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Citations de Mari Jungstedt (30)


Il téléphona chez lui pour prévenir Line qu'il rentrerait tard.
Line fit preuve de compréhension. Depuis de nombreuses années, elle avait perdu l'habitude de partager ses repas quotidiens. C'était pet-être grâce à cela que leur mariage tenait, pensa Knutas en descendant les escaliers. Parce que chacun avait une vie professionnelle bien remplie et n'avait pas absolument besoin de la présence de l'autre. Cela facilitait sans aucun doute la vie à deux.
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Son dernier tour en barque remontait à plusieurs années. Il avait réparé le trou dans la coque puis tiré le bateau dans l'eau. Il savait où aller. Il voulait atteindre la langue de terre. Après, il serait content.
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Il se demanda si sa vie, maintenant qu'il était père, serait toujours comme ça: une
angoisse permanente.
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Allez , crachez le morceau menaça Knutas. Vous êtes plutôt bel homme et vous le savez sans doute pertinemment. Vous semblez bien gagner votre vie , vous êtes célibataire et dans la fleur de l'âge. Avez-vous déjà eu une relation durable ?
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La soirée se passait mieux qu’elle ne l’avait espéré. Elle avait été un peu nerveuse avant l’arrivée des invités – cela faisait si longtemps qu’ils ne s’étaient pas vus. Mais maintenant, son inquiétude avait disparu. Après un verre d’alcool fort en guise de bienvenue, un vin blanc à l’entrée, plusieurs verres de vin rouge avec le plat principal et du porto au dessert, une atmosphère merveilleusement gaie régnait autour de la table. Kristian était encore en train de raconter une anecdote sur son chef, et des éclats de rire emplissaient le salon de la vieille maison en meulière.
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L'humiliation le brûla comme un feu et il fut paniqué. Il plissa les yeux et cria de toutes ses forces jusqu'à ce qu'on lui presse un objet mou contre la bouche. Il reconnut l'odeur de son slip. Ses persécutrices lui enfonçaient son slip dans la bouche.
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Knutas en eut le souffle coupé. Pendant un instant, d'autres images lui revinrent en mémoire. Martina, pendue au milieu des arbres. La jeunesse, et la mort cruelle et soudaine. Ici c'était du sang rouge et des plumes blanches.
Tout tournait autour des contrastes.
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En abaissant la poignée, il constata que la porte était fermée à clé. Il tira les clés de sa poche et ouvrit. A l'intérieur rien n'avait bougé, comme si ses parents y vivaient toujours. Le bureau dans l'entrée était toujours aussi brillant qu'autrefois, le tic-tac de l'horloge de la cuisine laissait le temps s'écouler au même rythme que jadis, les assiettes chinoises étaient toujours alignées au mur, même le Sopalin était toujours sur son support dans la cuisine. Il entra dans le salon et l'observa en silence. Il se distinguait des salons ordinaires par l'absence de canapé. Tous les autres en avaient un, mais eux n'en avaient jamais eu à la maison. Sur un canapé, on pouvait discuter, s'asseoir pour regarder la télé. Ici, il n'y avait pas de télé, et avoir un canapé relevait du domaine de l'impensable. Sur un canapé, le danger était grand que l'on se rapproche et qu'on entre en contact physique, et ça, c'était un péché. Tout ce qui faisait plaisir était un péché. Ils n'avaient pas de télé, car la télé était un péché. Ils n'écoutaient jamais la radio, ni de musique, car c'était un péché. Les bandes dessinées et les jeux de société étaient un péché et c'était un péché de rigoler le dimanche. Le risque que quelqu'un rigole le dimanche dans cette maison n'était pas grand, mais on ne rigolait pas le reste de la semaine non plus. Il ne pouvait pas se souvenir d'avoir un jour surpris son père ou sa mère un sourire aux lèvres. Son foyer était marqué par le silence et l'austérité, la sévérité et les punitions.
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Dès l’aube, l’air transpirait déjà l’anxiété.
Egon Wallin avait mal dormi, s’était tourné et retourné toute la nuit. Dans sa maison située en bord de plage, juste après les remparts de Visby, il était resté allongé les yeux ouverts pendant des heures a écouter le bruit de la mer démontée
Son angoisse ne provenait pas de la tempête. Après ce week-end, sa petite vie bien réglée serait mise complètement sens dessus dessous, et il était le seul à savoir ce qui se préparait. Sa décision avait mûri ai cours des six derniers mois et il n’était plus possible de revenir en arrière.
