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Critiques de Mapollo 3 (26)
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PPPPPP, tome 6

Avec une narration toujours aussi barrée à l’image de ses personnages dévorés par leur passion pour la musique, Mapollo 3 nous entraîne toujours plus loin dans les coulisses de ce concours lancés par les héros pour se découvrir et se retrouver.



J’avoue que la série a un petit grain de folie (bon ok un gros !) qui fonctionne très bien avec moi. Elle permet de parler de musique mais aussi de trauma familial et de quête identitaire autrement. Alors il faut s’accrocher, il faut adhérer au délire aussi, mais c’est joliment et fougueusement poétique !



J’ai à nouveau bien aimé les développements de ce tome à partir du moment où j’ai accepté de me laisser porter et de ne pas forcément tout comprendre. J’ai trouvé attachante la manière de résoudre la rivalité entre Meloli et Mimin. Les deux filles ont toujours eu de l’attachement l’une pour l’autre, c’était juste difficile d’être sur la même longueur d’onde pour l’accepter. L’auteur les fait se rencontrer et terminer leur duel sur une jolie note positive encourageante.



J’ai également pris plaisir à suivre les duels qui ont suivi et qui semblent entrer plus dans le nerf de la guerre. On y voit Sorachika, le dieu de la musique, venir titiller et réveiller des secrets enfouis dans cette drôle de famille à laquelle il appartient. Ainsi, on découvre que Lucky n’était peut-être pas depuis le début le has been qu’on croyait. Cela secoue tout le monde et il faut dire que la façon de jouer de Sorachika a de quoi chambouler. Après une Mimin qui est toute de poésie et féerie, il est beaucoup plus sombre et met ses spectateurs face à eux-mêmes. Nous voyons ainsi se dessiner devant nous de nouveaux duels enthousiasmants autant que chamboulant. Sorachika a réveillé la bête qui dormait en chacun et Sadame passe aussi à l’action, dévoilant un pouvoir peu commun, qui semble assez terrible.



La narration a beau être totalement foutraque et difficilement lisible, je dois dire que je m’éclate à voir la façon dont Mapollo met en scène la musique, ses vertus et ses travers. Elle frappe fort avec des interprétations qui viennent nous prendre aux tripes et nous bousculer. La musique n’est pas que poésie et entrain comme est arrivée à le faire Mimin, pour certain elle est souffrance et trouble (Meloli), révélation et mise au pied du mur (Sorachika), démonstration de force et dur labeur (Sadame) ou poids de traumatisme (Lucky). Chaque aspect en tout cas prend vie avec force et magie ici grâce au trait particulièrement expressif et original de Mapollo ce que j’apprécie énormément. C’est vraiment original. Je suis juste curieuse désormais de voir ce que cache ce passé enfin dévoilé de Lucky et comment cela va s’intégrer au reste des découvertes sur sa famille.



Série détonnant, originale, mais parfois difficilement abordable au milieu de sa douce folie qui crée le chaos, PPPPPP se dévoile encore un peu plus dans ce tome, plongeant au coeur de l’âme des personnages à travers leurs rencontres musicales et amicales. C’est perturbant, étrange, mais vif et chamboulant. Je suis impatiente de lever le voile sur les derniers mystères et d’avoir le message final de ce drame familial en voie de guérison.
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PPPPPP, tome 3

Tome aussi fou et décousu que la nouvelle soeur de la fratrie de Lucky qu’on découvre plus en profondeur ici. Un titre étrange sur la musique, la famille, la passion, la liberté.



Je ne sais pas si ça tient de moi, mais je trouve cette saga à la fois étrange et fascinante, prenante et dérangeante, passionnante et maladroite. Cela s’accentue de tome en tome et de personnage rencontré en personnage rencontré car l’ensemble est totalement ubuesque sur le fond donc il est dur d’en sortir quelque chose de crédible, on doit forcément basculer dans l’étrange au bout d’un moment. L’auteur cependant marche sur un fil et son numéro d’équilibriste est plutôt séduisant.



Quand on arrive à faire le tri dans ce qu’on lit, c’est assez plaisant d’avoir une pianiste comme Mimin, un peu fofolle, amoureuse de liberté et faisant tout pour se défaire des chaînes bien lourdes de son père. On entend sa souffrance à ne pas pouvoir jouer sa musique mais elle présente aussi un caractère qui peut être blessant envers les autres puisqu’il fait reposer sur eux sa souffrance en les blessant à son tour, en leur jouant des mauvais tours. Furusu en fera les frais dans sa quête d’en défaire avec les Otogami.



Le lecteur assiste ainsi à des espèces de duels musiques assez incompréhensibles mais dont l’intention nous percute. Impossible de croise à la façon de procéder des frères et soeurs, à leur histoire, à leur drame, c’est trop surréaliste. En revanche, leur façon de vivre la musique et de l’utiliser pour communiquer percute. Mimin cherche la voie de sa liberté quitte à blesser des gens en chemin. Lucky cherche à prendre sa revanche, à rendre la justice aussi, et lui aussi se moque un peu des dommages occasionnés. Ce sont a priori des émotions négatives et pourtant j’aime ça.



