Citations de Marilyn Monroe (121)
J'ai vu plein de jeunes marins solitaires qui paraissaient trop jeunes pour être aussi tristes.
Une carrière, c’est fabuleux, sauf qu’on ne peut pas s’enrouler dedans quand il fait froid la nuit.
Nous sommes tous des étoiles et nous méritons de scintiller
Les gens m'attendent. Ils sont impatients de me voir. Je suis désirée. Et je me rappelle toutes les années où j'étais une indésirable. Les centaines et centaines de fois où personne ne voulait voir la petite servante, Norma Jean - pas même sa propre mère. J'éprouve une étrange satisfaction à punir ceux qui me désirent maintenant. Mais ce n'est pas eux que je punis en réalité. Ce sont tous les personnages de mon lointain passé qui ne voulaient pas de Norma Jean.
Je viens d’écrire “la fin de Norma Jean” et je me surprends à rougir comme prise en flagrant délit de mensonge. Car je conserve presque toujours au fond du cœur la présence de cette enfant triste et amère, qui a grandi trop vite. Malgré le succès qui m’environne aujourd’hui, je sens que c’est toujours avec son regard terrifié que je contemple le monde. Elle ne cesse de répéter “je n’ai jamais vécu, je n’ai jamais été aimée”, et souvent il m’arrive de me tromper et de croire que c’est moi-même qui prononce ces mots.
J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien, c'est d'être quelqu'un d'autre!
Je n'appartiens qu'au public et au monde. Non pas parce que je suis talentueuse ou jolie, mais parce que je n'ai jamais appartenu à personne.
Ce livre est une très belle confession. il est plein d'humour et d'intelligence. Il sera adapté pour la première fois au théâtre, au Local,18, rue de l’Orillon ( 75011 )
Du 8 au 31 mai 2015 - Vendredi et Samedi 20h30, dimanche 17h, lundi 19 h-
Un texte sensible qui nous dévoile la femme cachée terrière l'icône.
POÈMES NON DATÉS
Pierres sur le chemin
de toutes les couleurs
je vous contemple
comme un horizon –
l’espace/l’air est entre nous et fait signe
et je suis plusieurs étages au-dessus
mes pieds tremblant
tandis que je m’agrippe à vous
p.33
/traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Tiphaine Samoyault
J’ai quitté ma maison verte en bois brut …
J’ai quitté ma maison verte en bois brut –
Un canapé en velours bleu dont je rêve encore
Un buisson sombre et luisant juste à gauche de la porte.
En bas de l’allée un cliquetis comme ma poupée
dans sa poussette quand elle sautait sur les pavés —
« Nous partirons loin d’ici ».
Les prairies sont immenses la terre sera dure
pour mon dos. L’herbe touchait
le bleu et des nuages encore blancs se muaient
de vieil homme en chien souriant les oreilles au vent
Regarde —
Les prairies atteignent — elles touchent le ciel
Nous avons laissé les contours de nos corps contre/sur l’herbe
piétinée
Elle va mourir bientôt parce que nous étions là — poussera-t-il
autre chose ?
Ne pleure pas, ma poupée ne pleure pas
Je te tiens et te berce pour t’endormir
Chut, chut je voulais juste dire que je ne suis (n’étais)
pas ta mère qui est morte.
Je te nourrirai du buisson sombre et luisant
juste à gauche de la porte.
/traduction de Tiphaine Samoyault.
Only parts of us will ever touch parts of others- one's own truth is just that really-ONE'S own truth. We can only share the part that IS within another's knowing acceptable, so one is for most part ALONE.
Je me suis promis que dans quelques années, quand ma situation serait un peu stabilisée, je me mettrais à apprendre - à tout apprendre ! Je lirais tous les livres et découvrirais toutes les merveilles qui existaient dans le monde.
Je pensais beaucoup à lui et aux autres hommes. Mon amant était un être fort. Je ne veux pas dire par là qu'il se montrait dominateur. Un homme fort n'a nul besoin de dominer une femme. Sa force, il n'a pas à la mesure contre une femme éperdue d'amour pour lui, donc faible. Il l'exerce contre le monde.
Sa voix a la douceur de la soie ou du velours.
À Hollywood, la vertu d’une jeune fille a beaucoup moins d’importance que le style de sa coiffure. On vous juge sur votre apparence, pas sur le reste. Hollywood, c’est un endroit où on vous offre mille dollars d’un baiser et cinquante cents de votre âme. Je le sais, j’ai assez souvent refusé la première proposition et tenu bon pour les cinquante cents.
Donner à une femme de belles chaussures et elle pourra conquérir le monde.
Les chiens ne m'ont jamais mordue. Seuls les hommes l'ont fait.
J'étais seule avec moi-même. Le soir, quand je sortais du restaurant pour rentrer chez moi le long des rues illuminées, au milieu de la foule qui encombrait les trottoirs, j'observais le visage des gens qui bavardaient entre eux ou se pressaient dans telle ou telle direction. Je me demandais où ils allaient et quel effet ça pouvait bien faire de savoir où aller ou de connaître d'autres personnes.
La vérité peut seulement être retrouvée, jamais inventée
Il ne faut avoir peur
que de la peur