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Critiques de Margaret George (20)
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Après le personnage sulfureux de Cléopâtre VII, c'est à la non moins célèbre Hélène de Troie que M. George a choisi de consacrer son nouveau roman historique. Sans surprise celui-ci s'avère extrêmement réussi, tant grâce au talent de conteur de l'auteur que grâce à son sérieux et sa rigueur dans ses recherches. Nul doute que celles-ci ont été extrêmement fouillées tant le roman suit assez scrupuleusement la légende et foisonnent de détails. M. George nous plonge donc dans cette Grèce des temps anciens où se prépare le plus grand conflit que le monde ait jamais connu jusqu'alors. Pas de batailles épiques ni d'actions héroïques toutefois, ce premier tome se contentant de relater la genèse du conflit tel qu'aurait pu l'avoir vécu la belle Hélène.



C'est un personnage très attachant que l'on découvre alors qu'elle n'est guère plus qu'une enfant et que l'on suit jusqu'à l'adolescence puis le début de l'âge adulte. La Hélène de M. George est une femme attachante à laquelle il est facile de s'identifier et dont on suit par conséquent l'histoire avec intérêt. C'est également avec toujours autant de plaisir que l'on croise les personnages phares de cette célèbre guerre : le roi de Sparte Tyndare, Ménélas, rustre époux d'Hélène néanmoins emprunt de profondeur, le beau et charmeur Pâris... Un roman captivant qui nous fait revivre les origines de ce légendaire conflit par les yeux de la femme par laquelle tout à commencé.
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Je n'aime pas les histoires qui se terminent, encore davantage quand j'en ai aimé, voire rêvé les personnages et surtout quand s'il s'agit de grandes histoires, de légendes immortelles. Alors, je suis plutôt favorable aux réécritures, aux récits qui abordent un point de vue inédit d'une épopée mille fois racontée. Pour moi, elles sont à la fois le symptôme et le garant de l'immortalité d'une bonne histoire. J'aime qu'un auteur s'empare d'un mythe pour lui insuffler un souffle nouveau, le peindre à ses couleurs, en combler les blancs aussi et les frustrations. Il y a des réécritures que j'aime (autour de la guerre de Troie, j'ai été bouleversée, par exemple, par "Le Chant d'Achille" de Madeline Miller. Et pourtant, c'était mal parti. Je déteste les achéens. Je suis toute à Troie et j'avais fait le serment aux dieux de toujours haïr Achille après que l'infâme ait tué Hector. Mon cher Hector. Mais pour un roman, j'ai bafoué mon serment...) et d'autres que je déteste à en vomir et que je préfère oublier. Le fait est que lorsqu'elles se rattachent à un sujet qui m'est cher (comme la légende arthurienne ou la guerre de Troie), je suis tiraillée entre beaucoup trop d'attentes et pas mal d'appréhension.

C'est de cette manière que j'ai abordé "Hélène de Troie" de Margaret George dont j'avais pourtant vraiment apprécié le travail et l'écriture avec les mémoires de Cléopâtre.

Ce qui est intéressant avec les textes antiques ou issus de la mythologie, c'est qu'ils présentent assez de matière pour être attirants mais que paradoxalement ils mettent en scène tant de personnages et de péripéties qu'il y a forcement de quoi générer des frustrations chez les lecteurs avides d'en connaître. Par ailleurs, Homère en bon aède qu'il était fait la part belle aux héros dans ses chants mais laisse un peu les femmes de côté. Tout cela laisse aux auteurs contemporains et à Margaret George en particulier un terrain de jeux parfait sur lequel elle aurait tort de ne pas broder et, clairement, elle le fait avec talent, même si son chant d'Hélène m'a moins transporté que la geste d'Achille et de Patrocle.

