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Critiques de Mariana Leky (40)
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Le rêve de l'okapi

Ce livre choisi pour sa couverture originale et la 4 ème qui me laissait entrevoir un roman amusant et léger, s'est avéré comme l'okapi " il n'y a rien qui aille ensemble,et pourtant c'est un animal d'une grande beauté." Et donc pas si léger que cela... J'avoue qu'au début j'ai eu un peu de mal car le moins que je puisse dire c'est que Mariana Leky ne privilègie pas la ligne droite pour aller d'un point à l'autre ! Et pourtant quel plaisir lorsque je me suis laissée couler dans cet univers. J'y ai trouvé un curieux mélange de Paasalina pour ses personnages hauts en couleurs,un peu des frères Grimm pour l'aspect conte, mais aussi de Mathias Malzieu pour la candeur,la pureté et la force des sentiments.

Luise,la narratrice est la petite fille de Selma, personne lumineuse, merveilleuse de douceur et pourtant affirmée et repère pour tous. L'histoire prend naissance autour d'un de ses rêves car lorsque l'okapi apparaît dans ses songes,la mort emporte quelqu'un du village. Superstition bien ancrée et ceux qui s'en défendent sont les plus affectés! Son dernier rêve va cependant toucher celui auquel personne n'aurait pensé et pour Luise alors âgée de 10 ans c'est l'effondrement. Pourtant Selma va l'aider à admettre que "quelqu'un est parti. Mais le monde est toujours là. Le monde entier,moins un". Tout l'intérêt de ce roman repose sur le lien qui unit les personnages du village en développant avec tact, sensibilité, poésie, amour et humour une bien jolie philosophie.

Autour de cette grand mère adorable,se côtoient l'opticien son amoureux de toujours qui n'a jamais pu lui déclarer sa flamme mais partage chaque instant de sa vie, Luise bien sûr,petite fille puis jeune fille qui pourrait bien être la cousine d'Amelie Poulain,Palm, l'alcoolique irascible un peu comme l'ogre des contes mais que la tristesse metamorphosera, Frédérick le beau moine bouddhiste qui suit chaque mouvement du village depuis son monastère au Japon grâce au battement de son cœur qui bat à l'unisson de celui de Luise,et puis les autres: le père et la mère de Luise, Alberto le glacier, le commerçant,le libraire etc.

Tout un monde que je quitte avec regret mais qui ne disparaît pas car " si nous regardons une chose, elle peut disparaître à notre vue,mais si nous n'essayons pas de la voir,elle ne peut pas disparaître". Cette phrase énigmatique signifie que " si on n'essaie pas de différencier une chose de toutes les autres choses qui nous entourent,alors cette chose ne peut pas non plus disparaître parce qu'elle n'est pas différencier. Comme elle ne se détache pas de tout le reste,elle est toujours là."
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Le rêve de l'okapi

Voilà un roman charmant et original! Au fur et à mesure de la lecture, il gagne de l'intérêt et, sans que tout soit dit, le lecteur partage la vision de la vie ( et de la mort) apportée par la romancière. Le réalisme et la magie sont mélangés de manière naturelle et les personnages tous attachants à leur manière.

Tout commence à Westerwald, un petit village allemand, en 1983. Quand Selma, la grand-mère de la narratrice, rêve d'un okapi, c'est un mauvais présage, annonçant une mort prochaine. Les adultes du village s'inquiètent et la mort frappera effectivement quelqu'un.

C'est un petit monde que nous découvrons: Elsbeth, un peu magicienne, l'opticien, amoureux discret de Selma, elle-même veuve de l'amour de sa vie, Palm, chasseur alcoolique converti à la religion, Marlies la triste qui habite la maison où sa tante s'est suicidée, les parents de Luise séparés, et Alaska le chien géant...

Douze ans plus tard, la narratrice est libraire stagiaire. Par hasard ( mais y a-t-il vraiment un hasard dans les destins des personnages?), elle rencontre un jeune moine boudhiste du Japon et en tombe amoureuse.

Tout change et rien ne change dans ce petit village. Et ce qui demeure par dessus tout, quoique presque jamais nommé dans les liens: l'amour...
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Le rêve de l'okapi

L'Okapi animal étrange et aberrant, mais vraiment beau quand même, à mon avis.



Un conte moderne (hors du temps) où se mêlent le temps présent, le temps d'avant et l'intemporel.