Mais l’intrigue me semble tout de même bien floue et touffue. Il y a ce concours auquel participent Lucky et Mimin qui a bien des enjeux médiatiques pour leur famille. Il y a les dissensions de leur famille qui ont abouti à leur séparation et les actions de Lucky qui visent à la rassembler en ralliant à lui peu à peu les frère et soeur croisés. Il y a cette présence lointaine et mystérieuse de leur mère malade et il y a l’amie de Lucky, Furusu ainsi que celle de Mimin, Meloli qui viennent jouer les troubles fêtes avec leurs propres aspirations. Chacun joue sa partition. Elles se rassemblent mais ça sonne plus comme une cacophonie que comme une harmonie.



Il y a cependant un vrai plaisir à les voir jouer, lutter pour leur vie, leurs idéaux. Le dessin est étrange mais a son charme, avec cette identité forte de chacun, cette force des interprétations musicales et cette représentation de la quête et l’affirmation de soi. C’est étrange mais beau et émouvant à sa façon.
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PPPPPP, tome 5

Doit-on s’inquiéter alors que la série est terminée au Japon en 8 tomes de voir qu’il n’y a rien eu en France depuis la sortie de ce tome en novembre ? Je comprends que le côté particulièrement loufoque et décousu puisse entraîner des réticences mais c’est vraiment dommage, surtout pour les fans de musique, de passer à côté, car il a ses propres richesses.



En effet, nous n’avons pas tant de titres que ça en France qui mettent en scène des histoires musicales et celui-ci avec son grain de folie est vraiment à part. Il illustre à travers ce medium les ravages d’une famille dysfonctionnelle. Alors certes, c’est totalement barré, étrange, déconcertant mais c’est également très puissant et je trouve dommage de passer à côté de l’expressivité à toute épreuve de Mapollo3, qui est fort intéressante et sort un peu des sentiers battus pour une fois.



Après ce tome est peut-être plus classique que les précédents. Il ouvre la voie à un concours entre une partie des enfants de la fratrie Otogami et des amis qui les ont rejoint. Il prépare le terrain à ce qui sera certainement le terreau de nouvelles confrontations et de dialogues à ouvrir entre ces enfants si différents qui se sont perdus, aussi bien de vue, que dans leur art et leur place dans leur famille. Cela promet donc des suites fort intéressantes.



Pour l’instant, nous sommes plus dans les préparatifs. Nous assistons à des confrontations qui avant même de monter sur scène font évoluer les personnages. C’est le cas, surtout de Lucky, notre héros, qui rongé par la situation familiale dont il pense être à l’origine connaît une métamorphose brutale ici, pas forcément des mieux amenée et expliquée, mais nécessaire. J’ai préféré celle de Reijiro, qui dialogue enfin avec l’ami qu’il avait perdu autrefois, ce qui avait drastiquement marqué son parcours. Là c’est une intervention mieux pensée et plus puissante. Les autres eux sont encore en arrière plan, se préparant à monter prochainement sur scène et que ce soit la fantastique Mimin, sa fan numéro 1 Meloli qui a été terriblement déçue, l’ami délaissé de celle-ci : Sadame, ou les Otogami qui restent, chacun a une voix à faire entendre et je suis curieuse de voir ce que ces rencontres vont donner sous la plume tellement particulière de l’auteur.



Malgré mes craintes d’un bide de la série, je peux comprendre que son grain de folie, souvent maladroitement interprété ne plaise pas à tout le monde. Je le regrette car je trouve l’intention aussi bien artistique que scénaristique louable et prometteuse. Ce tome, lui, n’est qu’un début de l’amorce de l’acmé de la série que je suis curieuse de découvrir.
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PPPPPP, tome 2

La team Otogami revient pour vous jouer un mauvais tour ! Avec ses personnages aux coupes de cheveux improbables et sa vision totalement caricaturale et nekketsu de la musique, Pppppp parvient cependant à passionner et émouvoir grâce à un mélange singulier.



En se concentrant sur les émotions de ces jeunes adolescents séparés par leurs parents et qui plus est forcés de vivre à la manière voulue par leur père, nous lecteurs, nous ressentons plein de choses. A côté l'intrigue générale qui se dessine, elle, est bien trop tirée par les cheveux pour convaincre mais heureusement, ce n'est pas elle que nous avons au premier plan. Car, qui peut imaginer voir un grand pianiste utiliser ses enfants prodiges pour phagocyter tout le milieu, éliminer ses rivaux, et imposer son style ? C'est un peu gros...



Ce tome heureusement mettait en avant Reijiro, le plus fragile des enfants de cette fratrie de génies musicaux, celui qui a peut-être le plus mal vécu le départ de Lucky, car ce dernier était son ancre, contrairement à ses autres frères et soeurs assez indépendants, eux. Le chemin emprunté dans ce tome pour faire se retrouver les deux frères ne pouvait alors que me toucher. Ce fut émouvant de voir la détresse d'un Reijiro pousser à évoluer dans un environnement trop violent et solitaire pour lui. La critique de cet abandon de l'enfant en tant que tel au profit de l'objet, l'outil qu'on en fait est saisissant. J'ai trouvé très impactantes les pages où sa solitude et sa détresse, désormais médicamenteuse, sont mises en scène. C'était sobre, froid et percutant. On a ainsi d'autant plus ressenti le choc qu'il a éprouvé en retrouvant son frère et ce fut plus qu'émouvant.



Bien que très portée sur le nekketsu, cette série transcende vraiment la musique qu'on peut entendre pour nous en faire comprendre toute la richesse. D'outil de compétition, elle passe ici à outil thérapeutique avec une belle richesse de mise en page. La matérialisation de la musique, différente selon les interprète est une des très grandes forces de la série. La façon aussi dont elle va rapprocher ou éloigner ceux qui en jouent est parfaitement décrit : de la musique-obligation avec des parents qui poussent trop ; de la musique-séparatrice quand on gère mal la compétition et les rivalités ; à la musique-soin quand elle guérit finalement les plaies de l'âme et permet de se retrouver. C'est superbe !



