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Critiques de Margery Allingham (46)
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Les Mystères du West End et autres aventures ..

Les cinq romans réunis dans ce recueil — dont un inédit — savent jouer du suspense psychologique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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La nuit du tigre

Londres 1950. La ville est enveloppée d’un épais brouillard et suinte d’humidité. La charmante Meg Elginbrodde, fille du respectable chanoine Avril, s’apprête à se remarier lorsque elle reçoit d’étranges plis lui annonçant que Martin, son précédent époux, mort à la guerre, est bien vivant, photos à l’appui. Ainsi débute une mystérieuse affaire ponctuée d’une série de crimes froids et glaçants. Personnage fétiche de l’auteure, l’habile Albert Campion, flanqué de l’énergique inspecteur Charles Luke, est plongé dans une histoire aussi sombre que labyrinthique. Si Margery Allingham a été la rivale d’Agatha Christie, son style dense (avec des passages parfois ardus pour la compréhension, certains d’ailleurs peut-être liés aux aléas de la traduction) n'a rien de celui, clair et limpide - sorte de "ligne claire" policière - de la Reine du crime. Défaut ou qualité ? Il est possible d’apprécier les deux. L’univers qu’elle développe est aussi plus touffu, plus "baroque" : on y croise des personnages tragiques d’une noirceur ou d’un nihilisme absolus, d’autres comme sortis d’une cour des Miracles, un monde parallèle ou souterrain. Au-delà de l’enquête, ce sont des considérations métaphysiques que le lecteur est invité à partager. L’atmosphère m’a évoqué celle du Londres de Blake et Mortimer (emprise du brouillard, personnages inquiétants), mêlée à celle de Wilkie Collins et de Dickens, voire de "Peter Pan" (lorsqu’est décrite une sorte d’antre des Lost Boys), avec la vision d’une ville pas encore remise de la guerre qu’arpentent éclopés, miséreux, laissés-pour-compte, un univers malgré tout éclairé par une personnalité complexe et humaniste, que je vous laisse le soin de découvrir. Au cœur de la noirceur, nous sommes heureusement accompagnés, et rassurés, par le charme et la fraîcheur de Meg et la virilité protectrice de Luke, qualités sommes toutes assez genrées (le roman a été écrit en 1952). Un très bon polar touffu, à l’ancienne - et aussi très "anglais".
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Cercueils et Cie

Quel est le meurtre ?

Qui sont les personnages ? Et il y en a beaucoup !

Certains, dont le détective (?), ont des liens de parenté, lesquels ?

J'ai eu l'impression qu'il manquait un chapitre au récit.

Certaines scènes ont l'air de tomber comme un cheveu dans la soupe.

Un départ tellement confus, une avancée dans le brouillard et sans rien comprendre m'ont agacé au plus haut point.

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La maison des morts étranges

Le jeune détective, un brin décalé, Albert Campion est appelé à Socrates Close, une auguste demeure de Cambridge, habitée par l’illustre famille Faraday, où chacun vit à un rythme réglé, sous la férule de la vieille Caroline, grande dame digne et autoritaire. Si l’on a fait discrètement appel aux services du jeune Campion, c’est qu’on s’inquiète de la disparition de l’oncle Andrew… bientôt retrouvé noyé. Puis c’est Julia Faraday, fille de Caroline, qui meurt empoisonnée… Rancœurs familiales, vieille dame autoritaire régnant sur les siens… voilà qui rappelle certains romans d’Agatha Christie. On y retrouve aussi un humour très British. Et des personnages excentriques. Ce qui nous éloigne de la Reine du crime est le style. Un peu trop bavard ici, ce qui a pour effet d’empeser l’histoire, alors que celui d’Agatha Christie est simple et limpide (c’est sans doute, selon moi, celui de E. C. R. Lorac qui s’en rapproche le plus). Ayant dit cela, on prend plaisir à s’immerger dans la vie de cette famille de « cas », comme seule l’Angleterre victorienne pouvait en produire, vivant au rythme d’une discipline stricte, partageant d’austères repas. Où chacun semble détester l’autre. Chaque personnage est bien dessiné. Surtout celui de l’impressionnante Caroline Faraday, vieille dame à l’autorité surtout naturelle, fine et élégante, dans tous ses aspects. On s’interroge en vain sur l’identité de l’assassin jusqu’au dénouement final, très inattendu. Une detective novel de qualité.
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Des fleurs pour la couronne