Comme l'Okapi il n'y a rien qui va ensemble et pourtant tout se rejoint.



Sorte de puzzle de destins entremêlés.



Comme fil conducteur, le rêve, les croyances et un peu de poésie qu'on retrouve au détour du chemin de vie de chacun des protagonistes.



Une musique s'invite "Felicita", chanson des années 1980 du duo pop italien Al Bano et Romina Power.



La mort, l'amour foudroient au hasard des vies.



L'étrangeté du récit m'a happé.
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Le rêve de l'okapi

Selma est une charmante vieille dame qui vit dans un petit village d'Allemagne. Elle est très entourée des siens et s'occupe beaucoup de sa petite fille Luise en l'absence de son père, grand voyageur selon les recommandations de son psychothérapeute. Quand Selma rêve d'un okapi cela signifie que quelqu'un va mourir. Luise et son ami Martin observent alors la réaction des habitants faste à ce rêve funeste. Tous ont la même question aux lèvres : qui la grande faucheuse va-t-elle choisir ? Et quand le drame arrive, c'est tout le village qui est en émoi et chacun réagit à sa façon.



Si j'ai eu un peu de mal à entrer dans ce roman, une fois l'architecture de l'histoire comprise et le mode de fonctionnement des habitants, j'ai été happée par cette histoire rocambolesque à la limite de l'absurde avec des personnages farfelus, des situations invraisemblables. J'ai fini par lire ce livre comme un conte et j'ai passé un excellent moment en la compagnie de ces personnages empreints d'empathie, d'attention, de douceur, d'affection les uns envers les autres.



Un grand merci à l'amie (Ann pour ne pas la nommer) qui m'a offert ce livre vers lequel je ne serais sûrement pas allée au vu de la couleur de la couverture.
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Le rêve de l'okapi



Avez vous déjà rêvé d’un Okapi ? Mais si, cet animal étrange, qui n’appartient à aucune catégorie….Selma, elle le connaît bien, et s’en passerait certainement…

Si vous aimez le merveilleux, l’inattendu, les personnages décalés, et plein de poésie, cet animal est pour vous.

Un livre enchanté à découvrir !!!

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Le rêve de l'okapi

Je termine ce roman un peu émerveillée, comme si j'avais été avalée par une bulle pour n'être libérée que quelques 360 pages plus tard... 《Le rêve de l'okapi》 est assez indescriptible.

Je pourrai vous dire que tout part des rêves de Selma, qui prédisent la mort quand elle voit un okapi. Je pourrais vous énumérer les personnages : Martin le futur haltérophile, Palm et son fusil, Elsbeth et ses grigris, Marlies la triste, l'opticien et son amour accroché au cœur, Peter qui laisse entrer le monde dans sa vie, Astrid qui laisse entrer Alberto, et Luise au milieu de tout ça. Pourtant, rien ne serait très juste. Vous ne prendriez pas conscience de la magie de cette lecture. De la poésie des mots et des rêves qu'on y trouve. De l'absurdité de certaines situations et de la beauté de d'autres. C'est un livre fascinant, unique, à lire si vous voulez faire un voyage incongru...
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Le rêve de l'okapi



Aussi incroyable que cela puisse paraitre : Selma, habitante sexagénaire d'un petit village autour de Bonn, semble annoncer un sinistre présage à chaque fois qu’elle rêve d’un okapi.

Quand elle rêve une nouvelle fois de cet animal singulier , tout le monde devient un peu fou, et c'est l'heure des révélations en tous genres ; chacun d'en profiter pour dévoiler ses pires secrets inavoués et ses pires fantasmes!

C'est Luisette, la petite fille de Selma, qui raconte cette histoire bigger than life, à la lisière de l'onirisme , un ton qui a fait de ce premier roman de Mariana Leky un très grand succès littéraire outre rhin.



On l'aime bien cette chronique douce amere allemande dépaysante et décalée, ,pas très loin de l'univers du regretté auteur finlandais le génial Arto Paaslina.

Commençant comme une farce légère vue par les yeux d'une enfant de douze ans, la deuxième partie du roman, vire au tragique et l'on se laisse très aisément porter par la plume vive et élégante de Mariana Leky !

