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Critiques de Marcel Pacaut (6)
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L'Ordre de Cluny. 909-1789

C'est un Gand ouvrage d'histoire bien écrit et agréable à lire sur un sujet majeur du moyen-âge occidental.

Cette monographie est excellente car très remarquablement elle se situe en histoire du monachisme et cadre également le traitement du sujet avec « le siècle ».

Regardez l'Hôtel de Cluny à Paris (musée national du Moyen-âge) et vous aurez une idée nette de la puissance et de la richesse de l'ordre clunisien.

Depuis le Vie siècle une réforme visant à réformer les monastères d'occident en leur faisant accepter la règle de Saint-Benoit seule, validée par les papes est en cours alors même que le monachisme en général est en expansion.

Le succès de l'ordre de Cluny soutenu par des politiques ( Saint Empire entre autre) et par une succession de pape fera le succès de la règle de saint benoit.

L'ordre s'étend par de nouvelles fondations et par des rattachements abbatiaux spontanés ou requis quelquefois.

L'ordre de Cluny est fondé par une donation en Bourgogne à l'apôtre Pierre et à l'apôtre Paul soit au saint siège par la volonté d'un duc d'aquitaine .

Dès lors une dimension politique apparait . L'ordre pour son siège politique est soustrait à tous les pouvoirs temporels terrestres et il est associé directement au siège des apôtres à Rome.

Les textes de fondation pérennisent la durabilité de l'ordre dont la finalité perpétuelle est de nourrir un lieu de prière perpétuelle et sanctuarisée.

Cluny en marche , c'est l'expansion de la règle de St Benoit et de l'ordre roman en architecture.

Jusque le XIIe siècle il s'étend et son expansion ralentie seulement de par la concurrence de l'ordre cistercien ( Cîteaux) en ce siècle.

Cluny , c'est une puissance catholique qui est localement la main du clergé en mains endroits où s'exerce une structuration chrétienne des terroirs , églises paroissiales , tribunaux ecclésiastiques , géographie humaine des sacrements, même si le Christ dit «mon royaume n'est pas de ce monde »,l'ordre fournira un soutien théorique et de trébuchantes espèces aux élites politiques ou religieuses en maintes occasions . Il contribuera à la fin des guerres privées en chrétienté. Il ferra traduire le Coran pour lutter contre «l'hérésie de l'islam» . Les ordres monastiques joueront évidement un rôle clef dans la Reconquista en Espagne. L'ordre était véritablement une des épines dorsale de l'église catholique qui impose grâce à lui son domaine dans le siècle sur des thèmes comme l'Indépendance et la liberté ecclésiales .S'impose un cadrage de l'église par l'expansion de l'ordre.

La reforme grégorienne aux aspects multiples , liturgies, luttes contre simonie et nicolaïsme principalement s'imposera grâce au bras de fer monastique .Il y a aussi la querelle des investitures qui posera au travers d'une lutte titanesque le fondement théorique et pratique de la séparation du pouvoir en occident (Droit canonique cf Yves de Chartres) de par les règlements affairant aux sacres.

Cluny jouera un rôle pour les développement de la doctrine pontificale et participera aux rapports de force en jeux

L'église disposait d'armes redoutables comme l'excommunication et l'interdit et elle avait de nombreux affidées en armes de par des nombreuses possessions de seigneuries banales ou de son statut de garante des serments.

Cette ouvrage agréable à lire permet d'explorer cette question polymorphe en religion , et civilisation et en politique à travers le temps.

C'est une architecture symbolique ,architecturale des édifices , politique fouillée que cette thématique de Cluny ,qui fait ici une belle vulgarisation bien riche.

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Frédéric Barberousse

Sur les origines et les ambitions des Staufen, sur le mode d'élection des occupants du trône du Saint Empire romain germanique et sur les princes et prélats électeurs, sur les relations complexes et les conflits entre la papauté et l'empereur Frédéric Barberousse (ou Frédéric 1er Hohenstaufen, vers 1122 - 1190, roi des Romains en 1152 et empereur en 1155), sur les rivalités entre Guelfes et Gibelins, sur les expéditions teutonnes dans la péninsule italienne, sur les nombreux déboires de l'empereur allemand en Lombardie (défaite de Legnano en 1176) et ailleurs, sur la croisade entreprise par Frédéric et sa mort accidentelle dans les eaux du Sélef, en Asie Mineure, le 10 juin 1190, sans qu'on sache les causes précises de sa mort (simple noyade, crise cardiaque, autre raison ?), les légendes entretenues sur sa survivance, tout cela est étudié avec le sérieux auquel nous a habitué Marcel Pacaut.