"Hélène de Troie" entreprend donc de raconter le destin de celle pour qui on fit une guerre qui dura dix ans, pour qui on brûla les murailles de Troie parce qu'elle était la plus belle et qu'un prince troyen l'avait enlevé à la vigilance de son époux achéen. Le roman s'ouvre par un prologue où Hélène devenue une vieille femme se souvient de ce que fut sa vie et raconte. Le ton est donné: le récit se fera à la première personne, en focalisation interne et c'est une idée pertinente qui permet à l'auteur de faire exprimer à son personnage un point de vue, ou en tout cas un angle, inédit. Dans ce premier volume, la reine de Sparte revient donc sur sa vie, de son enfance auprès de sa famille à sa filiation avec Zeus en passant par sa beauté surnaturelle et son mariage dénué de passion avec Ménélas jusqu'à sa fuite avec Pâris et ses premiers pas à la cour de Priam et Hécube. Si l'auteur respecte scrupuleusement la légende et la tradition -à la plus grande satisfaction de mon cœur de puriste-, elle omet cependant un épisode crucial (l'enlèvement par Thésée) mais cette omission finalement ne m'a pas dérangé autant que je l'aurai cru. Il faut dire que Margaret George enrichit aussi le récit et lui donne une passionnante aura romanesque autant que de la profondeur. Ces fameux détails qui manquent tant dans les textes de Homère.

Outre ce respect pour la légende, j'ai aimé le traitement des personnages. Ainsi, Ménélas retrouve ce qu'il est censé être mais que des centaines d'années de simplification de l'histoire puis plus tard le cinéma ont dévoyé: il n'est plus la brute infâme et aviné que l'on croit connaître mais un homme tout en nuance et non dénué de noblesse. Hélène, quant à elle, est construite avec assez d'intelligence et d'épaisseur pour être attachante sans pour autant irriter par un trop plein de perfection. Les autres personnages sont nombreux et s'ils ne sont pas tous aussi approfondis, on oscille pour eux entre tradition et originalité. C'est d'autant plus malin que lorsqu'on se plonge dans une histoire que l'on connait déjà, on a hâte de retrouver ses personnages que l'on connaît, on espère qu'ils seront ce qu'on souhaite, mais s'ils l'étaient pleinement, on en éprouverait aussi de la déception. Ici, j'ai été surprise par Clytemnestre et Achille, comblée par (mon) Hector. Un peu déçue par Pâris aussi.

J'ai apprécié également la place faite à l'histoire, aux us et coutumes des grecs anciens notamment par rapport à la religion. Les différents rites sont particulièrement bien retranscrits et racontés. Sur ce point, Margaret George a fait le choix ne de pas adopter une posture réaliste par rapport aux dieux: Hélène est bel et bien la fille de Zeus. Toutefois, cela ne fait l'objet d'aucune explications. C'est comme ça et puis c'est tout, c'est sobre et c'est très bien comme ça.

Tout n'est pourtant pas parfait dans cet ouvrage: la langue à se vouloir poétique (et elle l'est assez joliment la plupart du temps) emprunte les chemins de la mièvrerie et on frôle l'indigestion à quelques passages, heureusement forts rares. Cela concerne surtout -ce n'est pas surprenant, hélas- les passages qui réunissent Pâris et Hélène. La passion, sur fond de "avant toi, je ne savais pas ce qu'était l'amooouuur, laissons le prendre possession de nous": c'est non. Vraiment non.

Malgré ce dernier point, j'ai résolument apprécié, aimé cette lecture qui m'a happée et qui pour l'instant comble mes attentes sans les dépasser. J'ai d'ailleurs commandé le tome 2 aussitôt après avoir fini ce premier volume et je l'attends avec d'autant plus d'impatience qu'il va relater ce que j'attends le plus: la guerre de Troie.

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Les confessions du jeune Néron

Néron. Empereur romain honni à travers les âges. Néron, le tyran, qui joua de la lyre alors que Rome brûlait.



Pourtant, la réalité est souvent plus nuancée que les légendes. Les recherches modernes montrent une autre facette de l'empereur : un artiste, soutien de la plèbe, bâtisseur et esthète.



Margaret George redonne vie et réhabilite elle aussi Néron dans ce roman qui retrace les jeunes années de l'empereur.



Ce récit entraîne le lecteur dans cette Rome antique, pleine de bruit et de fureurs. Celle de l'aristocratie, où la lutte principale est celle pour le pouvoir. Chaque coup y est permis pour se débarrasser de ses ennemis.



Au milieu de ce maelström, le jeune Néron grandit, solitaire. Dès son plus jeune âge, il est l'instrument des adultes autour de lui, en premier lieu de sa mère, Agrippine, qui est certaine d'une chose : son fils régnera et elle fera tout pour que cela se réalise.



Je ne suis pas historienne donc je ne peux vous garantir l'exactitude des éléments rapportés dans le roman, d'ailleurs peu importe car il s'agit d'un roman et non d'un essai. Mais ce qui est certain, c'est que tout sonne vrai.



