Une introduction brillantissime nous donne une vision qu’à quel point il est ardu de définir le roman.
Le roman, quand on y réfléchit, ne connait que peu de règle, il est tout et rien à la fois, expérimenté à foison, trituré, si on prend, dans toute la littérature, 12 romans au hasard, pas un ne se ressemble.
Désormais genre d’excellence, le roman fut longtemps le bâtard de la grande famille de la littérature. De ce que nous considérons, nous, comme vieux romans ou grands classiques, à l’époque, se faisaient appelés autrement, on poussait des cris d’orfraies si on osait les insulter de « roman », ou alors, tout simplement on assumait leur statut de bête divertissement pour la ménagère.
Tout cela nous parait anachronique, difficilement identifiable, et justement c’est pour cela que je vous enjoins à lire la brillante première partie de cet ouvrage qui défini très bien les non-normes du roman !
L’objet, le sujet, le roman est décortiqué, retourné dans tous les sens, sous le regard habile de Marthe Robert : le roman parle d’un élément, d’une thématique, pour parler de l’universel. C’est quelque chose de très vrai : c’est pour ça que le roman touche les gens, car ils le comprennent par les biais des sentiments, ils peuvent se reconnaître en un personnage ou un détail, bref, l’universalité du roman pourrait le définir, mais n’est-il pas trait à la mégalomanie ?
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