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Citations de Mary Kubica (234)


Un malheur est moins susceptible d’arriver au milieu de la foule. Tout le monde est persuadé que la vie à la campagne est meilleure et plus sûre qu’en ville, mais ce n’est pas vrai. Il n’y a qu’à voir le nombre de gens qui choisissent de vivre en ville – et la difficulté d’accès aux services de santé dans les régions rurales.
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Il y a quelque chose qui cloche dans cette maison. Quelque chose qui me dérange, qui me met mal à l’aise, même si je n’arrive pas à mettre le doigt dessus. De l’extérieur, elle est parfaite, idyllique, cette grande bâtisse grise avec sa large terrasse couverte qui court le long des murs.
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Ce soir, j'ai été nourri et soigné par une mère. Ce n'était pas ma mère, mais ça m'a fait du bien.
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C'était plutôt ma jalousie qui était monstrueuse.
Elles étaient pulpeuses, pleines de vie et productives.
Quand moi j'étais stérile. Aride et dévastée. Inutile.
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Non, j'ai besoin de quelqu'un comme moi, gouverné par l'hémisphère droit de son cerveau, guidé par ses émotions, son imagination et ses croyances, quelqu'un inspiré par ses rêves.
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Je lui rappelle que nous en avions discuté, que nous étions d'accord et qu'il avait promis.
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Où est sa mère?
Pourquoi celle-ci n'était-elle pas là pour la protéger de cet horrible sort ?
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Le médecin m'a retiré l'utérus. Et dans la foulée, il s'est dit que, tant qu'à faire, il pouvait tout aussi bien m'enlever les trompes de Fallope et les ovaires.
J'ai mis près de six semaines à m'en remettre. Physiquement. Parce qu'émotionnellement, une vie entière n'y suffirait pas.
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J’ai simplement besoin de bruit pour m’aider à oublier que maman est en train de mourir. Même si, évidemment, ce n’est pas aussi simple que ça. Rien au monde ne pourrait me faire oublier. Mais l’espace de quelques minutes, en regardant les présentateurs à l’écran, je me sens un peu moins seule.
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Je suis désespérément seule. Mon corps entier me fait souffrir. Je n’ai plus toute ma tête, je n’y vois plus clair, je ne peux plus parler. Je ne sais plus qui je suis. À compter que je sois encore quelqu’un.
Et j’en ai alors l’intime conviction : je ne suis personne.
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C’est notre famille, me dis-je, et je sens intérieurement que c’est la seule chose au monde qui compte. Le reste, ce n’est qu’un emballage, une garniture. Ça ne veut rien dire.
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La plupart des gens s'imaginent que la peur engendre deux deux réactions naturelles: fuir ou se battre. Mais il existe une troisième raison dans une situation difficile: se pétrifier. comme une biche prise dans le faisceau des phares.Les mots de Mia —"j'avais peur, j'ai essayé de lui expliquer" — en sont la preuve. Pas de lutte ou de fuite. Elle est restée sur le qui-vive, l'adrénaline courant dans ses veines, mais incapable de tenter quoi que ce soit pour sauver sa vie.
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Heidi me sourit gentiment, ce que je traduis par : "Merci."
Ma femme possède le plus doux sourire que je connaisse, un sourire plein de miel. Son sourire vient de l'intérieur. Il ne s'agit pas d'un simple étirement de ses lèvres en forme de cœur.
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Le niveau d'illettrisme à Chicago est inquiétant.
Près d'un tiers des adultes savent à peine lire et écrire,
ce qui signifie qu'ils sont incapables de remplir une candidature pour un travail, de lire une carte ou de comprendre à quelle station de métro descendre.
Et bien entendu, ils sont dans l'incapacité d'aider leurs enfants à faire leurs devoirs.
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La dernière fois que je suis venue ici, je devais avoir huit ans. Je me souviens avoir souhaité que le nom de ma mère soit inscrit sur l'une des pierres tombales . J'aurais préféré qu'elle soit morte , vraiment. Son absence aurait été plus facile à supporter pour moi . Et sans doute aussi pour p'pa. Oui, j'aurais choisi la mort plutôt que l'abandon.
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Nous avons un unique feu rouge, ainsi qu’un ivrogne, et tout le monde sait que cet ivrogne est mon père. Tout le monde se mêle de tout. C’est la ville des commérages. Nous n’avons rien d’intéressant à faire, alors nous passons notre temps à dégoiser les uns sur les autres.
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Dans une petite ville, il est impossible de préserver sa vie privée.
Et la nôtre est vraiment une caricature de petite ville. Nous avons un unique feu rouge, ainsi qu'un ivrogne, et tout le monde sait que cet ivrogne est mon père. Tout le monde se mêle de tout. C'est la ville des commérages. Nous n'avons rien d'intéressant à faire, alors nous passions notre temps à dégoiser les uns sur les autres.
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Ici, chaque jour ressemble au précédent. Mêmes clients, mêmes conversations, il n'y a que les vêtements qui changent. On sait d'avance que M. Parker, qui promène à l'aube ses deux chiens - un border collie et un bouvier bernois -, sera le premier client. Qu'il attachera ses chiens dehors à un réverbère avant d'entrer, que les semelles de ses chaussures laisseront des débris de feuilles et des traces de boue devant la vitrine de vente, et que c'est à moi qu'incombera ensuite la tâche de nettoyer. Il commandera un café noir à emporter et se laissera tenter par Priddy, qui lui proposera une viennoiserie prétendument "faite maison", offre à laquelle il répondra deux fois "non" avant de dire "oui", humant dans l'air alentour une vague odeur de levure et de beurre qui n'existe que dans son imagination.
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Et puis je lis la lettre, bien sûr, car comment pourrais-je ne pas la lire ? C'est une lettre, une irrésistible incitation à l'espionnage. Elle est dactylographiée, tapée sur une vieille machine à écrire - je reconnais bien là le côté coincé de sainte Esther - et signée "Avec tout mon amour, EV." Esther Vaughan.
Et c'est à ce moment-là que l'idée me traverse : peut-être que sainte Esther n'est pas si sainte que ça, après tout.
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J'observe le chalet qui est resté tel qu'il était dans mes souvenirs d'enfant. C'est une construction en rondins qui surplombe le lac. Lac dont l'eau à l'air glacée. Aucun doute qu'elle l'est. Il y a des chaises en plastique sur la terrasse et un petit barbecue. L'endroit est isolé, pas âme qui vive à des kilomètres à la ronde.
Exactement ce qu'il nous faut.
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