Un homme a disparu, puis son corps est retrouvé dans une sorte de cave située dans l'immeuble d'une maison d'édition londonienne. Maison à laquelle appartenait le défunt en tant que membre de la famille fondatrice. D'ailleurs il y travaillait. En fait la plupart des protagonistes sont impliqués dans la bonne marche de l'entreprise. Les soupçons vont de l'un à l'autre. Et puis la situation du couple du mort se révèle problématique. Qui a eu intérêt à le faire taire ? Ce meurtre a-t-il un rapport avec la disparition de l'un des fondateurs, vingt ans plus tôt ? Le détective Albert Campion, ami de la famille s'est engagé à éclaircir l'affaire. Il fouine, interroge, scrute, met parfois dans l'embarras ceux qu'il croise. Pourtant la vérité lui échappe encore.



Margerie Allingham, l'auteure contemporaine d'Agatha Christie, brosse des portraits de la société de son temps, au début du 20e siècle.

De nombreux détours, descriptions et détails perdent souvent le lecteur avide de connaître la suite des événements.
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Des fleurs pour la couronne

Grosse déception.

On nous présente M. Allingham comme une concurrente d'A. Christie, mais contrairement à cette dernière, l'autrice n'a pas eu l'adresse de semer des indices pour ses lecteurs.

L'enquéteur semble être un personnage récurrent d'une série de romans, mais ses relations antérieures supposées avec les personnages de cette intrigue restent floues.

Malgré un style d'écriture un peu vieillot, l'intrigue de départ semble intéressante (un mort dans une pièce forte fermée) et on a envie de découvrir le coupable. Mais quelle déception ! La chute de l'intrigue est baclée, on a l'impression que l'autrice ne savait pas comment conclure.



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La nuit du tigre

Un grand ennui à la lecture de ce livre tant il faut s'accrocher pour situer l'époque, les personnages. La confusion règne d'ailleurs dès la couverture qui présente d'un côté une silhouette très fin 19ème et de l'autre annonce une intrigue dans les années 50. Cela sans empêcher cependant qu'un des personnages fasse marcher un "petit ordinateur" dans sa tête ( serait-ce la traduction ?). C'est donc flou, assez peu crédible, pas passionnant du tout.
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Crime à Black Dudley

J'ai découvert Margery Allingham et son personnage Albert Campion (dandy enquêteur dans le Londres bourgeois des années 1930) avec le roman Des fleurs pour la couronne. A la même période, Clém a reçu Crime à Black Dudley. J'ai eu envie de poursuivre la découverte de ce personnage tellement atypique.



Une fête entre amis, dans un manoir familial mais assez inquiétant, éclairé à la chandelle, en pleine campagne Anglaise, avec des jeunes bourgeois.



Un meurtre, déguisé en crise cardiaque, et des méchants qui retiennent les amis en otage.



Au 1er abord, c'est pour moi une déception. Comme je l'ai dit, je voulais découvrir un peu plus Albert Campion, et il est presque un personnage secondaire dans ce roman. Cela m'a particulièrement déstabilisé.



Il y apparaît un peu nié, et on se s'est pas vraiment qui il est au final (espion, enquêteur, benêt ou magicien...).



Si je mets de côté cette aspect là, j'ai été plutôt séduite par l'histoire initiale, qui est très prometteuse, avec cette vieille bâtisse pleine de passages secrets, une vieille légende de famille sous forme de rituel avec une dague mystérieuse et ce huis clos aux personnages intrigants et tous différents. Les méchants sont des mafieux, plutôt bien organisés.



Le personnage principal est donc un docteur, George Abbershaw, travaillant à l’occasion avec Scotland Yard...



Petit bémol : les femmes ont un rôle "secondaire" elles aussi, très à distance (petite nature devant être sauvées et/ou protégées, qui passent une partie du roman à pleurer).



Au final, là aussi je suis déçue par le fil rouge que j'ai trouvé un peu long, le crime arrive vite mais la suite est poussive. J'ai un peu lutté par moment pour continuer ma lecture. Les rebondissements en permettent pas de rester captiver. Même le dernier dans le chapitre final où l'on comprend la fin mot de l'histoire.