Derrière le côté un peu caricatural du titre porté par les looks extravagants des membres de la famille Otogami, il y a une riche et tragique histoire de famille très bien mise en scène finalement, avec des ramifications humaines forts intéressantes. On parle ainsi de la dépendance, de la douleur de la séparation, de la peine de la solitude, de la douleur d'être différent. C'est touchant tout ça, surtout raconté avec des garçons comme Reijiro qui pleure beaucoup ou Lucky qui se bat contre l'adversité. Je suis désormais curieuse de voir le nouveau membre qu'on va découvrir dans le prochain tome, à savoir la fantasque Mimin.



Continuant à avancer sur la voie qu'il s'est tracé, Lucky nous charme par son histoire de famille riche et complexe derrière les effets un peu tape à l'oeil de la mise en scène riche en couleur de Mapollo 3. Oui, c'est très mélo. Mais oui, c'est très touchant et ses retrouvailles avec Reijiro sur fond de Marche turque et de Goin' Home furent parfaitement interprétée ici, me donnant presque une petite larme au coin de l'oeil.
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PPPPPP, tome 5

C'est fou comme j'aime cette série. Elle tellement originale, les personnages, les dessins, tout ! À chaque fois on est transporté dedans, et dès qu'un personnage parle de piano, c'est comme de la magie.

Ce tome était aussi génial que les précédents et très intéressant avec l'évolution de Lucky. C'est à la fois perturbant, car une évolution aussi marquée, ça ne se retrouve pas spécialement dans les mangas. J'ai trouvé cela surprenant mais tout de même agréable, je trouve que une réflexion menée par une personnage sur lui-même le rend plus humain, et enlève un côté "fictif". Sans oublier ce début de duel qui était merveilleux, et j'ai hâte de voir le prochain !
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PPPPPP, tome 4

Retrouvailles musicales avec la loufoque famille Otogami sous le signe de l’amour de la musique et de l’acquisition de la liberté de ses choix. Etrange, singulier, avec des dessins très particuliers, mais lumineux.



J’ai retrouvé avec plaisir les aventures de Lucky et ses frères et soeurs dans ce tome centré sur Mimin, l’une des plus originales du lot avec ses fées et arbres tordues. Totalement sous la coupe de son père, elle y étouffe, elle qui a un style bien plus original. Nous allons donc suivre son cheminement jusqu’à l’indépendance avec l’aide de son frère et d’une amie.



Mais rien n’est aussi simple avec Mapollo et l’aventure qu’elle nous propose n’a rien de classique. Son amie, Meloli, qu’elle rêve de sauver est également sa première rivale et pas une gentille rivale, mais une rivale jalouse qui cherche à la faire décrocher de la musique et est prête à tout pour ça. J’ai beaucoup aimé suivre cette anti-héroïne démoniaque qui se sert de la musique classique pour dégoûter son adversaire et la faire abandonner, avant de regretter d’avoir gagné ainsi. C’est tordu à souhait mais très chouette.



De la même façon, Lucky s’en mêle et cherche à aider sa soeur avec ce qui le rend original : sa musique qui transcende les gens avec les images qu’elle leur offre et c’est encore une fois une réussite. Avec L’Isle Joyeuse de Debussy, il revisite encore le genre et offre une interprétation très personnelle et audacieuse, qui saura toucher sa cible : sa soeur, et secouer encore une fois le public, interrogeant sur l’intérêt des interprétations classiques vs les interprétations originales cassant les codes.



Enfin, l’autrice n’oublie pas non plus la dimension familiale de son oeuvre, nous faisant rencontrer deux autres frères de Lucky, les impliquant dans sa vie, les confrontant avec le cas de leur mère. Ils semblent tout aussi originaux que les précédents mais on demande encore à les voir en action. Et pour l’instant, on est quand même dans un mélo familial hyper surréaliste, cliché, improbable, avec ce père toxique, cette mère malade et ses frères et soeurs tellement individualistes. Mais étrangement, ça fonctionne quand même, on a envie de les voir renouer, de voir leur génie en oeuvre tous ensemble et de voir se recréer une forme de famille.



Oeuvre vraiment particulière aussi bien dans ses dessins que son ton surréaliste, PPPPP est un titre qui ne peut être que clivant. On aime ou on déteste le grain de folie et le surjeu de Mapollo 3. J’ai eu du mal avec les dessins en reprenant ma lecture ici, mais l’histoire sur fond de quête de liberté vis-à-vis d’une famille oppressive est vraiment prenante dans tous les sens du terme. J’ai donc envie de voir comment cette famille de musicien va sortir de sa névrose collective !
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PPPPPP, tome 1

PPPPPP devait être un titre plein de promesses pour le label Nobi-Nobi mais malheureusement , ce shonen musical a tiré sa révérence plus tôt que prévu au Japon en raison de son bas-classement répété dans le Shônen Jump. La série compte donc huit volumes au total.



Personnellement, j'espère que ces huit tomes feront tout de même briller, même brièvement, la série car ce premier tome de PPPPPP est tout de même une très jolie en matière pour un shonen qui a du coeur au ventre et surtout aux tympans.