Un très bon moment de lecture, idéale pour cet été , à conseiller surtout pour les non cartésiens et les doux réveurs !!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le rêve de l'okapi

C’est la première fois que je lis un roman de Mariana Léky et même si la 4e de couverture me semblait quelque peu banale et la couverture étrange, j’ai eu envie d’en savoir plus. J’espérais ne pas lire un roman uniquement pétri de pathos sans aucune originalité ni pointe d’humour.



Et quelle lecture !



J’ai dévoré ce roman qui se trouve au croisement entre la douceur et la spontanéité du film Amélie Poulain et l’univers décalé et particulier d’un Tim Burton (je pense notamment à Big Fish pour les amateurs de Burton).



Ce roman est une symphonie de personnages hauts en couleur auxquels on s’attache immédiatement. Le tandem Luise et Martin, le tandem Selma et l’opticien et le tandem Selma et Luise (on n’est pas loin de Thelma et Louise…). On s’attache à la grand-mère et sa petite fille ainsi qu’à l’opticien dont on ne découvre le nom qu’à la fin (peut-être que lui-même ne se découvre vraiment qu’à ce moment-là…) désespérément amoureux de Selma et incapable de le lui révéler car il en est empêché par ses voix intérieures qui font un sacré boucan. Martin, un pilier pour Luise, son meilleur ami, va bouleverser sa vie à « jamais » et pour « toujours ». On rencontre aussi Elsbeth, une veuve superstitieuse qui se rend compte que son mari l’a trompée toute sa vie et qui connaît toutes sortes de remèdes pour faire face aux maux de la vie mais pas aux siens, à coup de cœur de chauve-souris ou de langue de coq. Il y a aussi Palm un alcoolique sans foi ni loi ou encore Frédérik un jeune moine bouddhiste rencontré inopinément au détour d’un sentier lors d’une battue afin de retrouver Alaska, un chien gigantesque. Bien sûr, il y a Selma qui est le pilier de ce chef-lieu car dès lors qu’elle rêve d’un okapi (animal étrange à la croisée entre plusieurs espèces) un décès a lieu dans les 24h. Autour d’elle, gravitent tous les personnages du roman et c’est sa petite-fille Luise qui raconte cette histoire. Et puis, il y a Martin…



Lorsque Selma rêve d’un okapi, les habitants de ce chef-lieu s’ébrouent et s’animent : il y a ceux qui attendent la mort sans la voir jamais venir à eux, ceux qui l’évitent et tentent de conjurer le sort et ceux qui, même vivants, semblent déjà morts. À chaque fois que survient ce rêve, chaque habitant sentant la mort venir décide de révéler un amour caché trop longtemps, de prendre la décision de quitter la personne qu’il n’aime plus (ou dont il n’est plus aimé), de partir à la découverte du monde, de régler ses comptes ou de pardonner…



Bref, les personnages semblent revenir à la vie lorsque le danger de mort plane au-dessus d’eux. Et de fait, la mort va les toucher à plusieurs reprises et les transformer, les faire évoluer le plus souvent.



J’ai adoré lire ce roman et je pressentais à chaque page tournée qu’il me serait difficile d’abandonner tous ces personnages et même si j’ai tenté de ralentir mon rythme de lecture pour pouvoir faire durer le plaisir du texte, j’ai terminé ce roman en moins de 24h. Il faut croire que, comme eux, je me suis sentie menacée par la présence onirique de l’okapi et que je sentais l’urgence de connaître la fin de l’histoire.



Je ne suis pas étonnée du succès rencontré par ce roman et je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans cette lecture et d’en savourer chaque ligne.

Vous avez 24 heures…
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Le rêve de l'okapi

C'est d'abord le titre de ce roman qui m'a attirée : le Rêve de l'Okapi… Il s'agit du premier livre de Mariana Leky à être traduit en français et j'ai pu lire ici et là que c'est un best-seller primé en Allemagne.

Je remercie NetGalley ainsi que les éditions J-C Lattès de me l'avoir confié en échange d'une critique.



