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3.99/5 (sur 207 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Milan , le 06/06/1978
Biographie :

Marco Balzano est un écrivain italien.

Il travaille comme enseignant dans un lycée à Milan. Passionné de littérature, avec un intérêt particulier pour le XIX et XX siècles, il collabore avec des revues littéraires et de culture générale. Auteur de plusieurs articles et essais, à plusieurs reprises il a été intéressé par le personnage de Giacomo Leopardi.

En 2005 Marco Balzano gagne le prix «Tesi di laurea Giacomo Leopardi» organisé par le Centre national des études léopardiens qui ensuite se traduira par un essai intitulé “I confini del sole. Leopardi e il Nuovo Mondo” publié par Marsilio en 2008.

En 2007 il publie le recueil de poésies “Particolari in controsenso” (Colle Editore) qui sera parmi les vainqueurs du Prix Gozzano la même année.

En 2010, il fait ses débuts dans la narrative avec le roman “Ill figlio del figlio” (Avagliano editore) avec lequel il sera finaliste au Prix Giuseppe Dessi. Cet ouvrage obtiendra aussi une mention spéciale par le jury du Prix Brancati-Zafferana 2011.

En 2013 Marco Balzano commence son aventure avec l’éditeur Sellerio en publiant le roman “Pronti a tutte le partenze » qui gagne le Prix Flaiano en 2013.

2014 sera l’année de sa consécration avec la publication de “L’ultimo arrivato” avec lequel Balzano sera récompensé par le prestigieux Prix Campiello en 2015. Toujours avec Sellerio, en 2015 il écrit “Primi giorni di scuola” qui fait partie de l’anthologie “Milano"
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Citations et extraits (121) Voir plus Ajouter une citation
Anche Erich andava all’osteria ad ascoltare la radio e mi riferiva che il duce faceva sempre più proclami trionfalistici, segno che le cose giravano male.
(Erich aussi allait écouter à l’auberge la radio et me rapportait que le Duce faisait de plus en plus de proclamations victorieuses, signe que les choses allaient mal)
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Marco Balzano
Les gens qui posent un doigt sur leurs lèvres permettent chaque jour à l'horreur d'avancer.
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Un jour que je cherchais à lui faire apprendre une poésie, je pensai que si on ne me l'avait pas fait haïr aussi viscéralement, c' était une belle langue, l'italien . À la lire, elle me paraissait chanter.
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Je me levais à la nuit avec Erich, lui préparais une soupe au lait et, quand il en avait besoin, l'aidais à traire les bêtes, à distribuer le foin. Me lever de bonne heure ne me pesait pas. Une fois seule, je me préparais une autre tasse de café d'orge, puis rejoignais les enfant. Le curé m'avait attribué une cabane à outils, derrière la boucherie. Désormais je n'avais plus que trois élèves. Les fascistes avaient effectué de nouvelles perquisitions dans la vallée, arrêté et frappé d'amendes d'autres instituteurs. Seuls les prêtres parvenaient encore à enseigner l'allemand grâce au prétexte du catéchisme.

Une fois la classe terminée, j'allais déjeuner chez mes parents. Je restais un moment chez eux ou rentrais et me mettais à lire. Ma ne supportait pas que je perde du temps de la sorte. Lorsqu'elle me voyait, penchée sur un volume, elle disait dans des marmonnements que j'emporterais mes livres en enfer et me chargeait des besognes domestiques, sans cesser de répéter que je devais apprendre à coudre pour le jour où j'aurais des enfants.
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Et j'ai regretté que la mort ne soit pas venue me prendre à ce moment- là, mais après qu'ils l'eurent emmenée, peut-être pour toujours, je suis resté vivant, éveillé pendant toute la nuit, à chercher par la fenêtre de la rue de Yougoslavie une étoile filante, que je n'ai pas trouvée.
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«  Le chagrin est désormais un vertige .Quelque chose à la fois de familier et de clandestin, qu’on n’évoque jamais. Au cours des années suivantes , les rares fois où il nous arrivera d’oublier les mots de cette lettre, nous partirons à ta recherche , bien conscients cependant d’obéir solitairement à un espoir qui ne nous anime même plus .... »
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Je pensais, pour ma part, qu'il n'y avait pas de plus grand savoir que les mots, en particulier pour une femme. Événements, histoires, rêveries, il importait d'en être affamé et de les conserver pour les moments où la vie s'obscurcit ou se dépouille.
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Il n'y a qu'une seule direction possible, comme disait Ma : aller de l'avant. Sinon Dieu nous aurait fait des yeux sur le côté. Comme aux poissons.
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Les parents qui ont des enfants émigrés se referment après leur départ. Conscient de les avoir laissé filer, ils n’ont pas le courage de tenir des sermons, ni de distribuer des jugements ou des coups.
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La seule façon d'aller de l'avant consiste sans doute à se transformer, à refuser l'immobilité. Certains jours, je le regrette, mais ça a toujours été comme ça.

J'éprouve soudain le besoin de me débarrasser des choses. De les brûler, de les arracher, de les écarter.
C'est ainsi, je le crois, que j'éloigne la folie.
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