Loin de l'image d'Épinal de l'empereur, c'est un homme dans toute sa complexité qui nous est dépeint. Souhaitant se démarquer des pratiques sanguinaires de ses ancêtres mais prisonnier en quelque sorte de son héritage. Souhaitant avoir une vie aussi conforme à ses souhaits que possible mais prisonnier de son statut.



La plume de Margaret George est très agréable. Elle réussit à faire de cette biographie romancée un page-turner que j'ai dévoré.



Vous l'aurez compris, voilà une lecture que je conseille et j'espère que les éditions Tallandier publieront la suite !
Lien : https://allylit.wordpress.co..
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Hélène de Troie, Tome 2 : Les flammes de l'éter..

Tout le monde connait l'histoire qui à fait chuter une civilisation grâce à un subterfuge en forme de cheval en bois. Mais en lisant ce livre, vous découvrirez beaucoup plus et surtout une version un peu plus occultée de ce qui s'est déroulée à Troie.

J'avais adoré le film avec Brad Pitt et Orlando Bloom mais après avoir lu ce livre, mon regard à changer et je ne cesserai de penser qu'il existe une autre facette de l'histoire qui nous est largement inconnue.

Bien évidemment (comme précisé en préface), il s'agit de la vision de l'auteur vis-à-vis de cette guerre puisqu'il existe, en fait, plusieurs versions. Si on se renseigne bien, on constate que les archives de Troie ont presque toutes disparues (bien évidemment puisque la ville a été brûlée) et que la base historique repose sur quelques épopées grecques telles que l'Odyssée d'Homère et j'en passe.

Du coup, je me dis que ce roman nous livre une version plus que plausible et très bien menée du début à la fin.

J'ai beaucoup pleuré en le lisant et je suis plus que satisfaite d'en savoir un plus plus sur la guerre de Troie.
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Hélène de Troie, Tome 2 : Les flammes de l'éter..

Après un premier tome très réussie, on retrouve Hélène et les protagonistes de la Guerre de Trois dans ce second volume: "Les Flammes de l'éternité".



J'étais aussi curieuse qu'impatiente de le découvrir pour plusieurs raisons: mon amour pour cette légende antique et grandiose de bout en bout en est une et le plaisir ressenti à la lecture de "La Prisonnière de Sparte" une autre. Enfin, Margaret George a eu l'idée de finir le premier opus de son épopée sur l'arrivée des achéens sur les rivages de Troie, laissant là la tension à son comble... C'est cette fin d'épisode digne des meilleurs cliffhangers de Game of thrones qui m'a plus que convaincue de la nécessité de me procurer sa suite!



Hélène s'est donc installée à Troie avec Pâris et si la ville et sa belle famille semblent l’accueillir à bras ouverts dans un premier temps, force est d'admettre que son idylle avec le beau troyen ne plait pas à tout le monde. Quand la guerre est déclarée, le conflit n'est pas qu'au delà des murailles de la riche cité de Priam: en ville aussi les querelles naissent, les trahisons jaillissent et les rumeurs enflent: de quoi assurer au roman pas mal de matière en sus du canevas principal, de quoi ajouter des figures et des scènes à la vaste tapisserie entreprise par Hélène (et pendant ce temps là, Pénélope brode elle aussi, mais on se demande bien quoi!).



Dans une langue toujours très belle et enfin dénuée des ornements précieux et surfaits qui fleurissaient parfois au détour du premier tome, Margaret George restitue avec beaucoup de talent et de finesse l'atmosphère crépusculaire, tendue, lourde qui envahit Troie et qui annonce sa fin prochaine. Le fait de raconter l'histoire par le biais d'Hélène nous fait vivre la guerre de l'intérieur avec tout ce que cela suppose de questionnements et d'angoisses, ce qui rend le récit vraiment intéressant, original et poignant. De même que cela permet à la romancière de s'attarder sur des épisodes passés sous silence ou à peine esquissés par les différents auteurs antiques. On se sent donc enrichis par cette lecture, presque dépositaires de secrets relatifs à cette grande geste longtemps gardés, enfouis sous les cendres de la ville. C'est malin et passionnant!



Là où je trouve que le roman pèche un peu, c'est dans le traitement des personnages et paradoxalement de certains passages parmi les plus connus du mythe.



