Madeleine Riffaud

Parmi tous les livres que j'ai pu lire sur la guerre du Vietnam, celui-ci est de loin le plus engagé à gauche. L'auteure partage la vie des Vietcongs et s'identifie complètement à eux. C'est une autre vision de ce conflit qu'elle nous propose. C'est bien d'aborder un sujet, si dramatique que la guerre du Vietnam, sous différents angles.

Je suis encore toute bouleversée par cette lecture.

Madeleine Riffaud a écrit cette histoire en 1945 pour témoigner du combat des femmes résistantes. Elle a créé un personnage à partir de son expérience, celle de Rainer (son nom durant la guerre) mais aussi l'expérience de celles qui ont lutté auprès d'elle, Lucette et Gilberte. Rien n'a été inventé. Ce personnage c'est "Bleuette", nom de code d'une jeune fille qui va participer à l'action des FTP (Francs-Tireurs et Partisans).

Madeleine Riffaud montre le courage de cette jeune fille qui s'est engagée après la mort de son petit frère qui a été fusillé pour avoir transporté des tracts. Malgré son efficacité dans l'armée des ombres elle sera arrêtée à plusieurs reprises et torturée.

Pourtant, elle a pu voir Paris libérée mais ne verra pas son fils grandir pour avoir voulu rêver d'un monde libre.

Quelle femme extraordinaire !

L'histoire ne fait que commencer, nous sommes sous le charme de cet hommage commenté, nous avons même le privilège de découvrir la rencontre entre les trois auteurs, la complicité qui va rapidement les lier, quatre pages qui se découpent à l'intérieur de la couverture qui se déplie, "illustrées" par quelques poèmes de Madeleine…
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Madeleine Riffaud, c'est une voix, une voix sortie de l'ombre, une voix qui nous happe et nous hante. C'est cette voix envoûtante de narratrice intarissable que l'on retrouve dans le Cahier Madeleine 1 paru chez Dupuis Aire libre, avec au scénario JD Morvan, et Dominique Bertail pour les illustrations. Survivante multirécidiviste, devenue l'amie d'Eluard et Picasso, elle figure parmi les derniers témoins et acteurs de la libération de Paris et fut - à la fois ou tour à tour- résistante, poète et grand reporter.

Mais commençons par le commencement. Cet opus retrace l‘enfance et l'adolescence de Madeleine et aurait pu s'intituler de Madeleine à Rainer : la métamorphose.



Cette fille d'instituteurs limousins, née le 23 août 1924 a grandi en Picardie, région encore très marquée par les stigmates de la guerre de 14. «C'est là que je suis née… Entre deux cimetières de croix blanches...Sous un ciel de traîne...Sur un sol gorgé de cadavres et d'obus qui remontent encore quand ça les toque.» Nous sommes en août 31. La petite fille espiègle, passionnée de lecture est âgée de 7 ans. Son père, lui, souffre encore des blessures reçues au combat. Survient alors un drame provoqué par l'explosion d'un obus qui la marquera à jamais et lui fera prendre la guerre en horreur. Passant directement à juin 1939, nous retrouvons l'adolescente à la chasse avec son père. Sont évoquées également des vacances dans le Limousin. Vont suivre l'exode en ce beau mois de mai chanté par Aragon où elle va échapper une première fois à la mort, puis l'humiliation subie dans ce qui reste de la gare d'Amiens. Enfin, arrive la dernière case et un départ pour on ne sait où ...



Ce qui fait l'extrême puissance de ce récit à la première personne, c'est d'être un témoignage direct qui reprend les propos mêmes de cette femme d'exception. On retrouve à la lecture la voix entendue sur France Culture dans la série de 10 émissions qui lui est consacrée «Madeleine Riffaud, la mémoire sauve » et on s'imagine face à elle dans son appartement parisien. On lit et on l'entend :on se prend son histoire poignante en pleine tête et en plein coeur.