Porté par le dessin très enlevé de Mapollo 3 qui signait là sa première longue série, PPPPPP est un shonen nekketsu classique mais débordant d'énergie placé sous le signe de la musique et guidé par un héros bienveillant et déterminé à réunir sa famille autour d'un dernier morceau de piano. Notre héros, Lucky, est le septième enfant d'un prodige du piano qui a transmis à ses fils et filles son génie de la musique. Malheureusement, il n'en est rien pour Lucky qui s'est vu privé du talent familial. La hargne de son père envers son fils raté provoqua alors le divorce des parents. Lucky partit avec sa mère et ne revit plus ses génies de frères et soeurs.



Mais depuis l'état de santé de sa mère s'est aggravé et Lucky qui reste malgré tout attiré par le piano décide de tenter le tout pour le tout pour devenir un génie du piano et se confronter à ses frères et soeurs dans l'unique espoir de les réunir auprès de sa mère une dernière fois.



Dans ce shonen, la quête du héros est noble et remplie de coeur. C'est un état d'esprit qui anime les pages de ce manga avec grâce et il faut le dire un peu de misérabilisme malgré tout , car malgré la symbolique de son nom, Lucky est loin d'être chanceux. Sa mère hospitalisée, il est élevé par une tante qui le déteste et le noie sous les corvées tandis que son odieux cousin considère son manque de génie comme la principale cause de la scission familiale. Bref, ce début de manga fait un peu penser à du Oliver Twist, voir même du Harry Potter un peu pathétique dans l'approche de ce personnage à qui rien ne réussit. En ce sens, ce shonen suit aussi le schéma classique du bon à rien qui doit s'élever de son cercle et prouver son véritable talent aux yeux de tous.



Une amorce classique et un peu larmoyante mais qui pourtant fonctionne de belle manière grâce au style prenant de Mapollo 3 et l'optimisme jamais renfrogné de son personnage principal. Derrière son apparente fragilité, Lucky est pourtant déterminé et est capable de jouer du piano d'une manière particulièrement empathique. Ce talent caché le fait remarquer et l'aidera à débuter sa quête dans un conservatoire.



Porté par ce personnage attachant et souriant, Mapollo 3 peut composer tranquillement la musique de ce délicat petit manga. Une musique qui transparait ici de manière très affective puisque le dessinateur met en valeur les souvenirs provoqués par le jeu du héros qui refait naitre ou partager des souvenirs. Ce sont de jolis moments de poésie dans lesquelles la musique de Lucky est capable de réaliser les souhaits d'autrui. Cette retranscription visuelle de la musique offre beaucoup d'énergie à ce manga et réserve quelques bons moments de tendresse et d'intensité comme en témoigne le jeu du premier adversaire fraternel de Lucky.



Ainsi, nous en attendons beaucoup de ce titre qui promet visuellement de belles confrontations musicales tout en jouant avec le style et les réminiscences des différents personnages. Lucky fera tour à tour quelques rencontres décisives avec des personnages qui entretiennent chacun un rapport singulier à la musique. Par ailleurs, on soulignera la grâce d'un chara-design tout en finesse un peu détonnant , un peu anguleux avec un style débraillé et ébouriffé qui contribue à apporter aussi une certaine originalité esthétique au titre.



Ainsi, le mangaka Mapollo 3 n'écrase pas ce premier tome sous une lourde avalanche de notes, il offre un rendu visuel et très émouvant de la musique qui rend ce titre très accessible et pas seulement pour les mélomanes en herbes. Une belle ouverture, un peu maladroite sur sa présentation surpathétique mais qui gagne déjà en harmonie par la suite.
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PPPPPP, tome 3

C'est Mimin Otogami avec sa chevelure longue aux airs endiablés, qui va dans tous les sens qui fait la couverture de ce tome. C'est une jeune femme éprise de liberté qui n'aime

pas qu'on lui dicte son jeu, et en a marre des règles. Nous verrons aussi certains moments de son passé pour faire les liens, notamment pourquoi elle semble pas mal s'intéresser

à Méloli.

Au début du tome, Lucky va en camp musical avec d'autres personnes, notamment Furusu qui a une dent contre les Otogami en particulier Gakuon. Lucky réfléchit à l'interprétation

de la lettre à Elise, il se prépare pour le concours et doit choisir ce qu'il veut transmettre. Lucky a décidé de s'exprimer à travers la musique, le piano. Même si on peine à comprendre

la visualisation de celle-ci et comment le message a pu être compris à travers le son. En tout cas, il aime le piano.

Est-ce que certains vont se métamorphoser ? Si oui, qui, comment, quand ?

Dans un concours qu'est-ce qui peut ou non passer ? Les Otogami auraient-ils comme un passe-droit ?

On parle d'analyse, d'interprétation, d'improvisation, de règles, de liberté etc.

S'il y a des idées, que ça se laisse bien lire, il lui manque toujours cette petite touche qui l'aurait porté plus haut. Certaines planches imagées sont assez incroyables visuellement.
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PPPPPP, tome 1

Un premier tome plein de promesses et d'émotions



Jouez-vous d’un instrument de musique ?



