Marc Wasterlain

Cette intégrale est une nouvelle fois un très grande surprise et nous ne remercierons jamais assez l'éditeur Mosquito d'avoir publié ces cinq épisodes en un seul volume ! A découvrir, à lire et relire en famille sans hésiter un seul moment !
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Wasterlain développe, avec Docteur Poche, un univers de poésie et de magie à nul autre pareil.

Son mateau rouge, qui l'aide à voler, est une bien jolie trouvaille.

Cet album a toute les qualités qu’on attend d’une intégrale. L’introduction consacrée à Marc Wasterlain est fournie, étayée d’anecdotes, fleure l’amitié. Les albums côtoient des parutions courtes pour magazines sans qu’on en retire une impression de remplissage.



J’ai découvert un univers foisonnant, baroque, frisant l’étrange et la magie. Ce héros au nez de Pinocchio - car Marc Wasterlain voulait se distinguer du style “gros nez” alors en vogue - devient rapidement familier et sympathique. On découvre ses faiblesses, le grand drame qui a façonné sa vie, ses tendresses. Fin et souple, il se glisse dans toutes sortes de situations inattendues, toujours accompagné d’amis. Des nez, des mentons, des barbes, des chignons, des franges affolées, des poils malicieux s’égayent sur les visages en traits rapides et définissent les caractères. La force des récits est de ne jamais tout dire. Il reste toujours sur la table des débris d’histoires, des miettes d’anecdotes qui ne vont pas au bout de leur idée une fois le livre refermé. Et le volant Docteur Poche se fond dans une nuée de papillons multicolores en un dernier geste de la main, laissant le lecteur libre d’imaginer ce qui n’a pas été dit.

Plutôt que de se décrire comme un artiste, Marc Wasterlain perpétue, à sa manière, la longue tradition de l’artisan raconteur d’histoires. Personnage emblématique de sa carrière, le Docteur Poche, en est l’exemple parfait. Tout au long des quatorze albums de cette série, l’auteur va faire vivre à son héros à peu près toutes les aventures possibles. Après des débuts très poétiques, sentant bon le fantastique belge, dans Il est minuit Docteur Poche, le ton change et se tourne vers l’aventure au sens large, aussi bien sur la Terre qu’au-delà des étoiles. Ces péripéties, qu’il s’agisse de fantaisies pures (Le petit singe qui faisait des manières), de pastiches (Le renard bleu) ou, même, de récits réalistes (Karabouilla), portent tous la marque de leur créateur. Le respect des autres et des différences ainsi qu’un militantisme écologique avoué sont des thèmes communs à tous les albums. Mais, avant tout, c’est le plaisir de créer et de raconter qui résument sans doute le mieux le travail de Wasterlain.



Au menu de ce second tome de l’intégrale du Docteur Poche : La planète des chats. Cet ambitieux diptyque est sans aucun doute un des sommets de la série. Le héros, appelé pour une consultation dans un établissement pour enfants surdoués (pas celui du Professeur Xavier), se retrouve propulsé, via une moissonneuse-batteuse spatio-temporelle, sur une étrange planète peuplée de chats et de chiens anthropomorphes. Le scénariste a recréé une espèce de copie, version féline et canine, de la Terre aux temps médiévaux. À force d’astuces, d’intelligence et de bravoure, le médecin au manteau rouge réussira à jouer les médiateurs et à participer activement à la fin d’une guerre vieille de cent ans. Ainsi résumé, cette histoire peut sembler des plus farfelues, mais non, l’ensemble est, au contraire, extrêmement cohérent. L’immense talent narratif du créateur de Jeannette Pointu fait la différence. La grande force de ce récit tient dans la minutie et la précision apportés par l’auteur dans la création de cette étrange planète. Chaque détail, aussi bien au niveau des costumes, du folklore local que des décors ont été particulièrement recherchés et réalisés. Ce monde fonctionne parfaitement et, malgré, l’ultime pirouette temporelle un peu téléphonée, offre un très bon moment de lecture pour petits et grands.



Les Gags en Poche qui clôturent le volume constituent peut-être le pan le moins intéressant du titre. Malgré cela, grâce à l’excellent dossier de présentation, ces histoires courtes, dont beaucoup sont inédites en album, permettent de constater l’évolution graphique du dessinateur. À noter que, comme à leur habitude, les éditions Dupuis réalisent là un superbe travail éditorial, aussi bien au plan du contenu que de la réalisation.