Commençons par les personnages: si pour la plupart ils restent attachants et fidèles à eux-même tels que Margaret George les a écrits en tout cas, ils n'évoluent que très peu par rapport au premier livre ce que je trouve regrettable, notamment en ce qui concerne Hélène et Ménélas. Certains auraient gagné à être plus approfondis également et on reste un peu sur notre faim face à eux. Certes, le roman se concentre sur Hélène (et elle demeure véritablement attachante et intéressante ici, lucide aussi mais sans larmoyer. Amoureuse, sans mièvrerie... mais n'évolue pas vraiment d'un tome à l'autre alors que bon...) mais elle aussi aurait mérité des comparses plus fouillés pour lui donner la réplique. Je pense notamment à Andromaque ou à Hector, Cassandre aussi. Et à Agamemnon également. Toutefois, je me dois tout de même de modérer mon reproche en ce qui concerne certains protagonistes qui eux ont gagné en épaisseur et en beauté: Pâris (la belle surprise de ce tome! Pâris est devenu un Grand!), Priam et Hécube!

Toujours au sujet des personnages, mais là, ce que je m'apprête à écrire est purement subjectif, je trouve qu'Achille aurait mérité bien mieux que ce que Margaret George lui a réservé! Et quid de son histoire avec Patrocle? Zeus sait pourtant combien je déteste ce personnage, ce fat vaniteux qui a tué Hector et qui a traîné son corps dans la poussière, mais quand même... Le fils de Thétys méritait mieux que cette caricature ambulante... Ulysse par contre est bien tel que je me l'imagine (et ce n'est pas un gars sympa)!



Un peu plus haut, j'ai salué la virtuosité et les qualités d'invention de l'auteur qui grâce à l'angle narratif adopté nous donne à voir des scènes méconnues ou créées par ses soins, nous ouvrant ainsi une porte secrète, inédite vers ce qui se passait dans Troie quand les hommes se battaient. J'ai en revanche déploré son traitement des scènes les plus fameuses du récit... Je persiste et signe. J'attendais avec tellement d'impatience le récit du combat entre Hector et Achille... et j'ai été si déçue... Même chose pour la mort de Patrocle puis celle du flamboyant Myrmidon... J'attendais, au comble de l'angoisse, fébrile, le cœur battant à se rompre... et.... bof... En quelques lignes à peine, l'affaire était dans le sac, sans le déferlement que je craignais tout en l'appelant pourtant de mes vœux. C'était bref, trop rapide... C'était bâclé et moi je m'en suis sentie aussi triste que frustrée. Cela dit, c'est aussi peut-être parce que j'avais mis trop d'attentes dans ces scènes, que je les avais déjà parées de trop de sang, de fracas et de sublime. Forcement, à trop idéaliser, on finit par être déçu... Heureusement que cette petite déception n'a pas réussi à me gâcher ma lecture et il faut dire que Margaret George a su se faire pardonner: la fin du roman est grandiose, tragique et sombre à souhait, exactement comme il le fallait et comme je l'espérais. De l'arrivée du Cheval (enfoiré d'Ulysse!) au sac de Troie, des premiers combats à l'intérieur de l'enceinte aux meurtres du roi et de la reine, tout est splendide et poignant. Théâtral. Par ailleurs, j'ai adoré que le livre ne se termine pas sur Troie en proie aux flammes (enfoiré d'Agamemnon) mais qu'il aille plus loin. Bien plus loin même. Vous ne vous êtes jamais demandé ce qui se passe après la fin de l'histoire? Moi, si. Tout le temps! Ici, on a ces réponses là, toujours grâce à Hélène qui vaincue, humiliée, endeuillée s'en retourne à Sparte avec son premier mari. Tout ce pan de son histoire qu'on ignore est peut être bien la partie la plus fascinante -car méconnue, on y revient toujours- du roman.



Mon voyage à Troie s'est ainsi terminé sur "Les flammes de l'éternité" et je ne le regrette pas une seconde. Bien sûr, j'espère toujours que l'histoire finira autrement et que je me retrouverai dans le camp des vainqueurs mais je crois que c'est sans espoir. Alors je me console en me disant qu'il y a plus de grandeur à perdre la tête haute, avec noblesse et héroïsme, et à ce jeu là, il n'y a pas à discuter: noblesse et héroïsme étaient bien à Troie et toujours bien plus que chez les achéens. C'est dit.













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Hélène de Troie, Tome 2 : Les flammes de l'éter..