Lucky, lui, joue du piano. Mais seulement pour sa maman…

Lucky est un des septuplés Otogami, cette famille de prodiges du piano. Ses six frères et sœurs sont de véritables virtuoses. Lucky aussi jouait quand il était petit mais son père n’a cessé de lui répéter qu’il était médiocre et qu’une mélodie médiocre n’était pas de la musique. Lucky n’a plus eu le droit de jouer. Ne supportant plus la tyrannie du père, la mère est partie en emmenant Lucky avec elle. Mais elle est tombée gravement malade. Elle a supplié son fils de renouer avec son rêve et le pousse à entrer au conservatoire. Mais Lucky, qui ne jouait que pianississimo pianississimo (PPPPPP) à l’hôpital au chevet de sa mère pourra-t-il atteindre son but ?



Le travail et la persévérance versus le talent… Le pouvoir évocateur de la musique… voilà des thèmes originaux pour un manga qui m’a séduite.

On entre très vite en empathie avec Lucky, la dureté de son père face à un si petit garçon était révoltante. On ne désire plus que sa réussite.



On devine que dans les tomes à venir Lucky va devoir « affronter » ses frères et sœurs, qui semblent eux aussi vivre des choses difficiles.



Les émotions que l’on ressent en écoutant de la musique prennent littéralement vie ici. C’est un peu étrange mais c’est tellement ça la musique !

Je vois tous les animaux défiler en écoutant Camille Saint-Saëns, Louis XIV danse à chaque fois que j’entends Lully, l’aria de Bach me transporte toujours très loin…



Le graphisme est moins rond que dans les manga que j’aime le plus mais l’histoire a pris le dessus.

C’est tout en émotions et j’ai vraiment hâte de découvrir comment Lucky va s’en sortir.



À découvrir dès 8 ans, avec un peu de piano en fond sonore bien sûr !
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PPPPPP, tome 4

Encore un tome merveilleux. Je suis in love de l'histoire, des personnages, des dessins !



Dans ce tome on en apprend plus sur la relations de Meloli et Mimin qui est complexe. Elle m'a même attristé des deux côtés mais c'est surtout Mimin qui a failli perdre son amour du piano qui m'a émue. Perdre l'amour de ce que l'on aime parce que cela ne se conforme pas au attente des autres c'est trip triste. On la perçoit moins comme une petite fille capricieuse mais plus comme une jeune pianiste toujours cash et un peu loufoque qu'on prive de liberté et de ce qui lui fait réellement plaisir.



On découvre aussi un peu plus Sorachika qui a l'air plutôt sympa. Par contre Fanta lui a l'air n'est vraiment pas avenant avec Lucky et le défie pour une bataille en quators ce qui m'intéresse énormément ! (J'aimerai bien voir les Otogami que Lucky à retrouvé contre Fanta.)



Par contre la fin est triste et inquiétante...
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PPPPPP, tome 1

Dans mes pêchés mignons, il y a les histoires de famille mais également les histoires de passion. Ici avec un pitch sur une famille nombreuse ayant rejeté l'un de ses enfants car pas aussi doué que les autres en musique, on fait l'alliance des deux et ça promet !



Avec ce titre, le jeune mangaka Mapollo 3 s'est vite hissé au sommet des charts japonais mais il en est aussi très vite redescendu, voyant sa série annulée au bout de 8 tomes fautes de succès dans ses derniers chapitres. Tout comme il va mettre en scène la dureté de la vie de musicien, l'auteur a lui-même vécu cela avec son manga. Un parallèle fort intéressant.



Avec son dessin très frais et assez singulier, l'auteur frappe de suite les esprits. On sent une grande vivacité derrière ce qu'il a raconté et la façon dont il le met en scène. Le scénario est classique, c'est celle d'une revanche sur la vie, mais il a aussi une dimension dramatique et émouvante qui a su me séduire, grâce à l'envie du héros, Lucky, de réaliser son voeu pour faire plaisir à sa mère mourante. L'auteur en fait des caisses et pourtant cela fonctionne sur moi. Pourquoi ? Parce que je ne peux m'empêcher d'avoir envie de soutenir ce jeune garçon à la dérive.



J'aime les gentils personnages d'outsiders. Lucky est en la parfaite incarnation. Une fois de plus, l'auteur reprend des topos du genre avec le gentil garçon qui porte un masque pour cacher sa tristesse, avec sa vie de Cendrillon ou encore avec le talent caché qu'il porte en lui, mais qu'importe ça fonctionne et ça touche. On se plaît à le suivre et l'encourager. On aime le voir se bouger, avancer et progresser. C'est un beau personnage. 



La façon dont l'auteur représente la musique a aussi beaucoup de charme. Il n'hésite pas d'abord à montrer le monde cruel et très sélectif que c'est, où rares sont les élus. Le héros en est d'ailleurs la première victime, mais pas la seule. A ses côtés, on regardera, des étoiles dans les yeux, le génie de ses frères ou la force de ses camarades du conservatoire, mais la trouvaille n'est pas là. Elle est dans la façon dont l'auteur nous fait réaliser que la technique seule ne compte pas, mais que c'est l'âme qui compte. Et sa façon de le représenter à travers des scènes où le héros parvient à donner vie à sa musique et à faire pénétrer dedans celui qui écoute, lui donnant carrément des hallucinations, est une trouvaille percutante ! Alors certes, sa musique manque de force d'impact mais l'émotion est déjà là, elle. 



Ce premier tome est donc une fort jolie entrée en matière, pleine de clichés, oui, mais aussi avec de belles directions prises déjà. J'ai également apprécié le cadre volontairement mélodramatique un peu exagéré, où on se croirait dans un roman de Dickens, tant tous les malheurs du monde tombent sur le héros. J'ai hâte de faire la connaissance de l'ensemble de ses frères et soeurs et de son père, qui ont l'air d'être de sacrés énergumènes. Je trouve déjà intéressant la critique faite sur la parentalité dans le cadre des enfants-artistes ou enfants-génies. Plein de petites graines sont semées qui ne demandent qu'à éclore. 