Précipitez-vous sur ce copieux volume et envolez-vous avec le Docteur Poche !

[Wasterlain] a un style unique, une grande qualité graphique qui ressort de son dessin. Comment arrive t-il à nous donner des planches de telle beauté ? il y a rien à redire. tout est parfait, dans les moindres détails.
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Dès cette première aventure, le docteur Poche prend son envol dans une atmosphère incomparable de poésie.

Qui d'entre-nous, n'a rêvé de s'envoler au-dessus des toits d'une ville endormie?

La belle couverture de l'album était là pour emmener le lecteur dans un monde fascinant.

Et, pour le bonheur de tous, les Docteur Poche ont fait l'objet d'une intégrale soignée des éditions Dupuis.

"Il est minuit Docteur Poche..." Déjà le titre sonne d'une façon particulière. Nous entrons dans un monde où règne la légèreté et la féérie de l'enfance.



Il est ami avec Albert qui habite une horloge, et aussi avec un petite souris, un chat et un perroquet.

Mais il est accusé de meurtre: il aurait arraché la main d'une femme - un mannequin qui a pris vie on ne sait comment. Les langues vont bon train.



Mais le Docteur Poche est un petit peu magicien, il peut s'envoler au-dessus des toits et échapper aux poursuites.

Il doit juste se méfier des ombres aux yeux de jade... c'est le conseil du vieil homme qui lui a laissé sa tenue de soirée.



Il est vrai que statues, mannequins et boxeur de la fête foraine s'animent de façon bien mystérieuse...

Un bande dessinée un peu Poche, mais une belle occasion de souhaiter un Joyeux Noël à tous les fans de lecture!

xxx

Ce livre est un classique que je lis tous les ans à cette période.

Cette BD a été offerte à mon petit frère en 1996, cadeau de Noël de son école, je crois que je suis celle qui l'a le plus lue. (en faite j'en suis même certaine).





De quoi ça parle:

Le père Noël est malade, il a donc envoyé deux de ses lutins chercher le Docteur Poche, le seul qui peut le guérir à temps pour Noël. Oui mais voilà l'Ogre Grignedin n'est pas du tout d'accord pour faciliter les choses.



Ce que j'en ai pensé:

Forcément puisque je vous ai dit que je le lisais tous les ans, vous vous doutez bien que c'est une BD que j'aime beaucoup. L'histoire déjà parce qu'elle est vraiment originale. Je me souviens que plus petite j'adorais le lutin gromo, franchement c'est quand même super drôle de trouver un personnage comme ça dans une BD pour enfants, il me fait un peu penser au capitaine Haddock. Déjà à l'époque j'adorais les bonhommes de neige, ici ils sont adorables et complètement craquants. C'est d'ailleurs la grande force de cette histoire: la galerie de personnage est immense et variée, du coup on en trouve forcément un à adoré et un à détester.

Autre chose à laquelle je suis très sensible (surtout pour une bande dessinée) c'est aux illustrations. Ici le coup de crayon est très chouette, il me fait un peu penser au spirou.



Bref une chouette BD que je relirai l'an prochain.
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Ce Docteur Poche-là est quelque-peu différent de celui du début paru dans les belles pages de l'hebdomadaire Spirou.

Marc Wasterlain a fait évoluer le côté magicien de ce bon docteur, qui émerveille les enfants petits et grands avec cette jolie trouvaille: le vaste manteau rouge qui permet à Poche de voler.

Un album sympa, à lire en famille.

Une nouvelle aventure qui nous donne envie de replonger dans les anciennes aventures du Docteur Poche et d'attendre la suite de cette nouvelle saga. Un retour qu'il ne faut pas manquer.
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Un médecin qui se veut magicien est télephonotransporté (télétransporté par cabine téléphonique) sur le pays des chat, avec dans sa main son chat et dans son chapeau, une souris.

Commence alors une reconquête du territoir car des cochons verts ont pris le pouvoir. Les chats vont devoir s'allier aux chiens, pas vraiment leurs amis mais la fin justifiant les moyens, pour livrer bataille.

Bine que créée en 1976, cette aventure est digne des BD des années 50 avec des dessins qui n'ont rien à leur envier.

