Citations de Manon Fargetton (692)
Tu comprendras bientôt que rien ni personne ne comble le vide, que tout le monde le ressent et qu’on peut vivre avec lui.
Et puis surtout, tu n’as plus le temps de penser que ce n’est peut-être pas tout à fait de l’amour : toujours un nouveau message arrive, venant à nouveau combler le vide qui commençait à regagner du terrain. Tu n’as pas le temps de penser et tu n’en as plus la place. Parce que c’est dans ce vide que l’on pense.
De Manon à Manon | Janvier 2021
J’essaye de te comprendre, et j’y parviens parfois, mais les années ont flouté le souvenir de ce qui est ton présent. Tes émotions se dérobent quand je tente de les saisir. Alors c’est eux tous que je fais parler, même si je me cache derrière chaque mot.
Océan s'exprime comme d'autres vomissements. Par spasmes, sans douceur, dégouté de ce qui lui échappe.
Ceux qui meurent ne nous laissent pas. Ils nous accompagnent. Ils restent en nous, toujours.
Elle l'énerve. Elle l'énerve comme seuls peuvent énerver ceux qu'on a aimés fort, ceux face à qui on a accepté d'être vulnérable, ceux avec qui toutes les barrières sont tombées. On ne reconstruit pas ces barrières. Une fois qu'elles sont à terre, c'est pour de bon. (p.265)
J'ai douze ans depuis toujours, moi.
On naît tous avec un âge.
Et lorsqu'on l'atteint,
on le garde.
Il y a des gens, ils naissent, ils sont déjà vieux.
D'autres qui ne le seront jamais.
Moi, c'est douze ans.
(p.221)
Le flirt avait fait partie de leur relation depuis toujours. Il y a bien eu un soir, au tout début, où... Et puis Gabrielle a coupé court. Armand, ça lui va. Les conquêtes passent, les amis restent, et Gabrielle, il préfère qu'elle reste. (p.57)
Il faut que tu trouves ce qui fonctionne pour toi . Il faut que tu trouves ton moyen de voler
L’enfance est une île , l’adolescence un archipel émietté,l’age adulte un continent
Les informations se nichent tout près, là où ça palpite à la lisière du cœur
Accroche toi à tes rêves et fonce Ne lâche pas .remonte mille fois la montagne s’il le faut, puisque tu es si sûre que c’est de l’autre côté que tu dois aller.Peut-être que ce sera de l’autre côté de l’autre côté , derrière la montagne qui se trouve derrière la montagne .Qu’importe. Ne lâche pas, c’est là-bas que poussent tes rêves ,sur le fil de l’horizon.Tu as peur ? … tu le sens? Cette énergie qui couve en toi , cette impatience …Accepte ce feu fais en un moteur
Luce songe que notre courage à vivre doit être en partie proportionnel au nombre de personnes qui nous aiment. Et elle n'a plus personne.
On a tous besoin de se raconter une histoire qu'on trouve cohérente, de s'arranger une vérité à partir de fragments de fabriquer des liens de cause à effet. Même lorsqu'ils n'existent pas vraiment. Surtout lorsqu'ils n'existent pas vraiment.
Il est des livres terribles à écrire et d'autres décevants, il est des chansons qui doivent rester enfouies, des histoires d’amour fatales, des rêves impossibles et des espoirs qui aident à vivre. Tout ce que les hommes projettent n'est pas destiné à exister.
Vous savez, j'ai une tête, deux bras, deux jambes, une voix, comme tout le monde. Je pense que je vais m'en sortir.
On ne fait pas exprès, on ne choisit pas d'être dans cet état, on ne choisit pas non plus d'aller mieux, ça ne fonctionne pas comme ça, on en sort tout doucement, jour après jour, avec des rechutes...
Toute la journée, et d'autres jours encore, le monstre continue de griffer ma tristesse. Il en arrache de petits bouts, qui tombent autour de moi comme des flocons. [...]
Ce monstre, je le garde pour moi. Je le dessine en secret. Je le laisse faire. Il faut qu'il griffe et qu'il griffe encore jusqu'à ce qu'il ne reste plus du tout de tristesse en moi.
Ou juste un peu.
Et alors, ça ira.
Alors je fais ce que j'ai toujours fait : je m'installe à la grande table et je dessine. Pas un dessin que je voudrais projeter dans la réalité. Juste un dessin pour moi, parce que c'est ma façon de crier, de laisser sortir tout ce qui tourbillonne dans ma tête et qui fait mal parfois.
C'est aussi ça grandir. Comprendre que ce qu'on croyait indestructible et éternel est en réalité aussi fragile que tout le reste, et qu'on est capable de s'adapter. D'aller bien quand même.