Comme pour le premier tome, l'histoire est très bien racontée, toujours selon le point de vue de Hélène de Sparte et le tome commence au moment où elle pénètre dans la ville des Troyens. La fin se termine comme elle le mérite mais c'est avec du baume au coeur que nous fermons les pages de ce livre!
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Livre en deux tomes de Margaret George, nous voici plongés dans l'histoire de celle dont la beauté provoqua tant de malheurs et de morts. Ici, nous avons affaire à toute une autobiographie du personnage qui essaye de nous expliquer qu'elle n'a pas choisi ce destin ni cette vie, qu'elle est prisonnière de la machination des dieux. Contrairement à Troie ou la trahison des Dieux, Hélène se montre attachante et semble se confesser sur tous les malheurs qu'elle a vécus. Je le recommande!
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

J'ai eu beaucoup de mal à finir le premier tome, je ne sais même pas si je vais commencer le second tellement je me suis ennuyée. Je n'ai eu aucune empathie pour l'héroïne qui (la pauvre...) n'arrête pas de se plaindre qu'elle est belle! Bref, c'est un roman à fuir.
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Roman agréable à lire, avec une écriture fluide voire poétique.

L'histoire mêle habilement la réalité historique et la légende d'Hélène de Troie. L'auteur prend en considération les croyances des Grecs à cette époque-là et on ne s'étonne pas de croiser Perséphone ou Aphrodite !

Ce n'est pas le roman de l'année mais un bon moment de lecture.
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Pour ceux qui appréhende de lire des romans historiques par peur de lourdeurs, ce livre va les surprendre car l’écriture de Margaret George en fait un personnage attachant, écrit comme un autre roman, on découvre ce personnage avec fluidité.

Ce récit parle de son enfance, son mariage avec Ménélas et sa fuite avec Parîs vers Troie. Mais sa beauté et son rang engendrent des jalousies, leur fuite apporte la destruction et le malheur ; la fin de ce premier tome nous laisse penser que la suite sera des plus meurtrières.

Alors que guidé par l amour, on approuve son choix au début du roman, les conséquences amènent parfois le lecteur à approuver de la gène, car elle doit choisir un camp, elle aime toujours les proches qu’elle a connu à Sparte et en même temps veut se faire accepter des troyens, mais cela n’est pas aussi simple...

J’ai adoré ce roman qui se lit comme un roman, sans lourdeur, ni de moment trop descriptif, au contraire, il y a beaucoup de dialogue, je poursuis avec le tome 2 afin de mieux connaître encore son destin qui semble si noir.

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Les confessions du jeune Néron

Margaret George est une véritable référence en matière de biographies romancées. J’avais adoré Mary Queen of Scotland and the Isles (non traduit en français). Ce roman historique sur la reine d’Ecosse déchue Mary Stuart est d’autant plus impressionnant que son héroïne a passé la moitié de sa vie en captivité. Tout en collant au plus près des faits historiques, l’autrice parvient à garder le lecteur en haleine tout au long des plus de 800 pages. Un véritable exploit ! J’avais donc hâte de découvrir ses autres romans.



Je viens maintenant de terminer Les confessions du jeune Néron, le premier tome des mémoires apocryphes du fameux empereur romain. Le deuxième tome, The Splendor Before the Dark, sorti en 2018 aux États-Unis, n’est malheureusement pas encore traduit en français. Le livre s’intéresse aux premières années de Néron, de son enfance à l’été 64, au moment du Grand incendie de Rome. Tordant le coup aux préjugés qui font de Néron un empereur débauché et mégalomaniaque, elle s’intéresse aux aspects plus positifs du personnage comme sa passion pour l’art et son côté novateur. Sans occulter le côté sombre de Néron (par exemple sa responsabilité dans l’exécution de sa mère Agrippine), Les confessions du jeune Néron cherche des explications dans les traumatismes de son enfance (les menaces de Caligula, la relation incestueuse avec sa mère…). Le résultat est un personnage complexe et intéressant, à la fois vulnérable et porté par l’ambition, sensible et impitoyable.



J’ai particulièrement aimé…



• la narration principalement à la première personne, qui permet de s’identifier à Néron et de découvrir ce personnage historique sous un jour nouveau.

• découvrir d’autres personnages historiques fascinants à travers leur relation avec Néron tels que Sénèque, Boudicca, ou encore Paul de Tarse, mais aussi découvrir la Rome antique à travers les descriptions de ses principales réalisations architecturales, en particulier celles érigées sous le règne de Néron.