Très bien documenté et argumenté, d'une précision chronologique étonnante malgré les obstacles présents sur la route du biographe, cet ouvrage est rigoureux, dans la mesure où il ne sacrifie jamais à la facilité à laquelle cèdent parfois les historiens de formation plus littéraire que scientifique. Il est un modèle du genre biographique, quelque peu décrié à l'époque de la publication (1967). Les médiévistes ont retrouvé depuis de l'intérêt pour ce dernier, et Sylvain Gougenheim nous en a récemment administré la preuve.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015)
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Les ordres monastiques et religieux au Moye..

Marcel Pacaut, connu pour ses travaux sur l'Histoire de la Papauté et un splendide Frédéric Barberousse, a donc voulu décrire le phénomène monachique aussi bien dans sa définition et sa caractérisation par rapport aux autres formes de vie religieuse que dans la description historique de l'émergence puis de l'essor des grands ordres monastiques médiévaux. Et, sur l'un et l'autre aspect, son travail, très synthétique et très dense, à la fois, réussit à rester l'une des références qu'une bonne bibliographie, sous ce double aspect, ne saurait méconnaître.

Il faut en effet savoir d'abord de quoi l'on parle quand on évoque ce sujet.

Un ermite, par exemple, ne rentre pas dans les catégories ici étudiées parce qu'il mène un genre de vie qui l'isole et se fait une réputation singulière de sage apprenant à lutter contre ses démons intérieurs et à mener une existence qui l'oblige à se suffire à lui-même, ce qui n'empêche pas la curiosité et la charité extérieures de s'exercer à son endroit ; mais enfin, il ne choisit pas de vivre en communauté comme le font les membres des ordres monastiques.

Distinction aussi à établir entre anachorétisme, cénobitisme et vie conventuelle : mais ici la fracture peut s'opérer à l'intérieur même d'une communauté, car l'on peut choisir de vivre la vie de collectivité religieuse ou au contraire, de son propre chef ou au moins avec l'accord des autres ou de la hiérarchie, de connaître l'encellulement définitif et exclusif, choix aussi qui amènera certains à vivre en parfaits reclus, comme par vocation plus que par simple esprit de pénitence.



Et c'est progressivement que se dessinent le contour de vie et le profil de celui qui mène une vie monastique au sein d'une communauté constituée. Celui-là est tout d'abord un frère parmi d'autres frères, avant de considérer toute qualité complémentaire liée à une fonction active ou hiérarchique au sein du groupe, avant aussi de penser à l'accession ou pas au rang de moine de chœur ou à celui de prêtre par l'ordination sacerdotale - ce qui n'est alors qu'un service rendu à la communauté qui par nécessité a besoin que soit assurée la vie sacramentelle et qu'au cœur de tout l'eucharistie soit célébrée.



Qui dit frère laisse entendre plus ou moins une forme d'égalité : réalité vécue normalement par chacun au travers des travaux chers aux moines bénédictins et cisterciens par exemple, mais aussi au travers des trois vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, des vœux prononcés et des renoncements consentis non selon une loi seulement humaine mais avant tout divine. Le responsable de la communauté, abbé ou prieur, n'est au fond que le représentant de Dieu sur terre et cela ne lui donne cependant, théoriquement, aucun droit à s'élever orgueilleusement au-dessus des autres, puisque chacun est et doit avant tout demeurer un frère pour son frère, du moins dans l'absolu. C'est seulement ensuite que l'on peut envisager la taille du groupe selon qu'il est pionnier et promoteur ou au contraire dépendant du noyau initiateur : il y a l'abbaye-mère, la (ou les) "fille(s)", le prieuré, etc. Et si les membres d'un ordre sont individuellement "pauvres", cela n'empêche nullement le groupe de s'enrichir ou de favoriser par le labeur le développement économique dans plusieurs genre d'activités : exploitations agricoles, cultures vivrières, travaux intellectuels, philosophiques, théologiques, exégétiques, historiques et artistiques (par l'illustration des manuscrits avec enluminures, par exemple), etc.



