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Citations de Marshall B. Rosenberg (380)


C'est notre façon de réagir au refus de l'autre qui prouve que nous exprimons une demande plutôt qu'une exigence. La façon la plus convaincante de démontrer que notre demande est sincère consiste à réagir avec empathie à un refus. Dès lors que nous sommes prêts à écouter pleinement ce qui empêche l'autre de faire ce que nous lui demandons, nous formulons une demande, selon ma définition, et non une exigence.

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En Inde, lorsque l'instigateur d'une conversation a reçu la réponse qu'il attendait, il dit "bas", ce qui signifie : "N'en dites pas davantage. Je suis satisfait et je suis maintenant prêt à passer à autre chose." Bien que nous n'ayons pas d'équivalent en français, nous aurions tout à gagner et à développer et à encourager dans tous nos échanges une "conscience du bas".

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Les jugements portés sur les autres sont des expressions détournées de nos propres besoins insatisfaits.

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Il est important ici de ne pas confondre jugements de valeur et jugements moralisateurs. Nous portons tous des jugements de valeur sur les qualités auxquelles nous attachons de l'importance dans notre vie : nous pouvons par exemple tenir pour essentielles l'honnêteté, la liberté ou la paix. Les jugements de valeur reflètent nos convictions sur la façon de servir au mieux la vie. Nous portons des jugements moralisateurs sur les gens et les comportements qui ne sont pas dans la lignée de nos jugements de valeur.

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... j'ai identifié certaines façons de parler et des modes de communication particuliers qui, selon moi, nous incitent à des comportements violents - envers les autres et nous-mêmes,. Je parle alors de "communication qui coupe de la vie" ou de "communication aliénante".
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Jamais je ne me sens plus comblée
Que lorsque tu acceptes mon offrande,
Lorsque tu comprends ma joie de donner,
Lorsque tu sais que mon don n'attend rien en retour
Mais naît de mon désir d'exprimer l'amour que j'ai pour toi.
Recevoir avec grâce
Est peut-être le plus beau don.
Je ne peux absolument pas dissocier l'un de l'autre.
Lorsque tu me donnes,
Je t'offre ma reconnaissance.
Lorsque tu acceptes mon offrande, je me sens si comblée.
"Recevoir" de Ruth Bebermeyer extrait de l'album Given To
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Marshall B. Rosenberg
Plus je suis pressé, plus il est urgent de ralentir.
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J'ai grandi en croyant qu'on attendait de moi
Que je prouve a quel point j'étais fort et violent.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
Et je vais laisser paraitre mes peurs et mes blessures.

Quand j'étais triste ou seul, j'avais peur de l'avouer.
Je croyais que les sentiments étaient de la faiblesse
Et que la faiblesse était mauvaise.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
Et je vais laisser paraitre a douceur.

Et j'ai dévalorisé les femmes en ne voyant que leur corps
Et j'ai fait étalage de mes conquêtes devant mes amis.
Mais John Wayne n'est plus mon héros
et je vais laisser paraître ma vulnérabilité.

Marshall ROSENBERG
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La première composante de la CNV consiste à bien distinguer observation et évaluation. Si nous mélangeons les deux, notre interlocuteur risque d’entendre une critique, et donc de se fermer.

