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Citations de Luis Sepúlveda (1546)


L'officier à déplié une carte maritime du détroit et lui a dit " Indiquez-moi où sont les bancs de sable les plus dangereux." Mon ami s'est gratté la barbe et lui a répondu : "Si vous savez où ils sont, je vous félicite. Moi, pour naviguer, ça me suffit de savoir où ils ne sont pas."
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Luis Sepúlveda
La vie est une somme de doutes et de certitudes. J’ai un grand doute et une grande certitude. Le doute, c’est de savoir si la littérature aura gagné quelque chose de mon engagement dans l’écriture. Et la certitude, c’est de savoir qu’à cause de la littérature, le football a perdu un grand attaquant.
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La différence était immense entre un Shuar hautain et orgueilleux, qui connaissait les régions secrètes de l'Amazonie, et un Jivaro tel que ceux qui se réunissaient sur les quais d'El Idilio dans l'espoir d'un peu d'alcool.
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Les pauvres pardonnent tout, sauf l’échec.
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C’était un livre qui lui collait aux mains et aux yeux, qui lui faisait oublier la fatigue pour continuer à lire, encore et toujours (…).
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(…) le maire le laissa tranquille et il fit tout pour sauvegarder cette paix, car c’était d’elle que dépendaient les moments de bonheur passés face au fleuve, devant la table haute, à lire lentement les romans d’amour.
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La nuit tombait et, par-dessus la rumeur de la pluie.
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Il savait lire. Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire.
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Luis Sepúlveda
C’était l’amour pur, sans autre finalité que l’amour pour l’amour. Sans possession et sans jalousie. — Nul ne peut s’emparer de la foudre dans le ciel, et nul ne peut s’approprier le bonheur de l’autre au moment de l’abandon.
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Ils lui avaient expliqué qu’il était bon qu’il ne soit pas l’un des leurs. Ils aimaient le voir, ils aimaient sa compagnie, mais ils voulaient aussi sentir son absence, la tristesse de ne pouvoir lui parler, et les battements joyeux de leur cœur quand ils le voyaient revenir.
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"Il savait lire. Ce fut la découverte la plus importante de sa vie. Il savait lire. Il possédait l’antidote contre le redoutable venin de la vieillesse. Il savait lire. Mais il n’avait rien à lire."
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Après une longue, difficile et douloureuse période, l'exil transformé en une sorte de séjour d'études nous a permis de comprendre que la lutte contre les ennemis de l'humanité se livre sur toute la planète, qu'elle ne demande ni héros ni messies, et qu'elle fait partie de la défense du plus fondamental des droits : le Droit à la Vie.
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-La cagamos, huevón. Te lo dije, “over”. ¿Cómo? O sea que yo tengo que ir por todos los pisos dando explicaciones. A mí no me entienden, huevón, “over”.
Ce qui peut se traduire approximativement par : « On a fait une connerie, mon vieux. Je te l’avais bien dit, « over ». Quoi ? Que je fasse tous les étages pour donner des explications ? Ils comprennent rien quand je cause, couillon, « over » (p.23)
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Luis Sepúlveda est exilé à Hambourg (p.25-6)

En arrivant au palier du deuxième étage, je me trouvai nez à nez avec un couple de voisins qui montait, chargé de sacs à provisions. C'étaient des voisins assez particuliers, dont le sport favori était de tout « ottomaniser ». L'homme entretenait une correspondance régulière avec le gérant, et ses lettres dénonçaient le moindre de mes faits et gestes comme une coutume turque insupportable. Si j'écoutais des tangos en sourdine, il se plaignait de mes liturgies musulmanes, et si je mettais un disque de salsa, ses réclamations mettaient en cause la moralité douteuse d'un Turc qui vivait sans femme connue. Je leur souhaitai une bonne après-midi, sans le moindre intérêt pour la réalisation de mon souhait. (p.25-6)
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_ Emmène moi d'ici... a-t-elle gémi contre ma poitrine.
_ Bien sûr mon amour, lui ai-je murmuré à l'oreille avant de tirer sous son joli sein gauche, parce qu'il le fallait, parce que je l'aimais, mais je ne pouvais agir autrement pour mon dernier travail. J'étais un tueur, et les professionnels ne mélangent pas le travail et les sentiments.
Avant de sortir je suis allé à la cuisine et j'ai ouvert tous les robinets de gaz.
J'étais en train de monter dans un taxi sur l'avenida Tamaulipas quand j'ai entendu l'explosion.
_ Qu'est-ce que c'est ça, patron ? a demandé le conducteur.
_ L'orage, qu'est-ce que ça peut être d'autre ?
_ La musique vous dérange ?
_ Non, laissez la.
Et je me suis aperçu que de la radio s'échappaient les paroles de ce corrido qui dit : "elle voulut s'en aller en voyant ma tristesse, mais il était écrit que cette nuit je perdrais son amour".
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Zorbas resta à la contempler jusqu'à ne plus savoir si c'étaient les gouttes de pluie ou les larmes qui brouillaient ses yeux jaunes de chat grand noir et gros, de chat bon, de chat noble, de chat du port.
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Dans ces recoins obstinés de la mémoire où s'enracine le chiendent de la solitude.
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C'était une femme corpulente, d'une soixantaine d'années, avec un chignon vigoureusement noué sur la nuque et elle n'était pas seule. A son bras droit pendait un sac en imitation crocodile et au gauche un mari qui manifestement venait contre son gré.
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Pourquoi faut-il qu'il m'enlève les miaulements de la bouche, celui-là ? protesta Colonello.
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Le chat grand noir et gros prenait le soleil sur le balcon en ronronnant et en pensant comme c'était bon d'être là à recevoir les rayons du soleil, le ventre en l'air, les quatre pattes repliées et la queue étirée.
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