Et puis, il y a l'extrême finesse et intelligence de la mise en scène, l'art de pratiquer l'ellipse du scénariste JD Morvan. Les 3 premières planches qui ouvrent l'ouvrage plantent le décor : double page panoramique sur le village, la petite Madeleine bouquinant dans son arbre, le grand-père paternel, ce barde tant aimé, et les roses …Puis moteur, on passe à l'action avec les évènements clés de l'enfance et de l'adolescence qui conduiront Madeleine à rejoindre la résistance sous le pseudonyme de Rainer...

Pour lire la chronique dans son intégralité rendez-vous sur L'accro des bulles.




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La jaquette de cette BD met en dessins et en mots la rencontre des auteurs et de Madeleine Riffaud, résistante , qu'il a fallu convaincre d'accepter de mettre sa vie d'engagement sous forme de bande dessinée, format qui était loin de la séduire dans un premier temps.

Dans ce premier cahier, on voit la naissance de son engagement et comment face aux soldats allemands qui l'humilient, elle décidera d'entrer en résistance.

Les dessins tout en nuance de bleus sont très réussis.

Il est à noter que le portrait en couverture est l'œuvre de Picasso, amis de Madeleine Riffaud.

Ce premier cahier fait partie d'une trilogie, que j'aurai plaisir à poursuivre.

Dans ce premier tome des Cahiers Madeleine, nous faisons la connaissance de Madeleine Riffaud, alors enfant et vivant dans la campagne picarde, à Folies. C'est là qu'elle côtoie la mort et la guerre pour la première fois, quand un obus datant de la première guerre mondiale ( la Der des der) enlève la vie à 3 de ses amis.

Lors de l'exode de 1940, ses grand-parents et elle manquent de peu de mourir sous les bombes allemandes. Elle décide alors de devenir résistante.

Cette bande dessinée est très intéressante pour plusieurs raisons : un dessin au crayon de Madeleine Riffaud par Pablo Picasso, datant d'août 1945, est en couverture ; la préface (volet intérieur de la couverture) est écrite par Madeleine Riffaud pour expliquer pourquoi elle a accepté de participer à l'écriture de cette BD ; sur le 2è volet de la couverture, on trouve un poème de Madeleine écrit en 1940 et pour terminer, tout l'intérieur de la couverture (qui est donc amovible) est une planche de BD racontant la rencontre entre Madeleine, le scénariste Jean-David Morvan et le dessinateur Dominique Bertail.

L’histoire de Madeleine Riffaud vue par JC Morvan et Dominique Bertail. Le premier cahier (très belle présentation) est plus que prometteur : narration parfaite d’après les souvenirs de cette femme exemplaire, résistante, engagée dans les luttes pour la décolonisation, grand reporter en Indochine et en Algérie ; magnifiques illustrations de Bertail qui opte une fois de plus (après Paris 2119) pour des lavis bleus de toute beauté avec une précision dans les grandes scènes qui rappelle Gibrat. A se procurer d’urgence en attendant la suite….

Madeleine Riffaud revient ici sur sa jeunesse quand, encore mineure, elle décida d’agir contre l’occupation allemande. Mettant en scène ses souvenirs avec un mélange de puissance et d’élégance (le bleu mélancolique en couleur dominante), le scénariste Jean-David Morvan et le dessinateur Dominique Bertail transforment sa leçon de courage en une BD prenante qui suscite l’admiration face à tant de détermination.
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Connaissez-vous Madeleine Riffaud dit Rainer? Non et bien vous loupez quelque chose! Cette femme est incroyable. Résistante à 16 ans, torturée et condamnée à mort par la Gastapo, elle est devenue par la suite reporter de guerre, auteure, poétesse et a même travaillé incognito comme fille de salle dans un hôpital. Un phénomène qui n’a pas sa langue dans sa poche comme l’on constaté les deux auteurs de cet album. « Une BD? Mais c’est pour les mômes ça ! On aura vraiment voulu me mettre à toutes les sauces ! »

Oui car Madeleine est encore parmi nous et c’est elle qui a d’ailleurs préfacé ce roman graphique retraçant son enfance et le début la guerre. Ses parents enseignants dans la Somme. 1940. Les premiers bombardements sur la ville. L’exode. Le froid. Les pénuries. Les interdictions. Madeleine adolescente et intrépide ...