Ce roman avait tout pour m'intriguer et me plaire : un animal africain méconnu, « aberrant », discret et solitaire, entre l'antilope, le zèbre et la girafe que j'avais un peu mal à me représenter, une ambiance onirique entre prémonition mortifère et personnages déjantés, une certaine approche des relations grand-mère/petite fille, des non-dits, des évènements surréalistes…

Et pourtant, j'ai mis un certain temps à le lire, le posant, le reprenant, l'oubliant. Comment expliquer mon peu d'intérêt pour les personnages, pourtant hauts en couleur, originaux, touchants, plutôt bien travaillés… et pour des histoires d'amour et d'amitié racontées de manière loufoque et décalée ? Il y avait aussi un chien improbable et attachant et surtout la symbolique du lieu, un petit village allemand, véritable microcosme avec des protagonistes à la manière de Boris Vian ou de Lewis Carrol. Enfin, la manière dont la narratrice, parlant à la première personne, présentait les choses, entre clarté et complexité, entre « oui, mais » et prises de risques, avait un côté irréel et poétique dans une ambiance où l'on sentait bien que tout était possible… J'aimais assez la manière de mettre en scène la mort annoncée, l'amitié entre les deux enfants, la fuite du père, les atermoiements de l'opticien ou encore la folie de la voisine… La grand-mère avait un présence matriarcale décalée assez savoureuse…

Malgré tout, quelque chose ne fonctionnait pas pour moi comme cela aurait pu, compte tenu de la présence de tous ces ingrédients prometteurs. Ce n'est qu'à la toute fin du livre que j'ai eu l'explication quand il est dit que certains motifs de ce roman sont issus d'une pièce radiophonique datant de 2012 ; en fait, à partir de l'arrivée du moine bouddhiste dans la vie de l'héroïne principale, j'ai trouvé que la narration manquait de fluidité, comme si certaines scènes étaient simplement copiées/collées. La réponse était là : un déséquilibre dans le récit, un carambolage d'histoires là où j'attendais une greffe…



Ma conclusion sera donc en demi-teinte… Un livre pas mal, sans plus, dont le côté conte philosophique ou fable poétique aurait mérité d'être un peu mieux mis en valeur.



#LeRêveDeLokapi #NetGalleyFrance

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Le rêve de l'okapi

Ce petit livre pourrait faire figure de fable. Luise, la narratrice est la petite-fille de Selma qui est une vieille femme visionnaire. En effet, lorsque Selma rêve d'okapi, c'est signe d'une mort imminente (dans les 24h) dans le village que tous occupent. Il est donc courant que les gens prennent leurs dispositions car personne ne sait qui sera la prochaine cible.



On découvre une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres : du meilleur ami Martin, qui aime faire usage de la force en toutes occasions, à l'opticien confident, qui est secrètement amoureux de Selma ou encore à Elsbeth, la belle-sœur au franc-parler sans concession. C'est une histoire à la fois mélancolique et prophétique qui fait aussi la part belle à l'amitié et à la famille au sens large.



Cette belle histoire a obtenu le Prix des libraires allemands. Je ne l'avais pas vu passer sur les blogs mais suis ravie d'avoir eu l'occasion de le lire en numérique grâce à Netgalley. C'est typiquement le genre de lectures qui file doux pendant l'été !
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Le rêve de l'okapi

Quelquefois, en lisant un livre, j'en veux à l'auteur. Juste parce qu'il a écrit. Et que, "Trankilou Pom Chips" dans mon lit le soir, il me force à voir évoluer entre les lignes des personnages inconsistants et peu réels. Tout ça dans une histoire qu'on le sent fier d'avoir imaginer alors que c'est objectivement du niveau d'un roman pour ado.

Ici c'est mièvre, continuellement arrosé de bons sentiments et de réactions/interactions/situations peu crédibles, à l'image de cette "merveiiiiiiilleuse" grand-mère qui porte plusieurs jours et nuits sa petite fille (d'une dizaine d'années, bref un bon parpaing) dans ces bras, sans jamais la lâcher, mangeant à une main et allant aux toilettes on ne sait comment. Tout ça n'est pas touchant, c'est juste niais et enfantin. Ces personnages n'existent pas, tout simplement.

Bref, j'en veux à l'auteur.
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Le rêve de l'okapi

Un roman difficile à résumer, fort par les relations entre les personnages, digne dans le malheur, loufoque dans certaines situations. On a les larmes aux yeux, on sourit, on rit... L'auteure sait nous toucher : son livre a été primé en Allemagne et c'est mérité. Une fois la dernière page refermée, nous sommes encore avec l'opticien, avec Selma, Luise, Martin... Nous voici orphelins, nous avons fait partie du village le temps du roman, nous avons vécus ses joies, ses peines, nous voici seuls, un peu groggys, l'histoire est finie.
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Le rêve de l'okapi

le rêve de l'Okapi Mariana Leky J.C Lattès avril 2019

#LeRêveDeLokapi #NetGalleyFrance



Ce matin-là une ambiance de plomb pèse sur un village du Westerwald . Selma a rêvé d'un okapi, cet animal improbable "avec ses pattes de zèbre, ses hanches de tapir, son corps couleur rouille évoquant celui de la girafe, ses yeux de biche et ses oreilles de souris". le problème est que lorsque Selma rêve d'un okapi la mort survient dans les 24 heures. Qui emportera t'elle cette fois-ci?