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Devant les fenêtres s’étalaient des champs de blé et des prés ondulants. Les coquelicots attendraient encore plusieurs semaines avant de fleurir. Plus loin, dans un dernier crépuscule hésitant, on devinait la mer.
Helena et Per avaient pris quelques jours de congé et s’étaient installés dans leur maison de campagne sur l’île de Gotland, pour la Pentecôte. A l’occasion de ces brèves vacances, ils avaient l’habitude de rencontrer les amis d’enfance d’Helena. Cette année, seul le lundi de Pentecôte avait convenu à tout le monde.
Il faisait particulièrement froid pour la saison, pas plus de dix degrés. Un vent violent hurlait et sifflait dans les cimes des arbres.
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Que savait-elle des personnes de son entourage ? Quels secrets obscurs se cachaient chez les gens une fois leurs portes fermées ? Le meurtre avait détruit sa sécurité quotidienne.
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- Au fait, et toi ? Comment ça va? demanda Knutas.
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Helena rit à gorge déployée quand Per entonna une chanson paillarde qui parlait des gamins du continent courant les jupons des filles de Gotland, qu’elle lui avait apprise elle-même.
Tous les convives chantèrent le refrain : la meilleure amie d’Helena, Emma, et son mari Olle, les voisins Eva et Rikard, et puis Beata avec son nouveau mari John, un Américain qui participait pour la première fois à une de leurs rencontres. Kristian était le seul à être encore célibataire. Un bel homme, mais manifestement condamné à rester vieux garçon. Bien qu’il eût lui aussi déjà trente-cinq ans, il n’avait jamais vécu avec une femme. Au cours des dernières années, Helena s’était souvent demandé pourquoi.
Sur les rebords des fenêtres, des bougies brûlaient dans des chanceliers en fonte, et le feu crépitait dans la cheminée. Devant l’âtre, le chien Spencer couché sur une peau de bête se léchait les pattes et soupirait profondément en se pelotonnant dans la chaleur du feu.
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Des troupeaux de bétail broutaient l'herbe dans les prés verts. Johan se demanda pourquoi les moutons de Gotland étaient noirs alors que presque toutes les vaches étaient blanches. Sur le continent, c'était le contraire. Les moutons étaient blancs et les vaches noires ou brunes.
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Il réfléchit à l'indifférence des policiers face à ces vols. Il était indigné qu'on bazarde des trésors historiques sur le marché lucratif et qu'ils disparaissent non seulement de Goltand mais de la Suède en général.
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La Suède n'est plus la patrie des blondinets qui mangent du pain azyme et qui dansent en costume traditionnel ! C'est un pays multiculturel !
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Le jardin était impressionnant , avec de larges bandes de gazon et des massifs de fleurs dont Johan ne connaissait pas le nom. Des nuages noirs s'accumulaient dans le ciel. Il allait sans doute pleuvoir avant midi.
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en deux semaines, deux femmes avaient été sauvagement assassinées. Juste avant la haute saison touristique. La police n'avait pas d'autres choix que de retenir ces informations.
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Il passa devant la Tour de la Vierge, l’une des nombreuses tours des remparts. Il y avait une vieille légende à son propos. Quand Waldemar Atterdag, le roi danois, voulut envahir et piller Visby au XIVème siècle, une jeune femme lui avait ouvert une porte des remparts. Elle était amoureuse de Waldemar, et il lui avait promis de l’épouser et de l’emmener au Danemark, si elle lui ouvrait la porte à lui et à ses hommes. Elle le fit et les Danois saccagèrent la ville. Le roi, quant à lui, ne tint pas sa promesse, l’abandonnant à son triste sort. Quand on découvrit ce qu’elle avait fait, la jeune femme fut emmurée vivante dans cette tour. La légende dit qu’on entend toujours ses appels au secours.
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Il était assis nu sur la banquette et se séchait énergiquement. Ilse sentait purifié. Le compartiment de la banquette il était assis s'était rempli. Il se libérait de tout ce qui lui avait pesé pendant tant d'années. Plus le sang coulait , plus il se sentait pur.
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