J’ai beaucoup aimé la construction de cet album. Tout d’abord, la couverture s’enlève entièrement et nous découvrons ainsi à l’intérieur la première rencontre et les suivantes entre Madeleine et les auteurs. Tout en illustrations bien évidemment ;). Ensuite nous retrouvons des poèmes extraits de son recueil « Le poing fermé » édité en 1945. Le corps de l’album est entouré d’illustrations. Toutes dans ces teintes de bleu qui colorent toutes les planches. Des nuances de bleu en fonction du jour et de la nuit. Quel travail. Magnifique ! Au début j’ai un peu tiqué sur le monochrome mais j’ai fini par me laisser convaincre tant les variations sont superbement réalisées. Le portrait de la couverture a été réalisé par Picasso en 1945.
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Le ton change légèrement, Madeleine prend bien plus de consistance, tandis que le scénario et les dessins sont tout simplement parfaits ! Une très agréable façon de parler de la guerre sans s'attarder sur les grandes batailles, en accentuant le côté intimiste, plus humain !
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Dans ce deuxième volet, Madeleine assiste à l'enterrement de son grand-père à qui elle vouait une admiration sans faille. Elle n'a pas pu lui dire au revoir, alors cette épreuve est extrêmement douloureuse. Elle en tombe malade de la tuberculose.

Ses parents réussissent à l'envoyer dans un sanatorium, près de Grenoble. Malheureusement, son arrivée sera elle aussi éprouvante.

C'est là, à Saint-Hilaire du Touvet, dans le massif de la Chartreuse, qu'elle fera la connaissance de Marcel Gagliardi. Quelques mois plus tard, il lui avouera faire partie de la Résistance depuis 1940 et vouloir repartir combattre. La Résistance qu'elle essaie d'intégrer depuis des années est là, à sa portée ! Les deux amoureux s'en vont donc pour Paris, "à la rencontre de [leur] destin..."

Le travail de Bertail est au sommet de son art. L’écriture de Morvan est forte, juste. On ne peut que répéter que la mise en page et la maquette font de ces cahiers des objets superbes qui mériteraient un boitier.
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On sent dans ce récit le souffle de l’histoire, la force du verbe et l’acuité de l’esprit. Mais il y a aussi le dessin formidable de Dominique Bertail et son camaïeu de teintes bleutées. C’est sensible dans l’expression, précis dans la documentation, émouvant dans le geste
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Ces trois cahiers ont été particulièrement passionnants, principalement grâce au témoignage de la vieille dame qui évoque ces souvenirs, revient sur des moments importants et d'autres qui sont surtout là pour mieux faire comprendre l'ambiance dans laquelle elle va devoir dorénavant plonger ! Car si elle est bien décidée, à ce moment là que s'engager dans la résistance est nécessaire et important, elle comprend vite que ça va signifier pour elle des sacrifices et de l'abnégation !
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Je viens de recevoir aujourd'hui le splendide Cahier Madeleine 4 et je me hâte de vous le conseiller, puisque le tirage est limité à 1.500 exemplaires et qu' il s'agit d'un document préparé avec le plus grand soin en hommage à cette grande dame de la Résistance française qui célébrera bientôt son 99ème anniversaire et, espérons-le, l'année prochaine son centenaire.



Comme je suis juste en train de lire l'excellente biographie d'Isabelle Mons "L'esprit de résistance", je me permets de revenir sur la vie tout à fait exceptionnelle de Madeleine Riffaud, née le 23 août 1924 à Arvillers près d'Amiens, plus amplement sous peu.



Ce sont bien la beauté du cahier avec les dessins merveilleux de Dominique Bertail et le choix des textes par Jean David Morvan dans un ensemble original, ainsi que le tirage limité, qui m'ont poussé à cette démarche inhabituelle de vous recommander dès maintenant cette publication, sortie ce mois-ci chez Dupuis.



En prime vous aurez en photo de belles poésies de Charles Martini, dit "Picpus" et Roger Bridier, dit "Fontaine" que la jeune résistante avait gentiment retranscrit dans son cahier d'écolière.