C'est un peu confus.



J'aurais du lire les romans dans l'ordre, j'aurais probablement plus apprécié celui-ci.
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Crime à Black Dudley

#LAUTREREINEDUCRIME

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Parce que je ne lis jamais les séries dans le bon ordre, voilà enfin mon retour sur le premier tome de la série Albert Campion ! Avec ce livre, j’ai retrouvé le plaisir de me plonger dans ce roman « ô so british » que je me suis dépêchée de lire avant la sortie des deux prochains « Au coeur du labyrinthe » et « La nuit du tigre » (sortie le 4/11 😊)

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Dans une ambiance Cluedo, rendez-vous dans ce manoir chic - le château de Black Dudley, perdu dans la campagne anglaise. C’est le week-end, l’ambiance est festive, Wyatt Petrie, notre hôte, présente à ses invités une mystérieuse dague. Selon la tradition, il est dit que les participants doivent se passer la dague en courant dans les couloirs du château plongé dans le noir (on occupe son samedi soir comme on peut hein 😂) et ce qui devait arriver arriva, l’un des participants est retrouvé mort... Who did it ? Le tueur rôde forcément dans le château... 😱

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Malgré mon regret qu’Albert Campion n’ait pas été introduit comme il se doit - n’étant qu’un simple invité ce week-end là, il reste assez discret - on retrouve le côté Agatha Christie. Personne n’est coupable mais tout le monde est suspect, personne n’a rien fait mais tout le monde s’accuse, on s’amuse à démêler le vrai du faux, tout ça pour arriver à la fin face à une révélation plutôt surprenante ! Bref, j’aime le côté huis clos, j’aime l’ambiance, j’aime la plume, alors je lirai les suivants avec plaisir ! 😊
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Crime à Black Dudley

Margery Allingham (1904-1966) fut une des grandes voix anglaises de la littérature policière du siècle dernier, au même titre qu'Agatha Christie. Même ambiance, même sens du suspense et de la déduction. Ce qui change ici, c'est que c'est le docteur Abbershaw qui mène l'enquête et que Albert Campion, qui est le personnage récurrent de l'auteure -qui apparaît ici pour la première fois-, est un trublion. Inclassable, on ne sait point s'il est malfaiteur, enquêteur, redresseur de torts, il joue sur tous les tableaux et surtout sur celui de l'humour, de la fausse naïveté, du décalage.



Mise à part une petite confusion possible dans les diverses identités des uns et des autres -surtout les méchants-, ce roman se lit avec plaisir et l'on y retrouve tout ce que l'on aime chez la maîtresse du genre, la contemporaine de Margery Allingham, Agatha Christie. Et lorsque l'on croit que c'est fini, un petit rebondissement rajoute quelques pages au roman pour une fin inattendue.



Le charme de la littérature policière anglaise du siècle passé.
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Des fleurs pour la couronne

En tant que grande fan des écrits d'Agatha Christie, je ne pouvais pas passer à côté de la découverte de la plume de Magery Allingham, romancière britannique importante dans les romans de whodunit. Elle est la créatrice du personnage de détective Albert Campion, dont cette aventure est la septième enquête, parue en 1936.



Albert Campion est un ami de la famille Barnabas, qui est une maison d'édition réputée. Alors lorsque l'un de ses membres - Paul Brande, la victime - est retrouvé dans une pièce d'archives, sise au sous-sol de l'établissement, après avoir disparu pendant plusieurs jours; le jeune homme est appelé à la rescousse. Il doit défendre Mike Barnabas, qui est accusé du meurtre de son cousin, par amour pour la femme de ce dernier. Mais les choses et les événements ne sont pas aussi limpides qu'il y paraît.



Dès les premières pages, le lecteur est plongé, sans préavis, dans la vie d'Albert Campion et de la famille Barnabas. Il découvre ainsi une maison d'éditions, dirigée par des hommes, qui ne semble pas aussi florissante qu'il y paraît, même si sa renommée n'est plus à faire. Sans préavis, car dans les premiers chapitres, le lecteur est un peu perdu entre tous ces hommes d'une même descendance, que l'on confond un peu beaucoup, sans parler des générations précédentes...



