Citations de Madge Swindells (88)
- [...] J'ai réfléchi à cette obsession des nazis : être les élus, la crème de l'élite, la race maîtresse, comme ils disent, l'aristocratie du monde, les plus riches, les meilleurs. De tout temps l'humanité s'est prise à ces pièges, et Dieu sait pourtant que cette voie mène droit dans les abîmes du mal. Le choix qui se pose à nous est simple : d'un côté, un monde où les hommes sont frères ; de l'autre, une société où l'on propulse une poignée de puissants au-dessus de tous les autres. On n'a pas l'impression qu'il s'agit de choisir entre le bien et le mal, n'est-ce pas ? Pourtant, c'est bien de cela qu'il retourne.
- On peut communiquer tant de choses par le biais d'un sourire, songea-t-elle. C'est tellement plus simple que de parler...
Quels chanteurs, ces Russes ! Qu'ils chantent l'amour romantique, l'amour de la terre, le patriotisme ou la faim, les paroles leur faisaient aussitôt venir les larmes aux yeux.
Pour la première fois de sa vie, son âge était une entrave. Elle n'avait que trente-six ans, amis il était plus exacte de dire qu'elle approchait de la quarantaine. Einstein avait oublié un point essentiel. Le temps était relatif, mais la différence dépendait uniquement du fait que l'on soit un homme ou une femme.
Quels chanteurs, ces Russes !
Qu'ils chantent l'amour romantique, l'amour de la terre, le patriotisme ou la faim, les paroles leur faisaient aussitôt venir les larmes aux yeux.
Qu'avait-elle donc fait ? Ce n'était pas quelle prêtait une attention particulière à leurs états d'âme, mais elle aurait bien aimé en savoir la cause. Elle se sentait comme une enfant qui s'amuse avec un pistolet et découvre qu'il peut apporter la mort.
En Afrique, quand on se rassemble autour d’un feu de camp, il se produit comme une métamorphose. Des êtres qui se connaissaient superficiellement deviennent amis, les amis se rapprochent encore, au point de former une
espèce d’union mystique. Peut-être est-ce dû à la lueur des flammes, à la proximité, ou aux appels lancés par les prédateurs dans la nature environnante.
Il leur fallait profiter du présent, car ils n'avaient guère d'avenir.
Tout le monde racontait de cruels mensonges dans son dos ! Elle ne comprenait que trop bien les chuchotements et autres provocations sournoises, maintenant... Car il n’y avait rien au-dessous d'une personne métisse. Même les Noirs les méprisaient.
Les nuits de Hamish étaient remplies d'images : celle d'une femme énergiquequi tapait du poing sur le bureau de la réception, ses yeux émeraude brillant de détermination, ses cheveux blond vénitien flamboyant au soleil. Puis il y avait celle d'une autre femme, douce comme une gazelle, qui souriait doucement en berçant son enfant, les yeux débordant d'amour. C'était drôle la façon dont son regard pouvait changer, parfois dur comme du silex ou chaleureux et plein de promesse. Marjorie était comme ça.
Les perdants sont les premiers à se lamenter.
Dans la vie, les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Pour survivre il faut accepter le changement, tirer le maximum de ce qui se présente.
L'attrait de la beauté est une sorte d'aimant.
Chaque instant devait être un fragment de joie, et la joie, songea-t-il après une longue réflexion, c'était l'instant où l'homme était en parfaite harmonie avec lui-même et son entourage.
Quand on vieillit on ressemble à ce qu’on est vraiment. La véritable beauté peut naître même de la laideur.
Les Blancs vivent selon un système qui ne fonctionne pas. Alors pourquoi les singer? Leurs mœurs ne sont pas les nôtres. Nos systèmes à nous fonctionnaient, dans le temps.
Avec l’arrivée des squatters, la ville s’était muée en microcosme, en réplique miniature de l’Afrique du Sud entière, avec ses peuples et ses religions tentant de coexister en s’ignorant mutuellement. Les Blancs se raccrochaient à leurs terres, à leurs biens, les métis à leurs emplois, à leur humour et à leurs familles, et les Noirs à la survie, avec les moyens pitoyables dont ils disposaient. Musulmans, chrétiens et juifs avaient à peine conscience de la religion observée par leurs voisins. Ici, c’était vivre et laisser vivre, mais sans la moindre cohésion sociale. On ne vivait pas vraiment ensemble ; il n’y avait pas d’âme collective.
Les temps ont changé. De nos jours, il est difficile de devenir une légende vivante.
Quand il s’agit de politique, on dispose de tout le temps et de tout l’argent qu’on veut. Il va y avoir des élections ici, au cas où vous ne le sauriez pas. Et les deux partis en présence veulent prouver qu’ils ne sont pas indifférents.
À t’entendre, on croirait que les humains ne sont pas des animaux... Alors que la nature a simplement créé un animal mieux armé pour la survie, le primate agressif et doué de raison : nous !