Une observation serait "Jean est arrivé 2 fois en retard cette semaine".
Une évaluation serait "Jean n’est vraiment pas quelqu’un de ponctuel".
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Nous sommes davantage formés à diriger notre attention sur les autres qu'à être en contact avec nous-mêmes. Nous apprenons à "fonctionner avec notre tête" et à nous demander : "Qu'est-ce que les autres pensent que je devrais dire ou faire ?"
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... il est dangereux de voir dans la colère quelque chose de mauvais ou qu'il faut réprimer.
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« À l’entrée des grands palais de Mésopotamie et d’Égypte se dressaient de gigantesques statues de lions et de taureaux dont l’objectif principal était de remplir ceux qui s’approchaient de la royale présence d’un sentiment paralysant de leur propre petitesse et de leur propre impuissance. »
C’est ainsi que Lewis Mumford décrit la mégamachine mise en place à Babylone et dans l’Égypte ancienne et qui selon lui a été recréée par l’Occident moderne, et établie désormais sur l’ensemble de la planète.
Le moyen d’assurer le pouvoir des uns et l’obéissance des autres a toujours été le langage, un langage qui humilie, violente, assujettit et qui, intériorisé, empêche le développement d’une âme libre et fière.
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Lorsque nous sommes en lien avec un besoin insatisfait, nous ne ressentons jamais la honte, la culpabilité, la colère contre nous-mêmes ou la dépression qui nous habitent lorsque nous pensons que ce que nous avons fait était mal. Nous nous sentons tristes, profondément tristes, parfois frustrés, mais jamais déprimés, coupables, honteux ou en colère. Quand nous éprouvons l’un de ces quatre sentiments, cela signifie que nous portons un jugement moral. La colère, la dépression, la culpabilité et la honte sont le fruit du mode de pensée qui est à l’origine de la violence sur notre planète. Je suis heureux d’avoir ces sentiments, car ils me montrent que je pense d’une manière qui favorise la violence, ce qui m’incite à penser différemment le plus vite possible.
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L'empathie est vraiment le cadeau le plus merveilleux que vous puissiez offrir à quelqu'un. Par ailleurs, je me rends bien compte que nous ne pouvons pas offrir une présence longue sans que nos pensées nous rattrapent. Et ce n'est pas un reproche. Si je constate que mon cerveau analytique se met en branle, j'appelle mes "chevaux pensées" et je leur dis amicalement : "Allez, retournez à l'écurie!".
Je sais par expérience que la force de l'empathie est énorme, même si je ne réussis pas à assurer une totale présence à tout instant. L'autre personne ressent de toute façon que je cherche à établir le lien avec elle.
Ne pas confondre l'empathie avec la compréhension intellectuelle des choses, ni avec la sympathie. Voilà l'essentiel. Si j'écoute quelqu'un qui va mal et que je lui dis "Je suis vraiment triste que tu ailles mal.", je tombe dans la sympathie. Etre en empathie signifie se connecter aux sentiments de l'autre, et non aux siens propres. ...
Lorsque nous donnons de l'empathie à quelqu'un, nous ne nous occupons pas de ce qu'elle pense - ce qui ne veut pas dire que nous sommes d'accord avec elle. Si nous approuvons ce que dit l'autre, nous ne sommes plus en empathie.
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Les jugements, critiques, diagnostics et interprétations portant sur autrui sont autant d'expressions détournées de nos propres besoins et valeurs. Lorsque l'autre entend une critique, il a tendance à mettre toute son énergie à se défendre ou à contre-attaquer. Mieux nous parvenons à associer nos sentiments à nos besoins, mieux l'autre peut y répondre avec empathie.
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Les mots sont des fenêtres (ou bien ils sont des murs)

Je me sens si condamnée par tes mots
Je me sens tellement jugée et repoussée,
Avant de partir, j'aimerais savoir,
Est-ce cela que tu voulais dire ?
Avant que je me lève pour ma défense,
Avant que je ne parle poussée par ma souffrance
ou par la peur,
Avant que je ne construise un mur de mots,
Dis-moi, ai-je bien entendu ?
Les mots sont des fenêtres, ou bien ils sont des murs.
Ils nous condamnent ou nous libèrent.
Lorsque je parle et lorsque j'écoute,
Puisse la lumière de l'amour rayonner à travers moi.
Il y a des choses que j'ai besoin de dire,
Des choses qui signifient tant pour moi,
Si mes mots ne rendent pas mon message limpide,
M'aideras-tu à me sentir libre ?
Si j'ai paru te rabaisser,
Si tu m'as crue indifférente,
Essaie d'écouter par-delà mes mots
Les sentiments que nous partageons.

Ruth Bebermeyer
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p.49 Les actions des autres ne sont jamais la cause de nos sentiments. Mais qu'est-ce qui détermine donc comment je me sens ?
A mon avis, c'est la manière dont nous jugeons le comportement des autres qui détermine comment nous nous sentons.
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p.35 J'ai évoqué trois étapes dans la gestion de la colère en CNV :
1- Identifier le déclencheur de notre colère, sans le confondre avec notre évaluation de la situation.
2- Identifier l'image ou le jugement qui nous met en colère.
3- Remplacer cette image porteuse de jugement par le besoin qu'elle exprime. En d'autres termes, porter notre attention sur le besoin qui se cache derrière le jugement.
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p.17 Pour gérer notre colère à l'aide de la CNV, la première étape consiste à prendre conscience du fait que le stimulus ou déclencheur de notre colère n'est est pas la cause. Autrement dit, la véritable cause de notre colère n'est pas simplement ce que font les autres mais ce qui se passe en nous en réaction à ce qu'ils font. Pour en prendre conscience, nous devons distinguer le déclencheur de la cause.
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p.12 Il est dangereux de voir dans la colère quelque chose de mauvais ou qu'il faut réprimer.
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