Le fait que le roman date des années 1930 s'en ressent un peu dans l'écriture, le style est détaillé, mais le lecteur ne ressent que peu d'empathie pour les personnages. Bien sûr, l'un des personnages féminins, la femme du défunt, prénommée Gina; étant sous le feu des projecteurs, surtout pendant le procès, l'autrice s'attarde davantage sur son ressenti et sa détresse. Sinon, il n'est que très peu question de sentiments.



Sans spoiler, il est difficile d'être clair. Par contre le lecteur est surpris quant à un événement se produit, et coupe un peu l'herbe sous le pied de l'intrigue. La conclusion de l'enquête tombe comme un cheveu sur la soupe, sans que le lecteur en est suivi le détail, alors qu'il a été assidu à tous les autres développements de l'intrigue. En parlant à demi-mot, la seconde partie de l'investigation; qui n'en est pas vraiment une car personne n'avait demandé à Campion de se poser sur la question, est une disparition qui a eu lieu il y a une vingtaine d'années, et que bien sûr, le détective va résoudre avec brio. Cette fin est bien en adéquation avec le reste du roman, et fait plaisir au lecteur qui aime la justice. (...)
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Des fleurs pour la couronne

Le pitch de départ me plaisait beaucoup car l'intrigue se déroule au sein de la famille Barnabas qui gère au début du vingtième siècle, une prestigieuse maison d'édition. Outre le fait d'exploiter une entreprise familiale, les Barnabas ont choisi de vivre dans des maisons adjacentes à leurs bureaux. Ils ne se quittent donc presque jamais… Paul, l'un des leurs, est retrouvé mort dans la salle d'archives alors qu'il avait disparu depuis quelques jours. Sa femme, Gina, ne s'était pas inquiétée outre mesure, puisque Paul est un électron libre, le feu follet de la maison qui a pour habitude de s'absenter lorsqu'il s'est mis en tête de dénicher un nouveau talent. Les relations que Gina entretient avec Mike, le cousin de son mari, sont rapidement pointées du doigt et ce dernier est mis en examen. Albert Campion, ami de la famille, est appelé à la rescousse pour démontrer l'innocence de Mike. Ce n'est pas la première fois que la famille Barnabas défraie la chronique car vingt ans plus tôt Tom Barnabas s'est volatilisé en pleine rue sans que l'on ne retrouve jamais son corps...



"Des fleurs pour la couronne" est un roman agréable, qui se lit facilement et qui se déroule en plus dans l'Angleterre des années 30, période que j'apprécie particulièrement. Nous en apprenons aussi beaucoup sur la justice de cette époque et sur la tenue d'un procès pour meurtre (on comprend ainsi le titre du livre...). Ce roman a une construction plus classique de "whodunit" (roman policier du début du XXème siècle dont la trame est dédiée à la résolution de l'énigme - à l'instar des romans d'Agatha Christie par exemple) que "Crime à Black Dudley", petit reproche que j'avais fait à ce premier roman. J'ai été un peu déstabilisée par le fait que nous ne disposons d'aucune information concernant Albert Campion, on ne sait rien de sa vie, de son métier ou de sa famille. Et comme nous n'en savions pas plus dans sa première enquête, nous ne sommes guère avancés. Mais tout cela ne suit absolument pas à l'histoire et à la résolution du meurtre !
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Crime à Black Dudley

Reçu dans le cadre d'une masse critique de Babelio (que je remercie), j'avais très envie de me plonger dans ce policier rappelant, par son résumé, les livres d'Agatha Christie, qui m'ont toujours beaucoup plu. Malheureusement, le souffle est bien vite retombé malgré une lecture, heureusement, rapide.



Le premier reproche qui me vient en tête, ce sont les personnages. Dans ce huis clos à la Cluedo, il y a trop trop trop de personnages dont beaucoup ne servant à rien. Au final, je me suis perdue entre tous ces noms qui, en plus, sont une fois appelés par le prénom, l'autre fois par le nom de famille. A devenir dingue ! De plus, malgré le huis clos, de nouveaux personnages arrivent à venir se greffer au noyau de base, histoire de bien vous semer en route. Déstabilisant et parfaitement agaçant.