• la mise en lumière du rôle crucial joué par les femmes dans la vie de Néron, notamment Agrippine et Poppée.

• la tension dramatique créée par la lutte pour le pouvoir et les multiple tentatives d’assassinats, avec l’intervention de la célèbre empoisonneuse Locuste à plusieurs moments du récit.

• la postface, dans laquelle l’autrice explique le résultat de ses recherches historiques et les choix qu’elle a opérés pour les besoins de la fiction.


Lien : https://histfict.fr/les-conf..
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Le seul défaut de ce roman, la première personne du singulier ! Parfois, on aimerait connaître d’autres points de vue que celui d’Helene de Sparte, ou plutôt de Troie !
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Mary Queen of scotland and the isles

The book is full of authentic details and real historical material, but it is written with all the suspense and emotion required of a drama. Despite the length of the book (880 pages!), I was never bored, which is all the more impressive since Mary spent almost half her live in captivity! The only thing I did not enjoy was the very last chapter. Invoking Mary's "spirits" to depict the evolutions shortly after her death is a strange idea, and it spoiled the impression of realism and authenticity that I felt throughout the book.
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Les Mémoires de Cléopâtre, tome 1 : La Fille d'Isis

Premier tome d'une trilogie reprenant la vie de Cléopâtre, ce roman est très bien documenté et nous propulse au côté de cette reine mytique.
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Hélène de Troie, Tome 2 : Les flammes de l'éter..

Ce 2° tome se déroule lors de la guerre de Troie, la fuite de Paris et Hélène a donné un motif à Agamemnon pour combattre les Toyens.



Hélène voit ses anciens compatriotes au porte de Troie combattre ceux qui l’on acceuilli da,s cette magnifique ville ; les pertes et sacrifices de ses ancien amis l’a touche mais elle est aussi triste d’infliger des malheurs au Troyens ; Paris et Hélène se retrouvent dans une situation difficile.



Malgré que ce roman relate la guerre de Troie, nous assistons très peu aux combats, le lecteur est le plus souvent à l’intérieur de muraille au coté des femmes et de leur attente.

L’amour qui unit Paris et Hélène est toujours là, même si il fut un motif de guerre, celui-ci n’a plus lieu alors que les années passent ; leur séparation ne servira à rien, la guerre est an marche…



J’ai apprécié cette lecture, même si l’issue de cette guerre me peine, il en fut ainsi, cette lecture m’a remémoré cette page d’histoire. J’aurai toutefois aimé en savoir plus tout au long du livre sur d’autres personnages que l’on côtoie lors du premier tome.

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Les Mémoires de Cléopâtre, tome 1 : La Fille d'Isis

Un roman passionnant écrit par une passionnée.

Ce livre est incroyable, en le lisant j'ai eu l'impression d'être aux côtés de Cléopâtre pendant toute ma lecture.

A croire que l'auteur ait été présente et témoin de toute la vie de Cléopâtre, c'est impressionnant.
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Jntéressant de plonger dans l'histoire de la mythologie. Le monde des dieux et des déesses. Hélène, Paris, Agamegmon, Priam, Cassandre.....tous ces noms venus du passé et attachés à l'épopée de la Grèce ancienne.

L'écriture est simple, un peu mièvre parfois mais l'histoire, elle-même, je l'ai découverte avec plaisir.
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Hélène de Troie, Tome 1 : La Prisonnière de Spa..

Mon premier historique.

L'histoire de Troie est très connue c'est pourquoi j'ai voulu en savoir plus sur les prémisses de cette guerre où tout un peuple s'est fait décimé. Du coup, plus qu'un cours, j'ai préféré me lancer das la lecture de cette épopée romancée de manière magistrale par M. Georges.

Je me suis plongée avec plaisir dans la vie d'Hélène comme si on était une amie intime et qu'on recueillait ses confidences et ses détresses les plus secrètes.
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Les Mémoires de Cléopâtre, tome 3 : La Morsure du..

Ce dernier tome reprend les derniers événements se déroulant autour du règne de Cléopâtre. L'amour et les complots sont au rendez vous.
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Les Mémoires de Cléopâtre, tome 2 : Sous le signe..

Ce second tome est l'occasion pour l'auteur d'avancer dans la vie de sa célébre héroine. Cette dernière veuve de Cécar rencontre Antoine. Toujours aussi bien documenter ce livre est agréable et facile à lire.
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