Luise sa petite fille raconte...

Mariana Leky nous confie une bien jolie histoire entre rêve et réalité. Mêlant à son récit la sagesse bouddhiste elle accompagne ses personnages tout au long du chemin. Plein de beaux moments , une écriture plaisante confèrent à ce roman une atmosphère surréaliste. Mais voilà je suis restée à côté et j'ai laissé se dérouler ce rêve sans y prendre part. Ce n'était sans doute pas le bon moment ...

Un très grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce voyage au pays des rêves.
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Le rêve de l'okapi

Connaissez-vous cet animal unique qu’est l’okapi ? Un subtil mélange entre une girafe, un zèbre, un tapir et un cerf, mais dans le petit village de la région de Westerwald où vivent nos protagonistes, lorsque Selma rêve d’une de ces créatures, un malheur arrive et une personne de la communauté meurt.



Des personnages haut en couleurs nous régalent de leurs aventures : il y a Luise, l’opticien, Frédérik, Elsbeth, Peter. Tous sont prêts à affronter la tragédie qui les attend sans savoir ce que l’avenir leur réserve après la prédiction de Selma.



Découvrir le monde, avouer ses secrets, déclarer sa flamme, tomber amoureux, aussi poétique que touchant, ce petit monde superstitieux vit des heures loufoques et partages leurs histoires extraordinaires.

Aberrant est l’adjectif qui revient le plus dans ce livre, d’abord pour qualifié l’okapi, ensuite pour rendre compte des relations des habitants, qui se connaissent si bien et pourtant qui n’osent pas se dévoiler, l’opticien doit s’y reprendre des milliers de fois au cours de sa vie pour dévoiler à Selma ses sentiments, et si ce n’était que ça !

Avec beaucoup d’humour décalé, de délicatesse et l’ambition d’un premier roman réussi, Mariana Leky nous transporte dans un autre univers où la magie est plausible du moins entre personnages délicieux. L’amour prime pour dévoiler les belles valeurs humaines que sont la générosité, la solidarité et l’amitié.
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Le rêve de l'okapi



Cette jolie fable prend place dans un charmant village allemand et raille avec finesse et dérision la place de la superstition dans la culture populaire.



"Selma avait rêvé de d'un okapi trois fois dans sa vie et, chaque fois, quelqu'un était mort juste après. Nous étions donc persuadés que le rêve de l'okapi et la mort étaient inextricablement liés. ainsi fonctionne notre esprit : il est capable, en un clin d'oeil, d'associer les choses les plus curieuses. des cafetières et des lacets, par exemple, ou des bouteilles en verre et des sapins."



Le ton est donné avec ces associations fantaisistes, dans la lignée d'Arto Paasilinna, et on retrouve ces personnages burlesques évoqués avec empathie, ces situations cocasses mais où le ridicule ne tue pas.

Car les nombreux personnages sont depeints avec bienveillance et tendresse et  l'auteure porte sur leurs défauts un regard amusé.

Lorsqu'elle introduit un personnage extérieur au village, il s'agit d'un moine bouddhiste dont Luise, la narratrice tombe éperdument amoureuse et cet amour à distance, dont le village est partie prenante, ajoute à la joliesse de l'histoire.



Un roman dans la lignée du roman feel-good, pimenté d'une part de drames et de dérision.
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Le rêve de l'okapi

Ce livre contemporain est assez poétique et onirique car il est essentiellement basé sur le rêve d’une vielle femme, Selma, qui annonce un sinistre présage à chaque fois qu’elle rêve d’un okapi. Tout le village le sait et à chaque fois c’est le branle-bas de combat chez les villageois car il y a toujours un mort dans les 24h qui suivent son rêve ! Donc tout le monde se met à donner ses dernières volontés, révéler ses pires secrets, fantasmes, amours cachés, etc…



La chronique complète en cliquant sur le lien !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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Le rêve de l'okapi

Voilà un livre au titre et au résumé attirants, que je voyais comme un conte africain (allez savoir pourquoi...) et qui m'a complètement déstabilisée.