Un ordre, d'abord concentré autour du foyer originel, a de toute façon vocation à essaimer, comme la famille en a une à croître et se multiplier. Et c'est ici que l'histoire des grands ordres monastiques prend toute son importance, car il va très vite devenir inévitable que l'expérience d'un grand groupe de recrutement constitué sur la base d'une "règle" reconnue et garantie au plus haut par le pape, en même temps que sur l'indépendance à l'égard de toutes les autres organisations ecclésiales, l'autonomise presque complètement et que la tutelle pontificale soit juste pensée comme une couverture. Tout cela permet également d'établir tout de suite une distinction entre clergé séculier ou diocésain, réuni autour de et sous l'autorité de l'évêque, et clergé régulier pour signifier que la communauté vit selon une règle et obéit au père abbé. La vie du clergé régulier est certes une expérience originale et semble placer plus haut la vie monastique parce que cette dernière répond à une fonction essentielle dévolue par Dieu à l'homme, celle de la prière et de l'action de grâces, comme pour préparer à la perfection qui sera vécue par les Bénis quand ils seront accueillis dans la Jérusalem céleste et dans le paradis, fonction "orante" qui est un peu amoindrie du côté du clergé séculier, lequel se trouve au contact des laïcs, ou du monde des non-priants, de tous ces gens du "siècle", les seigneurs, les chevaliers, les paysans, les citadins, les artisans, etc., qui forment le troupeau des simples mortels et dont il faut veiller simplement qu'ils soient au moins baptisés, si l'on ne peut en espérer davantage.



Créé en un point donné, l'ordre monastique va vouloir se répandre s'il est dynamique, et il ne va pas rester seul, mais faire naître aussi l'esprit d'émulation, voire de concurrence, car les hommes ne sont au fond que des hommes. Les Bénédictins, les Augustins, les Clunisiens, les Cisterciens, les Franciscains, les Dominicains, les Prémontrés, etc., autant d'ordres qui vont se former durant la longue période du Moyen Âge et vouloir agir pour la plus grande gloire de Dieu en prétendant travailler au salut des hommes selon la tradition chrétienne. Sont-ils un reflet du Ciel sur terre ou d'institutions qui ne peuvent que demeurer une œuvre imparfaite, quoi que fassent leurs membres pour servir dignement, hautement et saintement leur phalange respective ? Un mélange des deux forcément. Et chacun peut répondre à cette question selon son degré de foi ou juste son désir de savoir à quoi a bien pu correspondre un tel phénomène, qui se survit encore à lui-même au sein de notre monde, même si son exemple marque moins la majorité des hommes, encore qu'il suscite toujours un nombre non négligeable de vocations, ce qui paraît toutefois bien relatif quand on rapporte ces chiffres à la démographie des pays où l'experience a encore cours.



François Sarindar, auteur de : Jeanne d'Arc, une mission inachevée (2015) et Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)







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Histoire de la papauté. De l'origine au conci..

Dans cette Histoire de la Papauté, Marcel Pacaut entre très vite dans le vif du sujet : il traite tout de suite de l'ambition qu'eurent les successeurs de Pierre, comme évêques de Rome, de s'affirmer, là où il avait connu le martyre, en tant que chefs de l'Eglise. Les Papes voulurent aussi être les "définisseurs" du dogme et les garants du maintien de la doctrine et de la tradition, et toutes ces ambitions heurtèrent les légitimes prétentions des autres membres de l'Episcopat à un double niveau : historique d'abord, avec la division progressive des Chrétiens, après plusieurs Conciles, en deux groupes opposés sur certains aspects théologiques et liturgiques, coupure qui correspondit avec la division de l'Empire romain en deux blocs et en deux pôles : l'un autour de Rome dans une Europe occidentale qui deviendra l'Eglise catholique, et l'autre autour de Constantinople et de l'Empire byzantin qui deviendra l'Eglise orthodoxe, séparation entérinée par le schisme de 1054 ; la question de la primauté du Pape sur les autres évêques sera aussi, plus ou moins, présente au sein de l'Eglise catholique, tout au long de l'Histoire, se matérialisant dès le départ par le débat sur le point de savoir comment l'évêque de Rome pouvait être "primus inter pares" ("premier entre ses pairs") et qui l'emportait, en matière d'autorité doctrinale et ecclésiale, entre le Pape et le collège des évêques réunis en Concile (quand le concile était convoqué, qui pouvait d'ailleurs le convoquer ?) Un premier pas sera franchi, durant la guerre de Cent Ans, et après le Grand Schisme et la déposition des papes et antipapes qui avaient soutenu chacun l'un des protagonistes, les Français d'un côté et les Anglais de l'autre, et ce sera au Concile de Bâle (1431-1449), l'affirmation de principe que les évêques réunis en concile étaient, bel et bien, supérieurs au pape, ce que ce dernier contestera bien sûr.