Emprunté à la médiathèque, à mon dernier passage, la couverture de cet album m'a attirée. C'est en commençant la lecture que je me suis aperçue que c'était le tome 2, ce qui ne s'avère pas dérangeant. L'histoire est plaisante et distrayante, teintée d'humour et avec des personnages tout mignon, le petit chat Uri étant ici le héros de l'aventure. J'ai passé un bon moment de lecture.

Le petit singe qui faisait des manières, emmène le lecteur des aventures du Docteur Poche dans un tourbillon de folie.

Le petit singe en question, mal-poli et colérique, va en faire voir de toutes les couleurs à son maître, à Poche et à la maréchaussée!

Un album survolté et très drôle, repris dans l'excellente intégrale des éditions Dupuis.

Un concentré de bonne humeur à partager entre enfants grands et moins grands!

Ce récit riche en rebondissements [...] se lit avec jubilation. D’autant plus que plusieurs protagonistes croisés dans les vingt premiers albums réapparaissent. Le scénario, un rien militant, colle plus que jamais avec l’actualité.
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Une bande dessinée assez sympathique à lire ou l'on retrouve le personnage de Jeannette Pointu dans une nouvelle aventure

Bd, qui présente jeannette Pointure, femme reporter indépendante mais pas que dans le métier.

Ici, dans un combat mi-écologie, mi-anti hobby pharmaceutique (en sous-entendue), elle fait aussi face (en avance) aux préjugés féministes encore présent (même au sein de sa famille).

j'avais presque la collection en entier, mais jeannette me tapait sur les nerfs, journaliste avant tout. Dans un livre, elle photographie une accident de la route avant de penser à téléphoner au secours.

C'est le seul volume que j'ai gardé surtout à cause le fourmi qui est trop mimi et adorable.

En plus je n'aime pas trop le graphisme du dessins animés

Une volume divertissant des aventures de Jeannette Pointu, journaliste perdue sur une île inconnue envahie de fourmis géantes ... C'est à cette occasion que j'ai appris ce qu'était un Cœlacanthe ; comme quoi, on peut facilement éveiller la curiosité d'un enfant avec une bande dessinée ! Ce côté didactique perdure tout au long de l'histoire (mode de vie des fourmis - géantes, certes) qui nous entraîne dans des contrées exotiques à la recherche de ce "poisson" mystérieux (parfait pour éveiller des vocations de journaliste). Drôle et prenante, cette bd est à conseiller aux fans du "style Spirou" et à tous ceux qui sont à la recherche d'une aventure légère mais bien ficelée.

Il n'est pas si courant de trouver des séries avec des héroïnes. On pense à "Natacha" ou "Yuko Tsuno" mais très vite on est à court d'exemple. Marc Wasterlain a donné à une journaliste dynamique, mince et rousse. Elle voyage à travers le monde et n'a pas peur de grand chose. Comme tout personnage principal féminin, elle porte des vêtements courts et moulants qui soulignent sa svelte silhouette. Alors que ces compères masculins portent toujours des pantalons et des chemises à manches longues. On ne s'étonne pas de la voir crier ou pleurnicher. Elle veut tourner des images sur ce poisson d'un autre temps. Pour y arriver, elle est prête à tout. Elle aurait pu se contenter d'accompagner les pêcheurs locaux puisque pour eux c'est un animal de consommation courante. Et bien non, elle voulait l'affaire du siècle avec ces fameux poissons qui marchent. Sans surprise, tout se déroule assez mal et elle va détruire tout un écosystème pour flatter son égo. Cela fait une histoire avec des rebondissements incroyables à raconter aux lecteurs. Bien entendu, on n'y croit pas un seul instant, d'ailleurs c'est un peu gros ce coup des fourmis géantes. En plus, elles maintiennent un humain en captivité. Il existe une particularité avec la représentation de personnes noires, choses malheureusement assez rare dans le 9e art. Même si, ils ne jouent pas un rôle important et reste un peu cliché dans la représentation, aussi. Néanmoins, nous sommes dans une période où les codes avec l'excès et la misogynie sont normaux. Tout comme le trait qui rappelle des classiques dans une veine similaire. Après deux tomes, Jeannette ne convainc pas vraiment. Est-ce qu'un de plus pourrait changer la donne?
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