I wondered whether Mrs Shears had told the police that I had killed Wellington and whether, when the police found out that she had lied, she would go to prison. Because telling lies about people is called Slander.
And then there was a sound like people fighting with swords and I could feel a strong wind and a roaring started and I closed my eyes and the roaring got louder and I groaned really loudly but I couldn't block it out of my ears and I thought the little station was going to collapse or there was a big fire somewhere and I was going to die.
I've got a Swiss Army Knife and it has a saw blade and it could cut someone's fingers off.
And when I was asleep I had one of my favourite dreams. (...) And in the dream nearly everyone on the earth is dead, because they have caught a virus. But it's not like a normal virus. It's like a computer virus. And people catch it because of the meaning of something an infected person says and the meaning of what they do with their faces when they say it, which means that people can also get it from watching an infected person on television, which means that it spreads around the world really quickly.
C'était bizarre que votre main fasse partie de votre corps, comme une de ces pinces mécaniques qui attrapent des peluches dans une vitrine, à la foire. On pouvait facilement imaginer qu'elle avait un cerveau à elle et qu'une nuit, elle vous étranglait.
Il regarda par la fenêtre et aperçut une péniche sur le canal voisin, un connard barbu à la barre, pipe, tasse de thé. Ohé du bateau. Faut-il être idiot pour passer ses vacances à se cogner la tête chaque fois qu'on se lève.
Christopher, 15 ans, autiste de haut niveau, retrouve Wellington, le chien de sa voisine, tué par une fourche. Il décide alors d'écrire un livre dessus et de résoudre ce mystère...
Je me souviens qu'un de mes camarades de classe avait présenté ce livre (bon en français, on avait 12 ans) et que malheureusement, il n'avait pas eu beaucoup de succès... je faisais moi-même partie des gens qui trouvaient que ce livre était trop bizarre, voire (hum, hum) nul.
Et puis on m'en a reparlé pendant un cours portant sur l'autisme et là, j'ai été curieuse et j'ai décidé de lui donner une chance.
Ce qui est sûr, c'est que j'admire l'auteur, cela semble très juste.
En tout cas, je me suis laissée prendre au jeu, même si la "première partie" m'a paru un peu fastidieuse. Christopher est tellement carré, précis dans ses propos, sa façon de penser, tout, que parfois s'en est un peu "pesant". Et en même temps ça rend le tout plus réaliste.
Sans oublier le style. Simple, enfantin presque, et pourtant toujours logique, toujours précis, mais l'histoire est un peu décousue puisque d'un chapitre sur l'autre on peut passer d'un thème à un autre.
Au final, c'est un livre bien sympathique, qui nécessite peut-être un peu de maturité pour pouvoir pleinement l'apprécier mais qui vaut le détour, mais qui se lit assez facilement, même en anglais.
Elle posa la main sur son genou. Cétait bizarre. George n'aimait pas la compassion. Ce qu'il aimait, c'était un comprimé de Solutricine, une couverture à carreaux et la chambre pour lui tout seul.
Tout semblait suspendu dans une sorte d'équilibre.
Quelqu'un allait forcément venir foutre sa merde, ça ne rate jamais. Mais pour le moment ...