La tendance du Pape à s'affirmer comme détenteur d'un pouvoir spirituel s'accompagnera, au sein de l'Eglise comme au coeur de l'Europe occidentale, de luttes de pouvoir temporel : la volonté centralisatrice créera un climat de compétition entre des clans rivaux (on pense à la lutte des familles Orsini et Colonna et à d'autres phénomènes du même genre), mais aussi le désir longtemps affirmé de ne donner à l'Eglise que des papes d'origine italienne et un gouvernement pro-romain, la Curie ; la rupture que représentera l'installation provisoire de la Papauté en Avignon, sous le contrôle des rois de France au XIVeme siècle ; la longue Querelle du Sacerdoce et de l'Empire entre la Papauté et des Empereurs allemands qui se prétendaient les lointains successeurs des Empereurs romains ; ces souverains germaniques s'intéressèrent de trop près aux affaires italiennes et à la nomination des évêques dans leur sphère d'influence durant les XIeme, XIIeme et XIIIeme siècles, ce qui créa la Querelle des Investitures et souleva la question de la condamnation de la simonie et de la désignation des évêques par des pouvoirs laïcs ; l'apparition de mouvements contestataires dans l'Europe chrétienne (mouvement cathare qu'il fallut réprimer et qui entraîna, en réaction, la création de la sainte inquisition, instrument du maintien de l'unité catholique aux mains de la papauté), protestation contre le luxe et l'apparat ainsi que contre les richesses affichées par le pouvoir suprême au sommet de l'Eglise (mouvement hussite entre autres désireux d'un retour à la pureté évangélique, un peu comme l'avaient préconisé certains frères de l'Ordre créé par saint François d'Assise et vite rappelés à l'ordre) ; insubordination et dénonciation de plus en plus virulente des excès de l'Eglise (notamment de la pratique scandaleuse des remises d'indulgence et du pardon des fautes et des crimes contre de l'argent) par des gens comme Luther, et apparition du mouvement de la Réforme, qui, faute de pouvoir transformer l'Eglise de l'intérieur, sera conduit à "déchirer la tunique du Christ" et à créer, hors de l'Eglise catholique, de nouvelles confessions, dites Protestantes, plus attachées à la foi individuelle reçue comme grâce et gage de réussite personnelle et désireuses de s'approprier la lecture de la Bible en profitant de la découverte de l'imprimerie. Rome voudra réagir, lancera un mouvement de Contre-Réforme et se donnera de nouveaux moyens en créant l'ordre des Jésuites (tout comme les Dominicains avaient été autrefois chargés de la reprise en main face au catharisme avec la création de la sainte inquisition), mais la Papauté ne parviendra pas à enrayer le phénomène de cassure en plusieurs Églises. Celui-ci, bientôt accompagné par le mouvement humaniste puis suivi par le mouvement des Lumières, conduira immanquablement à une laïcisation progressive de la société.

De nos jours, c'est moins un discours d'autorité ou de morale que l'on attend de la Papauté, qui est encore tentée de se cantonner à ce rôle, mais bien plutôt un message d'amour, de paix et d'espérance, et il faut reconnaître que les Papes, qui ne sont plus obligatoirement des Italiens, voire même des Européens, ne sont pas avares en paroles de ce genre, ce dont l'humanité peut leur savoir gré.

Marcel Pacaut n'est plus là pour voir ces transformations et ces avancées dans l'universalisation de la Bonne Nouvelle, d'autres témoins ont pris le relais, mais nul doute qu'il aurait été heureux d'assister à ce grand virage de l'Eglise catholique. Souhaitons qu'elle poursuive son chemin dans cette voie ouverte après le Second Conflit mondial et après la tenue du Concile Vatican II.

François Sarindar, auteur de : Lawrence d'Arabie. Thomas Edward, cet inconnu (2010)

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L'Ordre de Cluny. 909-1789

Au début du Xe siècle l'Église catholique manifeste la volonté de réformer l'ordre monastique. Cette réforme s'appuie sur la Règle de saint Benoît, un règlement qui régit dans ses moindres détails la vie monastique pour respecter l'observance. Cette Règle initiée par saint Benoît de Nursie au VIe siècle connaît un important développement, mais elle est limitée par les traditions qui se développent dans les abbayes, et par la méconnaissance de la Règle. Cluny va alors créer un nombre considérable de couvents, et va devenir l' ordre monastique le plus important du Moyen Âge, rayonnant sur toute l'Europe.

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Guide du Lyon Médiéval

Lyon est une ville fort ancienne et son histoire médiévale apparait complexe. La meilleure façon de l’étudier est de déambuler dans les quartiers du « Vieux Lyon » avec ce petit livre bilingue. Il est écrit par un historien qui maitrise le sujet et sait le mettre à la portée de tous avec un texte détaillé et agréable à lire. Il propose cinq parcours, chacun invite le promeneur à admirer les richesses architecturales qui subsistent de cette période.

Un excellent guide pour visiter Lyon et mieux comprendre le Moyen-Age.

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