Cahiers Madeleine 5



Madeleine Riffaud

JD Morvan

Dominique Bertail

Aire Libre Dupuis

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Madeleine, nom de code "Rainer", nous raconte son quotidien au sein de la Résistance française durant la Seconde guerre mondiale. De Missak Manouchian et les francs-tireurs du MOI à l'annonce imminente du Débarquement, on écoute son récit essentiel qui est celui de tous ces "gamins avec des armes" qui se sont battus contre l'occupant.



Un récit oral qui s'adresse directement au lecteur que JD Morvan nous transmet, comme s'il était notre intermédiaire, notre lien avec Madeleine Riffaud. Les scènes de ce Cahier 5, limité à 1500 exemplaires, constituent en fait la pré-publication du tome 2 de "Madeleine, résistante" prévu pour le 29 septembre prochain.



Alors quel est l'intérêt de ce cahier ? D'abord, il calme un peu mon désir de retrouver les aventures de Madeleine. Depuis l'expo du Festival d'Angoulême, j'avoue attendre ce tome 2 avec impatience. L'autre intérêt, c'est le dessin. Cette belle couv est trompeuse, à l'intérieur, point du célèbre bleu de Dominique Bertail.



Mais un dessin en noir et blanc où on apprécie encore davantage le trait fin et précis du dessinateur. C'est beau mais c'est surtout réaliste et d'une volonté documentaire impressionnante, tant il s'agit ici de retranscrire les événements vécus par Madeleine pendant la guerre. Des souvenirs couchés sur papier avec une maestria qu'il faut saluer.



Mon désir n'est pas éteint pour autant et je serai ravi d'avoir le tome 2 en main, et de savourer ce bleu désormais identifiable du premier coup d'œil. Et si tu ne connais pas l'histoire de Madeleine, fonce sans attendre !

Jean-David MORVAN – Madeleine RIFFAUD : Madeleine, Résistante, tome 2. L’édredon rouge.



Nous sommes en 1942, à Paris. La ville est occupée par les soldats allemands, nos ennemis. La population civile est soumise à de nombreuses contraintes, des contrôles incessants, une surveillance quotidienne. En effet, les mouvements de résistants se sont organisés et multiplient des sabotages, des distributions de tracts, afin d’appeler la population à résister. Madeleine est une résistante de la première heure. Elle n’a même pas 20 ans. Elle n’hésite pas à participer à des actions de grande envergure, visant à déstabiliser l’occupant. Elle a une force de caractère à toute épreuve, une volonté de fer et risque sa vie au quotidien. Avec témérité, donnant beaucoup de sa personne elle assure de nombreuses liaisons entre les divers mouvements de résistance. Elle n’hésite pas à défier l’ennemi ou le « collaborateur ». Nous découvrons les faits et geste menés par le groupe de madeleine. Nous sillonnons en sa compagnie, à bicyclette ou a pied les rues et les grands boulevards de la capitale. Quel sang-froid manifeste cette jeune fille d’à peine 20 ans. Pour venger son ami,"Picpus", elle tue de sang-froid un officier allemand... Son seul objectif : bouter l’ennemi hors du sol français : Une Jeanne d’Arc moderne. Combien de françaises ont réussi à s’imposer dans cette lutte, quelques centaines, quelques milliers…. Qu’importe leur participation, même modique a permis et favorisé l’émancipation féminine. Un grand merci à toutes ces volontaires… Nous vous devons un très grand respect.



Les évènements rapportés dans ce second volume nous décrivent avec les nombreuses vignettes la vie au quotidien , l’organisation des attaques destinées aux allemands et à ceux qui entravent les actions de la résistance. Les traits sont sûrs et la tonalité des bleus convient parfaitement à l’expression de l’époque. Même la petite souris de Madeleine fait des apparitions dans ce documentaire historique. J’attends impatiemment la suite des aventures de cette héroïne du XXème siècle. Merci aux auteurs, scénaristes, illustrateurs, archivistes, etc. , pour ce superbe album.

Je souhaite à tous une belle journée et de très bonnes lectures.

