même si je la voyais plutôt dans une grande ville, au soleil, avec cocktails, chaleur et corps d’hommes dénudés. Mais tu vois, c’est ici, dans une bicoque en bois, sans voisins ni modernité que je me sens bien. Parce que peu importe où l’on se trouve du moment que l’on est ensemble. Alors lève-toi, et vu que tu ne le feras pas pour toi, fais-le pour moi !
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Les autres annoncent qu'il suffit de volonté, de créer des projets, de sortir, de se confronter à la vie. Mais ils n'intègrent pas, dans les cerveaux cartésiens, que la dépression gangrène tout. L'envie. Le courage. Le désir. Elle ruine le quotidien, s'infiltre dans les sourires qui deviennent mécaniques, affaiblit les forces, détruit le plaisir, brise les rêves.
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Je ne ressens ni la peur de l'inconnu, ni l'angoisse de changer de vie. Si tu savais comme il est temps pour moi de tirer ma révérence à cette société qui fait grandir les égoïstes et rapetisser les altruistes.
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Hypersensible, je me sens prisonnière de l'instant et cette impression de ne rien maîtriser m'étrangle petit à petit.
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Mon coeur rate un battement, il va finir par trébucher et s’étaler au sol si ça continue.
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Je ne suis ni enceinte, ni adolescente, ni mourante, ni vivante. Une femme coincée entre les deux qui ne sera jamais mère. Cette maladie que l’on surnomme le cancer dont on ne guérit pas est à la fois ma pénitence et ma rédemption.
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Il m’a fallut apprendre à respirer sans toi.
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C’est bien là le problème ! Si personne ne voit ta maladie, cela signifie-t-il qu’elle n’existe pas ? Si personne ne voit la méchanceté gratuite sur le visage des bourreaux, ni le poing qu’un homme violent ne retiens pas, c’est que rien de tout cela n’existe ? Faut-il être visible pour être plausible ? Mais merde, Johann, c’est à cause de ce genre de réflexions que les mentalités restent fermées et étriquées !
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- Le plus difficile n’est pas d’avoir peur de continuer à vivre.
C’est de ne plus avoir l’espoir que quelque chose de bien arrive... lui avoué-je sans retenue aucune.
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- Comment ton corps souffre au point de détruite ton âme, sussure-t-il contre ma bouche. Parle-moi.
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Voilà comment on tue la souffrance, avec humour, poigne et fermeté ! Notre passé viendra toujours nous hanter, quoi que l’on fasse, que l’on vive, il fait partie de nous. Et c’est sacrément compliqué de vouloir l’oublier...
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Tu as choisi l’alcool, le remède des lâches, et tu as scellé la plus grosse partie de notre histoire...
Le pire, tu vois, c’est que je t’en veux, mais pas autant qu’à moi...
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