Shonen classique où un héros qui part avec du retard cherche à se dépasser dans un but altruiste, PPPPPP allie avec fraîcheur passion et émotion autour du thème de la musique classique et du piano, avec en prime une grande famille éclatée. Malgré un formatage évident, la série tire cependant joliment son épingle du jeu grâce à un héros attachant et une thématique très intéressante autour des enfants-génies et du génie vs le travail et l'âme. Même si la série a été arrêtée, je suis curieuse de voir la direction qu'elle prendra.
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PPPPPP, tome 1

J'ai la chance d'avoir reçu un service presse pour ce nouveau manga pppppp. C'est très prometteur. On accompagne Lucky, jeune homme ayant eu une enfance traumatisante avec la musique, qui tente de devenir pianiste. Pour y arriver, il va devoir affronter de véritables prodiges, ses frères et sœurs, et faire un gros travail sur lui même. Ça m'a beaucoup rappelé Blue Period. Le dessin est particulier mais je le trouve assez sympa. L'histoire se lit sans problème et on a cœur de votre notre héros évoluer. Bref c'est un nouveau manga qui est très prometteur, et je penses qu'un animé serai une véritable force.
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PPPPPP, tome 4

Dernier tome en ma possession et je suis vraiment définitivement sous le charme. C’est une merveilleuse découverte et mon seul regret c’est d’avoir mis autant de temps avant de me plonger dans cette lecture. Pour le moment c’est une de mes meilleures découvertes de l’année niveau manga, je suis vraiment tombée sous le charme. Ce style graphique fonctionne tellement bien, j’aime beaucoup les coups de crayons du mangaka d’ailleurs! Qu’est ce que j’ai hâte de lire la suite!



Dans ce quatrième tome, comme Lucky a choisi d’interpréter L’Isle Joyeuse pour la finale régionale, toute la bande l’emmène à la mer afin d’enrichir son expérience et donc, son interprétation au piano. Meloli a une attitude étrange. Le jour J, elle accuse Mimin d’être la source de ses problèmes. Que cache vraiment son retour à un style plus classique ? Elle le révèle à Lucky… À la grande surprise de ce dernier, son frère Sorachika est également présent dans le public, et lui explique le problème de Mimin. Lucky décide alors d’aider sa sœur, pourtant sa rivale dans ce concours ! Sorachika lui promet que si sa prestation est amusante, il fera un geste en sa faveur…



Encore une fois il s’en passe des choses dans cette histoire! Une des choses qui me plaît le plus dans ce manga, c’est de voir Lucky renouer et réunir la fratrie au fur et à mesure! Lui qui vivait dans son coin finit par renouer un lien avec ses frères et soeurs. Et je trouve que ça met vraiment du baume au coeur. Ça me fait tellement plaisir pour Lucky, lui qui a n’a pas du tout eu la même enfance que ses frères et soeurs.. Au départ ça a été avec Reijirô, puis Mimin et maintenant Sorachika.. Dans ce tome, on voit que Fanta va bientôt le rejoindre au Japon.; Sauf que le concernant, je ne sais pas trop quoi penser à part que les problèmes arrivent, je le sens. Fanta ressemble bien trop à leur père. Je sens que son arrivée va semer le chaos… Je ne sais trop quoi penser de lui mais je le trouve limite terrifiant.. Par contre cette fin? Je refuse? Comment ça ça se termine de cette manière? C’est beaucoup trop cruel! Je sens que la suite va me faire chialer.. Je ne le sens pas du tout mais alors pas du tout!



Encore une fois c’est un tome plus que réussi. Cette histoire est tout simplement merveilleuse à lire. Voir les personnages mettre tant d’émotions dans leurs morceaux lorsqu’ils jouent, voir Lucky s’épanouir de plus en plus, évoluer de plus en plus, le voir renouer avec ses frères et soeurs, je trouve ça tellement beau. Je suis vraiment impatiente de découvrir la suite de l’histoire!
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PPPPPP, tome 3

Encore un tome de dévoré en un rien de temps et encore une fois j’ai été embarqué dans ma lecture. C’est fou à quel point cette histoire nous envoûte à chaque fois! On est pris dedans, on a envie de tout savoir, de voir les personnages évoluer, continuer leurs apprentissages et j’en passe. C’est super prenant et je n’ai tellement pas envie de le lâcher une fois le nez dedans. Je suis impatiente de découvrir la suite à chaque fois tellement c’est bon. Chaque tome est vraiment excellent à lire et ça fait du bien!



Dans ce troisième tome, sur proposition de Meloli, Maître Dada emmène Lucky et Furusu en camp musical à la montagne pour se préparer à affronter Mimin Otogami lors du Student Music Concours of Japan. Une fois sur place, ils rencontrent Sadame Hino, un génie de la collecte d’information, qui va les aider pour les analyses musicales. Lucky a du mal avec l’Etude Pathétique de Scriabine, car il n’a pas envie de plonger le public dans la tristesse, et Furusu s’interroge sur sa capacité à battre Mimin… quand celle-ci fait irruption dans la maison ! Apparemment, elle connaît Meloli ? !