( 11/04/2024).


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Oulala cette nuit le Père Noël va passer par la cheminée mais savez-vous qu'il a des secrets?

Madeleine Riffaud va nous en dévoiler quelques-uns. Elle est journaliste. C'est une femme reporter qui a pris de grands risques dans sa vie. Un jour elle a même rencontré le Père Noël et elle en a fait un livre pour enfants avec le dessinateur Serge Bloch "La vie secrète du père Noël" soutitré Confidences recueillies par Madeleine Riffaud.



Il y a bien longtemps le Père Noël s'est trompé. Il a demandé de l'aide parce qu'il était fatigué puis parce qu'il perdait la vue et enfin parce qu'il avait mal au dos. Il a été abusé et grâce à ses pouvoirs magiques il a transformé les trois garçons qui ont trahi sa confiance en houx, en orange et en sapin.

Madeleine Riffaud tente ainsi d'expliquer l'origine des symboles de Noël.

Elle va aussi voir son ami Pablo Picasso qui connaît le visage du Père Noël pour l'avoir dessiné. Et puis, un jour, les déboires du vieil homme à la barbe blanche vont l'empêcher de préparer la nuit de Noël mais il va se rendre compte que même s'il manque à ses devoirs, la solidarité va s'organiser pour que son travail soit fait.

Ce qui n'empêche pas Madeleine...

de lui dire : A la prochaine!



Ces anecdotes sont racontées sous forme de différentes petites fables.

C'est un peu fouilli mais c'est original comme approche avec une mise en abyme et je vais garder ce livre pour mes petits-enfants, quand j'en aurai.

Comme j’aime beaucoup Madeleine Riffaud, je collectionne les livres qu’elle a publiés : récits de résistante, témoignage de son expérience de correspondante de guerre, recueil de poèmes et albums pour enfants.

« Le chasseur changé en crabe » est un conte du sud-Vietnam. Cet album jeunesse a été publié aux éditions La Farandole en 1981 mais son origine est de tradition orale.

Jadis, un jeune homme chassait dans la forêt avec son arc et ses flèches.

Il se nomme Da Trang et va soigner un serpent noir blessé par un tigre. Il s'agit en réalité d'un bon génie qui lui donne le pouvoir de comprendre le langage des bêtes, grâce à une perle magique qu’il doit mettre dans sa bouche. Le corbeau devient son compagnon de chasse mais ils ne vont pas tarder à se disputer.

Sans dévoiler l’histoire, on sait, grâce au titre, que Da Trang sera transformé en crabe.

C’est une histoire sur l'importance de tenir ses engagements et le respect des animaux mais comme je n’aime pas la chasse je n’ai pas eu beaucoup d’empathie pour ce héros même s’il a été bien gentil avec le serpent.

Il faut dire aussi que les dessins d’Arnaud Laval ne m’ont pas séduite.





Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021

Madeleine Riffaud mérite vraiment d'être connue car c'est une personne hors du commun. Sa vie est tellement riche qu'elle serait trop longue à raconter (elle a quatre-vingt-seize ans) mais elle a été correspondante de guerre notamment au Vietnam. Elle a écrit sur son expérience ("Dans les maquis Viêt-Cong" et "Au nord Viêt-Nam") et comme elle est aussi poétesse elle a rapporté des contes traditionnels.

Cet album pour les enfants publié aux éditions La Farandole en 1958 présente trois textes : « Un chat si extraordinaire » sur la vanité, « Le chasseur changé en crabe » sur l'importance de tenir ses engagements et surtout (c’est le conte le plus long de l’album) « La légende de Tam et de Cam » histoire d'une cendrillon vietnamienne avec une suite après le mariage de Tam avec le prince. Comme pour beaucoup d'histoires appartenant avant tout au patrimoine oral, il n'est pas surprenant de les retrouver à travers les époques et les cultures.

Ce qui mérite d'être signalée ce sont les très beaux dessins de Ragataya, un illustrateur que je découvre avec plaisir.





Challenge Plumes féminines 2021

Challenge Riquiqui 2021

Challenge XXème siècle 2021