De plus, ce que j'aime dans les policiers, c'est de pouvoir enquêter moi même pendant la lecture histoire de deviner, un peu en avance, le dénouement. Ici, inutile de se creuser la tête, il est parfaitement impossible de découvrir tous les tenants et aboutissants de ce crime. On connaît le fin mot de l'histoire à la toute fin et c'est juste hyper décevant de se rendre compte que " tout ça pour ça".



Bref, une énorme déception pour moi pour cette histoire qui présente peu d'intérêt finalement. Heureusement, il se lit vite, et c'est bien son seul avantage à mon goût...



Quant à l'autrice, je ne la connaissais pas mais vraiment, aucune comparaison, du moins pour ce livre, avec Agatha Christie. Le style est d'époque mais n'est pas gênant, mais le déroulé de l'intrigue est banal et très fouillis.



Bref, selon moi, passez votre chemin !
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La mode est au linceul

Intrigue sans intérêt, situations embrouillées et personnages futiles. Très déçue car je m'attendais à une Agatha Christie "bis". On en est loin !
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Cercueils et Cie

Injustement méconnue de ce côté de la Manche, Margery Allingham fut pourtant considérée dès les années 30, époque où elle commença « à officier », comme l’un des auteurs phares du roman policier britannique.

A tel point que la célèbre Agatha dut partager avec elle son fameux titre de « Reine du crime », ce qui n’est pas peu dire…

J'aime à penser que dans une autre vie, éternelle celle-là (les personnages ne survivent-ils pas bien souvent à leur créateur ?) , Poirot et Miss Marple durent et rencontrent peut-être toujours à l’occasion, dans leur monde éthéré de papier, le jeune héros longiligne de Margery, j’ai nommé le charmant Albert Campion, héros récurent de l’œuvre de la romancière et tout aussi doué que ses deux alter égos précités…



Cercueils et Cie, publié pour la première fois en 1949, est l’un des rares romans de Margery Allingham a n’avoir encore jamais été traduit en français… Pourquoi ? Mystère… Et Albert n’est plus là pour résoudre cette énigme… Enfin, j’ai peut-être ma petite idée - pourquoi pas un coup tordu de Poirot, une basse vengeance pour se débarrasser de son coriace adversaire tout du moins dans le cœur des français qui commençaient forcément à l'excéder (souvenez-vous, les anglais le prenaient toujours pour un "petit détective français", lui, si belge et fier de l'être...)



La suite ci-dessous :
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Des fleurs pour la couronne

J'ai eu ce livre dans le cadre d'une promotion : 2 livres achetés =1 livre offert. L'intrigue paraissait intéressante du coup je l'ai pris.

Je suis allée jusqu'au bout mais j'ai faillit laisser tomber dès les premières pages : des phrases de description à n'en plus finir, à tel point qu'à la fin de la phrase on ne se rappelle plus du début !

J'ai quand même réussi à passer le cap, les phrases deviennent raisonnables par la suite.

L'intrigue fini par devenir intéressante, à la fin on veut savoir le dénouement mais là, à nouveau une déception. Rien n'est expliqué clairement, l'enquêteur trouve la solution on ne sait comment.

Je ne recommande pas ce livre.
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Crime à Black Dudley

Je cherchais un roman policier "sympathique", j'ai trouvé mon bonheur avec Crime à Black Dudley. Une petite recherche sur l'auteure m'a permis d'apprendre le terme de "whodunit" qui désigne le genre "roman à énigme". Il y a finalement deux énigmes : le meurtre et le mystère du gang, entrelacées, qui rendent la lecture assez addictive et j'ai tourné les pages sans m'en apercevoir ! Ce n'est pas un thriller au rythme trépident: il y a un certain flegme anglais, une retenue très aristocratique même dans les moments cruciaux, qui donne à l'histoire une certaine classe. Je comprends le mot d'Agatha Christie sur " l'élégance " des intrigues et le style du récit de l'auteure. Le personnage de Albert Campion créé ici reste une énigme fantasque qu'il faut apparemment suivre dans le tome suivant pour en faire plus ample connaissance. Le personnage d'Abbershow a un côté Docteur Watson et un peu Sherlock Holmes -deux en un- qui le rend sympathique, et sa désormais fiancée Meggie ne manque pas de cran ! Ce duo m'a semblé plus au coeur du roman et de l'action que Campion lui-même avec qui ils forment cependant le cerveau de l'histoire. La course poursuite dans les marais m'a laissée un peu sceptique et le chapitre final ne m'a guère surprise quant à la révélation du meurtrier, même si ses motivations n'étaient finalement pas celles que je croyais. L'ensemble est assez linéaire mais il est facile au lecteur de s'immerger et de se laisser entraîner dans l'histoire (je pense qu'un certain nombre d'auteurs actuels s'en sont inspirés !!)