Parlons d’abord du père de Lucky.. Vraiment quel horrible personnage celui là! Je le trouve tellement cruel et ses ambitions sont vraiment affreuses! C’est un homme détestable et la façon dont il a éduqué ses enfants, je trouve ça horrible. Déjà repousser Lucky parce qu’il n’a pas le talent des autres, le maltraiter à cause de ça, mais aussi gifler Mimin lorsqu’elle ne gagne pas un prix et j’en passe, c’est tout simplement monstrueux.. Et puis quand on voit que ses motivations sont de bannir tous ceux qui ne sont pas des génies du piano pour faire de ce monde un cercle restreint, pour moi c’est tout simplement abject.. Mimin est un personnage très spécial dans son caractère et façon d’être. Pour les gens, elle apparaît comme quelqu’un d’excentrique, de bizarre.. au final, elle est juste dans son monde, elle est différente. Parfois elle a des réactions assez étranges tout de même mais c’est ce qui fait le charme de son personnage. J’adore voir l’évolution de Lucky au fur et à mesure qu’il avance dans son apprentissage. C’est un vrai plaisir de la voir s’épanouir de plus en plus, de le voir s’améliorer au fil du temps etc. D’ailleurs, dans ce tome il fait une sacrée chose! Il fallait tout de même avoir du courage pour faire ce qu’il a fait!



Encore un tome tout simplement génial à lire. Il me tarde déjà de me plonger dans la suite. Je ne pensais pas du tout autant apprécier ce manga et pourtant! Comme quoi parfois il ne faut pas s’arrêter aux impressions que l’on a au premier abord. Je trouve ce manga tout simplement sublime, les thèmes, les personnages, les émotions que l’histoire nous procure au fur et à mesure. Une vraie petite merveille!
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PPPPPP, tome 2

Après ma découverte du premier tome, que j’avais vraiment beaucoup apprécié pour le coup, je me suis aussitôt jetée sur la suite. Je profite d’avoir les quatre premiers tomes pour pouvoir les enchaîner. Clairement je rattrape le temps perdu. Les pauvres ils ont tant attendus dans ma PAL.. Bref, après avoir lu le premier tome je suis donc jetée sur le second, que j’ai tout autant apprécié. Je pense que je vais vraiment devenir très fan de cette série. Pour être honnête, je ne m’attendais pas du tout à autant apprécier ma lecture, je ne pensais pas que le coté émotion serait si présent, et il faut le dire c’est ce qui fait la beauté de ce titre au final!



Dans ce second tome, l’interprétation de Lucky lors de l’audition pour Wao Niiza a réalisé le voeu de son camarade Rokku Maki, être ovationné. Elle lui a également permis d’impressionner la compositrice et de passer en finale, mais son frère Reijirô fait toujours la course en tête. Alors que, pour de mystérieuses raisons, maître Dada lui fait répéter la Marche turque de Mozart au lieu du morceau imposé en finale, Lucky s’inquiète terriblement pour Reijirô et décide de l’aider grâce à sa musique ! Il ignore tout de la solitude et de la jalousie qui tourmentent le jeune garçon…



Ce que j’ai aimé dans ce tome, c’est le fait que l’on découvre un peu plus le personnage de Reijirô. Quand j’ai lu le premier tome, j’avais un peu peur que l’on ne voit pas trop les frères et soeurs de Lucky mais je vois qu’au final c’est tout le contraire et j’adore! On se concentre donc pas mal sur Reijirô ici. On découvre comment il a vécu le divorce de ses parents, sa séparation avec Lukcy et leur mère, comment il a grandi au fil des années etc. Je me suis très vite attachée à ce personnage. Tout comme Lucky, j’ai eu beaucoup de peine pour lui. Au premier abord, c’est vrai que l’on pourrait croire que c’est un véritable tyran comme son père mais finalement c’est tout le contraire.. J’ai tant aimé le voir renouer avec Lucky, c’était tellement adorable. Je ne pensais pas du tout qu’il y aurait tant d’émotions dans cette histoire. Mais ça me plaît énormément. Lucky a le pouvoir de rendre les gens heureux avec sa musique et ça fait tellement de bien de le voir s’épanouir comme ça! A la fin de ce tome, on découvre les ambitions du père de Lucky et il n’y a qu’une seule chose qui me vienne à l’esprit quand je vois ça : quel gros connard! On découvre une autre de la fratrie, cette fois ci c’est sa soeur, Mimin qui débarque au Japon.. Elle est très particulière mais j’ai tout de même hâte de la découvrir un peu plus!



Un second tome tout aussi excellent que le premier. Je sens que plus je vais avancer dans ma lecture des tomes et plus je vais aimer cette histoire. J’aime le fait qu’il y a beaucoup d’émotions, ce n’est pas simplement une histoire de musique. On s’attache aux persos, on apprend à les connaître etc, je suis vraiment trop fan. Je suis déjà impatiente de découvrir tout le reste de ce manga!
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PPPPPP, tome 1

Né parmi des septuplés dans une famille de musicien, Lucky est le seul a ne pas avoir le talent attendu par son père musicien virtuose. Sa situation provoque le divorce des parents et il part seul, vivre avec sa mère. Celle-ci mortellement malade lui donne le courage de prétendre poursuivre la pratique du piano et entrer dans une école de musique. Il y parvient car sa manière de jouer possède un pouvoir qu'il ignore.

Au fur et à mesure de la rencontre de Lucky avec d'autres personnages on découvre quel est son talent caché et comment il vient répondre aux besoins de chaque personne que Lucky veut émouvoir.