Objectivement, il est bien écrit, varié, foisonne de personnages très bien campés et attachants, et d'idées géniales. Et la fin vaut le détour.

Mais il faut entrer dans ce monde un brin onirique, pas toujours réaliste, il faut adhérer au déroulement parfois décalé de l'histoire. Et cela n'a pas été mon cas.

Mais je suis certaine qu'il plaira, je vois même auxquelles de mes connaissances, car l'auteure a de réelles qualités de conteuse et sait créer une ambiance personnelle.



Lancez-vous pour vous faire votre idée, dans ce livre plébiscité en Allemagne.



Merci aux Editions JCLattès et à NetGalley pour la découverte de ce roman atypique.
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Le rêve de l'okapi

Alors, par où commencer ?

Ce roman, d'une auteure que je ne connaissais pas, m'a bien sûr interpellée par son titre, puis son résumé... et il y avait de quoi !

J'ai découvert une histoire fantasque, décalée, entre humour et gravité, une narratrice, Luise, qui parle comme elle pense, ce qui donne une langue (bravo à la traductrice) très originale, imagée, avec des répétitions, jamais gênantes, mais qui nous font entrer dans sa tête et dans son mode de fonctionnement.

La figure de Selma, la grand-mère, pivot d'une micro-société, celle de l'opticien, amoureux timide et grand-père de substitution pour Luise, celle du père, voyageur à la recherche de lui-même.... tous sont intéressants, et nous parlent de la vie qu'on mène, qu'on souhaiterait mener...

C'est au final un roman difficile à résumer, sur les blessures de la vie et la façon dont on les surmonte (ou pas, tout le monde n'a pas les mêmes armes...).

Peut-être certains lecteurs se trouveront-ils démunis devant cette narration très particulière. Moi, j'ai adoré, c'est ce que je recherche dans mes nouvelles lectures : être bousculée par la langue, les histoires... et c'est plutôt réussi !

Merci à l'éditeur et à NetGalley pour cette lecture.
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Le rêve de l'okapi

Le Rêve de l'Okapi, récit inclassable, tient à la fois du conte moderne, de la fable loufoque et de la métaphore philosophique.



Ce petit roman décalé, déjanté, ne se laisse pas déshabiller si facilement. Sa galerie de personnages hauts en couleurs, son rythme farfelu et jusqu'à son titre incompréhensible, sont autant d'éléments insaisissables à travers lesquels l'auteur nous invite à observer la vie, filtrée par le trou d'une petite serrure onirique… une balade lente et brumeuse dont on se réveille un peu hébété, habité par l'étrange sensation d'avoir croisé quelque chose d'absolument crucial, sur lequel on a encore du mal à mettre des mots…



Je vous invite à faire cette balade ineffable au plus tôt, petite pause surprenante, un hors temps improbable dans les jupes réconfortantes de Salma, tout près d'un opticien transi qui vous proposera de déguster le Très Grand Amour Perdu… vous y récapitulerez vos "jamais" et vos "toujours" en apprenant à lire vos horoscopes sur des sachets de sucre, et, si jamais vous croisez un improbable okapi, tâchez de mettre de l'ordre dans vos affaires… on ne sait jamais, le ciel pourrait vous tomber sur la tête, ou le sol se dérober sous vos pieds.



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Le rêve de l'okapi

Décalé, solaire et lumineux comme le jaune de la couverture de ce roman allemand !

Quand Selma rêve d'un okapi vous pouvez être sur que quelqu'un va mourir. C'est ainsi dans ce petit village. Alors Luisette (la petite fille de Selma) et son ami Martin regardent tous deux, les adultes s'affairer à mettre en ordre leurs vies et leurs pensées au cas où le funeste présage s'abattrait sur l'un d'eux ! Luisette grandit parmis une brochette de personnages loufoques et attachants, aux dialogues décalés certes mais ma foi, emplie de philosophies ! Et au milieu du roman de façon tout à inattendu le Japon fait irruption dans sa vie pour lui faire vivre une histoire d'amour hors cadre.

Conclusion : quel livre original !
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