en bref : un roman policier sympathique que les fans d'Agatha Christie et de romans policiers "british" apprécieront. Les accros au thriller n'y trouveront pas vraiment leur compte. Pour moi, il a "fait le job" !
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Crime à Black Dudley

Un petit livre prometteur avec une dédicace d'Agatha Christie mais, pour moi, pas du tout le même plaisir...

Pourtant, le début est bien : un manoir isolé où un petit week end se prépare. Un colonel à la retraite et son neveu y accueillent quelques invités à la réputation parfaite... et pourtant à la suite d'un petit jeu de cache cache, l'un des personnages décède.

Qui? Pourquoi? L'enquête était tentante.... Mais en fait rien de tel... Nous voici dans une sombre affaire de trafic (de?...), d'espionnage.... En effet, une correspondance cryptée a été dérobée et tant que le-la coupable ne la restituera pas, les hôtes seront à la merci d'un bien étrange et patibulaire allemand, prisonniers.

C'est tiré par les cheveux, confus et improbable... Trop de faits se côtoient sans s'imbriquer, pas vraiment un policier puisque le crime passe totalement au second plan. Les personnages ne sont guère attachants et le soi-disant héros, Albert Campion, ressemble plus à un clown qu'à un sauveur.... Franchement je l'ai refermé avec plaisir en me disant "plus jamais"... qu'importe la série...
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Crime à Black Dudley

Margery Allingham est une autrice dans la lignée d'Agatha Christie, donc je ne pouvais pas passer à côté, étant donné ma passion incontestée pour la reine du crime et le whodunit. En grande étourdie que je suis, j'ai découvert Albert Campion, dans sa seconde enquête "Des fleurs pour la couronne" au lieu de commencer par ce roman-ci. C'est n'est pas grave, car les deux romans réunis n'éclairent pas beaucoup le lecteur sur ce personnage de détective plutôt mystérieux et à l'apparence assez niaise.



Black Dudley est une demeure assez austère, appartenant à la famille Petrie. Le jeune et dernier descendant, Wyatt organise un week-end à la campagne, entouré d'amis et de son vieil oncle par alliance. Au cours d'un jeu au cœur du manoir plongé dans l'obscurité, l'un des participants est retrouvé mort, et des papiers importants disparaissent. Soudain l'ambiance dans la vieille bâtisse devient étouffante. Georges Abbershaw tente de faire la lumière sur cet événement, alors que des clans se forment et que Black Dudley semble de plus en plus isolé, sans moyen de communiquer avec l'extérieur.



C'est une intrigue policière assez étonnante, qui au début désarçonne le lecteur. Margery Allingham pose assez aisément le contexte étouffant de cette vieille bâtisse austère et de ces jeunes gens venus pour s'amuser le temps d'un week-end. Seulement certains sont là pour affaire, et des affaires pas très recommandables. Le crime arrive, mais rapidement, étant donné la situation et les enjeux, ce dernier passe au second plan. Il est vrai que les personnages dans l'immédiat ont mieux à faire. Et plus urgent surtout. Alors que le mort lui, est mort. Eux ne le sont pas encore...



Tout au long du roman, le lecteur attend. Le "héros" du roman est censé être un certain Albert Campion, mais ce dernier ne remplit pas trop sa tâche et les investigations sont laissées aux mains de ce Georges Abbershaw, médecin de son état. Le sieur Campion, lui passe plutôt pour un anti-héros, avec son physique de gringalet, ses cheveux filasses et ses grosses lunettes - probablement à double foyer. Il a un humour totalement en décalage avec le reste de ses contemporains, et semble perpétuellement à côté de la plaque. Pourtant, à certains moments, il est juste surprenant. (...)
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Crime à Black Dudley

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