Le contexte familial de ce personnage est particulièrement toxique, c'est assez dérangeant.

La professeuse documentaliste de cdicollegeguisthau
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PPPPPP, tome 4

Ce tome va particulièrement confronter Mimin Otogami et Meloli Yamanaka. Nous parlerons du plaisir à jouer ou son contraire, de la façon spéciale d'être de Mimin, de classique, de liberté, de descendre ou pas sa rivale. Si Mimin est dégoûtée du piano, elle n'en fait plus, et Meloli devient première.

Nous avons le droit à un récapitulatif tant des personnes que de l'histoire, ça c'est bien.

Comme les autres fois, s'il manque quelque chose sur les sentiments procurés, il y a des idées, quelque chose graphiquement et nous sommes curieux de savoir la suite.

Au milieu de la musique, des concours, il sera aussi question de passer un jour à la mer. Mais en même temps, l'inspiration, de quoi s'améliorer, cela peut se trouver dans bien des endroits. Lucky devra interpréter l'isle joyeuse. Mais ne risque-t-il pas de s'y perdre en voulant aider Mimin ?

En même temps, c'est une jolie occasion de (re)découvrir des morceaux, leurs histoires, différentes interprétations.

Eux arrivent aussi à voir des images, nous ne savons certes pas comment, mais nous les avons comme elles sont retranscrites graphiquement.

La fin entame une nouvelle partie et du coup attise notre envie d'en savoir plus.

Mapollo 3 a une façon très particulière de faire, mais cette quête de liberté et d'échapper à un côté oppresseur de Mimin nous touche.
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PPPPPP, tome 1

Ça fait un bon moment que j’ai quelques tomes qui traînent dans ma PAL et surtout un moment qu’ils n’attendent qu’une chose : être lus! Alors ça y est, il est temps que je me lance dans cette histoire. Je viens de dévorer ce premier tome et j’ai été complètement conquise pour le coup! J’ai adoré le thème principal de cette histoire : la musique. Je trouve ce domaine tellement intéressant mais au final cette histoire c’est aussi un peu plus que simplement la musique et la piano.



Dans ce premier tome, il était une fois des septuplés, dont six étaient des prodiges du piano. Le septième, Lucky, subissait les foudres de leur père, l’illustre pianiste Otogami, pour qui un médiocre n’a pas le droit d’être musicien, au point que sa mère a fini par divorcer. Malheureusement, elle a ensuite été hospitalisée et Lucky a été envoyé chez une tante qui l’exploite. Alors que ses frères et sœur sont des célébrités sous le nom de sextuplés Otogami, lui n’a le droit de jouer du piano qu’à l’hôpital, et forcément tout bas pour sa mère. Un jour, celle-ci le pousse à écouter son amour du piano et à entrer au conservatoire. Armé de son PPPPPP (pianississimo pianississimo), Lucky se lance corps et âme dans la musique !



Alors déjà j’ai eu beaucoup de peine pour le personnage de Lucky. Je trouve que sa condition familiale est vraiment dramatique. Il est issu d’une fratrie de septuplés, ses six frères et soeurs sont tous de véritables prodiges, sauf lui. CE qui fait que son père le maltraitait et ses parents ont divorcés suite à ça. J’ai vraiment eu beaucoup de peine pour lui, d’autant plus qu’il vit avec sa tante, qui elle aussi lui fait vivre une vie de misère. Elle se sert de lui pour effectuer toutes les tâches domestiques, elle lui interdit de toucher au piano et j’en passe. Mais ce que j’ai vraiment aimé chez Lucky c’est sa force de caractère, sa ténacité, il a toujours le sourire et j’ai vraiment admiré ça chez lui franchement. Devant sa mère il fera toujours en sorte que tout va bien, il aura toujours un sourire jusqu’aux oreilles pour ne pas inquiéter sa mère. J’ai eu le coeur qui se serrait quand je le voyais tenir la face comme ça.. Je me suis si vite attaché à ce personnage que j’ai envie qu’il réussisse comme si c’était mon enfant. J’espère qu’il aura la réussite qu’il souhaite, juste histoire de faire fermer le clapet de son père! Lucky n’est peut être pas un prodige mais avec sa musique il procure de nombreuses émotions aux autres. Il a un véritable pouvoir dans ses doigts.



Cette histoire m’a complètement conquise dès les premières pages. Je me suis très vite attachée à Lucky, ce personnage qui m’a tant touché et qui m’a beaucoup émue. Le thème de la musique m’a fasciné, c’est un thème que j’adore retrouver dans mes lectures. Ce premier tome est vraiment excellent à lire et je suis déjà très impatiente de découvrir ce que nous réserve les prochains tomes. Je sens que je vais prendre de plus en plus plaisir à chaque tome que je vais lire!




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PPPPPP, tome 1

Série prévue en 8 tomes, sur le thème de la musique, avec un jeune garçon particulièrement décoiffé et complexé sur sa manière de jouer du piano.

Très sympathique, avec de l’humour, des personnages attachants et un peu d’émotion.

Savante alchimie !

À partir de 12 ans.
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PPPPPP, tome 4

Le manga monte en puissance, avec une confrontation plus directe et franche. Et si le développement laisse un peu de côté l’apprentissage du piano, il met donc davantage sur le devant de la scène les personnages secondaires qui accompagnent notre héros. Une évolution logique et intéressante, qui nous amène doucement vers le point culminant du manga qui s’achèvera au huitième tome.
Lien : https://www.actuabd.com/PPPP..
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